...du foutre.
Ça peut prêter à sourire, et c'est un peu le but.
Déjà, je voudrais m'excuser auprès des croyants, et préciser que ce n'est pas pour les offenser que j'utilise ce parallèle. Iconoclaste, certes, mais pas de provoc inutile, si j'emploie ce vocabulaire, c'est qu'il me semble le plus en adéquation avec ce que je ressens, avec ce que je vis.
Cela peut sembler blasphématoire, ce n'est pas le but pourtant. Juste les mots qui sont assez fort pour exprimer ce que je ressens, moi qui suis étrangère au religieux, mais pas au sens de ses mots, connaitre leur force, et l'utiliser à mon escient...
Sourire*
De cette relation, naît le sacré.
Si je suis la soumise, je ne possède rien, je lui appartiens.
Je me livre à lui, cadeau empoisonné, car si je lui donne tout, concrètement, je n'ai rien à lui offrir. Uniquement ce qu'il veut prendre, faire de moi. Inconsciente de ma valeur que lui a décelé pourtant, il est celui en qui je place mon espoir d'à défaut m'aimer, trouver celui à qui je pourrais donner cet amour... encombrant. Qu'avant de me l'approprier...
Alors il me fait sienne, il me prend sous son aile, en levrette, et par tous les trous...
Mais rien ne m'appartiens.
Il est mon Maître, sexuellement il est celui pour qui j'ai envie de jouir, celui que j'ai envie de faire jouir. Apprendre comme il aime me prendre, comme il aime jouer de mon corps, de la pression de ma main sur sa verge faire croître encore son excitation, son plaisir.
Il m'a choisit, et s'il est tout pour moi, je ne revendique que d'être celle qui le fait jouir.
La seule preuve, tangible, que je suis unique, c'est ce foutre qui gicle, me recouvre, m'emplit..
Si je me donne à lui, je n'attends que ce retour, cette.. "preuve", comme le croyant qui dominicalement ingère le corps du Christ, comme son officiant en boit le sang...
Cela n'est pas nécessaire à leur foi, c'en est juste le reconnaissance "humaine", la communion.
Si cela peut sembler contradictoire et renvoyer à l'image du croyant qui ne fait que prendre sans donner, l'image de l'hostie qu'il me plait d'utiliser est l'ancienne, celle des fidèles qui apportaient le pain qu'ils confectionnaient à cet usage, afin qu'il soit consacré...
Le Divin né de l'humain...
L'humain, oeuvrant, créant Dieu, qui ainsi, prend corps...
Mais ne vous méprenez pas.
Je ne suis pas à idolâtrer un homme, à le déifier. Si vous lisez bien, si j'ai été assez claire, vous comprendrez qu'il n'est pas question de cela.
Comme les chemins qui mènent à la foi ou ce que le croyant met dans sa religion, lorsque cela n'est pas imposé, inculqué comme dogmes transgénérationnels acquis et immuables, sont multiples, je ne peux qu'expliquer ma vision...
L'important n'est pas de créer un Dieu.
Si il est Dieu c'est parce qu'il est celui qui permet la compréhension, l'acceptation, la sublimation de soi au travers Lui.
Ce qui importe, si d'abord c'est croire en Lui puisqu'on ne croit pas en soi, c'est admettre que ce qui nous attire en Lui, nous en sommes dignes, et même plus, capables.
Ce qui importe, c'est de se rendre compte que l'amour ce n'est pas ce sentiment exclusivement tourné vers Lui (car au final il n'est tourné que vers soi) mais ce qui nous enrichit, nous grandit, dans notre relation à Lui.
Il est Dieu parce que je crois en lui.
Il croit en moi qui crois en lui...
Alors je crois que moi aussi j'ai du divin.
Sourire*
Vous comprenez?
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France.
vendredi 11 octobre 2013
mercredi 9 octobre 2013
2/ Mysticisme BDSM. Profession de foi.
La relation BDSM est souvent présentée comme intense, du moins lorsque la soumise et son Maître sont dans la conscience de la valeur qu'implique ce Don. Pas besoin d'être esclave, de s'aliéner, de ne plus réfléchir pour autant. Non. Juste se rendre compte que cet Homme, que l'on a choisit, finalement, on ne l'aime pas.. On le "vénère". Et que cette femme, agenouillée, n'est pas une simple servante, mais celle par qui le sacré prend corps.
Si Dieu existe, c'est parce qu'il y en a qui croient...
Alors bien sûr, je vais vous sembler une joyeuse illuminée, une simplette infoutue de se rendre compte que non non cocotte, c'est juste la chimie du cerveau qui est en action hein, phéromones, endorphines et drogues naturelles...
Oui...
Mais non...
Cet Homme, je l'ai croisé au détour d'un jeu vidéo, nous ne faisions qu'échanger... A l'écrit, les mots qui s'enchainaient m'enchainant à Lui... Je ne l'avais pas vu, je ne l'avais pas entendu, nous échangions simplement.
Il n'y avait pas de faux semblants, pas de mensonges, de la séduction, certes, mais...
Comme débarrassés de nos contraintes "humaines", loin des faux semblants du corps comme appât et des convenances pré-établies, l'esprit, l'humour, la répartie, en résumé, nos âmes se parlaient, s’apprivoisaient, se reconnaissaient...
Comme un fil tissé, ou existait-il déjà?, entre nous.
Ma position, choisie et complémentaire à la sienne, parce que je me rendais compte que jusqu'à Lui, beaucoup de choses n'avaient été que faux semblants, que le pouvoir que je pensais avoir n'était qu'une supercherie, que... Nous étions semblables.
J'avais eu du caractère, de la personnalité, pas d'idéaux car je ne suis guère versée en politique ou croyances, mais tout cela s'est délité.
Suivre des études, suivre des amours, comme raison, comme but.
Se perdre dans le cul, consommer la baise. Confondre l'acte et le sentiment. Se lier pour se rapatrier, ne rien en attendre. Se dire que si l'amour pour un homme, ce n'est pas l'amour, se demander si le filial, lui, ne serait pas "le vrai". Avoir un enfant, y croire. Mais toucher du doigt que cela ne fait pas tout.
Et puis un jour, se mettre à nu, alors que l'on n'attend rien, livrer son âme à une autre qui semble savoir où elle va, où elle est, ce qu'elle veut...
S'y reconnaitre. S'y livrer.
Et cet équilibre étrange, moi m'agenouillant, lui debout... Mais la force d'une croyance, ce sont ceux qui la vive qui la lui donne...
Des coups de la vie, comme initiatiques, mettant à l'épreuve la force de ce lien. De l'humain rattrapant du sacré..
Jusqu'à la rupture, j'étais consciente de la vacuité de la vie, mais ce vide, je pensais le remplir de l'amour.
L'amour pour mes enfants, mais par dépit, non pas simplement pour eux, mais pour qu'ils ne se retrouvent pas à la charge d'un imbécile.
L'amour pour lui, comme but, comme raison de m'oublier moi.
Penser que l'amour est un but, en non pas un moyen.
Alors qu'il n'y a pas de but.
Des épreuves avec ma fille, de la rupture avec lui, souffrir d'avoir perdu la seule raison de ne pas sombrer dans le vide. Le vide qu'est la vie.
(Oui, je suis peut être dépressive en fait, et je m'introspecte ici, et je devrais aller voir un psy, mais bon, je suis assez satisfaite de ce que je fais moi même, merci aux âmes de ma route pour l'éclairage...)
Et puis doucement, reprendre pied. Réussir à admettre qu'effectivement, s'il n'y a rien, que nous ne sommes que des âmes sur différentes routes sur lesquelles nous avançons, comme des caméras subjectives, il faut apprivoiser ce vide. Faire la paix avec ce fait.
Il y a plusieurs routes comme autant de niveaux de conscience. Sur ma route, il y a d'autres âmes. Nous ne nous croisons pas, nous avançons de front, plus ou moins vite, certaines se figeant parfois dans une marre de gadoue, et les autres à nos côtés, par des signes, par des mots, nous aidant à en prendre conscience, à en sortir, tout en sachant bien que si elles peuvent contribuer, elles ne peuvent agir à notre place d'embourbé, nous seuls pouvant décider de l'impulsion à donner.
Garder les pieds sur terre, ou accepter sa part de...divin.
Stagner, régresser ou avancer..
J'ai été dans des flaques, sans m'en rendre compte jusqu'alors, trop absorbée à trouver les réponses plutôt que d'accepter simplement.
Et dernièrement j'ai eu l'impression d'être dans des sables mouvants, mais des lectures, et ces autres âmes ont été là pour me faire prendre conscience que l'important, c'était moi, toute vide que la vie puisse être, l'admettre et ne plus en souffrir...
Et le bdsm là dedans?
C'est ici que j' ai pu trouver ces âmes, c'est ici que j'ai avancé, osant me mettre nue, à nu, grâce à mon Maître.
Oui, le Maître fait progresser, mais bien loin du prosaïque longueur de queue qu'on avale...
Ça, ce n'est que le folklore.
Cette relation permet de se libérer, paradoxalement aux chaines qu'elle semble imposer, le Maître libère la soumise, non pas en l'asservissant, mais en la faisant grandir, s'accepter, s'aimer.
L'amour qu'elle lui donne, l'amour qui la fait vibrer, se surpasser pour lui, par sa fierté, elle se l'approprie, la fait sienne, et enfin s'affirme.
Lorsqu'elle regarde son Maître face à elle au début, elle ne voit que Lui, se nourrit de l'admiration qu'elle éprouve, essaye d'être à la hauteur de ce qu'elle estime digne de Lui.
Puis à mesure que le temps avance, que le lien se renforce, qu'elle se rend compte qu'elle aussi Lui apporte, elle prend conscience de sa valeur, et elle s'aperçoit alors que ce n'est qu'un miroir qu'Il lui tend, que c'est elle qui est éblouissante. Et puis parfois, le miroir encore change, et elle se rend compte que ce n'est qu'une simple vitre, que ce qu'elle voit d'elle, c'est Lui, que ce qu'Il voit de Lui, c'est elle..
Communion.
Mais qui peut faire peur. Car si la soumise, elle, a eu le temps de s'habituer à cette idée, de se rendre compte que ce qu'elle avait pris pour un divin inaccessible, elle en fait aussi parti, Lui en revanche...
Lui peut se retrouver tiraillé, avoir le sentiment que si elle le rejoint alors, il n'est plus si divin. Comme si de faire accéder à cet état quelqu'un en enlevait à celui par qui cela a été possible... Comme si il devait impérativement avoir le sentiment de briller plus que l'autre pour ne pas admettre sa propre lumière... Alors qu'il n'aurait juste qu'à l'accepter.
Alors il peut se revendiquer passeur, et avoir l'envie de recommencer encore, avec d'autres, comme s'il ne pouvait admettre que lui aussi a à recevoir...
Est il plus important pour Dieu de tenter de convertir d'autres âmes que d'accepter ce qu'il est, ce que nous sommes tous?
Les voies du Seigneur sont impénétrables, et même si cela n'est pas de mon ressort, j'ai pourtant une petite idée...
J'ai commencé ce post hier après midi, quelques semaines après la rupture et les blessures, alors que lentement, j'admets, je pense comprendre. Mais l'humain me rattrape parfois, et si j'ai enfin ma "croyance", je ne veux pas en finir fanatique. Savoir ce que dans ma "religion" je mets, acceptes, recherches...
La prochaine fois, je vous parlerais donc des sacrilèges.
Sourire*
Et pour plus de légèreté, la fois suivante, ce sera la sanctification (du foutre).
...
Ou l'inverse.
^^
Si Dieu existe, c'est parce qu'il y en a qui croient...
Alors bien sûr, je vais vous sembler une joyeuse illuminée, une simplette infoutue de se rendre compte que non non cocotte, c'est juste la chimie du cerveau qui est en action hein, phéromones, endorphines et drogues naturelles...
Oui...
Mais non...
Cet Homme, je l'ai croisé au détour d'un jeu vidéo, nous ne faisions qu'échanger... A l'écrit, les mots qui s'enchainaient m'enchainant à Lui... Je ne l'avais pas vu, je ne l'avais pas entendu, nous échangions simplement.
Il n'y avait pas de faux semblants, pas de mensonges, de la séduction, certes, mais...
Comme débarrassés de nos contraintes "humaines", loin des faux semblants du corps comme appât et des convenances pré-établies, l'esprit, l'humour, la répartie, en résumé, nos âmes se parlaient, s’apprivoisaient, se reconnaissaient...
Comme un fil tissé, ou existait-il déjà?, entre nous.
Ma position, choisie et complémentaire à la sienne, parce que je me rendais compte que jusqu'à Lui, beaucoup de choses n'avaient été que faux semblants, que le pouvoir que je pensais avoir n'était qu'une supercherie, que... Nous étions semblables.
J'avais eu du caractère, de la personnalité, pas d'idéaux car je ne suis guère versée en politique ou croyances, mais tout cela s'est délité.
Suivre des études, suivre des amours, comme raison, comme but.
Se perdre dans le cul, consommer la baise. Confondre l'acte et le sentiment. Se lier pour se rapatrier, ne rien en attendre. Se dire que si l'amour pour un homme, ce n'est pas l'amour, se demander si le filial, lui, ne serait pas "le vrai". Avoir un enfant, y croire. Mais toucher du doigt que cela ne fait pas tout.
Et puis un jour, se mettre à nu, alors que l'on n'attend rien, livrer son âme à une autre qui semble savoir où elle va, où elle est, ce qu'elle veut...
S'y reconnaitre. S'y livrer.
Et cet équilibre étrange, moi m'agenouillant, lui debout... Mais la force d'une croyance, ce sont ceux qui la vive qui la lui donne...
Des coups de la vie, comme initiatiques, mettant à l'épreuve la force de ce lien. De l'humain rattrapant du sacré..
Jusqu'à la rupture, j'étais consciente de la vacuité de la vie, mais ce vide, je pensais le remplir de l'amour.
L'amour pour mes enfants, mais par dépit, non pas simplement pour eux, mais pour qu'ils ne se retrouvent pas à la charge d'un imbécile.
L'amour pour lui, comme but, comme raison de m'oublier moi.
Penser que l'amour est un but, en non pas un moyen.
Alors qu'il n'y a pas de but.
Des épreuves avec ma fille, de la rupture avec lui, souffrir d'avoir perdu la seule raison de ne pas sombrer dans le vide. Le vide qu'est la vie.
(Oui, je suis peut être dépressive en fait, et je m'introspecte ici, et je devrais aller voir un psy, mais bon, je suis assez satisfaite de ce que je fais moi même, merci aux âmes de ma route pour l'éclairage...)
Et puis doucement, reprendre pied. Réussir à admettre qu'effectivement, s'il n'y a rien, que nous ne sommes que des âmes sur différentes routes sur lesquelles nous avançons, comme des caméras subjectives, il faut apprivoiser ce vide. Faire la paix avec ce fait.
Il y a plusieurs routes comme autant de niveaux de conscience. Sur ma route, il y a d'autres âmes. Nous ne nous croisons pas, nous avançons de front, plus ou moins vite, certaines se figeant parfois dans une marre de gadoue, et les autres à nos côtés, par des signes, par des mots, nous aidant à en prendre conscience, à en sortir, tout en sachant bien que si elles peuvent contribuer, elles ne peuvent agir à notre place d'embourbé, nous seuls pouvant décider de l'impulsion à donner.
Garder les pieds sur terre, ou accepter sa part de...divin.
Stagner, régresser ou avancer..
J'ai été dans des flaques, sans m'en rendre compte jusqu'alors, trop absorbée à trouver les réponses plutôt que d'accepter simplement.
Et dernièrement j'ai eu l'impression d'être dans des sables mouvants, mais des lectures, et ces autres âmes ont été là pour me faire prendre conscience que l'important, c'était moi, toute vide que la vie puisse être, l'admettre et ne plus en souffrir...
Et le bdsm là dedans?
C'est ici que j' ai pu trouver ces âmes, c'est ici que j'ai avancé, osant me mettre nue, à nu, grâce à mon Maître.
Oui, le Maître fait progresser, mais bien loin du prosaïque longueur de queue qu'on avale...
Ça, ce n'est que le folklore.
Cette relation permet de se libérer, paradoxalement aux chaines qu'elle semble imposer, le Maître libère la soumise, non pas en l'asservissant, mais en la faisant grandir, s'accepter, s'aimer.
L'amour qu'elle lui donne, l'amour qui la fait vibrer, se surpasser pour lui, par sa fierté, elle se l'approprie, la fait sienne, et enfin s'affirme.
Lorsqu'elle regarde son Maître face à elle au début, elle ne voit que Lui, se nourrit de l'admiration qu'elle éprouve, essaye d'être à la hauteur de ce qu'elle estime digne de Lui.
Puis à mesure que le temps avance, que le lien se renforce, qu'elle se rend compte qu'elle aussi Lui apporte, elle prend conscience de sa valeur, et elle s'aperçoit alors que ce n'est qu'un miroir qu'Il lui tend, que c'est elle qui est éblouissante. Et puis parfois, le miroir encore change, et elle se rend compte que ce n'est qu'une simple vitre, que ce qu'elle voit d'elle, c'est Lui, que ce qu'Il voit de Lui, c'est elle..
