mardi 1 septembre 2015

Mobilier.

Je suis le p'tit pède que tu baises, tu es la pute qui n'embrasse pas.
Mes cheveux rasés te perturbent lorsque tu cherches une prise pour m'empoigner et qu'alors tu poses ta large main sur ma nuque. Ma bouche de fumeuse se rabat sur ton cou lorsque tu ne veux pas m'offrir tes lèvres.
La découverte se poursuit.
Il n'y a aucune gène, aucune honte, dans nos corps qui se livrent, avides, se vident.

Lit.
Où tu arrives au petit matin, après avoir décidé de venir sur un coup de tête et un coup dans le nez, à en avoir tapé la rambarde. Odeurs, mécanique, et celle que je n'aime pas. Ton corps largement charpenté qui vient se poser à côté du mien. Volumes que je regarde, caresse, apprivoise. Souriant de te voir, sur le dos, formant un quatre avec une jambe comme je le fais moi même. Intriguée par ton sommeil de chaton qui tombe d'un coup et d'où il semble poursuivre ses aventures diurnes. Étonnée d'avoir un homme tel que toi sur mon matelas.

Fauteuil.
Ta silhouette carré qui ombre la lumière en haut de l'escalier, corps nu ceint d'une serviette que ton érection déforme. "Je t'ai entendu te brosser les dents, alors je me suis dit que...". Collée à toi, t'embrassant, passant mes doigts dans l'abondante toison de ton torse que je me découvre aimer, alors que tes doigts déboutonnent mon jean. Je te flaire, l'odeur boisée de ton gel douche, celle de ta transpiration qui commence à perler à tes tempes, celle de ta salive. Trempée, je me retrouve le cul à l'air, agenouillée sur ce fauteuil Ikéa dont je comprends enfin pourquoi il fait partie des best-seller de la marque, la flexibilité de son armature accompagne à merveille les coups de boutoir dont tu m'assailles jusqu'à me faire jouir et enfin provoquer chez toi  ces "ooOoOOooohh!!" que je reconnais.

Table.
Tu es en caleçon, douché, je suis habillée, sortie du taf au soleil et rincée par l'orage express qui n'a néanmoins pas dessalé mon corps qui a sué. Alors que je prétexte de constater le bâillement de ce boxer qui a bien vécu pour sortir ta bite, tu pinces mes seins au travers de mon T-shirt, passes tes mains dessous, t'aventures à mon sexe. Baisers. Baiser. Jean et culotte sous les fesses, fesses sur le bois de la table, cuisses écartées et retenues dans leur écartement autour des tiennes, mains m'empoignant solidement alors que mon sein a auréolé le tissus de mon haut. Dégagés d'un revers de la main, la tartelette, les verres du déjeuner que tu m'as aidé à préparer et qui m'a fait chialer, je m'allonge sur le dos alors que tu me baises, que mes jambes tremblent. Me relever, me frotter à toi, te sucer un peu et retrouver le goût de ma mouille sur ton gland et te présenter mon cul, le bassin entre tes mains et contre le bois. Tu me prends, te retires, recommences, t'aventures à l'orée de mon cul que tu forces pour n'y rentrer que ton gland, me branlant. Tu me claques une fesse à plusieurs reprise, de ta pogne épaisse et au même endroit, rendant cela vite difficilement supportable. Tu t'en rends compte et change de fesse, je ne suis pas, sous tes coups, en terrain connu et subis tes envies qui même si elles ne sont faites que pour me satisfaire, ne te laissent pas indifférent je crois. Je me sens monter, gonfler. Ta verge m'assailles de nouveau, me lime consciencieusement. Je sens que je vais couler. Et c'est un torrent qui se déverse, qui inonde littéralement mon jean et mes converse pire que si j'avais mis les pieds dans une flaque. Je dégouline tellement et si longtemps que je suis persuadée de pisser le demi que nous avons bu sur le marché, que j'ai même l'impression d'en avoir bu des litres tellement le flot ne s'interrompt pas... Je n'en peux plus, je tremble, je pleure aussi. Tu sembles un peu dépassé, je ne sais pas trop, je te sens juste derrière moi qui reste difficilement debout, les mains posées sur la tables et tes bras sous mes aisselles pour me soutenir. Mais tu n'as pas joui. Je m'agenouille alors dans cette flaque énorme qui a bruni le parquet, mon jean dégouttant de ma mouille, et je te suce, tes mains qui me tiennent la tête et me donnant le rythme, baisant ma bouche au plus profond, à en provoquer des spasmes, te léchant, te regardant te branler jusqu'à en éjaculer.

Machine à laver.
Où j'ai jeté mon jean et mes converse liquides et dont j'ai vérifié à l'odeur que je n'avais pas pissé mais joui violemment...

Mais j'y pense, j'ai deux canapés encore.
Tu reviens un de ces jours?

;)

mercredi 26 août 2015

Vanille au piment.

D'échanges à une période trouble, perdre le fil, le rattraper quelques mois plus tard dans une période noire.
Île connait ses textes, ses travaux d'orfèvre obscène, se questionne, la questionne.
BDSM?
Comment vouloir souffrir lorsque l'on aime à ce point, comment vouloir s'agenouiller lorsqu'île ne nous imagine que debout, comment vouloir la violence en semblant si fragile parfois?
Expliquer, que ce n'est pas obligatoirement celui qui porte Majuscule qui est le plus fort, que ce n'est pas la violence pure et dure qui fait jouir, que c'est l'âme qui compte et sa noirceur acceptée qui illumine les désirs les plus sombres, que le tout n'est pas de donner son corps mais de savoir pour quoi, pour qui, qu'à genoux on peut sauver une vie, qu'à genoux on peut être assez haut pour ramener à la surface, quitte à se noyer...
Île imagine la chienne de youporn, avilie, utilisée, humiliée.
Est surpris de la femme face à lui.
Qui se love sur le siège passager et pose sa tête sur sa cuisse, après toutes les insanités qu'île à pu lire d'elle. De sa tendresse qui semble appeler bien plus les caresses que les coups.
Baises. Premières. Où île s'applique à lui claquer le cul pendant qu'île la prend. Laisse tomber pour lui agripper les hanches de ses pognes larges et la faire couiner de plaisir au coin d'un champ en friche sur des duvets qui eux aussi y laissent des plumes. Jouir.
Baises. Suivantes. Détacher les moments de violence du coït et les tripotages de la baise. Jouer. Créer, entretenir une tension sexuelle qui fait hérisser le poil d'un passage de l'ongle sur la peau et ériger la queue en pieu n'attendant plus que la suppliciée. Et arrêter. Discuter. Sourire du regard à ces yeux clairs, un peu lubrique le regard. Parler, scénariser "pour de rire". Aller aux WC d'un bar pour y retirer sa culotte, la déposer au retour à côté du verre à pied et sourire de le voir la déplier un peu et la porter au visage comme des sels aux précieuses ridicules, écarter les cuisses en voiture pour se prêter aux caresses du bout des doigts de la main qui vient de claquer la peau si tendre juste en deçà de l'aine, provoquer un peu plus, et subir tout autant lorsque dans les bouchons, le regard inquisiteur, approbateur, du conducteur précédant a été détecté. Prendre un superbe gode en alu et se l'enfiler d'un air de provoc, d'une mine d'insatisfaite alors que l'explosion est proche, et se faire branler à en couler, dégouliner sur le fauteuil, les pieds sur le tableau de bord à force de vouloir s'échapper du supplice de l'orgasme qui n'en fini pas.
Avoir parlé de la ceinture, une vieille ceinture en cuir. "Et tu la préfères comment, pliée?". Non, elle la préfère tenue au milieu, et qui s'abat de tout son plat, et pas que sur le cul. Il y a eu quelques frappes "comme ça" où elle était debout, le cul tendu, et île a été assez vicieux, lui aussi, pour faire claquer le cuir à l'intérieur des cuisses alors qu'île lui chauffait les fesses consciencieusement. "Salaud!!". Et ses yeux clairs qui sourient. Le lendemain, elle se retrouve nue sur le lit, se fait plaquer à plat ventre, bloqué entre ses cuisses puissantes. "On n'avait pas parlé de ceinture?" Île n'a jamais fait ça encore, île a même du mal à concevoir que ce puisse être une façon de prendre du plaisir. "Je ne suis qu'un ouvrier, moi, le cérébral..". Mais il faut croire qu'il se passe quelque chose pourtant. Alors que la ceinture s'abat sur le cul, sur le dos .. ouch... les fesses, les jambes, qu'elle rie, se tortille et alors qu'île la maintient fermement, elle sent sa queue raidir contre sa cuisse, elle remarque ses yeux qui sourient, mais pas que... La peau chaude, cuisante, île la prend alors...
Rien de bien sanglant, rien de bien violent, pas de larmes, pas de subspace, mais de belles introductions (ahem...) à des jeux différents, des "plaisirs d'offrir joie de recevoir" et vice(s) versa...


dimanche 23 août 2015

Orage.

