vendredi 11 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 3&4.

3/
miaoum tisonne les bûches, dans cette grande cuisine...
Sur le feu, à côté, un pot au feu dont la viande sera mangée en partie ainsi, puis cuisinée en hachis parmentier, en tourtes...
Des endives, qui attendent de retrouver le jambon à moins 50% car périmant dans deux jours et la béchamel qui leur permettront de passer au four ensuite, ah oui, avec un peu de gruyère étiqueté "aide européenne" aussi, découpé en cubes...
Beaucoup de pensées...
Triste sourire...
La honte dans certaines filles d'attente qui remplissent le frigo pourtant...
La mine contrite en pensant à ceux qui cuisinent des produits qu'ils ont eu "pas cher", soit le double de ce que ça vaut vraiment lorsqu'effectivement, ce n'est pas cher, qui jettent ce qui récupéré pourrait permettre de réaliser de quoi manger pour une semaine quant on a suffisamment de temps pour compenser l'argent que l'on n'a pas...
Ce doit être le vert de poireau qui lui pique les yeux et lui brouille la vue lorsqu'elle pense à ce "tu passes ton temps à cuisiner, mais c'est pas la peine, moi, une pizza, ça va"... Et se dit qu'il est étrange qu'il ne soit pas compris que pour elle, c'est important, ça a été sa vie, c'est sa façon de fonctionner, aussi, nourrir , prendre soin...
Veille école, peut être, mais l'est ce plus qu'un fonctionnement tribal où les hommes font leurs sorties pendant que les femmes gardent les enfants, en quoi est ce si... ridicule?
Elle se dit que franchement, elle n'aurait jamais imaginé que d'éplucher des oignons pouvait amener à réfléchir  à la lutte des classes... enfin, pas la lutte, juste constater qu'effectivement, il y a des milieux différents, et que d'y avoir grandit joue beaucoup plus que ce que l'on veut bien croire...
Naïve?
De croire qu'aimer pourrait permettre de faire fi de ces différences, les assimiler, les intégrer sans qu'il y ai de jugement de valeur... Faire des concessions sans compromission...
Ne pas céder à l'optimisme...
L'optimiste est souvent déçu...
Le pessimiste lui a plus de chances d'une agréable et impromptue surprise...
C'est l'heure de sortir la tarte aux poireaux, du vert qui chez d'autres fini au compost...




4/
Alcyon regarde miaoum tisonner...
"vazy Mike...tisonne, tisonne !!...et ne prend pas de gants quand tu boxes ainsi !"
"De quoi tu parles ? d'un problème d'oignon ou de pognon ?"
"Les deux te font pleurer, t'aveuglent et trouble ta vision".
La réalité, pourtant, tu l'as mise en image en changeant ton avatar: la seule chose que j'ai changé en or, ce sont tes fesses !
"ouuuuu je cachais chaque nuuuuuit...le plus précieuuuux de mon magot" *me te laisse mettre le lien de cette chanson.
Bordel, spice de connasse, l'alchimiste change le plomb en or, pas l'inverse...alors ne me fait pas croire que tu tombes sur le cul !
Dans "golden boy", golden, c'est pour la pomme ?...et pour Midas, c'est pour "le pro du pot" ?
...
Alcyon, Maitre toujours amoureux de sa soumise, vous savez...la plus mauvaise du monde.....*dis ça pour pas qu'on lui pique...et pas envie de piquer sa chienne non plus.





1 commentaire:

  1. Je l'ai toujours aimé celui là de texte....tiens, dans les petites conversations en passant, Maitre tentant de m'inculquer les règles de la bienséance, lui répondre fièrement "ouais mais moi je viens des bas fonds et Noël je l'ai passé dans un hlm" ce à quoi il me répondit "on dit une hlm" grrrrrrrr.
    Lutte des classes, elle est souvent dans notre tête, celle là. Mais bon indéniable d'y avoir été marquée au fer rouge quand on y a grandi et qu'on en a fait sa bannière.
    Alcyon, encore heureux, que tu n'es pas envie de piquer la chienne, non mais :)

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