Mais nom de dieu, pourquoi ce mot, toujours et sans cesse...
Éduquer...
Des relents de paternalisme, une légitimation du code Napoléonien?
Chacun y va de son école, de sa mouvance, sa légitimité, mais toujours, éduquer.
Éduquer, en soi, c'est sympa.
Moi mon Maître m'éduque à être Sa salope, savoir Le branler à L'en faire jouir, savoir me plier à Ses envies.
Puisque toujours éduquer, en bdsm, semble indissociable du sexe....
La soumise est "éduquée", les phantasmes réalisés ne le sont qu'en vue pédagogique of course, qu'importe que la construction mentale sensée "aider" la soum à affronter un blocage soit bancale, délivrée par un Dom jouant les apprentis psychanalystes pervers, semblant oublier qu'en général, un thérapeute n'a pas le droit de coucher avec son patient...
Mais s'Il m'éduque pour le cul, pour Son plaisir et le mien, et parce que franchement, niveau sexualité, j'étais une vraie publicité mensongère avant de Le rencontrer, Il ne "m'éduque" pas à être pugnace, à me regarder avec Ses yeux et me voir comme Lui me perçoit, à oser enfin me réaliser. Non, Il ne m'éduque pas à cela, Il me le suggère...
Et ça, ça ne passe pas par le cul...
C'est tellement "simple" d'avoir l'impression de se débloquer les chakras en se faisant défoncer le fion en prétextant évoluer en bonne soumise bdsm...
Est-ce donc à ça qu'aspire réellement une soumise, être le vide couille le plus sage, qui tourne le plus vite, qu'on ne différencie pas trop d'une fougère?
Peut on avancer dans la vie qu'en misant tout sur le cul, l'épanouissement d'une femme n'est il que le résultat de sa capacité à se faire enfiler?
Pardon, je m'emporte et beaucoup risquent de prendre ça pour des attaques, une envie d'emmerder le monde.
Mais non.
J'en ai juste marre qu'obligatoirement "soumise=cliché".
On est des être humains, non?
Et c'est la relation qui permet tout, pas le copié/colé, il y a de superbes exemples de "mon ex soum à fait ça pour lui débloquer sa perception de vitesse de rotation de la queue de la vache. Toi aussi, tu le feras, pour t'aider à mieux apprécier le mouvement du balancier de la contoise qui te perturbait tant dans la cuisine de ta grand maman"...
Mercantilisation des sentiments, lorsque les histoires s'enchaînent, lorsque la soumise ne se définit plus QUE comme telle et que le Maître aimerait la permanence du titre sans porter la robe....
Parfois j'ai honte de me dire soumise, de Le dire mon Maître, non pas parce que j'ai honte de ma sexualité, mais parce que j'ai honte quand je vois à quel point ces mots sont galvaudés, vidés de leurs sens...
Alors ce que je dis ici, même si ça fâche, même si c'est pas bien vu, c'est que si vraiment vous pensez qu'avoir une soum, c'est "l'éduquer", et que vous seul pouvez le faire, laissez tomber car vous ne me semblez pas du genre à pouvoir admettre que dans ce type de relation, le Dom apprend autant que son "élève"...
C'est malin, j'suis colère...
Ce que je regrette, c'est que nombre semblent dissocier le Maître de l'homme, la soum de la femme, pour revendiquer un couple égalitaire, comme si la relation D/s devait se limiter au sexe, et qu'à partir du moment où la partie soumise a des "compétences" que n'a pas son Dom, le rapport Maître soumis ne pourrait plus s'appliquer.
Personnellement, lorsque je connais un sujet que ne "maîtrise" pas Alcyon, prenons l'exemple de la pose d'armatures placo, je suis toujours sa soumise parce que même si je possède le savoir faire, lorsque je réalise mon plafond mieux que Lui le ferait, c'est non seulement parce qu'il faut bien le faire, mais aussi parce que je serais fière lorsqu'Il verra le résultat.
Pour moi, la relation D/s ne se "limite" pas à des "performances" sexuelles, c'est aussi une émulation qu'Il a su mettre en place entre moi et moi pour me motiver dans le quotidien nécessaire avec pour bonus de Le rendre fier. Notre relation D/s a donc une partie sexuelle non négligeable pour Son plaisir certes mais également me permettre de ne plus être dans la constante dichotomie corps/esprit.
Mais surtout elle a pour but de faire de moi une personne "complète", réconciliant le femme, l'épouse, la mère et la putain...
Je trouve attristant les couples Dom/soum où seule la notion sexuelle est considérée comme permettant d'évoluer car de ce que j'ai pu constater bien souvent à la fin de ces histoires, la partie soumise soit vivra une grande déception du type "je n'ai pensé qu'à mon cul", soit ne se présentera plus que comme une soumise lorsqu'elle cherchera de nouveau un partenaire, semblant oublier qu'avant tout, elle est femme.
Lorsque je croise un Dom habile de sa plume dont la soumise souffre de ne pas pouvoir écrire une phrase sans que chaque mot ai une faute, je trouve que le Maître passe à côté d'une chose importante dans son rôle si réellement il cherche à faire "progresser" sa soumise pour leur bien être et sa valorisation.
Alors l'éducation, c'est bien, mais à partir du moment où l'on pense "qu'éduquer ce n'est pas remplir des vases, c'est allumer des feux" Yeats.
Éduquer...