Comme la gifle, comme les coups de ceinture, sur les fesses, sur tout le corps, sentir l'air devenu trop lourd craquer, se fissurer, éclairs zébrant le ciel comme le cuir ma peau, et jubiler, sourire, rire de ce rire maniaque presque, venant du fond des tripes, du plus profond du ventre, incoercible, qui grandit et explose à la mesure de la proximité du point de chute des éclairs qui distordent le ciel nocturne en flashs stromboscopiques, incontrôlable, animal...
Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai plus peur de rien, du haut de ma marche que l'on peut prendre pour un mur lorsque l'on est à ses pieds, je me confonds avec les éléments, du tonnerre à la pluie qui dégouline en flaques où je saute à pieds joints pour t'éclabousser, toi qui repars bientôt, trop bientôt, après ces jours à te découvrir, à me livrer, un peu, et dont je ne sais que faire, si ce n'est te remercier...


mardi 18 août 2015

The slap...

Une petite perle sur youtube, qui ne fait pas l'apologie de la baffe, mais prouve selon moi, que tout est question de contexte, de respect, pour faire d'une chose à l'image violente et traumatique.. un jeu.
Et bordel, que c'est bon de jouer, et plus si affinités...

jeudi 30 juillet 2015

Aux fous, drogués, alcooliques...

Je vous aime.Parce que vous êtes une porte vers autre chose, vers ce que l'on ne comprend pas et dont on à peur...
Une heure et demie du matin, errance.
Longue discussion de séduction mutuelle au téléphone de ceux auxquels on croit parce qu'ils sont encore là, qu'ils s'acharnent alors que rien ne permet de penser que... Présences rassurantes alors que l'on s'enfonce, que l'on s’enivre pour être au bord de...
Prendre l'air, on a déjà tellement vomi des nouvelles apprises que l'estomac n'est plus qu'un sac de bile et que l'on rempli d'alcool pour s'anesthésier... Un peu plus, ne pas avoir la force d'affronter la réalité.
Errance, donc.
Et là, entendre de la musique à fond, un air mélancolique.
S'arrêter, allumer un clope.
Dans cette fenêtre ouverte, apercevoir deux hommes.
Qui font signe d'entrer.
Enjamber, et se retrouver face à ce type, celui dont on a dit hier encore de se méfier parce qu'il est dingue.
Pétards en train d'être roulés; bouteille de pif vide en verres éclusés auréolant la table.
Ce grand type, maigre et au regard halluciné, dont on dit aux enfants qu'il faut avoir peur.
Humain.
Qui vous propose un café.
Que vius acceptez.
Vous le sentez résonner avec la musique qu'il fait péter à plein décibels.
En temps normal, il vous fait peur, vous le fuyez.
Là, il n'est qu'humain, plus qu'humain.
Vous sentez sa souffrance.
Vous lui prenez la main.
Il se trompe de combat, il hait le monde, l'espèce humaine.
Parce que 'il ne s'aime pas.
Parce qu'il se déteste d'avoir laissé crever celui qui comptait pour lui, celui en qui il se reconnaissait.
La mort de l'autre, c'est la mort de soi.
Lui prenant la main, demi ivre, je l'écoute.
Lui de qui on n'a jamais légitimé la parole.
Lui qui dit qu'il n'a peur de personne, que d'Allah.
Lui qui  croit en Allah plutôt que de croire en lui.
Mais qui sait.
Qui sait qu'il ne s'est pas pardonné et qu'en quel cas, Allah ne lui pardonnera pas.
Qui se vante de fleury, mais au fond de lui, tremble comme un gosse.
Devant Allah.
...
Qu'importe le nom.
C'est lui qu'il déteste.
C'est lui qui a cette perception accrue.
C'est lui qui lui fait se rendre compte qu'il a mal agit et ne se le pardonne pas.
Et attend de mourir pour enfin être jugé.
A défaut de se juger lui.
Se déresponsabiliser.
D'être humain.
Mais d'en percevoir trop.
Schizophrène, je suis entrée dans son monde.
Malade mental, j'ai essayé de lui faire percevoir ses errances.
Quitte à lui répondre mekhtoub lorsqu'il disait inch  Allah..
Quitte à devenir un Djinn.
"Un bon ou un mauvais?"
De sourire et lui répondre "que penses tu que je sois?".
Et de repartir par la fenêtre par laquelle j'étais rentré lorsqu'il confesse ne pas pouvoir affronter ces anges.
...
Fous, drogués, alcooliques, je vous aime.
Parce que vous êtes, comme le disais Jim, les portes de la perception.
Portes de la perception d'un monde qui nous est hermétique, de ressentis qui vous bouffent, vous minent, vous incitent à vous faire suicider parce que vous "recevez" est trop violent, sur-humain, pour que vous puissiez le transmettre...
Je vous aime.
Aimez vous, vous le méritez.
miaoum, hallucinée d'alcool, loquace par la même..

lundi 27 juillet 2015

Débordement...

