vendredi 4 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 13.

13/
miaoum sourit en regardant la danse de ces particules volantes dans le jardin que la lumière nimbe, à rendre éclatant un grain de poussière tel une pépite sur orbite ou donnant une aura presque étrange à une simple graine de pissenlit...
Parfois des papillons, que tout un chacun s'accorde à trouver beaux de par leur fragilité qui part en poudre au contact des doigts malhabiles qui les effleurent, elle préfère pourtant ce qui ne se discerne pas de suite, n'attire pas l’œil avec une foison de couleurs, mais prend de la brillance, des reflets par la lumière qui les habille...
C'est ainsi qu'elle se veut se voir, qu'elle voit celles et ceux qui restent humbles et qui ne s'apprécient que grâce à leur reflet dans les yeux de ceux qui ont décidé de les regarder...
miaoum pense à la métaphore du gemme que l'oeil averti discerne, petit caillou inconscient du trésor qu'il est et qui sera sublimé par des mains habiles qui ont repéré un éclat, infime, là, dans la fange environnante..
/me pense aux bousiers, aussi, qui vivent de la merde qu'ils colportent, mais c'est une autre histoire, même si ça fait un bon engrais, la merde...
miaoum suit une libellule, gracile, fragile, sublimée par les reflets de l'eau où elle se se dédouble, espère qu'une carpe ne viendra pas la happer..
Que vous soyez papillons, grain de poussière, coléoptères, moineaux, pierres...

Soyez les bienvenus...

"j'fais pipi
su'l'gazon
pour emmerder les coccinelles
j'fais pipi su'l'gazon
pour emmerder les hannetons"
...

 .

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