Communion.
Mais qui peut faire peur. Car si la soumise, elle, a eu le temps de s'habituer à cette idée, de se rendre compte que ce qu'elle avait pris pour un divin inaccessible, elle en fait aussi parti, Lui en revanche...
Lui peut se retrouver tiraillé, avoir le sentiment que si elle le rejoint alors, il n'est plus si divin. Comme si de faire accéder à cet état quelqu'un en enlevait à celui par qui cela a été possible... Comme si il devait impérativement avoir le sentiment de briller plus que l'autre pour ne pas admettre sa propre lumière... Alors qu'il n'aurait juste qu'à l'accepter.
Alors il peut se revendiquer passeur, et avoir l'envie de recommencer encore, avec d'autres, comme s'il ne pouvait admettre que lui aussi a à recevoir...
Est il plus important pour Dieu de tenter de convertir d'autres âmes que d'accepter ce qu'il est, ce que nous sommes tous?
Les voies du Seigneur sont impénétrables, et même si cela n'est pas de mon ressort, j'ai pourtant une petite idée...
J'ai commencé ce post hier après midi, quelques semaines après la rupture et les blessures, alors que lentement, j'admets, je pense comprendre. Mais l'humain me rattrape parfois, et si j'ai enfin ma "croyance", je ne veux pas en finir fanatique. Savoir ce que dans ma "religion" je mets, acceptes, recherches...
La prochaine fois, je vous parlerais donc des sacrilèges.
Sourire*
Et pour plus de légèreté, la fois suivante, ce sera la sanctification (du foutre).
...
Ou l'inverse.
^^
mardi 8 octobre 2013
1/ Mysticisme BDSM. Introduction.
Il y avait des sentiments confus, des inexplications.
Il y avait des mots qui semblaient trop gros, folkloriques.
Mais toujours, sous-jacente, cette question: pourquoi est-ce si intense?
Des textes, comme celui qui va suivre, pour le plaisir des mots, les faire briller à la hauteur de ce que l'on ressent, traduire la force de ce que l'on vit, empruntant alors au vocabulaire religieux.
Déo Optimo Maximo... D.O.M. Il est drôle de voir que le fronton des églises, parfois, soient gravés de ton titre... Et tout comme on rentre dans la nef humble et contrit, attendant l'illumination, c'est ton aura qui m'a conduit vers Toi, d'un pas de moins en moins assuré à mesure que j'approchais de celui dont les préceptes me semblaient si étranges, se parant du goût de l'interdit, de la beauté du diable et du diable au corps... Je me suis dressée nue devant toi, tu t'es agenouillé, et putain se sentant déesse sous tes mots, j'ai cru un instant être toute puissante, mais c'était pour mieux, de ta langue et de ton vit, m'asservir, je suis devenue ton élève, ton disciple, ta chose... Et la luxure, maintenant, est ma religion, le stupre et le foutre, les outils de la communion avec mon Maître, mon Dieu, et parfois je pense, lorsqu'il pose ses lèvres au blasphématoire calice de mon sexe, atteindre ce que le commun des mortels n'obtiendra qu'à sa mort, l'extase... Alors, ce cierge, je ne le brûlerais pas, mais me prosternerais, nue et humble, prête à l'accueillir, offrant mes fesses à l'illumination qu'il me promet, offrant ma chair aux gouttes, bouillantes, qu'il daignera répandre en mon corps, jugeant que je les mérite, ou me les refusant, marquant ma peau comme à la cire brulante, me marquant de son foutre comme d'un sceau impie dont il faudra que je retire la marque en me prosternant, encore et encore, dans la fange qui me lavera alors, et de nouveau, m'offrir à Lui, qu'il me conduise sur les voies auxquelles il me destine, élève appliquée, n'ayant comme but que de le servir, le vénérer, le recevoir, et le faire jouir... Par mon corps, tu as volé mon âme, je t'appartiens, Dieu païen et lubrique, délivres-moi de mes hontes et de mes peurs, et que ton foutre soit sanctifié... Amen, oui... /me yeux fermés, agenouillée, bouche ouverte et langue tendue, attends que tu daignes lui offrir son pain quotidien... |
Les, mes, mots, ont-ils précédé ce que je comprends juste maintenant, au bout de quatre ans?
Ou suis-je en train de justifier, magnifier?
Étaient-ils un présage, une prescience?
Suis-je en train de comprendre l'essence de cette relation, ou suis-je en train de me fabriquer ma religion?
Je me dis que si déjà, il y a quatre ans, ces mots ont été posés, ils ne l'ont pas été par hasard, et je pense désormais en saisir le sens, plein...
Ce sujet étant vaste, je vais prendre le temps de le développer en plusieurs parties, car s'il peut sembler s'agir d'une simple histoire d'amour, encore faut il savoir ce que veut dire ce terme...
A bientôt.
lundi 23 septembre 2013
Je ne sais pas..
Je ne sais pas si ce petit, tout petit chat est plus lucide, ou plus innocent...
Je ne sais pas si l'horreur de ce qu'il a vécu lui donne paradoxalement plus de compassion pour ce que nous appelons "la vie"...
Un tout petit chat qui dit que sa vie, sans son Lui, est vide, que son Il la remplit...
En face, un vieux chat, qui n'a guère souffert dans sa vie, qui l'a eu simple, mais qui se rend compte, lui aussi, qu'elle est vide, bien vide...
Ce vieux chat ne savait pas, au début, que ses poussées d'hormones étaient une recherche de l'amour, l'amour pour combler le vide... Le vieux chat a baisé dans toutes les gouttières à son adolescence, croyant que donner son corps, c'était l'amour, croyant aimer...
Et puis le chat a grandit un peu, et s'est dit que devant la futilité de tout cela, peut être que le vrai amour, c'était le filial...
Alors le chat gambadant s'est transformé en chatte protectrice, a donné à cet amour toute sa vie, et sa vie s'est encore remplie d'un deuxième amour...
Et puis...
Et puis la chatte, fatiguée de vivre une vie qui n'était pas la sienne, a quitté le confort de la panière-prison, emmenant avec elle ses raisons de vivre, pour leur offrir mieux, en commençant par une mère enfin en paix, enfin elle; sans cris, sans stupidité, sans violence, avec l'illusion qu'en face, le géniteur comprendrait et ferait, lui aussi, de son mieux pour les chatons.
La vie a changé, le bonheur de trouver un vieux matou qui lui permet de ne plus être que mère, mais aussi femelle, chat qui miaule et est entendu, chat qui baisse la garde au coucher du soleil sans craindre que la nuit ne lui soit néfaste, d'enfin vivre toutes ses facettes...
Une vie qui enfin ne lui semblait plus vide, avec ce qui lui semblait être enfin de l'amour...
Le chat est agnostique, le chat est apolitique, le chat est cynique.
L'amour pour remplir, donner un but à sa vie, le nourrit.
Mais voilà...
Voilà que le vieux matou regarde d'autres chats qui viennent se frotter à Ses pieds, et qu'Il en sourit, qu'Il caresse....
Le chat est blessé.
Voilà que le chaton le plus grand lui crache à la gueule, menace même de la fourrière...
Le chat est à terre.
Voilà que le chaton le plus petit en pleure...
Le chat n'a pas envie de se relever.
Le chat n'est plus qu'une peau d'chat, une peau vide.
Le chat voudrait, comme le chaton du début de l'histoire, croire en l'amour, s'en remplir, en vivre...
Le petit chaton est roulé en boule dans ma panière.
Le grand chaton est remplit de sa haine.
Et le vieux matou est toujours là, mais elle s'est rendu compte de la fragilité de ce qui fait qu'Il ai envie de passer Ses doigts sur son pelage...
Et moi, je ne tiens que par la peau, une peau de chat...
Je ne sais pas si l'horreur de ce qu'il a vécu lui donne paradoxalement plus de compassion pour ce que nous appelons "la vie"...
Un tout petit chat qui dit que sa vie, sans son Lui, est vide, que son Il la remplit...
En face, un vieux chat, qui n'a guère souffert dans sa vie, qui l'a eu simple, mais qui se rend compte, lui aussi, qu'elle est vide, bien vide...
Ce vieux chat ne savait pas, au début, que ses poussées d'hormones étaient une recherche de l'amour, l'amour pour combler le vide... Le vieux chat a baisé dans toutes les gouttières à son adolescence, croyant que donner son corps, c'était l'amour, croyant aimer...
Et puis le chat a grandit un peu, et s'est dit que devant la futilité de tout cela, peut être que le vrai amour, c'était le filial...
Alors le chat gambadant s'est transformé en chatte protectrice, a donné à cet amour toute sa vie, et sa vie s'est encore remplie d'un deuxième amour...
Et puis...
Et puis la chatte, fatiguée de vivre une vie qui n'était pas la sienne, a quitté le confort de la panière-prison, emmenant avec elle ses raisons de vivre, pour leur offrir mieux, en commençant par une mère enfin en paix, enfin elle; sans cris, sans stupidité, sans violence, avec l'illusion qu'en face, le géniteur comprendrait et ferait, lui aussi, de son mieux pour les chatons.
La vie a changé, le bonheur de trouver un vieux matou qui lui permet de ne plus être que mère, mais aussi femelle, chat qui miaule et est entendu, chat qui baisse la garde au coucher du soleil sans craindre que la nuit ne lui soit néfaste, d'enfin vivre toutes ses facettes...
Une vie qui enfin ne lui semblait plus vide, avec ce qui lui semblait être enfin de l'amour...
Le chat est agnostique, le chat est apolitique, le chat est cynique.
L'amour pour remplir, donner un but à sa vie, le nourrit.
Mais voilà...
Voilà que le vieux matou regarde d'autres chats qui viennent se frotter à Ses pieds, et qu'Il en sourit, qu'Il caresse....
Le chat est blessé.
Voilà que le chaton le plus grand lui crache à la gueule, menace même de la fourrière...
Le chat est à terre.
Voilà que le chaton le plus petit en pleure...
Le chat n'a pas envie de se relever.
Le chat n'est plus qu'une peau d'chat, une peau vide.
Le chat voudrait, comme le chaton du début de l'histoire, croire en l'amour, s'en remplir, en vivre...
Le petit chaton est roulé en boule dans ma panière.
Le grand chaton est remplit de sa haine.
Et le vieux matou est toujours là, mais elle s'est rendu compte de la fragilité de ce qui fait qu'Il ai envie de passer Ses doigts sur son pelage...
Et moi, je ne tiens que par la peau, une peau de chat...
mardi 20 août 2013
Appelez-moi Bree...
Aussi pesante qu"une plume d'autruche peut être légère, aussi corrosive que peut l'être une brosse en poils de sanglier, la déception...
Le bio, l'écolo, parfois me font marrer, lorsque, récupérés, ils trouvent achalandage dans les rayons hypes des boutiques non moins tendances où le bicarbonate est alors vendu au prix de la coke...
Mais parfois le bio, le beau, valent leur prix, et ce même au détour du rayon ménage d'une boutique de mobilier "Marie Claire maison"...
Nous sommes entrés dans cette boutique car Il y avait repéré un fauteuil en velours rouge, aux garnitures cloutées.
Une assise confortable, mais là n'était pas la source de Son envie lorsqu'Il l'a vu. Non, ce qui Lui avait plu, c'était la matière, la couleur... les clous (et si vous êtes aussi vieux que moi, je vais vous pourrir la journée en vous mettant un jingle en tête... "Salut les p'tits clous".. Top 50 toussa toussa...^^).
Dans un intérieur masculin, ce siège peut sembler incongru, peut être trop boudoir, ou à l'ostentation religieuse vaticanesque... Et c'est d'ailleurs cela qui a suscité Son attrait.
Iconoclaste, il y a de cela quelques mois, Il a acheté un prie-Dieu, non pas pour s"y agenouiller et absoudre par la prière Ses péchés.. Non, un prie-Dieu, ça offre une position idéale pour fesser la croupe qui s'y trouve, robe retroussée, dans une position pleine de dévotion de celle que la main châtie...
Alors peut être est-ce pour cela que la déception m'a envahi, tout absorbé à l'idée de cet élément de décor qu'Il imaginait et qu'Il n'ai pas souri à mes yeux qui brillent devant cet étalage de "la parfaite ménagère" dont je faisais un inventaire à la pervers, plutôt qu'à la Prévert...
J'imaginais déjà une séance qui commencerait par l’effleurement de ce large plumeau, les plumes noires d'autruche caressant à peine moins légèrement que le vent à fleur de peau, faisant vibrer l'air plus que ne chatouillant, suscitant des frissons. J'imaginais ensuite la longue brosse à radiateur,
écouvillon démesuré en poils de chèvre, à la douceur redoutable. Puis lorsque les attouchement aériens auraient suffit, enfin, s'attaquer à mon derme de manière plus... ferme.
Il existe une multitude de brosses aux implantations de poils différentes, de la plus douce à la plus abrasive.
Des frottements légers, puis de plus en plus appuyés, d'une brosse à vaisselle,
relativement douce et souple avec son crin de cheval. Passer ensuite à la brosse à casserole, en fibres végétales, plus raides et agressives
qui plient difficilement sur la peau, mais toujours plus que celles de la brosse à récurer
dont les soies torsadées dans une armature en fer se révèlent particulièrement... irritantes, pour finir par le peigne à brosses, aux dents de fines tige d'acier aux gratoullis diaboliques...
Et finir dans la caresse étrange de la brosse à peluches, aux brins de caoutchouc, sur le derme alors incandescent...
Alors tant pis, je rêverais de placard à balais, peut être même me l'offrirais-je, moi qui ai horreur des "tâches ménagères", lui ferais un écrin de cuir, en souriant lorsque je lirais encore ces soumis qui n'ont comme idéal que de décrotter, brosser, en tenues aguichantes, ignorant combien il doit être agréable de se faire récurer plutôt que de récurer en talons aiguilles...
Sinon, tous ces articles viennent de chez Bürstenhaus Redecker.
(et non, il n'y a aucun contre-sens à conchier la société de consommation et accepter à mettre des dizaines d'euros pour des objets lorsqu'ils sont fait à la main, na!!)
Le bio, l'écolo, parfois me font marrer, lorsque, récupérés, ils trouvent achalandage dans les rayons hypes des boutiques non moins tendances où le bicarbonate est alors vendu au prix de la coke...
Mais parfois le bio, le beau, valent leur prix, et ce même au détour du rayon ménage d'une boutique de mobilier "Marie Claire maison"...
Nous sommes entrés dans cette boutique car Il y avait repéré un fauteuil en velours rouge, aux garnitures cloutées.
Une assise confortable, mais là n'était pas la source de Son envie lorsqu'Il l'a vu. Non, ce qui Lui avait plu, c'était la matière, la couleur... les clous (et si vous êtes aussi vieux que moi, je vais vous pourrir la journée en vous mettant un jingle en tête... "Salut les p'tits clous".. Top 50 toussa toussa...^^).
Dans un intérieur masculin, ce siège peut sembler incongru, peut être trop boudoir, ou à l'ostentation religieuse vaticanesque... Et c'est d'ailleurs cela qui a suscité Son attrait.
Iconoclaste, il y a de cela quelques mois, Il a acheté un prie-Dieu, non pas pour s"y agenouiller et absoudre par la prière Ses péchés.. Non, un prie-Dieu, ça offre une position idéale pour fesser la croupe qui s'y trouve, robe retroussée, dans une position pleine de dévotion de celle que la main châtie...
Alors peut être est-ce pour cela que la déception m'a envahi, tout absorbé à l'idée de cet élément de décor qu'Il imaginait et qu'Il n'ai pas souri à mes yeux qui brillent devant cet étalage de "la parfaite ménagère" dont je faisais un inventaire à la pervers, plutôt qu'à la Prévert...
J'imaginais déjà une séance qui commencerait par l’effleurement de ce large plumeau, les plumes noires d'autruche caressant à peine moins légèrement que le vent à fleur de peau, faisant vibrer l'air plus que ne chatouillant, suscitant des frissons. J'imaginais ensuite la longue brosse à radiateur,
écouvillon démesuré en poils de chèvre, à la douceur redoutable. Puis lorsque les attouchement aériens auraient suffit, enfin, s'attaquer à mon derme de manière plus... ferme.
Il existe une multitude de brosses aux implantations de poils différentes, de la plus douce à la plus abrasive.
Des frottements légers, puis de plus en plus appuyés, d'une brosse à vaisselle,
relativement douce et souple avec son crin de cheval. Passer ensuite à la brosse à casserole, en fibres végétales, plus raides et agressives
qui plient difficilement sur la peau, mais toujours plus que celles de la brosse à récurer
dont les soies torsadées dans une armature en fer se révèlent particulièrement... irritantes, pour finir par le peigne à brosses, aux dents de fines tige d'acier aux gratoullis diaboliques...
Et finir dans la caresse étrange de la brosse à peluches, aux brins de caoutchouc, sur le derme alors incandescent...
