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miaoum se réfugie sur les marches de la grande bâtisse au pied de laquelle elle a installé son jardin sauvage...
Orgasmes.
Fulgurants.
S'enchaînant.
Celui
provoqué de la base de la verge qui écrase mon clito, couilles se
lovant au creux de mes fesses, gland fouillant le fond de mon sexe,
écrasant la paroi mince qui le sépare de mon cul, petites lèvres broyées
et vagues cambrant mon dos, faisant trembler mes reins alors que les
râles se font plus intenses et que le souffle se perd...
Celui du
frottement de cette zone, là, à l'avant du vagin, que je sens enfler à
en serrer Sa queue encore plus, encore plus raide, et qu'enfin, je
coule. Je ne me sens plus trahie par mon corps lorsque par vagues, les
gouttes deviennent coulées et qu'ainsi, grâce à Lui, avec Lui, par Lui,
je jouis, je gicle...
Maintenant, je sais lâcher prise...
Grâce à Lui...
Lâcher
prise à tel point qu'orgasmes consommés, trempée de mouille dans les
draps marécageux, recouverte ou emplie de foutre, ce sont les larmes,
aussi, qui viennent.
Je ne suis plus étanche.
Au delà du plaisir, au delà du sexe, ou plutôt grâce au sexe, Alcyon m'apprend à ne plus contrôler, à ne plus retenir.
Ni la jouissance, ni le reste.
Post-coïtum, animal triste?...
Peut être pas, même si les larmes qui découlent du plaisir sont aussi celle de la tristesse...
Ce
que j'ai découvert, ce que je suis, grâce à Lui, grâce au miroir de Ses
yeux, je ne veux pas le perdre, je ne veux pas y renoncer, imaginer
qu'un jour, tout cela ne soit plus que souvenirs, brutalement passé sans
possibilité de retour, séparés à jamais...
...
Ton esprit, avant même Ta voix, avant même Ton image, avant même Ta peau, Ton corps, m'avait séduit, ensorcelé...
Puis
par Ta peau, Ton odeur, Tes pleins et Tes déliés, l'habileté de Ton
corps à posséder le mien, je me suis réapproprié mon corps, et de mon
corps m'appartenant, mon esprit qui apprend à abdiquer...
Grâce à Toi...
Le meilleur de moi, c'est Toi.
Au delà du sexe, au delà du corps, Toi...
Toi à qui je dois tant, et par qui je veux continuer à exister.
Prenant
soin de Toi, s'il le faut, parce que c'est un choix évident, et parce
que prendre soin de Toi, c'est prendre soin de moi..
Mon égoïsme, c'est Toi, ma vie, c'est Toi...
Je ne suis rien...
Sans Toi...
/me sur ces quelques pensées, retourne à son capharnaüm qu'elle verrait bien un peu plus habité, un peu plus souvent...
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