Coup de fil de 19h, pour me demander si j'étais libre ce soir "envie de me poser".
Pas de problème, mais j'aurais carrément pu rester y dormir, j'y étais invitée hier soir par ce gentil boulet, du genre qui ne sait pas s'y prendre, qui parle trop, à tort et à travers, mais prend les remarques, les vannes, avec un sourire rafraichissant et qui s'avère, à l'horizontale, être un élève appliqué et plutôt compétent. Et comme nous sommes presque voisins, qu'il s'y rend régulièrement, nous avions convenu qu'il m'enverrais un sms pour savoir si j'étais dispo pour l'accompagner.
Ce soir, elle est fauchée, elle a les dix euros de l'entrée, mais pas les dix du repas. Ce sera donc tarif spécial, 20€ pour nous deux, entrée et repas..
A peine rentrée, elle tombe sur nombre de ses connaissances qui feront qu'elle attendra quasi la fermeture pour profiter pleinement de la piscine, du sauna et du jacuzzi afin d'être tranquille et ne pas subir la chasse des clients de clubs qui pensent que la serveuse est une pute en gros, et des mecs seuls la teub à la main et la main lourde sur les chairs qui dépassent...
Moi, première surprise: mon voisin le psychopathe, celui qui me courre après depuis des mois, qui a fait mettre un PV à un de mes plans cul qui était venu, dont il avait repéré que ce n'était pas le chatbus et qui au lieu de venir sonner à préféré appeler les flic pour verbaliser, celui que j'ai aperçu la première fois debout sur son toit avec une pelle, celui qui bave presque lorsqu'il me croise dans la rue, me propose des siestes crapuleuses ou de venir me masser en crise de sciatique, celui que j'aurais préféré ne pas croiser, quoi... Est là.
Pseudo détaché, pseudo collant. Mais voilà, deuxième tête connue: mon gentil boulet. Il va me sauver pour le coup.  Le genre de type avec qui il n'y aura jamais rien de sérieux, mais qui est parfait en chauffeur, et pour le coup, en faux partenaire. Il a bien un autre talent (ça compense, heureusement!!) dont j'ai eu un aperçu hier, et confirmation ce soir...
Habillées, nous dînons entourées de gens en serviette ou en civil, les corps sont dénudés, peuvent se frôler, sans qu'il y ai de malentendus, je me dis que finalement d'autres personnes ne mettent pas leur pudeur dans leur corps, ne l'affichent pas sexualisé, paradoxalement.
Le psychopathe en suiveur, le gentil boulet en accompagnateur, promenades entre le jacuzzi, le hammam, passage par le sauna, sous les douches... Quelques caresses de mon chaperon à qui j'avais tenté hier de faire comprendre que j'aurais bien pris une fessée, mais qui n'a pas osé, et que j'ai essayé de décoincer en lui montrant une ou deux photos sur mon téléphone de mon corps passé au fouet, pour lui faire prendre conscience que ce ne sont pas deux trois claques au cul qui vont me satisfaire...
Dans le jacuzzi nous discutons, nous chambrons entre un type qui essaye de se rapprocher de lui et vers qui je le pousse alors qu'il plaisante en me menaçant de me laisser aux mains du psychopathe... J'aime pouvoir dire des conneries, en rire, le vanner, alors que ses mains me saisissent fermement en alternance avec des passages plus légers. Quelques instants plus tôt dans le sauna, il a passé un moment à m'embrasser, caresser mes seins, commençant même à les malaxer alors que je lui ai dit de se méfier, en pressant un pour le faire couler, le faisant gicler dans sa bouche qu'il a d'abord reculé avant d'y revenir et lui-même le presser et le sucer avidement. Là, calés contre la buse, il fait courir ses mains sur mon corps, effleurant, saisissant. Me décolle du dossier et me fait flotter sur lui qui commence à bander. Je m'échappe un peu plus loin, reviens lui dire à l'oreille que je voudrais une fessée, et m'agenouillant sur la plus haute marche du jacuzzi, tournant le dos au bassin, fesses à fleur d'eau et jambes immergées, tends la croupe... il commence par une petite claque qui sonne bien, alterne de sa pogne qui me saisit la fesse fermement, nouvelle claque. Bras reposés sur le rebord, cou détendu et fesses hautes, j'attends que cela continue. Le rythme est lent, les coups timides. Il y a deux hommes assis à proximité dont un qui sourit et à qui cela fait de charmantes rides d'expression. Je referme les yeux, profitant de chaque impact, ne sachant pas si il y en aura un suivant, ils sont assez faibles et je ne les sens pas convaincus.
Quoique...
Je ne sais pas si ce sont les sourires de nos deux baigneurs qui l'ont encouragé, mais la frappe s'affermit depuis quelques minutes. Et puis là, je sens que la façon de faire n'est plus la même sur ma fesse gauche. J'interromps un instant mon début de planage et me tourne de ce côté et pense que les cheveux de mon gentil boulet on poussé super vite, ah ben non, ce n'est plus lui. Je me retourne, il est derrière et affiche un grand sourire. Je pense qu'il n'est pas convaincu par l'exercice, mais prend plaisir à regarder. Etrange, sur ma fesse droite c'est une main bien plus précise dans le dosage de la claque, bien plus ferme. Ah non, ce n'est pas si étrange... En regardant donc de ce côté, les pattes d'oies spectatrices rieuses du début de la fessée ont pris part à la session. J'allonge de nouveau mes bras devant moi, cambre le dos, offre mes fesses et ris à un moment de me rendre compte que mes deux fesseurs se prennent pour des percussionnistes manchots partageant la même peau, chacun une main pour le même instrument, et improvisent même un dialogue. Je me retourne et dit assez haut, pour être entendue par mes fesseurs par dessus le gargouillis du skimmer que si c'est juste pour un concours d'éclaboussures, ils ne sont pas obligés de se servir de mon cul. Schklak à droite, et main posée où a été l'impact alors que les yeux riants s'approchent et me demandent presque catastrophés si "ça va???" et auquel je réponds "oui, enfin!!!!".
Encore quelques minutes, des dizaines? Je ne sais pas. Le rythme est plus soutenu, et je pense que j'ai à faire à un pratiquant pour le globe de droite. Qui pousse le vice à légèrement m'écarter les fesses pour appliquer de petites claques rapides juste à l'aube de la raie culière. Bien joué...
Mais voilà, je sens un de mes seins saisi par le téton, et agité comme un mec se branle le bout de la bite sans y penser. Me retournant, je lance un "je ne suis pas une chèvre" à mes deux comparses, n'ayant pas analysé duquel il s'agissait. Je retourne à mon envol et profites bien plus de ce que j'avais réclamé, serrant tout de même les cuisses car il est apparemment impossible de fesser un cul sans vouloir foutre les doigts dans la chatte adjacente, mais ces hommes ne sont pas cons et n'insistent pas profitant apparemment de cette occasion de maltraiter un cul d'une manière qui ne doit pas leur être offerte souvent, sans vouloir se transformer en spéléologues...
Mes fesses chauffent gentiment, ils ont trouvé leur rythme, c'est franchement agréable.
Et puis là, devant moi, accroupi et les lèvres contre mon oreille, un type se met à me parler. Un type, parce qu'en ouvrant les yeux, j'ai ses couilles qui pendent de sa serviette sous les yeux, à 60cm. Elles auraient été celles d'un autre, je les auraient malaxées, sucées comme je sais qu'il lui plait, déléguant le claquage de mon cul à d'autres mains mais gardant la consommation de son seul foutre...
Le temps de rappeler mes neurones à l'ordre et pas aux sensations, je comprends vaguement que "à te voir tout à l'heure, j'aurais jamais imaginé que tu étais comme ça".. Mais comme quoi ducon, est qu'est ce que tu viens m'emmerder, là?  Et le voilà qui m'ordonne de l'embrasser. Mais oh, t'as vu la vierge? Je suis en train de décoller, et toi, sale con, tu viens m'intimer, puis me demander, et enfin me supplier de t'embrasser en me bavant dans l'oreille? Va chier. "Non, dégages". Je garde les yeux ouverts le temps de m'assurer qu'il s'est bien cassé, déjà, je n'ai plus son haleine sur la peau, et enfin il se relève et part. Je referme les yeux, les claques n'ont pas cessé, vraiment très agréable. Mais voilà, ce connard à explosé ma bulle. Une minute ou deux, puis je me redresse. Les deux hommes qui m'ont claqué le cul affichent de superbes sourires.
Avec un sourcil en accent circonflexe et la commissure relevée d'un demi sourire, je leur lance un "merci messieurs" auquel le regard pétillant répond d'un "mais c'est pour moi que ça a été un plaisir, sincèrement, merci".
J'émerge doucement, me rend compte alors qu'il y a quatre ou cinq personnes qui regardaient.
Je retourne vers mon gentil boulet pour le vanner en lui disant que c'est bien la peine de faire la malin pour déléguer après, mais que bon, si il ne se sentait pas de le faire, il avait eu le choix judicieux. Apparemment, je ne sais si c'est le spectacle ou la "fierté" que ce soit vers lui que je retourne, mais le garçon est content.
Nous nous frottons, nous frôlons, il bande entre mes fesses, me presse des doigts joint le clito, y écrase de la main son gland. "On va peut être aller ailleurs..." Je m'extrait donc du bain bouillonnant et me dirige vers le hammam. J'y prends place dans l'alcôve du haut, mon gentil boulet (mais appelons-le canard) reste sur la marche inférieure, et m'écarte les cuisses pour y glisser non pas sa queue empaquetée, mais son visage.
La moiteur de l'air, l'irradiation de mes fesses maltraitées, mon début de vol endorphinesque et je m'abandonne complètement à sa langue dont les mouvements n'ont rien de mécanique, à ses lèvres qui me happent le clito, ses dents qui le mordillent ainsi que mes lèvres gonflées.
Il s'applique mais sans mécanique, j'ai l'impression qu'il adore me bouffer la chatte, il n'y a rien de laborieux dans le cuni qu'il me prodigue et dure, dure...
J'ai le ventre qui se creuse, les cuisses qui tremblent par moment. Il me lèche, me suce, me tête. C'est putain de bon... A un moment, il relève la tête et partant du périnée m'écarte les petites lèvres de sa langue large pour arriver sur mon clitoris. Je pose alors une main sur sa joue, et de l'autre, de deux doigts dégage complètement le capuchon et précisant ainsi son champ d'action sur lequel il retourne avidement.
"Oh bordeeeeeeeeeeeel".....
Je reconnais une sensation que je n'ai encore jamais rencontré dans cette situation mais bien plus souvent d'un branlage frénétique, je sens que je ne contrôle plus rien, que je jouis, que je dégouline, coule, gicle...
Sa bouche ne quitte pas mon sexe de la bruine aux cascades, alors que je décroche complètement, que je prends  un pied terrible parasité une infime seconde par la pensée fugace que pour dégouliner comme ça ce n'est pas possible, je dois être en train de pisser aussi... J'entends sa respiration, je sens le liquide sortir de ma vulve, couler abondamment alors que sa langue produit des schplock schplock inondés...
Rhaaaaaaaaaaaaa....
Putain de jouissance aussi humide que cette partie du club, moite et dégoulinante, de ce lâchage complet en flaque qui a dégouliné le long de la mosaïque moirée...
Remerciant mon canard, j'en profite pour flairer sa joue. Non, je n'ai pas pissé, je me suis bien vidée à longs jets sur son visage, spasmée de plaisir et les jambes tremblantes, et il a continué jusqu'à ce que je sois vide et resserre mes cuisses sur sa tête lorsque je n'en pouvais plus.
Et mon gentil boulet à juste dire "génial", "j'adore", sans même chercher à se faire branler, sucer, content de l' apparemment agréable surprise de boire la fontaine à sa source.

