...du foutre.
Ça peut prêter à sourire, et c'est un peu le but.
Déjà, je voudrais m'excuser auprès des croyants, et préciser que ce n'est pas pour les offenser que j'utilise ce parallèle. Iconoclaste, certes, mais pas de provoc inutile, si j'emploie ce vocabulaire, c'est qu'il me semble le plus en adéquation avec ce que je ressens, avec ce que je vis.
Cela peut sembler blasphématoire, ce n'est pas le but pourtant. Juste les mots qui sont assez fort pour exprimer ce que je ressens, moi qui suis étrangère au religieux, mais pas au sens de ses mots, connaitre leur force, et l'utiliser à mon escient...
Sourire*
De cette relation, naît le sacré.
Si je suis la soumise, je ne possède rien, je lui appartiens.
Je me livre à lui, cadeau empoisonné, car si je lui donne tout, concrètement, je n'ai rien à lui offrir. Uniquement ce qu'il veut prendre, faire de moi. Inconsciente de ma valeur que lui a décelé pourtant, il est celui en qui je place mon espoir d'à défaut m'aimer, trouver celui à qui je pourrais donner cet amour... encombrant. Qu'avant de me l'approprier...
Alors il me fait sienne, il me prend sous son aile, en levrette, et par tous les trous...
Mais rien ne m'appartiens.
Il est mon Maître, sexuellement il est celui pour qui j'ai envie de jouir, celui que j'ai envie de faire jouir. Apprendre comme il aime me prendre, comme il aime jouer de mon corps, de la pression de ma main sur sa verge faire croître encore son excitation, son plaisir.
Il m'a choisit, et s'il est tout pour moi, je ne revendique que d'être celle qui le fait jouir.
La seule preuve, tangible, que je suis unique, c'est ce foutre qui gicle, me recouvre, m'emplit..
Si je me donne à lui, je n'attends que ce retour, cette.. "preuve", comme le croyant qui dominicalement ingère le corps du Christ, comme son officiant en boit le sang...
Cela n'est pas nécessaire à leur foi, c'en est juste le reconnaissance "humaine", la communion.
Si cela peut sembler contradictoire et renvoyer à l'image du croyant qui ne fait que prendre sans donner, l'image de l'hostie qu'il me plait d'utiliser est l'ancienne, celle des fidèles qui apportaient le pain qu'ils confectionnaient à cet usage, afin qu'il soit consacré...
Le Divin né de l'humain...
L'humain, oeuvrant, créant Dieu, qui ainsi, prend corps...
Mais ne vous méprenez pas.
Je ne suis pas à idolâtrer un homme, à le déifier. Si vous lisez bien, si j'ai été assez claire, vous comprendrez qu'il n'est pas question de cela.
Comme les chemins qui mènent à la foi ou ce que le croyant met dans sa religion, lorsque cela n'est pas imposé, inculqué comme dogmes transgénérationnels acquis et immuables, sont multiples, je ne peux qu'expliquer ma vision...
L'important n'est pas de créer un Dieu.
Si il est Dieu c'est parce qu'il est celui qui permet la compréhension, l'acceptation, la sublimation de soi au travers Lui.
Ce qui importe, si d'abord c'est croire en Lui puisqu'on ne croit pas en soi, c'est admettre que ce qui nous attire en Lui, nous en sommes dignes, et même plus, capables.
Ce qui importe, c'est de se rendre compte que l'amour ce n'est pas ce sentiment exclusivement tourné vers Lui (car au final il n'est tourné que vers soi) mais ce qui nous enrichit, nous grandit, dans notre relation à Lui.
Il est Dieu parce que je crois en lui.
Il croit en moi qui crois en lui...
Alors je crois que moi aussi j'ai du divin.
Sourire*
Vous comprenez?
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
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vous comprenez?
RépondreSupprimernon, pas vraiment, mais si c'est clair pour toi , c'est deja ca ;)
Du.
Alors il faut relire du début..
SupprimerOu pas...
Sourire*
Tiré de mon silence monacal par ce passage, celui de ton Livre récité peut être à "ge-noux" pour ton Dieu , je doute de bien comprendre et de me livrer à une exégèse indue, à l'instar du lecteur précédent.
RépondreSupprimerTout au plus, habitué à vos démesures me livrerais-je à une seconde ingénue réflexion adressée à ton Dieu, car tu le sais bien, il vaut mieux s'adresser à Lui directement.
Donc, ce peut-il que l'ivresse du Divin, ce soit la fin à la messe, et qu'il arrive que le boutre à la saveur de fraise coule au fond descendu ?
In Deo gratias.
C'est magnifique ! Jolie écrit que je comprend tres bien :)
RépondreSupprimerLe rare à ceci d’intéressant, qu'il l'est...
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