Alors tant pis, je rêverais de placard à balais, peut être même me l'offrirais-je, moi qui ai horreur des "tâches ménagères", lui ferais un écrin de cuir, en souriant lorsque je lirais encore ces soumis qui n'ont comme idéal que de décrotter, brosser, en tenues aguichantes, ignorant combien il doit être agréable de se faire récurer plutôt que de récurer en talons aiguilles...
Sinon, tous ces articles viennent de chez Bürstenhaus Redecker.
(et non, il n'y a aucun contre-sens à conchier la société de consommation et accepter à mettre des dizaines d'euros pour des objets lorsqu'ils sont fait à la main, na!!)
jeudi 27 juin 2013
Mais alors, un Maître, c'est qui?
Je pourrais vos parler de manière générale, ceux qui se prétendent
tels et ne sont que des imposteurs, des galvaudeurs de mots, des
usurpateurs de titres...
Je pourrais, et je le ferrais peut être un jour.
Mais ceux dont je veux vous parler aujourd'hui, sont ceux qui vous permettront peut être de mieux comprendre pourquoi je ne me dis pas "soumise", mais Sa soumise, comme expliqué ici...
Alors je ne vais pas vous faire l'apologie d'Alcyon, hein, parce que même s'Il est ma seule référence réelle, Le seul qui ai fait vibrer cet aspect de moi, réveillé ma conscience éteinte de l'abandon, soyons fou, disons-le, de la vénération (et ce mot n'a aucun rapport avec les maladies vénériennes, hein..), il en est d'autres aussi pour qui, oui, sans problème, je me déclarerais soumise:
Philippe Starck.
Son imagination, mais pas que... Ses objets ont des histoires, personnelles, traduisant une conception, bien plus que du beau, de la vie. Prenons l'exemple de sa télé Zéo...
Zéo est rigolo, il sourit. Mais pourquoi? Parce que Zéo est une télé à bascule, une télé que l'on peut incliner lorsqu'on la regarde allongé, vrai télé de feignant.. Mais Zéo a aussi une antenne toute gainée, à l'opposé de sa face rigolarde. Parce que parfois, la télé est le seul lien de certaines personnes, et qu'ainsi, elle s'animorphose, elle est plus qu'une lucarne terne au contenu remuant, elle est un compagnon jovial... Starck est humain...
Il a aussi créé, dans les années 90, un coffret contenant des plans et un VHS pour construire une maison, en vente sur un catalogue de VPC, montrant par là même que comme il le prône, le design, le beau, doivent être abordable... Starck est un homme de principes...
Starck vient de sortir la chaise Masters, qui est belle... Mais au delà d'être belle, elle est symbolique, symbolique de ce qu'est un Maître:
qui
résonnaient car elles décrivaient de manière évidente, ce que je
pensais alors... Dans un monde virtuel, quel besoin de mentir aux
autres.. et à soi-même? Enfin quelqu'un de.. vrai, d'honnête...
Je pourrais, et je le ferrais peut être un jour.
Mais ceux dont je veux vous parler aujourd'hui, sont ceux qui vous permettront peut être de mieux comprendre pourquoi je ne me dis pas "soumise", mais Sa soumise, comme expliqué ici...
Alors je ne vais pas vous faire l'apologie d'Alcyon, hein, parce que même s'Il est ma seule référence réelle, Le seul qui ai fait vibrer cet aspect de moi, réveillé ma conscience éteinte de l'abandon, soyons fou, disons-le, de la vénération (et ce mot n'a aucun rapport avec les maladies vénériennes, hein..), il en est d'autres aussi pour qui, oui, sans problème, je me déclarerais soumise:
Hugo Pratt:
C'est le père de Corto Maltese, qui n'est pas un pirate mais "un gentilhomme de fortune".
Une
jeunesse un peu trouble, embrigadée par la force de l'histoire, de la
famille, mais une ouverture d'esprit, un esprit d'aventure inaltérables.
Comme Corto
il a voyagé à travers le monde, de continents en cultures, de bouges en
palaces, s'enrichissant de ses rencontres, curieux, ouvert,
approfondissant ses découvertes, s'y plongeant, les partageant ensuite.
En gardant sûrement une part pour son enrichissement intellectuel
personnel, faisant parti de la franc-maçonnerie au sens noble du terme,
pas comme on adhère au Rotary pour être vu... L'image d'un homme
apaisant car apaisé, non pas de l'égoïsme satisfait que certains
affichent, mais des richesses qu'il a su percevoir et faire siennes.
Sachant qu'en tout, on ne peut être bon et s'appuyant alors sur les
aptitudes de ses collaborateurs, n'hésitant pas à dire qu'à sa mort, il
ne verrait pas d'inconvénients à ce que son personnage poursuive sa vie
sous d'autres crayons, puisqu'il leur fait confiance...
Philippe Starck.
Son imagination, mais pas que... Ses objets ont des histoires, personnelles, traduisant une conception, bien plus que du beau, de la vie. Prenons l'exemple de sa télé Zéo...
Zéo est rigolo, il sourit. Mais pourquoi? Parce que Zéo est une télé à bascule, une télé que l'on peut incliner lorsqu'on la regarde allongé, vrai télé de feignant.. Mais Zéo a aussi une antenne toute gainée, à l'opposé de sa face rigolarde. Parce que parfois, la télé est le seul lien de certaines personnes, et qu'ainsi, elle s'animorphose, elle est plus qu'une lucarne terne au contenu remuant, elle est un compagnon jovial... Starck est humain...
Il a aussi créé, dans les années 90, un coffret contenant des plans et un VHS pour construire une maison, en vente sur un catalogue de VPC, montrant par là même que comme il le prône, le design, le beau, doivent être abordable... Starck est un homme de principes...
Starck vient de sortir la chaise Masters, qui est belle... Mais au delà d'être belle, elle est symbolique, symbolique de ce qu'est un Maître:
Le
dessin du dossier reprend celui de trois modèles emblématiques de
l'histoire du design de chaises, la Tulip Armchair d’Eero Saarinen, la
Eiffel Chair de Charles Eames et la Series 7 d’Arne Jacobsen… Starck est
humble (du moins, c'est ainsi que je le perçois), il ne nie pas le
passé mais s'en sert pour le... sublimer.
Starck a bossé pour
baccarat, et rien que pour cette collaboration sur le projet "un
parfait", il mériterait le titre de Maître, car la démarche qu'il a eu
de faire une contrainte un atout est à mon sens l'essence même de la
relation D/s.. Je vous fais voir et je vous explique:
Le
cristal noir est très difficile à travailler, le taux d'exemplaires
ratés est trop grand pour que la production soit rentable... Starck a
donc travaillé à résoudre les problèmes techniques avec les "petites
mains" (vraisemblablement calleuses, mais c'est une autre histoire^^),
mais voyant l'impossibilité, il est parti du principe que quitte à
obtenir un seul exemplaire parfait, autant valoriser ceux qui ne le sont
pas, comme un hommage à la dite perfection recherchée. Le coffret "un
parfait" est donc composé d'un exemplaire répondant aux critères de
commercialisation requis, signé et numéroté par Starck. Les cinq autres
sont quant à eux gravés d'une phrase de Cocteau "à l'impossible, je suis
tenu"... pour moi, être soumise, c'est être le coffret "un parfait" de
Starck...
Pierre Desproges:
Parce que chaque minute est nécessaire, et si elle peut être de Cyclopède, c'est mieux.
Une façon de lier, relier les mots, des les déformer, de les faire siens, et qu'ils aient sens pourtant.
Parce
que ce cynisme du gars qui imite vachement bien son oncle cancéreux
alors qu'il vient d'apprendre lui-même qu'il héberge un crabe rejoint ma
façon d'affronter, ridiculiser les épreuves de la vie. Tourner le grave
en dérision pour ne pas sombrer... Un homme capable d'une phrase
apparemment humoristique de vous renvoyer à la vacuité humaine... "Je
suis chef de rayon, d'accord, mais mon gosse, lui, mon gosse, sera chef
de diamètre !... Sous des rires de surface, gratter au plus profond
pourtant...
Antoine de Caunes:
Ben
parce que c'est juste le fils spirituel de Desproges, un des seuls à
avoir osé au temps de NPA balancer des horreurs aux invités sans que
cela soit gratuit ou infondé, un des seuls encore à ciseler ses mots sans être dans le laborieux, à ne
pas se contenter de la médiocrité, de la facilité pour faire rire. Une
culture, une apparente aisance, un sens de la dérision, de la répartie,
certains. Et puis ce qui ne gâche rien, il a de très belles fesses...
Lui:
Sa
façon d'écrire m'a séduit, Ses mots déposés comme une présentation sans
prétention, juste celle de traduire succinctement ce qu'Il est. Juste
quelques lignes
-Je ris quand je vois: sl is sl, rl is rl....comme si ce tas de pixel pouvais éprouver ses propres émotions. - je déteste les profils vides: que de temps perdu pour comprendre qu'on ne parle pas la même langue (et je ne parle pas des traducteurs). -XCite...par pitié...arrêtez de nous faire le remake du sexe qui parle, ça n'intéresse que les neewbies handicapés de la communication. -Pour que le dialogue dure plus de 10 secondes, le niveau d'orthographe de cm2 est requis. -Ce n'est pas mon avatar qui est petit, c'est le votre qui est trop grand ! surtout avec un pénis de la taille de votre bras ! -Ne cherchez pas mon tag: j'ai horreur des étiquettes. -Pourquoi est-ce que 90% des "Maitres" de sl font plus de 2m, sont tatoués sur tout le corps et portent haut ce tag de !!!MAITRE!!! à part pour s'en persuader eux-mêmes, ou flatter un égo vacillant?...demandons à 90% des soumises...Dans les deux cas, ce titre doit se mériter. |
Parce qu'Il exposait ainsi Ses attentes, Ses envies, parce que...
Parce que c'est un homme vrai, qui refuse la médiocrité. Un homme, et la seule personne à qui je fasse une totale confiance. Parce qu'à Ses côtés, je sais que je peux être moi, et qu'Il ne m'épargnera rien pour y parvenir...
Parce que de Pratt, Il a le côté occulte; parce que de Starck, Il
possède l'art de faire du beau avec mon moche de l'humain; parce que de Desproges
Il a l'humour désabusé, décalé, cynique; parce que de Caunes, Il a les fesses, la classe, l'esprit d'à propos...
Tout simplement parce que viscéralement, je n'ai pas ressenti l'envie, mais besoin de m'agenouiller à Ses pieds...
mardi 18 juin 2013
Ma découverte du masochisme.
Je me rappelle l'un de mes premiers textes ici, concernant le masochisme, et tachant de dépêtrer si obligatoirement, la composante SM est associée à la relation D/s et pourquoi , vu que je ne me sentais pas maso, Alcyon me fouettait, me malmenait...
J'avais développé l'idée que si le single avec Lui était possible, c'est pour le partage que cela impliquait, la bulle créée, la fierté qu'Il ai appris pour N/nous, moi.. Une putain de fierté.
Mais la douleur restait la douleur.
Certes, il y avait le fouet, mais pour la beauté du geste presque, dirais-je;
certes, il y avait les fessées qui déclenchaient mes rires, fou-rires, mais lorsque le rires se tarissaient, ne restait plus que la douleur;
certes, il y avait les martinets, mais la sensation provoquée était plus de l'ordre du massage violent que de la douleur...
Et puis..
Et puis, il y a eu ce week end.
Nous ne sommes plus ensembles, mais nous avons des amis communs et nous priver de les voir pour nous éviter serait stupide, et puis les envies qu'Il se plaisait à faire naître en moi et qui finalement ne faisaient que passer par Lui se font sentir en moi, nous avons convenu de baiser. Baiser parce que là, c'est pour moi avec Lui, et pas par Lui ( et puis l'envie, quoi, bordel!)..
Mais nous n'avions pas parlé de jouer, même si par prévenance, nous avions évoqué le fait qu'Il puisse être amené à donner du fouet et sachant le sens que je (nous?) met(ton?)s dans cette pratique, nous avons posé des bases, trouvé des compromis.
Difficile de se retrouver "seule" lorsqu'autour, ce ne sont que des couples, des caresses plus ou moins discrètes, de la tendresse, et que dans les yeux "des autres", N/notre hydre existe encore.
Inévitablement, N/nous sommes toujours côte à côte, on ne sépare pas du mercure en billes distinctes si facilement.. Sourire*
La soirée avance, les corps se dénudent, se rapprochent...
Un soumis est nu, enchaîné, sa Maîtresse s'en occupe, un long moment, et elle n'est pas tendre. Ses fesses rougissent, sont dos se marque. Je suis à l'extérieur et j'en parle avec Alcyon, je remarque que le soumis ne bande pas. Je m'interroge, me demandant si il y prend du plaisir, et quelle sorte de plaisir, d'ailleurs. Je ne vois pas la fin de la séance, je vois juste la tendresse de leur étreinte une fois qu'il est détaché.
La soirée avance, et une nouvelle fois, je me trouve interloquée. Calixte est appuyé au dossier d'une chaise, et il est fouetté de coups portés et marquants à chaque fois, il se cambre un peu, gémit, beaucoup, comme un homme approchant de l'orgasme, mais sa queue reste flacide jusqu'au dernier râle et à l'écroulement. Fin de session, il est parti. Ou arrivé, tout dépend du point de vue. Sourire*
Je pense à ce moment avoir un premier déclic, inconscient, car Alcyon utilise Son single et commence à orner mon dos de zébrures légères, bien plus légères que celles infligées par d'autres, à d'autres, mais comme Il a coutume de faire. Cependant, les quatre derniers coups de haut en bas, appuyés chacun (j'en ai les marques encore) provoquent une sensation que je n'avais pas eu encore, de part le nombre et l'intensité de chaque strie. Et je crois pouvoir dire que pour Lui aussi, c'est une première que d'oser en enchaîner sciemment autant. Lui seul peut le dire, et je pense que nous allons en débrieffer d'ailleurs, mais c'est mon sentiment.
Je ne sais pourquoi, ces quatre coups sont les derniers alors que je ne pense pas pourtant avoir gémi ou crié, car la sensation n'était pas que douleur, cette fois.. Mais ce n'est pas plus mal, je ne sais pas si j'aurais été prête à aller plus loin...
Discussions avec d'autres, échanges profonds ou légers, rires, sourires et cigarettes sur la terrasse.
De retour dans le salon du gîte, Calixte, de nouveau, sous les coups de sa Maîtresse...
Mon regard glisse et tombe sur une frêle jeune femme, superbement cambrée sur un pouf rouge, et son Maître qui lui administre du flogger sur la croupe, quant à ses épaules, c'est Alcyon qui leur donne du martinet.
Une seconde de flottement dans mon esprit. Je vois ce couple depuis hier, il me touche, et aussi improbable qu'il puisse sembler, il est évident pourtant. Alors presque immédiatement, je sais la démarche qu'ils ont eu et qu'Alcyon a accepté de faire parti d'un moment unique pour eux.
Et après tout, nous ne sommes plus liés.
Aucun dépit de ma part, vraiment, plus une sorte de compréhension, d'acceptation, puisque je sais de part N/notre discussion au sujet du fouet qu'Il ne veut me blesser. Et que ce couple est beau.
Confiance?
Sûrement.
Sourire*
Mes yeux se posent de nouveau sur Calixte, appuyé encore sur une chaise, le cul tendu. Alors que je passe à côté de lui, sa Maîtresse demande si quelqu'un aime la canne. Je demande à donner ou recevoir, et me retrouve, à la réponse, badine en main, essayant d'improviser un ballet avec sa Maîtresse qui ensuite se retire et me laisse le champs libre. Je ne sais plus comment, mais je n'ai plus la canne de bambou en main, juste un martinet qui semble ridicule de ces 4 brins, mais en caoutchouc, mordants et vifs...
Je m'applique à rougir le cul de Calixte, ne le connaissant pas, ne connaissant pas ses mécanismes, je me fais instrument de son masochisme, à l'écoute de son corps car je ne sais pas si lui parler va le faire descendre, s'il cherche aussi le plaisir sexuel, et que je ne suis pas sa Maîtresse et ne m'en sent pas la fibre, de toute façon. Sourire*
Je dois avouer que je suis fière de ce que je fais, fier de "la belle ouvrage" des marques des brins qui s'impriment régulièrement, malgré quelques ratés, mais apparemment, pas tant que ça, puisque je vois Calixte onduler, et que les râles qu'il émet sont de plus en plus intenses. A un moment, un "plus fort" exactement identique à celui que l'on peut dire lorsque l'on baise est dit, et j'obtempère. Puis c'est un "la badine" que Calixte demande, comme moi lorsque la chatte baisée et que mon cul s'ouvrant je n'ai qu'une envie, c'est qu'Alcyon m'encule et que je l'en implore. Mais si l'intonation est la même que celle du désir sexuel, Calixte ne bande pas, j'ai regardé.
A ce moment, une prise de conscience fugitive: la jouissance de ce maso n'est pas sexuelle.
L'intensité monte, tout comme ce soumis apparemment, et sur ce ton que je connais pourtant d'autres circonstances demande à ce que je le frappe plus fort.