Débordée je n'ai rien retenu, débordante j'ai dégouliné jusqu'à l'inondation...

Flaques résiduelles:
-l'imbécile qui m'a éclaté la bulle semble être ce type qui m'est antipathique depuis la première fois que je l'ai vu et de mes réparties cinglantes à ses phrases stupides ne trouve qu'à m'"adorer".
-de la première tape sonore qu'elle a entendu de la piscine ma cop a pensé que c'était violent comme claquage de couilles pendant une baise, et que finalement, au troisième ou quatrième impact, elle s'est dit de "ah non, ce n'est pas ça.. ça, c'est miaoum qui a trouvé quelqu'un pour jouer à sa façon"
-des "quelques" personnes que j'ai aperçu à un moment, il semblerait en fait que presque tous les clients du clubs soient passés et qu'une bonne vingtaine se soit rincé l’œil durant toute la session, valant à ma cops de se retrouver bloquée dans le sauna où elle cuisait car impossible d'en ouvrir la porte derrière les gens agglutinés et lui tournant le dos.
-sous la douche post hammam et jouissance fontaine, un homme de près de 60 ans me demande comme je me sens, ce à quoi je réponds que je suis vidée. et là, il me dit "oui, enfin, au sens figuré, parce que vous, au sens propre, vous ne pouvez pas"... Trop fatiguée pour une explication..
-en allant me rhabiller, agréable surprise de voir que mon fesseur de droite est une connaissance de ma cop, qu'elle a son numéro, qu'il présente fort bien, et me dit qu'il a pris beaucoup de plaisir à s’occuper de mon cul.
-Lorsque j'avoue que c'était franchement agréable je ne peux m'empècher de compléter en disant que cela était aussi frustrant car les fesses c'est bien mais le dos, les morsures de.. d'une ceinture par exemple, je suis en manque, et que j'entends cet homme dont la voix sourit dire que "j'ai toujours ma ceinture sur moi" j'espère le recroiser bientôt...

 

samedi 18 juillet 2015

Encore....

...une soirée improbable qui ne devait durer qu'une dizaine de minutes pour une hypothétique transaction et close par cette constatation assénée sur mon regard trois heures plus tard: "tu as des yeux qui montrent qu'on peut tout te dire, même ce que l'on ne s'avoue pas à soi-même, c'est chiant à 50 ans d'être comme obligé de se mettre à poil devant toi, parce qu'on n'y peut rien, parce que tu l'inspires"...
Et il ne s'agissait pas de baise, de cul, mais bien plus profond, faire remonter le noir de l'âme pour en faire sortir ses couleurs...
J'ai fait jaillir le sombre, à toi de voir si tu veux l'enterrer de nouveau et continuer comme si de rien n'était, comme si je n'étais toujours qu'un simple cliente qui passe de temps en temps, ou si je t'ai aidé à accepter, apprivoiser, cette part de toi que tu n'avais avoué à personne depuis trente ans, pas même à toi...
Peut être aussi désormais éviteras tu de croiser mon regard qui ne sera que le miroir de ce que tu es, vraiment, et préfèreras faire comme si de rien n'était, comme si je ne t'avais pas "obligé" à te regarder en face...
J'ai l'habitude.
Trois fois en deux jours...
Désormais, j'en ai conscience et le vis sereinement, qu'importe les mésinterprétations.
Je n'ai pas de cartes, pas de pendule, pas de visions d'aura, mais j'ai... ça.
Ça, qui est incompris, ça qui peut effrayer car ne disposant pas de médium pour le transmettre et le rendre plus acceptable. Ça qui implique que l'on croit en moi le catalyseur, et que l'on croit en soi pour pouvoir se l'avouer en me le livrant...
Je suis un passeur de soi...
à soi.

jeudi 16 juillet 2015

Ce soir...