Des relents de paternalisme, une légitimation du code Napoléonien?
Chacun y va de son école, de sa mouvance, sa légitimité, mais toujours, éduquer.
Éduquer, en soi, c'est sympa.
Moi mon Maître m'éduque à être Sa salope, savoir Le branler à L'en faire jouir, savoir me plier à Ses envies.
Puisque toujours éduquer, en bdsm, semble indissociable du sexe....
La soumise est "éduquée", les phantasmes réalisés ne le sont qu'en vue pédagogique of course, qu'importe que la construction mentale sensée "aider" la soum à affronter un blocage soit bancale, délivrée par un Dom jouant les apprentis psychanalystes pervers, semblant oublier qu'en général, un thérapeute n'a pas le droit de coucher avec son patient...
Mais s'Il m'éduque pour le cul, pour Son plaisir et le mien, et parce que franchement, niveau sexualité, j'étais une vraie publicité mensongère avant de Le rencontrer, Il ne "m'éduque" pas à être pugnace, à me regarder avec Ses yeux et me voir comme Lui me perçoit, à oser enfin me réaliser. Non, Il ne m'éduque pas à cela, Il me le suggère...
Et ça, ça ne passe pas par le cul...
C'est tellement "simple" d'avoir l'impression de se débloquer les chakras en se faisant défoncer le fion en prétextant évoluer en bonne soumise bdsm...
Est-ce donc à ça qu'aspire réellement une soumise, être le vide couille le plus sage, qui tourne le plus vite, qu'on ne différencie pas trop d'une fougère?
Peut on avancer dans la vie qu'en misant tout sur le cul, l'épanouissement d'une femme n'est il que le résultat de sa capacité à se faire enfiler?
Pardon, je m'emporte et beaucoup risquent de prendre ça pour des attaques, une envie d'emmerder le monde.
Mais non.
J'en ai juste marre qu'obligatoirement "soumise=cliché".
On est des être humains, non?
Et c'est la relation qui permet tout, pas le copié/colé, il y a de superbes exemples de "mon ex soum à fait ça pour lui débloquer sa perception de vitesse de rotation de la queue de la vache. Toi aussi, tu le feras, pour t'aider à mieux apprécier le mouvement du balancier de la contoise qui te perturbait tant dans la cuisine de ta grand maman"...
Mercantilisation des sentiments, lorsque les histoires s'enchaînent, lorsque la soumise ne se définit plus QUE comme telle et que le Maître aimerait la permanence du titre sans porter la robe....
Parfois j'ai honte de me dire soumise, de Le dire mon Maître, non pas parce que j'ai honte de ma sexualité, mais parce que j'ai honte quand je vois à quel point ces mots sont galvaudés, vidés de leurs sens...
Alors ce que je dis ici, même si ça fâche, même si c'est pas bien vu, c'est que si vraiment vous pensez qu'avoir une soum, c'est "l'éduquer", et que vous seul pouvez le faire, laissez tomber car vous ne me semblez pas du genre à pouvoir admettre que dans ce type de relation, le Dom apprend autant que son "élève"...
C'est malin, j'suis colère...
Ce que je regrette, c'est que nombre semblent dissocier le Maître de l'homme, la soum de la femme, pour revendiquer un couple égalitaire, comme si la relation D/s devait se limiter au sexe, et qu'à partir du moment où la partie soumise a des "compétences" que n'a pas son Dom, le rapport Maître soumis ne pourrait plus s'appliquer.
Personnellement, lorsque je connais un sujet que ne "maîtrise" pas Alcyon, prenons l'exemple de la pose d'armatures placo, je suis toujours sa soumise parce que même si je possède le savoir faire, lorsque je réalise mon plafond mieux que Lui le ferait, c'est non seulement parce qu'il faut bien le faire, mais aussi parce que je serais fière lorsqu'Il verra le résultat.
Pour moi, la relation D/s ne se "limite" pas à des "performances" sexuelles, c'est aussi une émulation qu'Il a su mettre en place entre moi et moi pour me motiver dans le quotidien nécessaire avec pour bonus de Le rendre fier. Notre relation D/s a donc une partie sexuelle non négligeable pour Son plaisir certes mais également me permettre de ne plus être dans la constante dichotomie corps/esprit.
Mais surtout elle a pour but de faire de moi une personne "complète", réconciliant le femme, l'épouse, la mère et la putain...
Je trouve attristant les couples Dom/soum où seule la notion sexuelle est considérée comme permettant d'évoluer car de ce que j'ai pu constater bien souvent à la fin de ces histoires, la partie soumise soit vivra une grande déception du type "je n'ai pensé qu'à mon cul", soit ne se présentera plus que comme une soumise lorsqu'elle cherchera de nouveau un partenaire, semblant oublier qu'avant tout, elle est femme.
Lorsque je croise un Dom habile de sa plume dont la soumise souffre de ne pas pouvoir écrire une phrase sans que chaque mot ai une faute, je trouve que le Maître passe à côté d'une chose importante dans son rôle si réellement il cherche à faire "progresser" sa soumise pour leur bien être et sa valorisation.
Alors l'éducation, c'est bien, mais à partir du moment où l'on pense "qu'éduquer ce n'est pas remplir des vases, c'est allumer des feux" Yeats.
Il y a une espèce de truculence rafraîchissante dans ton blog, parfois ça me rapelle celui d'Anne Archet.
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