Nouvelle prise de conscience: être maso, c'est être égocentré.
Je fatigue, mon poignet commence à crier grâce, mais la jouissance de Calixte me libère.
Je suis excitée comme tout, le preuve en est je ne sais même pas où était Alcyon à ce moment, mais rien de sexuel, juste que je sens, là, avoir vécu une chose importante.
C'est vers Alcyon cependant que je me retourne, il faut que je Lui parle, que je Lui dise.
Je ne sais pas exactement quoi, c'est encore brouillon dans mon esprit, mais il s'est passé quelque chose et il n'y a que Lui qui puisse m'aider à débrouiller cela.
N'ayant pas de lien avec Calixte, ne cherchant pas à devenir Domina, j'ai été l'instrument de son plaisir, son plaisir à lui sur des chemins qu'il connait, qu'il maîtrise et dont il sait à quelle vitesse les arpenter.
En parlant avec Alcyon, je me rends compte que finalement, cela, je ne m'y suis jamais abandonnée.
Non pas pour résister, mais parce que je n'en n'avais pas la possibilité.
Non pas qu'Alcyon ne me l'ai jamais offerte, bien que je me demande si finalement, N/notre amour ne l'a pas empêché d'aller au delà de cette "résistance" (mais là, c'est très personnel et je dois en parler avec Lui, si vous voulez bien, hein...^^) et de l'image que N/nous avions construit de notre couple.
J'ai "pressenti" ce que Calixte allait répondre à la question que je devais pourtant lui poser, et qu'Alcyon m'avait aidé à mettre en lumière en parlant avec Lui.
Après une bise chaleureuse et appuyée, mais en rien insistante ou déplacée, et des remerciements réciproques, je me lance: "mais tu n'éjacules pas, alors qu'est ce que tu ressens comme orgasme?"... "Comme un méga shoot"... Je ne me suis jamais camée, mais je saisis parfaitement la comparaison, depuis le temps que j'entends des masos me parler de ce fameux "shoot" d'endorphines. Et que j'ai "la preuve par l'éjac", ou plutôt son absence, que si ce n'est pas sexuel, c'est aussi fort. "Mais tu as mal?"... "oui, au début. Mais il y a un point de bascule et ça devient autre chose, qui monte jusqu'à exploser"...
Le point de bascule.
Tout se met en place.
Je comprends.
Lorsque qu'Alcyon me fessait, le point de bascule, je l'atteignais, c'était le moment ou je ne m'abandonnais pas à une sensation inconnue, mais que je la muait en phénomène connu, le rire. Seulement, lorsque l'on arrête le rire, la douleur revient... Et si la douleur revient, ben ça fait mal. Du côté d'Alcyon, je pense que Lui aussi a une part de "responsabilité", ne pas avoir été au delà de ce aïe. Attention, je ne dis pas qu'Il aurait du me tataner coûte que coûte, mais peut être, insister.
Quoique... Je n'étais pas "prête" à cette bascule je pense, trop imprégnée de l'amour que j'éprouvais pour l'Homme, quitte à en étouffer le Maître, pour des raisons qui nous sont propres et que je ne vous livrerais pas, trop intimes. Sourire*
Mais ce samedi soir, j'ai vécu cela de l'intérieur, et j'ai compris.
Et j'ai demandé à Alcyon s'Il voulait bien m'accompagner dans cette découverte, parce que j'ai confiance en Lui, parce que je sais qu'Il me connait, parce que je sais Sa sensibilité, Sa capacité à me ressentir.
Parce que ce soir, je n'avais pas envie de me mettre à genoux devant Lui, mais parce que j'en ressentais le besoin...
Parce que ce soir, je ne l'avais jamais autant senti mon Maître alors que je ne suis plus Sa soumise pourtant.
Il fallait que je vive ce que je présumais.
Je vu Ses yeux briller, et nous nous sommes installés pour une séance de badine...
Mais ça, c'est une autre histoire.
Sourire*
J'avais développé l'idée que si le single avec Lui était possible, c'est pour le partage que cela impliquait, la bulle créée, la fierté qu'Il ai appris pour N/nous, moi.. Une putain de fierté.
Mais la douleur restait la douleur.
Certes, il y avait le fouet, mais pour la beauté du geste presque, dirais-je;
certes, il y avait les fessées qui déclenchaient mes rires, fou-rires, mais lorsque le rires se tarissaient, ne restait plus que la douleur;
certes, il y avait les martinets, mais la sensation provoquée était plus de l'ordre du massage violent que de la douleur...
Et puis..
Et puis, il y a eu ce week end.
Nous ne sommes plus ensembles, mais nous avons des amis communs et nous priver de les voir pour nous éviter serait stupide, et puis les envies qu'Il se plaisait à faire naître en moi et qui finalement ne faisaient que passer par Lui se font sentir en moi, nous avons convenu de baiser. Baiser parce que là, c'est pour moi avec Lui, et pas par Lui ( et puis l'envie, quoi, bordel!)..
Mais nous n'avions pas parlé de jouer, même si par prévenance, nous avions évoqué le fait qu'Il puisse être amené à donner du fouet et sachant le sens que je (nous?) met(ton?)s dans cette pratique, nous avons posé des bases, trouvé des compromis.
Difficile de se retrouver "seule" lorsqu'autour, ce ne sont que des couples, des caresses plus ou moins discrètes, de la tendresse, et que dans les yeux "des autres", N/notre hydre existe encore.
Inévitablement, N/nous sommes toujours côte à côte, on ne sépare pas du mercure en billes distinctes si facilement.. Sourire*
La soirée avance, les corps se dénudent, se rapprochent...
Un soumis est nu, enchaîné, sa Maîtresse s'en occupe, un long moment, et elle n'est pas tendre. Ses fesses rougissent, sont dos se marque. Je suis à l'extérieur et j'en parle avec Alcyon, je remarque que le soumis ne bande pas. Je m'interroge, me demandant si il y prend du plaisir, et quelle sorte de plaisir, d'ailleurs. Je ne vois pas la fin de la séance, je vois juste la tendresse de leur étreinte une fois qu'il est détaché.
La soirée avance, et une nouvelle fois, je me trouve interloquée. Calixte est appuyé au dossier d'une chaise, et il est fouetté de coups portés et marquants à chaque fois, il se cambre un peu, gémit, beaucoup, comme un homme approchant de l'orgasme, mais sa queue reste flacide jusqu'au dernier râle et à l'écroulement. Fin de session, il est parti. Ou arrivé, tout dépend du point de vue. Sourire*
Je pense à ce moment avoir un premier déclic, inconscient, car Alcyon utilise Son single et commence à orner mon dos de zébrures légères, bien plus légères que celles infligées par d'autres, à d'autres, mais comme Il a coutume de faire. Cependant, les quatre derniers coups de haut en bas, appuyés chacun (j'en ai les marques encore) provoquent une sensation que je n'avais pas eu encore, de part le nombre et l'intensité de chaque strie. Et je crois pouvoir dire que pour Lui aussi, c'est une première que d'oser en enchaîner sciemment autant. Lui seul peut le dire, et je pense que nous allons en débrieffer d'ailleurs, mais c'est mon sentiment.
Je ne sais pourquoi, ces quatre coups sont les derniers alors que je ne pense pas pourtant avoir gémi ou crié, car la sensation n'était pas que douleur, cette fois.. Mais ce n'est pas plus mal, je ne sais pas si j'aurais été prête à aller plus loin...
Discussions avec d'autres, échanges profonds ou légers, rires, sourires et cigarettes sur la terrasse.
De retour dans le salon du gîte, Calixte, de nouveau, sous les coups de sa Maîtresse...
Mon regard glisse et tombe sur une frêle jeune femme, superbement cambrée sur un pouf rouge, et son Maître qui lui administre du flogger sur la croupe, quant à ses épaules, c'est Alcyon qui leur donne du martinet.
Une seconde de flottement dans mon esprit. Je vois ce couple depuis hier, il me touche, et aussi improbable qu'il puisse sembler, il est évident pourtant. Alors presque immédiatement, je sais la démarche qu'ils ont eu et qu'Alcyon a accepté de faire parti d'un moment unique pour eux.
Et après tout, nous ne sommes plus liés.
Aucun dépit de ma part, vraiment, plus une sorte de compréhension, d'acceptation, puisque je sais de part N/notre discussion au sujet du fouet qu'Il ne veut me blesser. Et que ce couple est beau.
Confiance?
Sûrement.
Sourire*
Mes yeux se posent de nouveau sur Calixte, appuyé encore sur une chaise, le cul tendu. Alors que je passe à côté de lui, sa Maîtresse demande si quelqu'un aime la canne. Je demande à donner ou recevoir, et me retrouve, à la réponse, badine en main, essayant d'improviser un ballet avec sa Maîtresse qui ensuite se retire et me laisse le champs libre. Je ne sais plus comment, mais je n'ai plus la canne de bambou en main, juste un martinet qui semble ridicule de ces 4 brins, mais en caoutchouc, mordants et vifs...
Je m'applique à rougir le cul de Calixte, ne le connaissant pas, ne connaissant pas ses mécanismes, je me fais instrument de son masochisme, à l'écoute de son corps car je ne sais pas si lui parler va le faire descendre, s'il cherche aussi le plaisir sexuel, et que je ne suis pas sa Maîtresse et ne m'en sent pas la fibre, de toute façon. Sourire*
Je dois avouer que je suis fière de ce que je fais, fier de "la belle ouvrage" des marques des brins qui s'impriment régulièrement, malgré quelques ratés, mais apparemment, pas tant que ça, puisque je vois Calixte onduler, et que les râles qu'il émet sont de plus en plus intenses. A un moment, un "plus fort" exactement identique à celui que l'on peut dire lorsque l'on baise est dit, et j'obtempère. Puis c'est un "la badine" que Calixte demande, comme moi lorsque la chatte baisée et que mon cul s'ouvrant je n'ai qu'une envie, c'est qu'Alcyon m'encule et que je l'en implore. Mais si l'intonation est la même que celle du désir sexuel, Calixte ne bande pas, j'ai regardé.
A ce moment, une prise de conscience fugitive: la jouissance de ce maso n'est pas sexuelle.
L'intensité monte, tout comme ce soumis apparemment, et sur ce ton que je connais pourtant d'autres circonstances demande à ce que je le frappe plus fort.
Nouvelle prise de conscience: être maso, c'est être égocentré.
Je fatigue, mon poignet commence à crier grâce, mais la jouissance de Calixte me libère.
Je suis excitée comme tout, le preuve en est je ne sais même pas où était Alcyon à ce moment, mais rien de sexuel, juste que je sens, là, avoir vécu une chose importante.
C'est vers Alcyon cependant que je me retourne, il faut que je Lui parle, que je Lui dise.
Je ne sais pas exactement quoi, c'est encore brouillon dans mon esprit, mais il s'est passé quelque chose et il n'y a que Lui qui puisse m'aider à débrouiller cela.
N'ayant pas de lien avec Calixte, ne cherchant pas à devenir Domina, j'ai été l'instrument de son plaisir, son plaisir à lui sur des chemins qu'il connait, qu'il maîtrise et dont il sait à quelle vitesse les arpenter.
En parlant avec Alcyon, je me rends compte que finalement, cela, je ne m'y suis jamais abandonnée.
Non pas pour résister, mais parce que je n'en n'avais pas la possibilité.
Non pas qu'Alcyon ne me l'ai jamais offerte, bien que je me demande si finalement, N/notre amour ne l'a pas empêché d'aller au delà de cette "résistance" (mais là, c'est très personnel et je dois en parler avec Lui, si vous voulez bien, hein...^^) et de l'image que N/nous avions construit de notre couple.
J'ai "pressenti" ce que Calixte allait répondre à la question que je devais pourtant lui poser, et qu'Alcyon m'avait aidé à mettre en lumière en parlant avec Lui.
Après une bise chaleureuse et appuyée, mais en rien insistante ou déplacée, et des remerciements réciproques, je me lance: "mais tu n'éjacules pas, alors qu'est ce que tu ressens comme orgasme?"... "Comme un méga shoot"... Je ne me suis jamais camée, mais je saisis parfaitement la comparaison, depuis le temps que j'entends des masos me parler de ce fameux "shoot" d'endorphines. Et que j'ai "la preuve par l'éjac", ou plutôt son absence, que si ce n'est pas sexuel, c'est aussi fort. "Mais tu as mal?"... "oui, au début. Mais il y a un point de bascule et ça devient autre chose, qui monte jusqu'à exploser"...
Le point de bascule.
Tout se met en place.
Je comprends.
Lorsque qu'Alcyon me fessait, le point de bascule, je l'atteignais, c'était le moment ou je ne m'abandonnais pas à une sensation inconnue, mais que je la muait en phénomène connu, le rire. Seulement, lorsque l'on arrête le rire, la douleur revient... Et si la douleur revient, ben ça fait mal. Du côté d'Alcyon, je pense que Lui aussi a une part de "responsabilité", ne pas avoir été au delà de ce aïe. Attention, je ne dis pas qu'Il aurait du me tataner coûte que coûte, mais peut être, insister.
Quoique... Je n'étais pas "prête" à cette bascule je pense, trop imprégnée de l'amour que j'éprouvais pour l'Homme, quitte à en étouffer le Maître, pour des raisons qui nous sont propres et que je ne vous livrerais pas, trop intimes. Sourire*
Mais ce samedi soir, j'ai vécu cela de l'intérieur, et j'ai compris.
Et j'ai demandé à Alcyon s'Il voulait bien m'accompagner dans cette découverte, parce que j'ai confiance en Lui, parce que je sais qu'Il me connait, parce que je sais Sa sensibilité, Sa capacité à me ressentir.
Parce que ce soir, je n'avais pas envie de me mettre à genoux devant Lui, mais parce que j'en ressentais le besoin...
Parce que ce soir, je ne l'avais jamais autant senti mon Maître alors que je ne suis plus Sa soumise pourtant.
Il fallait que je vive ce que je présumais.
Je vu Ses yeux briller, et nous nous sommes installés pour une séance de badine...
Mais ça, c'est une autre histoire.
Sourire*
vendredi 14 juin 2013
Abandons.
Le sexe gonflé, et le coeur serré.
Puisque l'on m'abandonne, m'abandonner.
Puisque je ne suis plus qu'une hydre amputée, puisque la chair de ma chair se décolle, puisqu'il ne reste que la mienne, à vif, autant lui offrir ce qu'elle souhaite, puisqu'on m'a donné la capacité de l'entendre et qu'on accepte de m'aider à la faire parler, l'écouter, me saouler, corps et âme (quand même, faut pas déconner) de plaisir, de jouissance, de peau.
Facilité, peut être, acceptation, sûrement.
Acceptation du fait, mais acceptation aussi de ce corps qui me crie qu'il a envie d'être pris, souillé, couvert de foutre et de salive, rempli, maltraité, malmené.
Envie de sexe.
Avec Lui.
J'ai bien songé à me faire prendre par le premier bandant à la faveur d'une alcôve en skaï, j'ai bien pensé m'oublier dans d'autres bras.
Mais je ne veux pas m'oublier, je veux m'exprimer, et m'entendre.
Je veux que mon cul béé d'envie d'être pris sans qu'il puisse y avoir un risque de dégoût d'un peu de merde échappée, qu'un râle de douleur ne freine la pression de mes seins empoignés et tordus, qu'un haut le cœur ne m’empêche de continuer à avoir la bouche violée d'une queue raide et gorgé de foutre qui ne veut que gicler et prendre mon pied d'être ainsi utilisée, que tout mes orifice criant famine ne soient pris en compte, que mes joues rougissent seulement d'effort et non pas de gifles, que ma respiration se spasme non pas d'une main sur ma gorge mais d'un hoquet, que seule une bite soit utilisée pour me remplir alors que je me veux la matrice pleine
Parce que je le veux.
Pas une question de ne pouvoir baiser sans sentiments.
Pas une question de se contenter de ce que l'on connaît.
Mais bel et bien une question de ne pouvoir baiser sans confiance.
Puisque j'ai confiance en Lui,
Puisque j'ai envie de me faire baiser, baiser pour mon plaisir,
Baiser.
Frontière ténue mais présente.
Même si le nous ré-unificateur est tentant, baiser avec Lui pour moi.
Pas pour Lui.
Pas à travers Lui.
Avec Lui.
Ne pas L'instrumentaliser pourtant, mais juste m'abandonner.
Avec Lui.
Mais pour moi.
Puisque l'on m'abandonne...
M'abandonner.
Puisque l'on m'abandonne, m'abandonner.
Puisque je ne suis plus qu'une hydre amputée, puisque la chair de ma chair se décolle, puisqu'il ne reste que la mienne, à vif, autant lui offrir ce qu'elle souhaite, puisqu'on m'a donné la capacité de l'entendre et qu'on accepte de m'aider à la faire parler, l'écouter, me saouler, corps et âme (quand même, faut pas déconner) de plaisir, de jouissance, de peau.
Facilité, peut être, acceptation, sûrement.