J'ai tellement de choses à écrire, de "prendre le bon de chacun, quitte à ce qu'il y en ai plusieurs" à "de l'opposition de la vision du karma en ligne à celle en révolution" en passant par "déesse païenne"..
Mais ce soir, je suis heureuse. Enfin.
Non pas parce que j'ai discuté avec Lui, non pas parce que je sais que nous sommes liés et que nous nous retrouverons sûrement dans une autre vie puisque ce n'est pas dans celle ci (au contraire, c'est plutôt affligeant de se dire qu'on recommencera sans en avoir le moindre souvenir et devoir lutter pied à pieds, encore...). Ce soir je suis heureuse parce qu'il y a beaucoup de petites choses, de rencontres improbables, de faits marquants...
Alors que l'homme que l'on aime à en/l'en crever n'accepte d'être qu'une adresse, une rencontre improbable quelques mois plus tôt s'avère être une personne rare, fiable, dont je repars avec la clef pour aller jardiner et préparer l'arrivée de sa colloc", avec qui j'ai fait ses courses comme je les fais moi, passé du temps à rien et pas grand chose, rit et pleuré, mais en douce parce que même s'il avait accepté de me prêter ses bras où j'aurais pu me laisser aller et qu'il a finalement fait marche arrière redoutant une confusion des rôles, et qui sera une des marches pour l'évolution du chaton.  Je devrais faire un billet sur "l'art de fragmenter sa vie et ses amours lorsque l'on sait que l'on n'aimera plus".. Je préfères le remercier, ce mec rare qui m'aide à permettre à mon monstre de gravir des marches, mon troll qui est la moitié de l'amour que je donne et le seul qui vaille, ma famille, la seule, celle que j'ai construit. Merci Didier de ne pas m'aimer suffisamment (ou assez) pour ne pas risquer de me baiser et que je risque de me méprendre, même si tu es la seule personne (hormis Lui) que j'admire assez pour pouvoir me montrer sans défense devant elle et enfin pleurer.
Merci aussi à cette femme aperçue dans le jacuzzi, qui était avec son mari, qui est venue vers moi dans le hammam où j'étais une reine, des ses caresses délicates, de ses mots doux, de ses baisers si légers pour ne pas me mettre mal à l'aise, moi que l'on prend pour une lesbienne, de comprendre que je ne pouvais accepter plus que d'être objet de désirs sans rendre la pareille et qui a su m'abandonner son mari, après avoir tenté de me faire craquer en acceptant une fessée alors qu'elle s'était encagée, le plus bel homme du lieu et surtout le plus sympathique, qui a quitté le bain à bulles alors que son épouse entreprenait une autre couple, une autre femme, et que lorsque je caressais sa verge débandante en lui disant que j'aimerais qu'il me fiste m'a pris par la main pour me conduire dans une alcôve.. Merci charmante femme qui a su m'approcher, me caresser sans que je cherche à fuir, et merci à votre si bien membré mari qui m'a pas bandé une seule seconde alors que lentement, alors que je le guidais, geignais, a pris le temps et le lubrifiant nécessaire pour glisser sa main au plus intime de mon corps, me faisant me tordre, râler, gémir, et appréciant cela assez pour ne pas souhaiter se faire branler ou me baiser ensuite, heureux de s'être vu offrir ce que sa femme ne peut pas, et les dizaines de minutes qui ont suivi mon orgasme alors qu'il me m'ayant fait mettre debout, il m'a fait regarder mon corps sous toutes les coutures et les complimentant chacune.... des mes yeux si expressifs et peu trompeurs aux fossettes de mes reins en passant par mes seins si réactifs et que personne ne m'avait jamais fait remarquer.. Merci à vous de ce moment en suspens, ni bi ni hétéro, juste prête à recevoir du plaisir et l'accepter, à accepter de me voir avec d'autres yeux que les miens plein de boue ou les Siens dont il ne me parlait plus depuis longtemps et ayant pris un coup vu celles qu'Il a baisé..
Un merci emballé de papier de soie, à celui qui m'a écrit que "tu n'es pas quittée pour une mieux que toi mais pour une qui lui dit ce qu'il a envie d'entendre. Entrée gratuite....sortie payante..." Alors oui, peut être que ça me rassure, peut être que c'est ce que je veux entendre, mais toi comme moi savons que c'est... Que c'est ce qu'il m'a avoué, mais qu'il ne leur avouera jamais, que c'est enfantin, mais la réalité, qu'il ne leur dira jamais en face tellement il craint de ne pas être aimé. Merci de m'aimer et de l'aimer aussi, quoiqu'il en pense... Merci à toi.
Merci aussi à ce petit con, que je connais depuis toujours ici dans ma ville, qui ne paye pas de mine, que je n'aurais jamais envisagé, parce que j'étais amoureuse, parce que tu as dix ans de moins que moi...  Un jeune homme aux yeux flous mais au corps taillé au ciseau, d'une gentillesse, d'une simplicité rare. Une de ces personnes que l'on peut aimer comme son gamin, viscéralement, sans autre raison que "c'est comme ça", parce que c'est simplement quelqu'un de bien. Merci Maël d'avoir été suffisamment bourré pour me permettre de rester avec toi dans un bar fermé à te dire tout le bien que l'on pensait de toi, petit gars amoureux de ton travail au point d'accepter d'y être exploité, à me donner envie de te filer mes clefs juste pour que tu puisses venir squatter mon canapé (ou mon lit^^) lorsque tu as trop picolé parce qu'un mec bien comme toi, ça n'a pas le droit de se foutre en l'air, et merci d'avoir joué le jeu de tes lèvres à embrasser, mordre, de ta verge turgescente, épaisse, de tes doigts, de ton pouce me fouillant et me faisant jouir, bien loin de la mécanique bien huilée que beaucoup pensent maîtriser.. Merci de ton mot m'expliquant que tu as trouvé une copine et que tu ne veux pas céder à la "tentation de revenir (m)te voir" même si tu as apprécié avoir couché avec moi... Merci, parce que grâce à cette baise imprévue, j'ai vidé mon lit pour que tu puisses m'y prendre, m'y retourner. Ah oui, et si tu m'as trouvé "sèche", c'est juste mécanique, parce que tu m'excitais, et que lorsque je suis dans cet état, mon ventre se crampe, laisse circuler l'air et m'assèche. Pas parce que tu ne m'excitais pas, bien au contraire, j'aurais eu plaisir à remettre ça... tu sais où j’habite et grâce à toi, je dors à nouveau dans ma chambre désertée depuis des mois...
Un autre merci sans cul au minions qui sont venus me changer mon tableau électrique enfin posé, l'amitié indéfectible, les questionnements partagés, les avancées, la loyauté d'une amie comme j'aimerais celle de celui qui m'aimera et que je n'ai jamais trouvé, qui n'est pas une confiance aveugle, mais une estimation/ acceptation de ma capacité d'analyse, des ressentis "tripaux" que je vis... Tu m'appelles Cassandre, et en toute amitié, je t'emmerde...
Merci, ce soir alors que je ne savais plus si j'étais dans la bonne direction et que je désespérais (?)de partir de Nantes alors que passait undisclosed desire, à ce papa avec ses deux gamines comme des souris sous acides pour le plus long trajet qu'il m’a été donné de faire pour une distance définie, batterie de téléphone morte et prince charmant juif m'attendant à Angoulême que j'ai finalement eu au téléphone au péage de Niort et qui a graouté d'envie inassouvie puisqu'il était plus raisonnable que je ne viennes pas mais que ce n'est que partie remise...
Et je me rends compte que je n'ai pas remercié le hasard d'avoir orienté mon choix de recours vers une boutique plutôt qu'une autre (bien qu'au final ce soit la seconde qui ai vu ma chatte) et que grâce à lui, j'ai découvert un type qui m'a avoué avoir une chienne, autre que le bébé labrador qu'il promenait en laisse...

Alors oui, ce soir, je suis un peu bourrée, mais même avant je m'aimais, et je m'aime bien. Celui qui me voudra devra me mériter.
Vraiment.

lundi 22 juin 2015

Fête de la musique, fausse note...

Mais, alors que je m'éloigne, passant les doigts dans les poches arrières, transformant ce bon vieux 501 élimé en taille basse à string apparent, j'entends des beats électroniques...qui attirent les gosses comme des miettes de pain les moineaux...
Ton avant scène se dépeuple...
Je crois que la coupe techtonique et les gesticulations inhérentes ont bien plus de succès (alors qu'entre nous soit-dit, des cheveux pas trop courts, un peu ébouriffés, comme, je ne sais pas moi, un bassiste dans mon dos, ça offre une bonne prise...)...
Campée au milieu de la rue, tournant la tête, sourire franc et massif, je jette un œil à ce type diablement sexy lorsqu'il joue dont le regard est repassé sous ses lunettes à fine monture, surveillant ses doigts qu'il imagine maintenant ailleurs...

Et je disparais....


Tu as pensé à une hallucination...


Quelques minutes plus tard, alors que vous avez plié la panoplie du parfait rocker, vous décidez d'aller boire un pot... Les moineaux t'ont dit qu'ils rentreraient plus tard, de ne pas t'en faire (hey p"pa, j'ai passé 15 jours en Angleterre, tu ne vas pas me prendre la tête pour une soirée!!!)... C'est marrant, tu traines la patte derrière les autres, tu te retournes, jettes des coups d'œil... Non, c'était bien une hallucination, décidément...

Mais alors que tu passes à côté d'une porte cochère, de celles qui cachent un sas avant de déboucher sur une cour intérieure, tu sens la manche de ton t-shirt saisie au vol, et par laquelle tu es tiré...
Une main qui tient ta manche, et passe à ton cou, alors que l'autre se pose directement sur ta braguette, bien à plat, et que ma bouche se pose sur la tienne un peu sèche, la faute à la clope qu' étrangement tu as lâché... de tes mains maintenant libres, tu me serres contre toi, la lueur surprise a cédé la place à un furtif éclair de tendresse puis ton regard devient lubrique....

...Ça tombe bien...


J'ai envie de Toi...


...Maintenant...


Apparemment, toi aussi,


je sens que tu commence à bander sous ma main, alors que ma langue se plante profondément dans ta bouche, que je suce la tienne lorsqu'elle franchit le seuil de mes lèvres...

Du pouce et de l'index, je fais sauter les boutons de ton jean, alors que ta main est passée entre la toile épaisse de mon levi's et ma peau...Tes doigts arrivent à la naissance de la toison courte, après avoir effleuré la cicatrice qui la domine... tes doigts descendent, ton majeur passe sur mon clitoris en appuyant fermement et me pénètre directement, alors que la base de tes doigts se retrouve à enserrer ce bouton que tu manies si bien...
Ta queue est maintenant sortie, ne pas laisser de preuves...Alors que je l'empoigne fermement, paume à la base, pouce en opposition des autres doigts dont les ongles se posent sur tes couilles, tu as ouvert ma braguette de ta main libre, saisissant la ceinture à pleine paume, tirant la toile à toi, faisant péter les boutons...Ta verge à la main, je la guide à mon sexe à peine humidifié, alors que tu descends mon pantalon...Je ta branle fermement tout en caressant mon clito de ton gland découvert...Du genou, tu descends mon jean, il m'arrive à mi-cuisse, je peux juste assez écarter les jambes pour te laisser te mettre contre moi, tout contre moi, alors que ta queue dans ma main, je mords ton cou lorsque je la guide contre ma vulve, et te sens me pénétrer d'un grand coup de reins...
Pause....
Le chibre dans ma chatte, tu restes quelques secondes immobile, je descends tes lunettes sur l'arête de ton nez, et fixe tes prunelles...Je ne sais pas trop ce que j'y lis, ce n'est plus lubrique, ni bestial, même si tu vas me baiser comme une chienne qui en demandera encore...
Au creux de ton oreille, dans un soupir:

"...Toi...".