Acceptation du fait, mais acceptation aussi de ce corps qui me crie qu'il a envie d'être pris, souillé, couvert de foutre et de salive, rempli, maltraité, malmené.
Envie de sexe.
Avec Lui.
J'ai bien songé à me faire prendre par le premier bandant à la faveur d'une alcôve en skaï, j'ai bien pensé m'oublier dans d'autres bras.
Mais je ne veux pas m'oublier, je veux m'exprimer, et m'entendre.
Je veux que mon cul béé d'envie d'être pris sans qu'il puisse y avoir un risque de dégoût d'un peu de merde échappée, qu'un râle de douleur ne freine la pression de mes seins empoignés et tordus, qu'un haut le cœur ne m’empêche de continuer à avoir la bouche violée d'une queue raide et gorgé de foutre qui ne veut que gicler et prendre mon pied d'être ainsi utilisée, que tout mes orifice criant famine ne soient pris en compte, que mes joues rougissent seulement d'effort et non pas de gifles, que ma respiration se spasme non pas d'une main sur ma gorge mais d'un hoquet, que seule une bite soit utilisée pour me remplir alors que je me veux la matrice pleine
Parce que je le veux.
Pas une question de ne pouvoir baiser sans sentiments.
Pas une question de se contenter de ce que l'on connaît.
Mais bel et bien une question de ne pouvoir baiser sans confiance.
Puisque j'ai confiance en Lui,
Puisque j'ai envie de me faire baiser, baiser pour mon plaisir,
Baiser.
Frontière ténue mais présente.
Même si le nous ré-unificateur est tentant, baiser avec Lui pour moi.
Pas pour Lui.
Pas à travers Lui.
Avec Lui.
Ne pas L'instrumentaliser pourtant, mais juste m'abandonner.
Avec Lui.
Mais pour moi.
Puisque l'on m'abandonne...
M'abandonner.
lundi 10 juin 2013
Mais alors, être soumise, c'est quoi?
"être soumise, c'est quoi?"
Une question posée sur le forum auquel je participe...
Une question qui me gène, je vais vous expliquer pourquoi.
Mais d'abord, ma réponse "sur le vif":
"Être soumise, pour moi, ce n'est pas se revendiquer comme telle et uniquement ainsi, car alors, se serait me limiter, me résumer, me cliver...
Être soumise, c'est simplement aimer une personne de manière inconditionnelle, de tout mon esprit et de tout mon corps, vibrer pour, penser à, par, la personne aimée, sans m'oublier pour autant, car c'est ainsi qu'Il m'aime aussi...
Être soumise, c'est s'en remettre à Lui pour qu'Il me sublime, qu'Il fasse de mon plomb de l'or...
Être soumise c'est être avec une personne avec qui je peux abdiquer toute appréhension, avec qui je peux parler de tout, pour ne pas tomber dans les faux-semblants et les incompréhensions assassines, même si parfois, on ne peut les éviter, mais savoir que l'on peut les surmonter quand même, sans passer cependant du compromis à la compromission...
Être soumise, c'est me dévouer à la personne en sachant que c'est apprécié, reconnu, que la valeur de ce que je donne engendre un cercle vertueux, une émulation car le chemin arpenté l'est à deux et que l'un compte sur l'autre pour le parcourir, et réciproquement^^...
Être soumise, c'est un égo-trip, c'est me dire "Il m'estime digne de lui" et que le Dom en face se dise "elle m'estime digne de s'en remettre à Moi".
Être soumise, c'est donc me connaitre suffisamment et avoir une idée de ma valeur pour savoir la profondeur de ce que l'on peut donner sans s'y perdre, quitte à y renoncer si je dois me renier...
Être soumise, c'est inégalitaire tout en l'étant profondément, me donner entièrement à quelqu'un qui du coup, l'accepte et s'en doit d'être à la hauteur...
Être soumise, c'est être un jouet dont Il prend soin pourtant comme le plus précieux des trésors...
Être soumise, c'est être un trésor qu'Il prend plaisir à souiller...
Être soumise, c'est pouvoir concilier la femme, la mère et la pute sans en renier une, réussir à les faire cohabiter sans en oublier aucune, grâce à Lui...
Être soumise, c'est être chiante, parce que c'est connaître sa valeur et savoir qu'Il en a autant, si ce n'est plus...
Être soumise, c'est, enfin, aimer quelqu'un..."
Alors pourquoi cette question me gène t'elle tant?
Parce que je ne peux y répondre simplement?
Peut etre..
Vraisemblablement parce que posée ainsi, je la trouve bien trop limitative, restrictive, et égoïste...
Ça me fait penser à une nana qui arriverait sur un site de rencontre et dirait dans sa présentation "Je suis vaginale et pour jouir, il me faut 19 cm de bite, si vous n'en n'avez que 18,7, passez votre chemin"...
Une nana qui dirait cela est à mon sens une nana qui pense se connaitre, qui pense "savoir"..
Alors oui, on peut être une femme, savoir ce qui fait décoller à tous les coups, et avoir constaté qu'en dessous de 19 cm de vit, point de vie..
Mais cette nana, a t'elle déjà eu un orgasme anal, a t'elle déjà pris son pied en se faisant fister, a t'elle idée qu'un Gode, ça peut se substituer à un micro-pénis, et que sais-je encore? Cette nana, pour moi, elle se ferme des portes (et pas que.. ahem...) en ne centrant son plaisir que sur elle et faisant -en caricaturant- de son partenaire un simple instrument... Alors oui, il est possible d'avoir une "petite culotte fétiche" pour les premiers rendez-vous, une raquette porte bonheur pour ses matchs de ping-pong...
Mais on ne sait pas si le Roméo du first date sera sensible à cette lingerie, où si le niveau du partenaire de match sera à la hauteur de ce que l'on peut donner et qu'en guise de balle, ce ne seront pas des œufs de caille. Et comme "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire", se surestimer tout comme être trop confiant quant à ses "outils" fait du champs des possibles... un enclos à chèvres naines...
Alors oui, si ma première réponse semblait faire peser la "responsabilité" de la soumission au partenaire, ce n'est pas le fond exact de ma pensée.
Il est plus plaisant de se maquiller, de s'habiller, pour se regarder dans le miroir des yeux de l'Autre que dans le reflet d'une vitrine, il est plus plaisant de se dire "je ne sais pas jusqu'où je pourrais aller avec Toi, dans le sublime ou dans l'abject, par confiance, par envie et par amour" que "j'ai envie de ça, ci et ça, mais pas ci, ça ou ça même si je t'aime"...
A mes yeux, ce n'est pas Lui n'a pas la responsabilité de ma soumission, Il a celle d'être à la hauteur de l'admiration et de la confiance qu'Il m'inspire.
Non, comme cela pourrait être interprété au texte précédent, Il n'est pas QUE celui qui permet de se dédouaner de pulsions, Il est AUSSI Celui qui en génère, en suscite, en suggère, Celui avec qui tout est possible, ou presque, parce que certes si je me connais j'en ai encore à découvrir, et que je suis plus bateau école que Gérard d'Aboville...
Pour tout cela, et d'autres choses encore sûrement, je pense que l'on ne peut pas "être soumise", je ne crois pas à la "natural born soum'" et force m'est de constater que celles qui se revendiquent telles, si elles le clament bien fort, ne le sont finalement.. qu'à leurs envies propres.
Or, on dit bien "SE soumettre", et tout comme on peut jouer au ping-pong contre la table relevée ou des adversaires inconnus, je pense qu'il est essentiel de trouver LE partenaire qui saura aussi être le coach, Celui que l'on voudra égaler, Celui dont on a confiance dans le jugement et aux épreuves qu'Il nous réserve... Pour avancer..
Ce n'est pas parce que l'on se rêve champion olympique qu'on l'est ou le devient...
Alors même si j'ai un caractère à me soumettre, non, je ne suis pas une soumise, j'étais Sa soumise, parce qu'être soumise, c'est être putain de forte et trouver quelqu'un d'encore plus fort qui donne envie de Le rejoindre et que ça, bien peu peuvent s'en targuer...
Et pour vous donner une idée plus précise, bientôt un texte: "Mes Maîtres"...
^^
Une question posée sur le forum auquel je participe...
Une question qui me gène, je vais vous expliquer pourquoi.
Mais d'abord, ma réponse "sur le vif":
"Être soumise, pour moi, ce n'est pas se revendiquer comme telle et uniquement ainsi, car alors, se serait me limiter, me résumer, me cliver...
Être soumise, c'est simplement aimer une personne de manière inconditionnelle, de tout mon esprit et de tout mon corps, vibrer pour, penser à, par, la personne aimée, sans m'oublier pour autant, car c'est ainsi qu'Il m'aime aussi...
Être soumise, c'est s'en remettre à Lui pour qu'Il me sublime, qu'Il fasse de mon plomb de l'or...
Être soumise c'est être avec une personne avec qui je peux abdiquer toute appréhension, avec qui je peux parler de tout, pour ne pas tomber dans les faux-semblants et les incompréhensions assassines, même si parfois, on ne peut les éviter, mais savoir que l'on peut les surmonter quand même, sans passer cependant du compromis à la compromission...
Être soumise, c'est me dévouer à la personne en sachant que c'est apprécié, reconnu, que la valeur de ce que je donne engendre un cercle vertueux, une émulation car le chemin arpenté l'est à deux et que l'un compte sur l'autre pour le parcourir, et réciproquement^^...
Être soumise, c'est un égo-trip, c'est me dire "Il m'estime digne de lui" et que le Dom en face se dise "elle m'estime digne de s'en remettre à Moi".
Être soumise, c'est donc me connaitre suffisamment et avoir une idée de ma valeur pour savoir la profondeur de ce que l'on peut donner sans s'y perdre, quitte à y renoncer si je dois me renier...
Être soumise, c'est inégalitaire tout en l'étant profondément, me donner entièrement à quelqu'un qui du coup, l'accepte et s'en doit d'être à la hauteur...
Être soumise, c'est être un jouet dont Il prend soin pourtant comme le plus précieux des trésors...
Être soumise, c'est être un trésor qu'Il prend plaisir à souiller...
Être soumise, c'est pouvoir concilier la femme, la mère et la pute sans en renier une, réussir à les faire cohabiter sans en oublier aucune, grâce à Lui...
Être soumise, c'est être chiante, parce que c'est connaître sa valeur et savoir qu'Il en a autant, si ce n'est plus...
Être soumise, c'est, enfin, aimer quelqu'un..."
Alors pourquoi cette question me gène t'elle tant?
Parce que je ne peux y répondre simplement?
Peut etre..
Vraisemblablement parce que posée ainsi, je la trouve bien trop limitative, restrictive, et égoïste...
Ça me fait penser à une nana qui arriverait sur un site de rencontre et dirait dans sa présentation "Je suis vaginale et pour jouir, il me faut 19 cm de bite, si vous n'en n'avez que 18,7, passez votre chemin"...
Une nana qui dirait cela est à mon sens une nana qui pense se connaitre, qui pense "savoir"..
Alors oui, on peut être une femme, savoir ce qui fait décoller à tous les coups, et avoir constaté qu'en dessous de 19 cm de vit, point de vie..
Mais cette nana, a t'elle déjà eu un orgasme anal, a t'elle déjà pris son pied en se faisant fister, a t'elle idée qu'un Gode, ça peut se substituer à un micro-pénis, et que sais-je encore? Cette nana, pour moi, elle se ferme des portes (et pas que.. ahem...) en ne centrant son plaisir que sur elle et faisant -en caricaturant- de son partenaire un simple instrument... Alors oui, il est possible d'avoir une "petite culotte fétiche" pour les premiers rendez-vous, une raquette porte bonheur pour ses matchs de ping-pong...
Mais on ne sait pas si le Roméo du first date sera sensible à cette lingerie, où si le niveau du partenaire de match sera à la hauteur de ce que l'on peut donner et qu'en guise de balle, ce ne seront pas des œufs de caille. Et comme "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire", se surestimer tout comme être trop confiant quant à ses "outils" fait du champs des possibles... un enclos à chèvres naines...
Alors oui, si ma première réponse semblait faire peser la "responsabilité" de la soumission au partenaire, ce n'est pas le fond exact de ma pensée.
Il est plus plaisant de se maquiller, de s'habiller, pour se regarder dans le miroir des yeux de l'Autre que dans le reflet d'une vitrine, il est plus plaisant de se dire "je ne sais pas jusqu'où je pourrais aller avec Toi, dans le sublime ou dans l'abject, par confiance, par envie et par amour" que "j'ai envie de ça, ci et ça, mais pas ci, ça ou ça même si je t'aime"...
A mes yeux, ce n'est pas Lui n'a pas la responsabilité de ma soumission, Il a celle d'être à la hauteur de l'admiration et de la confiance qu'Il m'inspire.
Non, comme cela pourrait être interprété au texte précédent, Il n'est pas QUE celui qui permet de se dédouaner de pulsions, Il est AUSSI Celui qui en génère, en suscite, en suggère, Celui avec qui tout est possible, ou presque, parce que certes si je me connais j'en ai encore à découvrir, et que je suis plus bateau école que Gérard d'Aboville...
Pour tout cela, et d'autres choses encore sûrement, je pense que l'on ne peut pas "être soumise", je ne crois pas à la "natural born soum'" et force m'est de constater que celles qui se revendiquent telles, si elles le clament bien fort, ne le sont finalement.. qu'à leurs envies propres.
Or, on dit bien "SE soumettre", et tout comme on peut jouer au ping-pong contre la table relevée ou des adversaires inconnus, je pense qu'il est essentiel de trouver LE partenaire qui saura aussi être le coach, Celui que l'on voudra égaler, Celui dont on a confiance dans le jugement et aux épreuves qu'Il nous réserve... Pour avancer..
Ce n'est pas parce que l'on se rêve champion olympique qu'on l'est ou le devient...
Alors même si j'ai un caractère à me soumettre, non, je ne suis pas une soumise, j'étais Sa soumise, parce qu'être soumise, c'est être putain de forte et trouver quelqu'un d'encore plus fort qui donne envie de Le rejoindre et que ça, bien peu peuvent s'en targuer...
Et pour vous donner une idée plus précise, bientôt un texte: "Mes Maîtres"...
^^
lundi 3 juin 2013
Trash..
Opposition entre le corps et l'esprit, celui qui me voudra et que j'écouterais ne sera pas celui qui l'aura vu et apprécié.
Mon corps n'est que le fruit d'un tirage... de loterie.
Mon corps est un emballage, un support que les codes de la féminité peuvent me permettre de modifier, et si ce n'est pas tant le corps qui parle, c'est son travestissement qui s'exprime.
Le maquillage non pas pour rendre belle, mais traitre révélateur de la notion de ce que m'est le beau;
Les talons pour galber la jambe que l'on trouve trop courte et que la perspective se charge de rendre appétissante aux yeux qui s'y arrêtent;
Les seins que l'on laisse libres pour inciter à la main une pensée caressante ou que l'on remonte pour les arrondir et afficher une féminité maternelle, ramenant la bouche virile aux sentiments du nourrisson;
La taille que l'on cambre pour arrondir le cul et faire chalouper les regards au rythme des fesses...
Aimer un corps, c'est facile, mais mon corps n'est pas moi.
Je suis:
Ce que je pense,
ce que je crois,
ce que je rêve,
ce que j'imagine,
ce que je souhaite,
ce que je sais
...
Et si d'aventure, c'était mon corps qui devait m'en permettre d'en vivre, alors il faudrait qu'il soit accepté dans son tout.
Pas simplement du grain de la peau, de l'aspect, de la réaction animale du mâle à la femelle babouin indiquant sa disponibilité par son cul rouge, mais bel et bien dans son humain.
L'humain sans artifices du corps qui vit.
Accepter ce corps et s'y plonger...
De la main au fond de la matrice, qu'importe les grumeaux de sang menstruel d'un noir rougeâtre devenant rouge sang lorsque du revers, on l'étale sur le visage, souillant symboliquement la face que l'on offre au monde de sa profonde féminité, animalité;
De la merde que l'on suce après s'être fait enculer, bestialement, vitalement, lorsque le cul ouvert et palpitant, ne veut qu'être rempli, avide, et qu'enfin défoncé, limé, mon corps ne peut résister à l'envie de se remplir de l'Autre encore, des dernières goutes de son foutre, celles qui ne se retrouveront pas dans la merde diluée de sperme, filante et poisseuse en nuages diffus autour de l'étron au fond des chiottes.
De la queue dans la gorge, au plus profond, aux limites du supportable, au spasme de l'estomac annonciateur d'une remontée incontrôlable, au vomi qui remonte alors que je suis pleine de son sexe et que l'acidité du repas presque digéré gagne les narines et certains morceaux râpent le palais, obstruent l'arrière nez, le goût de la gerbe et les larmes plein les yeux alors que la bouche est violée...
De la pisse qui s'écoule lorsque branlée à fond plus rien n'est contrôlé, que la fontaine se transforme en torrent.
Et la perte de pouvoir sur mon corps comme abandon des armes aux pieds de celui qui accepte ma merde, mes glaires, ma pisse, tout comme j'accepte les siens comme le don ultime de ce que l'on ne donne jamais...