Mais je gémis maintenant, tu as écarté ton pubis du mien, une main sur ma nuque me tenant fermement, l'autre saisissant mon sein...Et tu me pénètre de nouveau, profondément...
Ça va être bestial, rapide... Mais tellement bon..
Mais je veux te sentir au plus loin, heurtant le fond de mon sexe de ta queue raide, alors je te fais quitter la moiteur de mon sexe, humide de mon jus et des gouttes de désir de ta bite, mais pas si lubrifié, mes lèvres remontant lorsque tu m'empales...
Je me retourne, plaquant mes seins à la pierre, et offrant mon cul rond et nu à tes coups de boutoir...
Tu te mords la lèvre, ta queue à la main et l'autre arrimée à ma taille cambrée...
Tu me prends d'une longue poussée, ta main quitte ta verge pour saisir mes cheveux, joue s'écrasant sur le moellon...tes cuisses écartées contre les miennes serrées, tes couilles qui y tapent, de plus en plus rapidement, je suis étroite sur ton sexe qui provoque mes râles de plaisir...
Je serres les jambes, t'emprisonnant, sentant chaque centimètre de ta queue sur les parois de mon sexe, les veines qui se gonflent, les couilles de plus en plus tendues...Tu me baises frénétiquement, je veux te faire jouir, sentir ton foutre se répandre en moi...Je suis...au bord...Tu plaques ta main sur ma bouche dont je suce les doigts pour ne pas crier, même si mes gémissements se font de plus en plus forts...Tes coups de reins, bordel...je sens que ta queue gonfle encore, qu'elle va gicler au  creux de mon sexe...
"Toi...jouis...jouis, s'il te plais..Je...Bordel...jouis en moi..."
Spasme de mon vagin sur ta queue qui me comble, qui me livre ton foutre au plus profond du sexe...
Tenant ma nuque au creux de ta main, retirant lentement ton sexe de mon con, tu me fais tourner vers toi...il y a comme des étoiles dans tes yeux...Puis tu te baisses, doucement, sans rien dire, et recueilles du bout de la langue un peu de ton sperme qui coule doucement à l'intérieur de mes cuisses, et vient le déposer sur mes lèvres... Puis tu recules, ma main quitte ta verge humide que j'aimerais tant sentir, encore, à la peau fine et douce, sous mes doigts...
"Vas-t'en, files, ou mes mots vont rattraper mes pensées..."

Ne te marres pas...respires...


Finis de te boutonner, et pars, ils ont cru que tu avais un truc à dire aux moineaux, ça a été rapide, intense...tu sais où les rejoindre...


Vas t'en où je vais (m'attacher) t'embrasser...


"Files Toi, je..."









"...t'embrasse"
.



mercredi 17 juin 2015

Philosopohie de comptoir, sans comptoir et sans philo...

D'un coup de bite de sentiments émergeant de nuits noyées pour camoufler sa lâcheté à un égocentrisme trop heureux d'avoir enfin une illusoire valeur par celle qu'elle trahit, en arriver à...

Réfléchir.

Se dire que les fins sont ignominieuses à la hauteur de ce qu'elles ont eu de magnifique.

Se demander pourquoi il y a ce besoin de voir des choses tranchées, nettes. De l'extérieur, cela peut sembler être une demande de choisir, de dire "soit tu es avec moi, soit tu es contre moi" , interprété comme un rappel au clan (à la manière d'un tenancier de forum qui niera flatter son ego par l'intérêt que son groupuscule lui voue et donne vie à son couple ou la valeur à laquelle il pourrait revendre son site). Mais ce n'est pas le cas. Pas parce que cela me ferait admettre des travers que je ne veux pas voir, je pense qu'ils sont déjà cernés. Mais que je ne peux me mettre au centre des choses, que je ressens, vibre, à des fréquences beaucoup plus globales que les individuelles.
Holistiques.
Blessée dans ma fierté, certes, mais surtout dans mon humanité. Prenons le cas de celle qui s'est fait sauter et sur les réseaux sociaux a du coup supprimé nos connaissances communes de ses "amis". La violence de constater que certains lui ont du coup redemandé ce lien ne vient pas du fait qu'ils n'ont pas "pris parti" mais qu'en quelque sorte ils valident son comportement, qu'ayant d'autres affinités communes, les valeurs, les principes, passent au second plan. Et subséquemment ne rencontrant pas l’opprobre, les faits sont validés et confortés dans leur supposé peu d'incidences.
Bien sûr il ne s'agit que d'amitiés virtuelles, bien sûr, il ne s'agit pas d'une tonte en place publique, mais n'est ce pas un peu un problème sociétal?
Tant qu'il y avait la religion, outil pour canaliser le troupeau, il y avait des lignes de conduite qui balisaient la vie, si l'on conchie toujours le jugement, il y avait tout de même le dernier à affronter. Puis la philosophie, la place de l'homme en être pensant qui renie son pâtre et repousse le loup. Puis l'argent, la réussite personnelle, individuelle. A mesure que l'on fait de l'homme une entité propre, loin de l'animal un ego, on l'éloigne de ses semblables, on le différencie, sectorise, canalise...pour en revenir à l'animal, qui n'admettra jamais qu'il en est un alors qu'il n'en n'a jamais été aussi proche dans son comportement. Animal de pulsions qui ont bon dos pour justifier la dé-raison, l'occultation de ses valeurs alors que l'on revendique par ailleurs de ne s'exciter que grâce à son cerveau...

Vaste hypocrisie à vouloir être aimé de tout le monde en agissant comme s'il n'y avait personne?
Être con d'avoir des principes alors que les autres n'en n'ont que pour les renier?
Être dit intransigeant alors que ce n'est que de la cohérence et de la loyauté envers soi-même et les autres?
Utiliser de grands termes dont toute la moelle s'est répandue dans le bouillon des vanités?

"Il ne s'agit que d'un coup de bite, ce n'est qu'un homme, tu en trouveras d'autres, un autre, le bon."

Ne pas penser aux incidences.  Ne pas avoir compris que c'était autre chose, de quasi mystique, plus que de l'amour, Mekhtoub.

Ne pas imaginer que l'on puisse être vidé, démoli dans son humanité.

"Il ne faut pas confondre le jugement qui condamne de celui qui estime" (Descartes)

Pour avoir exprimé des ressentis, des intuitions, des vibrations sous forme de jugements estimatifs, avoir été considérée comme condamnant...


Estimer  à leur juste valeur

ces gens qui vous disent, disent, vous apprécier, combien vous êtes importants pour eux mais qui pour un coup de queue balancent tout aux orties et n'ont de compte à rendre puisqu'il ne faut pas condamner.
ceux qui se mentent à eux mêmes et ne supportent pas que vous voyez clair dans leur jeu de petite bourgeoise qui n'est que la pute à un seul client de son mari/revenu et qui si elle murira un jour peut être, cherche pour l'instant à ne surtout pas se remettre en cause.
ceux qui ont les prétentions qui ne collent pas à leurs moyens, qu'ils soient en poésies laborieuses ou niveau de vie qui leur fait viser des êtres nimbés qui connaissent bien leurs aspirations par les clubs fréquentés.
ceux qui vous disent vouloir œuvrer à l'ouverture alors qu'ils ne cherchent qu'une cour et pour cela sont prêt à vous faire endosser les maux qu'ils ont généré contre lesquels vous les avez défendus comme étant les vôtres.
ceux qui se servent de vous en étant sympathiques pour avoir de la viande fraîche à proposer aux vieux barbons qui ne sont plus assez alertes pour relever la nasse des juvéniles.
ceux qui se prétendent bi tellement ils puent le désespoir de ne se faire pécho et pensent ainsi doubler les possibilités.
ceux qui vous tiennent le discours de la pulsion à assouvir alors qu'il pensent amour mais expriment poly-amour pour placer des pions l'air de rien.
ceux qui disent poly-amour pour ne pas avoir à dire tromperie...

Estimer la tromperie de l'autre pour ne pas assumer qu'il n'a plus de sentiments, mais subséquemment condamner les instincts tournés en dérision de ses déraisons, d'avoir vu ce que même lui ne voyait pas...
Tromperie des interprétations lorsque l'on est un homme d'un milieu aisé avec les problèmes inhérents à sa CSP et plus âgé, il n'est pas envisageable de penser que l'ange n'est pas lui, de comprendre que de  ce que l'on apporte aux autres, on en retire quelque chose qui n'est pas monnayable, pas quantifiable... Une centaine d'euro à une nana à l'étroit dans sa vie pour qu'elle puisse prendre enfin son envol sans comprendre qu'elle, elle lui a permis d'assurer une relation paternelle dont il a été spolié, pas de remise en cause, pas de "dette" dans cette douleur d'avoir déjà coûté tant..
Envers moi une réflexion à la con sur un code de carte bleue que je connais pour ramener le débat sur un terrain où je ne suis pas à mon avantage, occultant le reste, peut être le plus important.. Avoir l'habitude d'être le grand seigneur, celui qui laisse et ne perd pas, non, mais abandonne par facilité, par lâcheté, pensant pognon alors qu'il était question de karma...
Rencontré à un moment où il se rendait compte de la vacuité de sa vie, voulant enfin vivre pour lui et non pas pour correspondre à un schéma et des habitudes, moins lâche que maintenant en ayant averti sa légitime du danger et la respectant suffisamment pour ne pas baiser dans le lit conjugal, je savais que je lui serais un passage (et non pas un passage), lui pensant qu'il me ferait grandir et me congédierait d'une dernière claque au cul en m'ayant permis de m'approprier mon corps, moi sachant qu'il ne pouvait qu'avancer et se défaire de ces peaux successives et contraignantes dont il n'avait que peu à faire pour réussir a se dévêtir entièrement et enfin oser vivre à nu.

Mais c'est trop difficile de ne pas reculer, l'armure est confortable, tout comme la douleur, l'odeur, et une foule complaisante est bien moins exigeante que les seules personnes qui aiment au point de préférer perdre pour garder vivant que de voir se suicider à petit feu en hématomes de justicier paumé...

Je n'ai pas les moyens d'être bon prince cependant je n'ai rien utilisé, dévoyé, si ce n'est sur le réseau social que nous avons en commun lui bloquer un moment son accès, simplement pour retirer de son profil tout ce qui avait rapport avec moi mais ayant fait comme lui, ne résistant pas à la facilité des cuisses qui s'écartent et restant plutôt soft dans deux lignes d'humiliation. Ce n'est pas l'argent qui m'intéressait venant de lui. Les notifications bitcoin je m'en tape, la carte bleue ou le compte paypal, je ne vois pas pourquoi je m'en servirais comme la précédente n'a pas eu de scrupules à vider leur baraque des meubles achetés avec le compte commun, j'avais déjà des scrupules lorsque c'est lui qui me disait de les utiliser alors maintenant...

Les plugs iront garnir d'autres culs, le gode ceinture devra prendre quelques dizaines de centimètres de plus pour être seyant à sa nouvelle proprio qui lui a déjà donné un nom, les chaussures revenues de ce voyage que je pensais refaire trouveront d'autres pieds, la veste de voile trouvera une autre morue à vêtir, le latex sera utilisé pour d'autres courbes, puisque de toute façon c'est lui qui les a achetés, il pourra même les jeter, pensant ainsi pouvoir dire qu'il est sans passé et sans avenir alors qu'il est juste lâche des efforts à faire pour être vivant et qu'il vaut mieux crever dans une illusoire liberté plutôt que de faire l'effort d'être à la hauteur de ses ambitions... Et pour mon cailloux, ce ne sont que quelques billets, mais puisqu'il faut en arriver à la comptabilité, que ce que je lui dois il pense le mesurer à l'aune du pognon pensant que le bien être est dans l'argent qu'il conchie pourtant, mais que ce que je lui ai apporté n'a pas de valeur chiffrée, alors ce sera mon dédommagement et la preuve en le voyant l'offrir à une autre ainsi que tout le reste qu'il n'y avait plus d'affect ni même de respect...

Prenez ce texte comme vous voulez, il avait juste besoin de sortir, là, maintenant, car cherchant à comprendre pourquoi, constatant le peu de valeur que les gens donnent aux mots en les bafouant, mentant, se mentant à eux même, j'avais déjà une grosse désillusion sur le genre humain et le plus qu'humain que j'avais à charge, lorsque j'ai appris que la sœur complètement bipolaire d'une amie voit ses défaillances expliquées par le fait qu'elle vient d'apprendre: sa mère qui la culpabilisait, la dévaluait, ne le faisait que parce qu'elle se tapait son mari depuis dix ans...
Alors oui, devant ces comportements minables ne venant toujours que d'un intérêt personnel et sans penser à leurs répercussions, égocentrés quitte à détruire réellement les autres, en mettre quelques uns en exergue me soulage et je les vomis pour me purger de toute cette laideur.

Ils seront ma dernière intervention à ce sujet à l'attention des vautours et chacals qui se complaisent dans leurs hypocrites visites ici pour entretenir leurs acides. Belles vies de zombies à vous, puissiez-vous un jour vous réveiller.

Pour les autres, ceux qui sont sincères, qui savent qu'ils ont des antennes et ne les brouillent pas car ils ont accepté les souffrances qu'elles induisent et ne cherchent pas qu'une seule interprétation aux émissions, j’hésite entre "démerdez-vous" et "merci".


samedi 13 juin 2015

Post coïtum animal triste.