Accepter ce corps et s'y plonger, y chercher mon âme...
Dégueu?
Peut être...
Mais voyez-vous...
Je vous emmerde.
Mon corps n'est que le fruit d'un tirage... de loterie.
Mon corps est un emballage, un support que les codes de la féminité peuvent me permettre de modifier, et si ce n'est pas tant le corps qui parle, c'est son travestissement qui s'exprime.
Le maquillage non pas pour rendre belle, mais traitre révélateur de la notion de ce que m'est le beau;
Les talons pour galber la jambe que l'on trouve trop courte et que la perspective se charge de rendre appétissante aux yeux qui s'y arrêtent;
Les seins que l'on laisse libres pour inciter à la main une pensée caressante ou que l'on remonte pour les arrondir et afficher une féminité maternelle, ramenant la bouche virile aux sentiments du nourrisson;
La taille que l'on cambre pour arrondir le cul et faire chalouper les regards au rythme des fesses...
Aimer un corps, c'est facile, mais mon corps n'est pas moi.
Je suis:
Ce que je pense,
ce que je crois,
ce que je rêve,
ce que j'imagine,
ce que je souhaite,
ce que je sais
...
Et si d'aventure, c'était mon corps qui devait m'en permettre d'en vivre, alors il faudrait qu'il soit accepté dans son tout.
Pas simplement du grain de la peau, de l'aspect, de la réaction animale du mâle à la femelle babouin indiquant sa disponibilité par son cul rouge, mais bel et bien dans son humain.
L'humain sans artifices du corps qui vit.
Accepter ce corps et s'y plonger...
De la main au fond de la matrice, qu'importe les grumeaux de sang menstruel d'un noir rougeâtre devenant rouge sang lorsque du revers, on l'étale sur le visage, souillant symboliquement la face que l'on offre au monde de sa profonde féminité, animalité;
De la merde que l'on suce après s'être fait enculer, bestialement, vitalement, lorsque le cul ouvert et palpitant, ne veut qu'être rempli, avide, et qu'enfin défoncé, limé, mon corps ne peut résister à l'envie de se remplir de l'Autre encore, des dernières goutes de son foutre, celles qui ne se retrouveront pas dans la merde diluée de sperme, filante et poisseuse en nuages diffus autour de l'étron au fond des chiottes.
De la queue dans la gorge, au plus profond, aux limites du supportable, au spasme de l'estomac annonciateur d'une remontée incontrôlable, au vomi qui remonte alors que je suis pleine de son sexe et que l'acidité du repas presque digéré gagne les narines et certains morceaux râpent le palais, obstruent l'arrière nez, le goût de la gerbe et les larmes plein les yeux alors que la bouche est violée...
De la pisse qui s'écoule lorsque branlée à fond plus rien n'est contrôlé, que la fontaine se transforme en torrent.
Et la perte de pouvoir sur mon corps comme abandon des armes aux pieds de celui qui accepte ma merde, mes glaires, ma pisse, tout comme j'accepte les siens comme le don ultime de ce que l'on ne donne jamais...
Accepter ce corps et s'y plonger, y chercher mon âme...
Dégueu?
Peut être...
Mais voyez-vous...
Je vous emmerde.
samedi 11 mai 2013
Soumises, pourquoi le sont elles? Partie I
Il y a vraisemblablement autant de raisons de se "lancer" dans le bdsm (et notamment les relations D/s) qu'il y a de personnes qui pratiquent...
Cela fait maintenant quelques années (oui, je fais "ma vieille", et alors?) que je côtoie ce monde, et j'en ai dégagé quelques constantes, quelques figures récurrentes, assez nombreuses pour que je m'arroge le droit de vous les livrer ici sur les motivations des femmes à trouver un Maître.
Peut être vous parleront-elles, peut être vous feront elles sourire, ou réfléchir, peut être vous sentirez-vous visées, blessées, cernées, je ne sais pas, mais..
Voilà:
Pour la sexualité "hors-normes" précoce, qui revient fréquemment dans les arguments des à peine vingtenaires qui cherchent un Maître, je ne peux m'empêcher de me dire que la société de consommation fait des ravages, on cherche un Maître comme un paralytique voudrait faire de la Zumba...
Parce que c'est à la mode...
Mais bon, si je m'arrête à ce simple descriptif de la "jeune soumise" et ses raisons, on va me taxer de vieille baderne jalouse...
Ben...
Ce serait mal me connaître, jeune ou vieille, chacune va en prendre pour son grade, ne vous inquiétez-pas.
La suite au prochain épisode, donc...
Cela fait maintenant quelques années (oui, je fais "ma vieille", et alors?) que je côtoie ce monde, et j'en ai dégagé quelques constantes, quelques figures récurrentes, assez nombreuses pour que je m'arroge le droit de vous les livrer ici sur les motivations des femmes à trouver un Maître.
Peut être vous parleront-elles, peut être vous feront elles sourire, ou réfléchir, peut être vous sentirez-vous visées, blessées, cernées, je ne sais pas, mais..
Voilà:
La "jeune soumise"... Je ne vous parle pas de celle qui s'inscrit en déclarant qu'elle est novice malgré ses X printemps et dont les hivers rigoureux ont conservé la fraîcheur, non, je vous parle de la jeune femme, fille, aurais-je envie de dire, qui découvre le bdsm et se met en quête d'un Maître... Je ne suis pas dans ce cas de figure, ma DLC est dépassée (bien que je reste consommable, hein, les DLC, on sait ce que ça vaut...) mais à de nombreuses reprises, j'ai demandé, écouté, beaucoup lu, et il s'en dégage des figures récurrentes: -La jeune fille pourrie gâtée, un peu le mode "gosse d'expat" que l'ont peut rencontrer dans tous les pays étrangers où un salaire français équivaut à 10 fois celui en vigueur, permettant ainsi à ces gamins de s'offrir tout ce que bon leur semble, mais à qui, finalement, il ne reste plus que le cul comme ultime amusement, s'étant payé tout ce qui pouvait l'être. Des soumises qui bien souvent ne sont soumises qu'à leurs désirs, voulant expérimenter du cul "pour les grands", prenant le "vu sur internet" le plus trash possible pour être vachement plus coooool que leur copine qui elle ne se fait que sodomiser, et pas fistfucker... Ce type de profil attirera facilement les "gros dégueulasses" qui ne bandent que dans de la viande fraîche, les jeunes hommes ayant la même vision déformée par le porno du bdsm qui leur conviendra un temps, avant de rentrer dans le rang, ou perdre leur âme à des jeux bien trop dangereux lorsqu'on les prends pour la norme. -La jeune fille qui a besoin d'autorité, semblant vouloir compenser l'image d'un père absent, ou "pote", ou de la mère MLF, bref, redonner à l'homme l'image "virile" qui était encore en vigueur au siècle dernier, ayant "besoin" de se retrouver comme infantilisée, brebis consentante du troupeau de la société patriarcale ne laissant à la femme que la place de subissante. Dans le meilleur des cas, la démarche est consciente et gentiment rassurante, permettant de grandir doucement, sans avoir l'air de faire ses choix, mais ne sera alors souvent qu'une étape car lorsque l'on "grandit", bien souvent, on change, et que la personne qui nous accompagne, elle, peut ne pas/différemment changer, ne permettant pas de poursuivre sur le même chemin. -La jeune fille paumée, ayant subi des horreurs, confrontée trop tôt à la sexualité, ou à une sexualité "inadaptée". La jeune fille abusée pourra alors chercher à expier par le SM, prenant alors un chemin dangereux si elle cherche à aller toujours plus loin, que ce qu'elle subit n'est jamais assez. Elle pourra aussi se "réfugier" entre les griffes d'un manipulateur qui fera perdurer le schéma dans lequel elle s'est construite, soit que cela lui semble "la norme", soit n'ayant pas la capacité (émotionnelle) à le surpasser. Il va de soi que dans ce cas de figure, trouver un Dominant peut sembler une solution, mais c'est alors l'investir d'une mission bien trop lourde que d'en faire son psy... Et ne nous leurrons pas, les hommes prêts à cela dans le bdsm, ne sont pas légion... -La jeune fille en perte de repères, qui peut être un combo des figures précédentes. En général allié à un milieu socio-éducatif faible/inadapté, ce qui est souvent révélé par "20 ans et un enfant", que ce soit du fait d'un modèle familial défaillant ou inexistant (mères "de mères en filles" à 16 ans, élevées par les services sociaux, issue de culture où la sexualité/femme n'a pas la même place que dans la judéo-chrétienne...) Qui peuvent soit "tomber" sur un prédateur qui les maintiendra dans leur mode dysfonctionnel de relations, ou au contraire sur le parfait chevalier blanc, qui alors tentera de leur faire reprendre une hygiène de vie, des normes, des règles, en usant des ressorts de la sexualité, des punitions/récompenses propres à la relation D/s. -La jeune fille qui recherche un Mentor, cherchant d'ailleurs bien souvent une relation sur le mode Domination/soumission et dans laquelle le sexe semble finalement accessoire, qui sont en quête de fermeté, de cadrage. Bien souvent de jeunes femmes intelligentes, très, et laissant deviner par transparence des parents fiers d'une gamine qui ne pose pas de problèmes et qu'ils ont laissé croître non pas en s'en détournant, mais en la surveillant de loin, bienveillants, sans lui mettre la pression, elle y arrivait largement assez bien toute seule. Cette "jeune soumise" saura faire le choix de son Dominant, qui sera en général plus âgé, maniant habilement les mots, les concepts, et bien souvent ces couples génèreront la suspicion, la soumise donnant l'image de la Galathée d'un Pygmalion qui a facilement pu l'abuser de part le jeune âge de la demoiselle et des grandes théories "viriles" qu'elle pourra donner l'impression d'épouser sans recul aucun, réveillant l'image de l'abus de pouvoir d'une personne ayant l'autorité... -La jeune fille équilibrée, qui a débuté sa sexualité avec une personne souvent plus âgée et ayant des notions/pratiquant le bdsm, dans une relation saine et sans abus (bien qu'on puisse se demander si il ne peut être vu comme tel le fait de faire débuter quelqu'un sa vie sexuelle par une "sexualité hors-norme"^^) ce qui ne semble malheureusement qu’exceptionnel parmi toutes les jeunes femmes que j'ai rencontré. -La jeune fille opportuniste, qui a vu que "dans le bdsm", les pratiquants mâles sont souvent des quadras à la situation bien assise et qui misent sur leur capital jeunesse/malléabilité en contrepartie d'un confort financier qu'elles acquièrent ainsi; avec vie de femme au foyer à la clef (car si elles visaient juste l'argent, elles auraient fait Domina pros^^) |
Pour la sexualité "hors-normes" précoce, qui revient fréquemment dans les arguments des à peine vingtenaires qui cherchent un Maître, je ne peux m'empêcher de me dire que la société de consommation fait des ravages, on cherche un Maître comme un paralytique voudrait faire de la Zumba...
Parce que c'est à la mode...
Mais bon, si je m'arrête à ce simple descriptif de la "jeune soumise" et ses raisons, on va me taxer de vieille baderne jalouse...
Ben...
Ce serait mal me connaître, jeune ou vieille, chacune va en prendre pour son grade, ne vous inquiétez-pas.
La suite au prochain épisode, donc...
dimanche 21 avril 2013
Symboles.
Puisqu'on me l'a demandé, puisque désormais, ils sont visibles, et bien visibles, et qu'il n'y a plus besoin qu'Alcyon y mette un grelot pour qu'ils tintent, je vais vous raconter l'histoire de mes anneaux, Ses anneaux, nos anneaux...
Nous ne devions jamais nous rencontrer, chacun dans un hémisphère, chacun dans une vie (trop) ordonnée, rangée.. morte.
C'est de Sa personnalité que je suis tombée amoureuse, de nos heures d'échange écrits, du cœur qui palpite lorsqu'ouvrant ma boîte mail, j'y trouvais une phrase, un texte. Il n'y avait que nos avatars pour s'étreindre, se retrouver, se toucher, mais je pense que l'un comme l'autre, nous étions déjà sérieusement accrochés...
Je m'échappais de ma réalité, Lui me confiait la Sienne, Sa compagne qu'Il avait essayé de conduire aux relations D/s et à qui Il m'avait "présenté" comme sa co-auteur...
J'ai appris par la suite que d'être désignée ainsi Lui avait valu une scène mémorable, mais je vous en reparlerais après, après que je vous ai fait partager ce texte, reçu trois mois après que je l'ai rencontré "par hasard" sur SecondLife au bout de 15 jours d'attente de Son profil juste aperçu...
Sourire*
Les lieux qu'Il décrit son ceux de SecondLife, de cette Galerie Mystérieuse qui nous appartient un peu de part l'histoire qu'elle a vu naître, couvé...
Bien qu'en pixels, elle est notre réalité, notre monde...
Et j'y lis, là, cette appropriation, ces marques sur mon corps qu'Il me fait...
Au delà du virtuel, j'aimais déjà cet Homme, et Lui appartenir, chair marquée de Sa main, c'est immédiatement transposé dans ma réalité, j'ai fait mienne cette symbolique...
Nous avons ensuite longuement échangé, Il était amusé que je Lui dise "OK, ça marche pour moi, mais bon, Tu sais, ça ne se fait pas exactement comme ça un piercing, il faut des cathéters de diamètre 1.4, ou 1.6, dans lesquels Tu insères l'anneau que Tu poses, et pas en or l'anneau, en acier chirurgical..."
De mon corps déjà marqué, piercé, Il n'imaginait pas que je puisse autant intégrer ce symbole d'appartenance, Il pensait, je crois, que ces anneaux n'auraient pas pour moi autant de poids qu'apposés sur un corps vierge de toute modification qu'elle soit d'encre ou d'acier, mais...
Mais Il m'a fait sursauter lorsque quelques jours plus tard, je recevais une photo d'un lot d'aiguilles qu'Il s'était procuré...
Cette idée est longtemps restée entre nous, nous en parlions, l'imaginions, mais la distance...
Nous ne devions pas nous rencontrer...
Et puis lorsque Sa compagne Lui a demandé pourquoi, ce dimanche, Il avait passé autant de temps sur Son ordinateur, et qu'Il lui a fait lire ce texte, elle aussi, par peur de Le perdre, jalousie que ce soit moi qui Lui inspire cela, Lui a donné son accord pour qu'Il l'orne de ces anneaux.
Mais Il ne l'a pas fait, parce que nous leur avions déjà construit une histoire, ils étaient la nôtre...
Puis je suis rentrée en France, et il a été évident que nous devions nous voir, nous rencontrer, nous toucher...
Quatre mois d’échanges quotidiens, de franchise, de rires, de larmes, nos quotidiens sur des méridiens différents, mais tellement proche, finalement...
La rupture avec ma vie d'épouse était consommée, j'allais affronter 18 heures d'avion pour regagner ma "liberté", de femme, de mère. Il m'avait alors donné Son numéro de téléphone, puisque nous allions désormais être sur le même continent et que j'étais "Sa soumise", il Lui semblait normal que je puisse aussi prendre place dans Son répertoire téléphonique, d'autant que le net n'était pas installé dans mon point de chute au "provisoire d'un an"...
Maintenant que je n'étais plus "qu'à" 200 kilomètres de Lui, que nous nous étions livré nos âmes, affrontés, moi lionceau ignorant et toi vieux lion au cuir tanné, au sein de l'arène de nos sentiments, nous avons vite, non pas convenu, mais accepté l'évidence que nous devions nous flairer... face à face....
Alors bien sûr, Il était en couple, et elle savait.
Elle savait qu'il y avait bien plus qu'une simple co-auteur, que j'étais le danger du désordre tentant de ta vie bien rangée, elle pensait cependant que je n'étais qu'une passade...
Il y a eu un Skype, ou je les ai vu, côte à côte et face à moi, présentation, prise des mesures de l'adversaire, je n'avais rien à perdre et juste l'envie de te sentir, non, pas l'envie, le besoin....
Je les ai vu décalés, Lui disant qu' aimer ce n'est pas étouffer l'autre, qu'Il avait l'honnêteté de lui dire, que s'opposer serait Le perdre... Elle faisant mine d'accepter de bon aloi, réticente certes, mais apparemment compréhensive, comme une mère cédant un caprice à un gosse chiant, mais déterminé sur l'instant... Pas de chantage de Sa part, une simple constatation que votre couple n'était plus ce à quoi Il aspirait et où Il avait pourtant tenté de la conduire, mais à quoi Il pensait pouvoir palier, se servant finalement de moi pour ne pas se noyer dans une médiocrité qu'Il se refusait à voir...
J'aurais du partir mille fois, moi qui savais que je ne voulais pas être qu'amante, épice pour la tambouille avec Sa légitime...
Mais je suis restée, me suis accrochée...
Depuis les débuts de nos échanges, j'avais senti que Son couple n'était plus qu'une façade, une habitude, à laquelle Il s'accrochait pourtant, et elle s'accrochant à Lui d'un amour égoïste "puisque je t'aime et que tu es l'homme de ma vie, tu ne peux pas partir"...
Ce Skype, c'était la veille du jour convenu de notre rencontre, notre premier contact réel...
Matin fébrile, attente, et enfin, Le voir...
Je ne raconterais pas ici cette première rencontre, pas maintenant du moins.
Je ne parlerais que de ses 5 dernières minutes, lorsque l'ayant raccompagné à Sa voiture, Il en a ouvert la fenêtre pour un dernier baiser, que je me repaisse du goût de Sa salive encore un peu, encore au creux de mes lèvres, et qu'Il m'a tendu ce petit sachet jaune dont je connaissais le contenu puisqu'Il me l'avait fait parvenir en photo...
Des cathéters, et des anneaux...
En disant " si un jour tu rencontre quelqu'un digne de te les poser"...
Je savais....
Je savais qu'alors, si Il ne m'abandonnait pas, Il ne me pensait pas digne de me les poser, mais que je n'étais également pas digne qu'Il me les poses...
Je sais que Tu vas lire cela, que Tu vas penser "n'importe quoi"... ou quelque chose du genre...
Avec le recul, oui, c'est facile...
Cependant, à cet instant, je savais que ce n'était pas moi qu'Il ornerait ainsi, que ce n'était pas moi, au dos tatoué et à la langue piercée, qu'Il pensait pouvoir donner une telle symbolique à ces quelques grammes de métal...
Que ce serait elle, plus digne, plus... légitime, qu'Il piercerait.
Je savais...
Et c'est ce qui s'est passé...
Un week end, sans aucune nouvelle, alors que nous nous étions vus le jeudi...
J'imaginais qu'inconsciemment, c'était elle qu'Il allait récompenser des latitudes qu'elle Lui avait permis, que c'est à son sexe que les anneaux que Son imagination m'avait offert allait se trouver...
Alors...
Alors sur Second Life toujours, pendant qu'Il la pierçait j'imagine, ou le lendemain je ne sais pas, j'ai repris mon rôle de trayeuse automate, en mentant un peu moins, en mettant au défi ce type qui avait eu le malheur de citer Noir désir et dont j'avais décidé qu'il pourrait fort bien prendre Sa place...
Il était libre, lui, au moins...
Je n'ai pas réussi à le Lui dire de suite, je ne Lui répondais plus aussi vite, j'étais ailleurs, avec un autre, et Lui, Il l'avait piercée elle, mais ne semblait pas se rendre compte de la claque infligée...
Et puis Il a compris.
Nous nous sommes séparés, incapables cependant d'effacer nos contacts, moi te réclamant les logs de nos échanges, Lui feignant d'en avoir oublié pour le lendemain avoir une raison de m'envoyer un mail...
Et alors que c'est chez l'autre que je me rendais en RER, c'est Alcyon qui m'envoyait des textos qui me touchaient, pendant que l'autre me demandait à quel arrêt j'en étais...
Ce petit jeu à duré quelques temps, et toujours, c'est vers Lui que je revenais...
Alors...
Alors nous nous sommes ré-apprivoisés, je Lui ai de nouveau tendu mon cou qu'Il a refusé de ceindre dans un premier temps et puis...
Et puis Il ne l'a pas quittée, mais Il a admit que ton couple n'était plus ce qu'Il espérait, que, bordel, je comptais pour Lui, bien plus que ce qu'Il aurait jamais imaginé...
Elle Lui avait aussi, à quelques reprises, balancé les anneaux en pleine gueule, semblant ne pas comprendre que pour Lui qui est réfractaire au mariage (c'est toujours le cas? nan, mais je prends pas mal, c'est pour un sondage^^), la symbolique était énorme...
Alors que moi, j'étais là, encore, chien abandonné attendant son Maître...
Cela faisait un an, et un jour, que nous nous étions rencontrés...
Un an et un jour...
Il avait passé la nuit avec moi, me faisant la surprise de Sa venue, surprise chronométrée, à la faveur d'une fête d'anniversaire, et bien que virtuellement partagée, restant pour le moment la plus belle que j'ai jamais eu (mais ça aussi, c'est une autre histoire...^^)
Un an:
"souffle la bougie" et fou-rire de ce phallus grandeur réelle en cire posé sur une crêpe...
Un an.. et un jour:
"Marques moi"
"Je vais te marquer, mais d'une manière... indélébile"
Alors que je Lui tendais mon cul pour qu'Il le strie avec Sa ceinture ( rha, que j'aime la ceinture, l'instrument parfait pour le bdsm du pauvre ou du débrouillard. Sourire*) j'ai vu Son regard changer, et l'intensité qu'il y avait dans ces mots...
J'ai compris...
Alors je ne vous parlerais pas de ma frénésie d'épilation, parce que je voulais que ce soit parfait pour pouvoir faire une photo (il y en a eu près de 50 je crois^^) avant/après, de celle de la position dite "de la grenouille écrasée" due à la dite épilation, de la toilette méticuleuse, de la boule au ventre et du sentiment d'acceptation, de légitimation...
Non, tout ça ce sera, peut être, une autre fois...
Toujours est il qu'au bout d'un an et un jour, l'objet trouvé que j'avais été est devenu le Sien, n'ayant pas été réclamé, si ce n'est par Lui qui s'est approprié cette étrange trouvaille.
Sourire*
Depuis, des choses ont changé, nous sommes un couple, bdsm, ou pas, amis, amants, homme et femme, et alors que mariée je ne portais pas d'alliance, mon sexe est toujours orné de Ses anneaux...
Et dire que cela fait près de trois ans maintenant...
Nous ne devions jamais nous rencontrer, chacun dans un hémisphère, chacun dans une vie (trop) ordonnée, rangée.. morte.
C'est de Sa personnalité que je suis tombée amoureuse, de nos heures d'échange écrits, du cœur qui palpite lorsqu'ouvrant ma boîte mail, j'y trouvais une phrase, un texte. Il n'y avait que nos avatars pour s'étreindre, se retrouver, se toucher, mais je pense que l'un comme l'autre, nous étions déjà sérieusement accrochés...
Je m'échappais de ma réalité, Lui me confiait la Sienne, Sa compagne qu'Il avait essayé de conduire aux relations D/s et à qui Il m'avait "présenté" comme sa co-auteur...
J'ai appris par la suite que d'être désignée ainsi Lui avait valu une scène mémorable, mais je vous en reparlerais après, après que je vous ai fait partager ce texte, reçu trois mois après que je l'ai rencontré "par hasard" sur SecondLife au bout de 15 jours d'attente de Son profil juste aperçu...
Sourire*
Aiguillage. Tu es un peu anxieuse, debout, seule dans cette grande pièce. Tu sais pourtant que tu es à l'heure à ce rendez-vous. Et tu sais combien il est important. En effet, tu as décidé de te donner corps et âme à ton Maitre, et Il l'a accepté,... tu Lui as fait cette offre de soumission, t'engageant alors à Lui appartenir, ne sachant comment Il allait t'utiliser, mais avec une confiance absolue...c'était pire que de sauter à l'élastique, les yeux bandés, sans l'avoir attaché soi-même et être sûr qu'il le soit. Et Il t'avait demandé d'être là, maintenant, ce soir. ... Ton regard fait alors le tour de la pièce. C'est un salon, richement décoré, avec des tableaux représentant des scènes plutôt érotiques pour certains, avec une vaste bibliothèque le long d'un mur et un escabeau pour accéder aux rayonnages supérieurs. Un beau buffet porte plusieurs flacons en cristal que tu devines contenir divers alcools ou eaux de vie. Sur le mur opposé, une vaste cheminée dans laquelle on pourrait presque tenir debout, avec un large plateau en marbre portant un chandelier et quelques autres objets, et dans laquelle un grand feu crépite, donnant une lumière chatoyante à ce lieu feutré. Surplombant cette cheminée, un triscalion orne le mur. Les hautes flammes se reflètent sur le cuir noir d'un grand canapé en cuir capitonné qui lui fait face. L'odeur du feu de bois, mêlée à celle de l'encaustique des meubles en chêne massif te rappelle immanquablement celle de cette galerie où, pour la première fois, tu avais croisé le regard de Celui à qui tu allais te donner. ... Un large tapis épais recouvre le plancher en chevrons et délimite un espace entre l'âtre et le canapé. Tes pieds nus, s'enfoncent légèrement dans ce tapis sur lequel tu te tiens, et au milieu duquel se dresse un objet dont tu identifies mal la fonction dans ce lieu. Cela ressemble à deux tréteaux, sur lesquels est posée en travers une poutre d'un mètre cinquante. Mais cette poutre a une forme de demi lune, car arrondie sur le dessus elle repose sur les tréteaux par son coté plat. De la largeur de l'accoudoir du canapé, tu te dis qu'il pourrait s'agir d'un objet sur lequel on pose les selles des chevaux. Cette idée t'est probablement venue à cause de la présence d'une cravache posée sur guéridon à proximité.... ... Alors, cherchant à te rassurer, tu refais mentalement le tour de ce qui est important à Ses yeux. Ta robe est parfaite, longue, descendant jusqu'aux pieds, suggérant, par sa légère transparence, les longues jambes effilées portant un fessier ferme. Elle épouse parfaitement les formes harmonieuses de ton corps, et laisse entrevoir le galbe de tes seins provocateurs, sauf que son décolleté a la fâcheuse manie de laisser apercevoir, parfois, l'aréole d'un téton qui s'échappe...Mais tu aimes cette robe car tu sais combien elle met en valeur tes courbes délicieuses, et surtout..elle est fendue de tout son long, pouvant ainsi révéler tes intimités d'un simple revers de la main...Seule la fine ceinture en étoffe, en empêche difficilement l'ouverture accidentelle. Il aime que tu sois belle, la plus belle, et c'est sure de Le satisfaire que tu portes fièrement cette robe, rien qu'elle. Tu n'as que cette fine étoffe pour protéger ta nudité, tout autre vêtement gênant l'accès à tes parties génitales étant à bannir, tu serais punie si tu manquais à cette règle...Cette règle t'en rappelle une autre, et tu souris, sure de toi....Oui, s'Il m'en fait l'honneur, je lui présenterai fièrement mes orifices parfaitement propres et prêts à leur utilisation, quelle qu'elle soit, de même que mes lèvres, teintées de rouge pour les rendre attirantes aussi, ne demandent qu'a sentir le glissement de Sa verge tendue, en espérant qu'Il dépose au moins une goutte sur ma langue. ... La réaction à cette perspective se traduit immédiatement par un début de sécrétion de ton vagin. Mais est-ce à cause de cela ou du crépitement du feu que tu n'as pas entendu les pas derrière toi ?... -"Bonsoir Mia"... Tu sursautes, mais tu reconnais instantanément cette voix, et te retournes -"Bonsoir Maître, je suis tellement heureuse que Vous soyez enfin là, je Vous attendais" -"Moi aussi, Mia, et tu es resplendissante", répond la voix masculine. Un léger teint rosé gagne tes joues. -"Cette robe te va à ravir,... je suis heureux que tu la portes pour cette occasion....spéciale", sourit Alcyon, en laissant son regard s'accrocher aux formes de ton corps à peine voilé. Tu sens alors ta robe devenir encore plus transparente que tu ne l'imaginais, et tu mordilles ta lèvre inférieure, livrée à son regard. -"laisse Moi contempler la beauté de Ma soumise", dit-Il, sans te quitter du regard, tout en Se dirigeant vers le canapé. -"Et, approche", S'asseyant, en te fixant maintenant dans les yeux. Tu réalises à cet instant que, paralysée, tu as oubliée une chose essentielle....Il est assis, et toi tu es debout...Tu te précipite alors à Ses pieds, prenant la pose nadu que tu as maintes fois répété, jusqu'à ce quelle devienne automatique. Genoux au sol, cuisses ouvertes, fesses et seins tendus, épaules en arrière, regard vers le bas, mains ouvertes vers le haut posée sur les cuisses, pieds repliés sous les fesses. Tu vois alors la pointe de Sa chaussure se glisser sous ta robe, entre tes cuisses...D'un léger mouvement de cheville, Alcyon en écarte les pans, dévoilant ainsi une toison courte et finement dessinée. Ton regard reste baissé, n'osant croiser le Sien, et suit le glissement de cette chaussure sur le tapis...Tu ressens un frisson te parcourir l'échine lorsque le cuir entre en contact avec ta vulve, et sa moiteur s'intensifie. Un léger relèvement du pied force les lèvres de ton sexe à s'écarter, et tu te retiens pour garder ton bassin immobile. Le frottement s'intensifie, mais évite soigneusement tout contact avec ton clitoris alors que tu sens ton excitation grandir. Le pied se retire alors doucement, et tu aperçois que Sa chaussure est luisante de ton jus. -"Excellent, Mia, elle en avait bien besoin, et Je suis assez satisfait du lustre que tu lui as redonné." Tu sens le plaisir dans Sa voix, et tu relèves un peu les yeux, plus fière que honteuse, et tu te dis que si tu n'avais pas mouillé assez vite, tu aurais du le faire avec ta langue. Tu te félicites que les heures passées à apprendre à maitriser ton corps et ses réactions Lui permette ainsi de t'utiliser. -"Merci Maitre, mais peut-être que l'autre chaussure...", ton regard est alors accroché par Ses mains. Tu vois qu'Il porte à la main gauche une chevalière à Son annulaire, qu'Il s'amuse à faire tourner de Son autre main. Comme s'Il devinait tes pensées, il arrêtes Son mouvement, te laissant observer ce bijou, et tu peux voir alors les détails de cet anneau. C'est une bague surmontée d'un fin cube d'acier, sur lequel sont inscrites en relief deux lettres: A K. -"Non Mia, je t'ai dis que cette soirée était spéciale,..." Tu sens Son ton se durcir et une certaine inquiétude te reprend. -"Tu es maintenant Ma soumise, et il faut que celà soit concrètement le cas....lève-toi" Tu te relèves et suis Alcyon des yeux. Tu Le vois se diriger vers le buffet, sortir un verre et y verser une dose d'un liquide d'un liquide brun clair, presque blanc. -"C'est du whisky, du Bruichladdish, un single malt pas trop tourbé...j'espère que tu apprécieras...", dit-il en rebouchant le flacon en souriant. Il revient vers toi, et te prenant par la main, te fait t'approcher de la cheminée et faire face aux flammes. Le verre reposé sur la tablette en marbre, Il te dis: -"Bien, ôte cette robe magnifique, que je contemple encore ce qu'elle dissimule mal" Tu t'exécutes, défaisant ta ceinture et laissant glisser ta tenue sur tes pieds, révélant ainsi tes seins fermes aux mamelons encore tendus par l'excitation. -"Oui, vraiment parfaite" en laissant quelques longues secondes son regard glisser sur toi, comme l'a fait ta robe à l'instant. -"Et maintenant, prend la position", poursuit-Il, en désignant la poutre posée sur les tréteaux.... ... Tu comprends alors que cette poutre ne sert pas supporter une selle mais..tes fesses. Tu enjambes alors ce morceau de bois, et te retrouves à califourchon, une jambe de chaque coté. C'est haut, et tu dois utiliser toute la musculature de tes jambes pour que la pointe de tes orteils entre en contact avec le tapis. Voyant que tu pourras pas tenir longtemps, tu décides d'appuyer les mains devant toi, de faire jouer ton bassin pour gagner quelques précieux millimètres et rendre ta posture plus confortable. Ta vulve s'écrase contre le bois et sous ton poids, mais tes jambes peuvent se relâcher un peu...et tu sais que les mouvements de ton bassin vont vite modifier l'état de ta chatte. -"Arrête de te branler la dessus ! ce n'est pas fait pour ça!...et pose tes main derrière toi", grogne Sa voix. Tu bascules alors en arrière, et tes mains se rejoignent dans ton dos, posée sur la poutre. Le fait de basculer t'oblige à te cambrer pour maintenir ton assise, et empêche ton clitoris de toucher la poutre, l'exposant a la vue de ton Maitre, face à toi. Tu constates alors que tu as laissé une trace d'humidité sur le bois clair. Alcyon prend alors un objet sur la cheminée, et tu reconnais tout de suite une paire de menotte. -"Je vais devoir t'immobiliser les mains, ainsi tu ne pourras pas bouger, et de toutes façons, tu n'auras pas envie, si tu veux que la douleur reste supportable..." Tu sens le froid de l'acier se refermer autour de tes poignets, et tu restes ainsi, à califourchon, reposant sur tes bras tendus derrière toi, cambrée, la poitrine en avant et les seins pointant, figée. -"Bien, mais cela n'est pas parfait" Alcyon prend alors ta cheville, la tire en arrière et pose la pointe de tes orteils verticalement sur le tapis....change de coté et reproduit la manœuvre. Tu te sens tendue comme un arc, et en ayant le profil. Ensuite, en souriant de la pose ainsi obtenue, Il approche Ses mains de ton sexe, prend tes grandes lèvres, les étirent entre Son pouce et Son index, et les plaquent sur la poutre, leur donnant la forme arrondie. Au contact de Ses doigts, un afflux de sang gagne ton clitoris, son gonflement se trouve contré par la poutre....Et le pouce d'Alcyon se pose