D'un coup de trique succinct d'une bandaison mécanique entre deux sommeils et les scrupules d'en avoir baisé une autre, devoir calmer la brûlure de cette loupe sur mon sexe qui me chauffe à m'en griller les neurones.
Merci (quand même) de ne m'avoir pas tringlée après une autre que tu as fait couiner sans capote, mais shit, moi, ça me démange...
Il y a ce couillon de mec qui attend une prétexte pour se barrer de chez sa femme, et qui voudrait que je le sois, que j'ai ramassé bourré dans le bar où j'allais quêter une cloppe et qui n'a eu de cesse de vouloir que je le dévergonde, lui ayant parlé de ce monde où j'évolu(ais)e... Mais voilà, même si connasse je suis, connasse.. Je reste. Il a envie de moi, il essaye sur mon canapé jamais inauguré, de me tenter, m'allécher... "Allez chaton (pov" con) initie-moi (t'as qu'à croire) sois ma maîtresse (t'as pas idée)..." Pressant, insistant, comme un mec bourré quoi. J'ai donné, merci. Mais tu m'emmerdes, alors OK. Roulage de pelle de salope, langue aspirée, main serrant la nuque et la pinçant, lèvre mordue, à en laisser une trace qui fera demander à ta femme "ben qu'est ce qui t'es arrivé?". Ta supplique "initie-moi!!", mon regard grand Lux et "ah oui, tu veux VRAIMENT?" et ton oui murmuré. Regard noir en mode peloton d'exécution et du bout des lèvres, alors que les tiennes veulent prendre ma bouche: "Leçon 1, la frustration..." Tu auras beau tenter, tu n'auras rien d'autre que le droit de rester là le temps de décuver un peu et réunir ta dignité avant de retrouver bobonne. T'inquiètes, être prise pour une conne, j'ai l'habitude, mais maintenant, je gère, tu sais (pas).
Bref, je pense à toi, parce que ce soir, vraiment, ça me démange. Je passe par le biais d'une amie commune, sachant qu'il y a un déjeuner où je n'ai pas voulu (pu?) aller, lui disant clairement que ce soir, contrairement à celui où toi tu voulais, je n'ai plus de scrupules, juste la chatte qui feule.. Elle n'a pas ton numéro. Je tente par le biais de mon voisin le psychopathe, qui est au taquet et me dit qu'il a le numéro de notre amie commune, mais pas le sien, que je n'ai qu'à l'appeler elle, qu'on aille boire un verre ensemble. Je le pipeaute, elle n'est pas dispo. Il m'appelle pour me dire que ce n'est pas grave, on a qu'à y aller ensemble. Mais bien sûr. Hey mec, j'ai des jeunot canons et vigoureux que je n'ai qu'à contacter pour qu'ils débarquent, tu sais, de ceux à qui tu as fait coller des PV par jalousie, et tu crois vraiment que pour toi, vieux dégarnit, je vais écarter les cuisses? Plutôt crever. Enfin non, pas crever, mais aller en ville dans les bars qui drainent du monde.
Une heure du mat', tous moins de 25 ans, bien imbibés. Les mecs bourrés, non merci, je ne fais plus.
Je passe devant la vitrine à futurs beaufs/bobos imbibés, fils à papas au cordon ombilico-financier pas coupé, et du pas sûr de la nana qui se dit que " ma liberté sexuelle me permet d'assumer mon envie de baise" me dirige vers la boîte à cul accessible à pieds.
"Ouvreuse" vétue et chaleureuse, patron qui me remettra doucement au fil de la discussion comme "la fille  au joli cul venue avec le jeune type que j'ai toujours sur faceBook" et 4 clients.
Le premier insignifiant, le second au nez en champignon de Paris, et un couple. Le seul "bankable" pour l'échange, puisque possédant de quoi, il est plutôt grand, elle est surtout grasse. Discussion,  sourires avec les tenanciers. Réussite de conduire Monsieur à se faire attacher. De face, la loose. Sa nana qui s'affaire sur sa queue, me regardant et me disant de la rejoindre. Non merci, cette bite qui tient dans une seule main ne me donne pas envie. Au pire, quelques caresses, choper et serrer les couilles, les descendre du pouce et du majeur en les comprimant.  Attraper les cheveux de la gonzesse et tenter de la faire irrumer, en vain. Mais me lasser, les laisser finir devant une bière (ce ne fût pas long). Quelques instants, et le myciculteur se rapproche de la souche mère par le biais de massage. La nénette embarque le masseur, son mec la suit, moi aussi, ainsi que l'insignifiant. Alors que la paire de couilles précédemment vidée se dessape pour rejoindre sa légitime en train de se faire lécher la chatte, le moche me caresse le dos. Le légitime me sourit et me dit que ça lui ferait plaisir que je les rejoigne. A poil. Pas besoin de fioritures, le sexe même velu d'une absence de rencontre avec mon esthéticienne mais les petites lèvres lourdement ferrées d'un barbel de 8 et d'un de six, j'attrape cette bite semi-molle et la suce. Il m'avoue que "tu suces trop bien, je croyais que tu étais lesbienne" et je le crois, sa nana à l’œuvre un peu plus tôt et alors qu'il a déjà giclé a mis plus de temps à le faire bander jusqu'au bord de l'explosion de foutre... Mais c'est d'être baisée dont j'ai envie, et je lui présente ma croupe. Je sens deux doigts qui s'aventurent dans mon sexe et qui commencent un mouvement que je ressens mécanique, du type qui est persuadé de bien faire alors qu'il est juste connement consciencieux et donne l'impression d'un ado qui vient juste de découvrir le roulage de pelle et s'astreint à bien faire un tour à l'endroit, un tour à l'envers, et j'alterne... Regard sur le nez de champignon qui, dans une sorte de symétrie sans âme, est lui aussi en train de branlouiller madame, scrupuleusement. Je guide la bite assignée à ma fente, il a déjà eu la surprise de sentir une bille de fer de 12 mm et une autre de 10 et là, je l'incite à laisser sa main sur sa queue. Apparemment, le fist, tout libertin qu'il est, il ne connait pas. Je souris. Suis le mouvement. Plaisir des mains qui se crampent sur mes hanches et du mouvement de piston frénétique indiquant qu'il était temps de passer à la baise si je ne voulais pas qu'il se lâche entre mes doigts...
Il a fini, je prend sa main, me l'enfile. Du moins tente, car il est bien trop surpris et empêtré. Madame pompe infructueusement le célib; monsieur demande des capotes au moche qui courre en chercher et les apporter.. Elle m'incite à venir pomper ce dard dont on ne voit plus le gland une fois qu'il est empogné. Non merci. En revanche, avant que je réalise qu'il est foutu comme un ado (beurk), j'ai déjà pris sa main et l'ai passé sans problème dans mon sexe. Mais voilà que ce con confond un vagin et sa teub en commence des mouvements frénétiques...
Bref, ça ne dure plus très longtemps, suffisamment pour sentir que madame n'a pas apprécié que je fasse gicler son mec et qu'il aime, alors qu'à elle je mordille un téton, mais sans insister, sa chair est triste...
Bref, en rentrant chez moi rejoindre mon canap qui est le seul à pouvoir me laisser dormir, je me dis que décidément, c'est bien beau de s'encanailler en multipliant les partenaires, mais que c'est quand même bien plus jouissif de quitter la quête à l'orgasme pour découvrir d'autres façons, d'autres voies de jouissance, sans reproduire ce que l'on pense efficace (non, mon clito si tu lui roules une pelle, ça lui fait moins d'effet que de l'aspirer, le pincer, le mordiller, non, branler une chatte, c'est pas juste faire schlick schlick schlick avec un doigt et comme une ligne de basse qui donne le rythme, non, c'est pas la peine de s'excuser de faire du bruit alors que ce ne sont que des couilles qui battent à la mesure des coups de reins...) pour oser se faire plaisir, et faire plaisir...
Alors ce n'est pas un film qui est passé à la postérité, mais son titre, lui, est assez judicieux, même si le "post" n'est pas toujours le bon indicateur temporel...

vendredi 27 mars 2015

Au revoir Toulouse.

Je fais le ménage dans mes brouillons, et retombe sur celui-ci.
Si d'une accointance BDSM, on peut se découvrir d'autres points communs, ce sont alors de belles amitiés qui peuvent voir le jour.
Alors ce petit texte pour Mélisse, qui en plus d'une amitié, a trouvé l'amour.
Aussi pour LeftOnTheBus qui m'a tellement bien caressé légo qu'il en est devenu un duplo et m'a fait mourir de rire avec une chinoise qui fait des rice burger et m'a MPer en me disant que ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit.
Pour Aurora également dont le blog n'est PAS mort mais dont l'hébergeur rencontrait des difficultés et à qui je me suis promis de l'écrire ici...
Et pour le printemps, qui me voit vieillir, mais tarde à arriver.


L'été, ses dîners entre amis, ses barbecues, ses bouffes Rabelaisiennes...
L'été, ses peaux hâlées, ses dermes bronzés, caramélisés...
L'été, ses discussions, ses pensées plus ou moins sombres...
...

Imaginer les strates différentes que pourraient, d'un coup, ouvrir mon surin...

Surface, dorée, gorgée de chaleur, résistante jusqu'à un certain point, qui se fendrait pourtant, donnant accès à la matière, épaisse et chaude,  substantifique moelle? où il croiserait divers morceaux, plus ou moins résistants, plus ou moins difficile à couper, trancher...
De la pointe du couteau, légèrement, affleurer la croûte brunie de cette surface grumeuleuse, la sentir au passage du fil de la lame, se creuser.
Entre deux de ses bords entr'ouverts, y glisser l'acier et voir, sur le métal, le jus perler...
S'imprégner de l'odeur qui s'exhale, à pleine narines, s'en repaître...
Laisser alors la surface dorée pour la peau, rose et comme craquante, que l'on agace de l'extrémité du couteau...
Approcher son nez de la rondelle suintante, se laisser envahir par son parfum, admirer le bord comme étrécit et la chair qui en déborde, d'avance, se délecter du goût qu'elle laissera en bouche...

L'été, j'aime bien bronzer,
L'été, j'aime bien le poulet au miel sur les braises,
Mais l'été, des fois, j'ai envie d'un cassoulet quant on m'annonce sardines grillées...