dessus... -"Espèce de petite putain !...tu crois que je vais t'autoriser à jouir, et à faire gonfler cette poutre par ton jus ?" La pression du pouce sur ton clitoris pris en étaux avec le bois se fait plus forte. -"Je te préviens, ma chienne, si une goutte tombe sur le tapis, ce ne sera pas dans ce sens que tu t'assiéras sur cette poutre !!...garde ta mouille pour le cuir de mes chaussures" La pression augmente, mais tu ne peux retenir le ruissèlement qui s'écoule de tes muqueuses, alors que ta respiration s'accélère, soulevant ta poitrine plus rapidement, tu sens que c'est trempé sous tes fesses. Alors, une pression terrible sur la partie la plus sensible de tes organes génitaux te fait sortir un cri...qui la fait cesser. -"Parfait, puisque tu cries, nous allons pouvoir poursuivre...." Alcyon se retourne vers la cheminée, saisit le verre de whisky et y plonge ce que crois être un agitateur pour cocktails. Mais retrouvant tes esprits, ta vue encore brouillée pas la douleur infligée, tu te dis que l'on utilise pas cela dans un whisky sec. Alors Alcyon ressort l'objet de son verre, et tu vois alors qu'il se dédouble...Il s'agit en fait de deux aiguilles d'une vingtaine de centimètres chacune et du diamètre d'une tige de boucle d'oreille. Tenant son verre de l'autre main, Il en verse une ligne sur ton pubis. Le liquide atteint tout de suite ton clitoris encore douloureux, et se répand sur tes lèvres. La fraicheur du liquide fait presque immédiatement place à la brulure de l'alcool. Mais tu ne laisses rien entrevoir de ces sensations. L'index d'Alcyon parcourt alors tes lèvres, mêlant le single malt à tes sécrétions, et remontant le long de ton clitoris. -"Hmm, je ne pensais pas qu'il puisse être encore meilleur ainsi", portant son index à sa bouche, et reposant le verre sur le guéridon voisin. -"Mais il est temps maintenant d'accomplir ce pour quoi tu es la..." poursuit Alcyon. Tu vois alors courir sur ton corps les fines aiguilles tenues par sa mains. Celles-ci dessinent le pourtour du galbe de tes seins, en remontent la courbe délicate, et s'arrêtent sur le mamelon, pointe contre pointes. La légère piqure que tu ressens augmente la dureté de ton sein et provoque l'érection du téton, face à l'aiguille. La piqure se fait plus intense. Mais les doigts d'alcyon se relâchent légèrement, et l'aiguille recule devant ce téton effronté. La main toujours muni de cette sorte d'aiguille d'acupunture descend maintenant le long de ton ventre. Et de nouveau cette pointe acérée, mais cette fois à quelques millimètres du bord de ta grande lèvre, à l'endroit ou elle est la plus large. Un léger picotement...qui se transforme en une plus vive brulure..quand tu sens la pointe te transpercer et se ficher dans la poutre... Un "ouchhh" s'échappe de tes levres. -"Oui, je sais,...ça pique un peu", faisant le tour des tréteaux. -"Mais cela est nécessaire", posant la pointe de la seconde aiguille symétriquement sur l'autre grande lèvre. Cette fois tu t'attends à ce qui va se passer,et, serrant les dents pour garder le silence, tu ressens cette même brulure au moment ou tu te fais transfixier. -"Voilà Mia,...tu vois...rien d'insurmontable...ce qui va venir, par contre.....". Tu vois les sourcils d'Alcyon se froncer... ... Tenant toujours la position de l'arc bandé, tu sais qu'il ne faut pas lâcher maintenant. Tu es dans la même position qu'une souris de laboratoire, épinglée par les grandes lèvres, le cul sur une poutre, touchant à peine le sol par la pointe des pieds, les mains menottées dans le dos en appui sur cette poutre. Si tu bascules...une partie charnue de ton intimité restera sur ce bout de bois. -"Encore une chose, une dernière chose et tu seras à Moi, complètement..." poursuit Alcyon en retirant Sa chevalière de Son annulaire gauche. Tu Le vois s'approcher de la cheminée...et l'y jeter dans les braises..... Il se rapproche de toi, Son visage tout près du tien...et pose Ses lèvres sur ta bouche, sans un mot...tenant ta tête par les cheveux, pour ne pas te déséquilibrer par ce baiser, qui sera le dernier de ton état actuel. Puis retourne vers l'âtre et saisit un tisonnier en te regardant.... ... Faisant face au foyer, accroupi, le tisonnier à la main, Alcyon fouille les braises. Il en ressort Sa bague, rougie par la chaleur. Un solide coup au sol par la base du tisonnier tenu verticalement enchâsse l'anneau sur son extrémité. Il se relève et retourne vers toi, la tige de métal brandie devant ses yeux...La positionnant pour que les lettres A K soient dirigées vers toi, Il l'approche de ta cuisse en la remontant lentement, et positionne l'anneau à quelques millimètre de ta lèvre exposée, et maintenue tendue par l'aiguille....Tu sens la chaleur toute proche...Et d'un geste ferme, sans trembler, il pose le carré avec l'inscription en relief sur la peau délicate du morceau de chair qui protège l'entrée de ton vagin....Ton cri recouvre le pssschittt qui en résulte, et ces secondes te paraissent interminables, mais tu parviens à la supporter, et même à la dominer. L'odeur âcre de la chair brulée te parvient au même moment que la pression cesse sur ton corps meurtri... -"Voila...maintenant, tu es marquée de mon sceau dans ta chair", te fixant dans les yeux. -"Mer..mer..merci.....Maitre", trouve-tu la force de balbutier ... Le tisonnier reposé, Alcyon saisit une des aiguilles qui t'immobilise, et la fait tourner plusieurs fois entre ses doigts...une goutte de sang séché perle et sa trace est visible sur le bois de la poutre. Un coup sec extrait l'aiguille de ta chair, sans adhérence. Il reproduit les mêmes gestes de l'autre coté, et tu entends le cliquetis de la clé des menottes dans la serrure, te libérant les poignets. Alors, fouillant ses poches, Alcyon sort un petit écrin qu'Il ouvre et te met sous les yeux. -"Ils te plaisent Mia ?" Devant toi, cet écrin de velours noir, contenant deux petits anneaux d'or... -"Ils sont magnifiques, Maitre", retrouvant le sourire et heureuse de sentir ton Maitre fier de toi. -"Oui, et tu vas les porter dès maintenant.., ne bouge pas encore, je vais te les poser moi-même". T'attendant a sentir sa main sur le lobe d'une de tes oreilles, ton bassin a un léger spasme en sentant les doigts d'Alcyon décoller délicatement une de tes lèvres endolories de la poutre où elle était pointée, et tu sens l'anneau se glisser par la perforation que l'aiguille t'a infligée. Et rapidement, l'autre se retrouve parée du second anneau. -"Parfait, tu peux te lever maintenant, que je t'admire sous ce nouveau jour". Difficilement, courbaturée, tu réussis à descendre de ta position et à prendre celle, nadu, devant Celui qui t'a marqué de Son sceau. -"Je crois qu'il faut laisser cette partie de ton corps se reposer un peu, maintenant,... alors, prends ceci et passe le dans les anneaux que je viens de poser". Dans la paume tendue devant toi, un minuscule cadenas.... |
Les lieux qu'Il décrit son ceux de SecondLife, de cette Galerie Mystérieuse qui nous appartient un peu de part l'histoire qu'elle a vu naître, couvé...
Bien qu'en pixels, elle est notre réalité, notre monde...
Et j'y lis, là, cette appropriation, ces marques sur mon corps qu'Il me fait...
Au delà du virtuel, j'aimais déjà cet Homme, et Lui appartenir, chair marquée de Sa main, c'est immédiatement transposé dans ma réalité, j'ai fait mienne cette symbolique...
Nous avons ensuite longuement échangé, Il était amusé que je Lui dise "OK, ça marche pour moi, mais bon, Tu sais, ça ne se fait pas exactement comme ça un piercing, il faut des cathéters de diamètre 1.4, ou 1.6, dans lesquels Tu insères l'anneau que Tu poses, et pas en or l'anneau, en acier chirurgical..."
De mon corps déjà marqué, piercé, Il n'imaginait pas que je puisse autant intégrer ce symbole d'appartenance, Il pensait, je crois, que ces anneaux n'auraient pas pour moi autant de poids qu'apposés sur un corps vierge de toute modification qu'elle soit d'encre ou d'acier, mais...
Mais Il m'a fait sursauter lorsque quelques jours plus tard, je recevais une photo d'un lot d'aiguilles qu'Il s'était procuré...
Cette idée est longtemps restée entre nous, nous en parlions, l'imaginions, mais la distance...
Nous ne devions pas nous rencontrer...
Et puis lorsque Sa compagne Lui a demandé pourquoi, ce dimanche, Il avait passé autant de temps sur Son ordinateur, et qu'Il lui a fait lire ce texte, elle aussi, par peur de Le perdre, jalousie que ce soit moi qui Lui inspire cela, Lui a donné son accord pour qu'Il l'orne de ces anneaux.
Mais Il ne l'a pas fait, parce que nous leur avions déjà construit une histoire, ils étaient la nôtre...
Puis je suis rentrée en France, et il a été évident que nous devions nous voir, nous rencontrer, nous toucher...
Quatre mois d’échanges quotidiens, de franchise, de rires, de larmes, nos quotidiens sur des méridiens différents, mais tellement proche, finalement...
La rupture avec ma vie d'épouse était consommée, j'allais affronter 18 heures d'avion pour regagner ma "liberté", de femme, de mère. Il m'avait alors donné Son numéro de téléphone, puisque nous allions désormais être sur le même continent et que j'étais "Sa soumise", il Lui semblait normal que je puisse aussi prendre place dans Son répertoire téléphonique, d'autant que le net n'était pas installé dans mon point de chute au "provisoire d'un an"...
Maintenant que je n'étais plus "qu'à" 200 kilomètres de Lui, que nous nous étions livré nos âmes, affrontés, moi lionceau ignorant et toi vieux lion au cuir tanné, au sein de l'arène de nos sentiments, nous avons vite, non pas convenu, mais accepté l'évidence que nous devions nous flairer... face à face....
Alors bien sûr, Il était en couple, et elle savait.
Elle savait qu'il y avait bien plus qu'une simple co-auteur, que j'étais le danger du désordre tentant de ta vie bien rangée, elle pensait cependant que je n'étais qu'une passade...
Il y a eu un Skype, ou je les ai vu, côte à côte et face à moi, présentation, prise des mesures de l'adversaire, je n'avais rien à perdre et juste l'envie de te sentir, non, pas l'envie, le besoin....
Je les ai vu décalés, Lui disant qu' aimer ce n'est pas étouffer l'autre, qu'Il avait l'honnêteté de lui dire, que s'opposer serait Le perdre... Elle faisant mine d'accepter de bon aloi, réticente certes, mais apparemment compréhensive, comme une mère cédant un caprice à un gosse chiant, mais déterminé sur l'instant... Pas de chantage de Sa part, une simple constatation que votre couple n'était plus ce à quoi Il aspirait et où Il avait pourtant tenté de la conduire, mais à quoi Il pensait pouvoir palier, se servant finalement de moi pour ne pas se noyer dans une médiocrité qu'Il se refusait à voir...
J'aurais du partir mille fois, moi qui savais que je ne voulais pas être qu'amante, épice pour la tambouille avec Sa légitime...
Mais je suis restée, me suis accrochée...
Depuis les débuts de nos échanges, j'avais senti que Son couple n'était plus qu'une façade, une habitude, à laquelle Il s'accrochait pourtant, et elle s'accrochant à Lui d'un amour égoïste "puisque je t'aime et que tu es l'homme de ma vie, tu ne peux pas partir"...
Ce Skype, c'était la veille du jour convenu de notre rencontre, notre premier contact réel...
Matin fébrile, attente, et enfin, Le voir...
Je ne raconterais pas ici cette première rencontre, pas maintenant du moins.
Je ne parlerais que de ses 5 dernières minutes, lorsque l'ayant raccompagné à Sa voiture, Il en a ouvert la fenêtre pour un dernier baiser, que je me repaisse du goût de Sa salive encore un peu, encore au creux de mes lèvres, et qu'Il m'a tendu ce petit sachet jaune dont je connaissais le contenu puisqu'Il me l'avait fait parvenir en photo...
Des cathéters, et des anneaux...
En disant " si un jour tu rencontre quelqu'un digne de te les poser"...
Je savais....
Je savais qu'alors, si Il ne m'abandonnait pas, Il ne me pensait pas digne de me les poser, mais que je n'étais également pas digne qu'Il me les poses...
Je sais que Tu vas lire cela, que Tu vas penser "n'importe quoi"... ou quelque chose du genre...
Avec le recul, oui, c'est facile...
Cependant, à cet instant, je savais que ce n'était pas moi qu'Il ornerait ainsi, que ce n'était pas moi, au dos tatoué et à la langue piercée, qu'Il pensait pouvoir donner une telle symbolique à ces quelques grammes de métal...
Que ce serait elle, plus digne, plus... légitime, qu'Il piercerait.
Je savais...
Et c'est ce qui s'est passé...
Un week end, sans aucune nouvelle, alors que nous nous étions vus le jeudi...
J'imaginais qu'inconsciemment, c'était elle qu'Il allait récompenser des latitudes qu'elle Lui avait permis, que c'est à son sexe que les anneaux que Son imagination m'avait offert allait se trouver...
Alors...
Alors sur Second Life toujours, pendant qu'Il la pierçait j'imagine, ou le lendemain je ne sais pas, j'ai repris mon rôle de trayeuse automate, en mentant un peu moins, en mettant au défi ce type qui avait eu le malheur de citer Noir désir et dont j'avais décidé qu'il pourrait fort bien prendre Sa place...
Il était libre, lui, au moins...
Je n'ai pas réussi à le Lui dire de suite, je ne Lui répondais plus aussi vite, j'étais ailleurs, avec un autre, et Lui, Il l'avait piercée elle, mais ne semblait pas se rendre compte de la claque infligée...
Et puis Il a compris.
Nous nous sommes séparés, incapables cependant d'effacer nos contacts, moi te réclamant les logs de nos échanges, Lui feignant d'en avoir oublié pour le lendemain avoir une raison de m'envoyer un mail...
Et alors que c'est chez l'autre que je me rendais en RER, c'est Alcyon qui m'envoyait des textos qui me touchaient, pendant que l'autre me demandait à quel arrêt j'en étais...
Ce petit jeu à duré quelques temps, et toujours, c'est vers Lui que je revenais...
Alors nous nous sommes ré-apprivoisés, je Lui ai de nouveau tendu mon cou qu'Il a refusé de ceindre dans un premier temps et puis...
Et puis Il ne l'a pas quittée, mais Il a admit que ton couple n'était plus ce qu'Il espérait, que, bordel, je comptais pour Lui, bien plus que ce qu'Il aurait jamais imaginé...
Elle Lui avait aussi, à quelques reprises, balancé les anneaux en pleine gueule, semblant ne pas comprendre que pour Lui qui est réfractaire au mariage (c'est toujours le cas? nan, mais je prends pas mal, c'est pour un sondage^^), la symbolique était énorme...
Alors que moi, j'étais là, encore, chien abandonné attendant son Maître...
Cela faisait un an, et un jour, que nous nous étions rencontrés...
Un an et un jour...
Il avait passé la nuit avec moi, me faisant la surprise de Sa venue, surprise chronométrée, à la faveur d'une fête d'anniversaire, et bien que virtuellement partagée, restant pour le moment la plus belle que j'ai jamais eu (mais ça aussi, c'est une autre histoire...^^)
Un an:
"souffle la bougie" et fou-rire de ce phallus grandeur réelle en cire posé sur une crêpe...
Un an.. et un jour:
"Marques moi"
"Je vais te marquer, mais d'une manière... indélébile"
Alors que je Lui tendais mon cul pour qu'Il le strie avec Sa ceinture ( rha, que j'aime la ceinture, l'instrument parfait pour le bdsm du pauvre ou du débrouillard. Sourire*) j'ai vu Son regard changer, et l'intensité qu'il y avait dans ces mots...
J'ai compris...
Alors je ne vous parlerais pas de ma frénésie d'épilation, parce que je voulais que ce soit parfait pour pouvoir faire une photo (il y en a eu près de 50 je crois^^) avant/après, de celle de la position dite "de la grenouille écrasée" due à la dite épilation, de la toilette méticuleuse, de la boule au ventre et du sentiment d'acceptation, de légitimation...
Non, tout ça ce sera, peut être, une autre fois...
Toujours est il qu'au bout d'un an et un jour, l'objet trouvé que j'avais été est devenu le Sien, n'ayant pas été réclamé, si ce n'est par Lui qui s'est approprié cette étrange trouvaille.
Sourire*
Depuis, des choses ont changé, nous sommes un couple, bdsm, ou pas, amis, amants, homme et femme, et alors que mariée je ne portais pas d'alliance, mon sexe est toujours orné de Ses anneaux...
Et dire que cela fait près de trois ans maintenant...
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