19/
De retour dans mon jardin, pour un peu de paix, un peu de quiétude...
Je
voudrais qu'il ne subissent pas les assauts de la petitesse, de la
mesquinerie, mais parfois, lorsque je viens ici, pour le retrouver, pour
m'y retrouver, j'y apporte malheureusement mes tracas, aussi...
Soucis,
pas la fleur, elle peut rester, qui prennent la forme de plantes que
l'on n'avait pas convié ou qui nous ont mépris, et qui s'enracinent,
s'immiscent..
Pour certaines jouant la beauté tapageuse, séductrice,
des plantes carnivores qui se parent de leurs plus beaux atours afin
d'hypnotiser l'abeille victime qui se précipitera, naïve, dans les sucs
gastriques qui la dissoudront; pour d'autres donnant une image frêle,
fragile d'une tige vacillante, mais dont les rhizomes s'enterrent au
plus profond, au plus loin, constituant un réseau souterrain étouffant
les autres plantes par la racine alors qu'elles simulent une apparente
fragilité; ou encore celles qui sont sûres d'avoir une place méritée et
la revendique en repoussant obstinément, toujours au même endroit,
toujours sur le même fumier...
Entrées par mégarde, par excès de
confiance ou d'une chiure d'oiseau, ces graines devenues plantes
nocives, je les éradiquerais, les couperais, les arracherais jusqu'au
dernier radicelle, les pilerais, et les brûlerais dans un feu non pas de
haine, mais de joie, de la joie de se débarrasser, se libérer de ces
parfums hypocrites, de ces vénéneuses fragrances, de ces mortelles
effluves...
Feux de St Moi.
Solstice personnel.
Salem contre mes démons.
Inquisition de mes souffrances.
Feux sauvages au milieu du jardin, combustion spontanée des esprits nuisibles...
Une étincelle,
une éteint rien,
feu sauvage mais maîtrisé,
dussé-je y sentir le cochon grillé,
si les plantes nocives brûlent,
à leur cendres, je m'y fertilise et croît.
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France.
lundi 31 décembre 2012
dimanche 30 décembre 2012
Capharnaüm... entre cour et cuisine. 20&21.
20/
Dans le fond de mon jardin, dans un petit coin au soleil, il y a un fil à linge.
Au bout du fil à linge, suspendu par une pince hors d'âge, se balance un petit torchon.
Le petit torchon se balance joyeusement comme un pendu au bout de sa corde, en f'sant des ronds, en f'sant des bonds.
Au gré du vent, au gré de rien.
Le petit torchon chantonne tristement.
Lorsque je m'approche, il se tait.
Le p'tit torchon n'a l'habitude que de se confier au vent, à rien, et c'est bien.
Je pense que dans mon regard, il saisit la lueur de son âme de p'tit torchon effiloché...
Alors quand je lui dit "ça va pas, hein?" il me raconte...
Il me raconte le vent qui lui dit que sans lui, il ne serait rien qu'un bout de rien même pas capable de voler si haut, si beau;
il me raconte la pince qui lui dit que sans elle, il ne serait rien qu'un bout de rien affalé dans l'herbe sous le fil;
il me raconte le fil qui lui dit que sans lui, il me serait rien qu'un bout de rien qui ne pourrait pas faire le funambule à l'envers;
il me raconte les serviettes qui lui disent qu'avec elles au moins, il voit du beau monde ce rien qu'un petit bout de rien;
il me raconte la lavandière qui chaque jour lui rappelle que sans elle il ne serait rien qu'un bout de rien usé jusqu'à la trâme, sans espoir de voyage, sans illusion d'évasion;
les mots de la lavandière, qui disent combien elle le déteste, ce bout de rien qui sans elle serait si sale, qui sans elle ne vaudrait rien, qui l'use, la fatigue mais qu'elle frotte et frotte encore parce que quand même, elle lui dit finalement qu'elle l'aime, ce petit bout de rien qui reste sagement à sa place et écoute sa sempiternelle rengaine, n'entendant pas le p'tit torchon qui lui dit que là, il a vraiment un tache qu'il faudrait frotter, mais qu'elle ne voit pas, à trop regarder ses mains à elle qui s'usent et se gercent...
Le petit torchon est soulagé, ses fils volent doucement, quelqu'un a pris la peine de l'écouter, lui, et moi je suis heureuse de constater que même voyant le soleil à travers sa trame, il est costaud, le petit torchon.
Même si nous savons tous les deux qu'à la fin, il y aura une déchirure qu'aucune reprise ne pourra raccommoder.
C'est pas bien grave, ça fera deux petits bouts de rien que deux torchons de rien...
21/
Un cliquetis de clé et l'huis s'ouvre.
Mal dépoussièrée, l'entrée est l'antre d'araignées,
tisseuses de toiles qui n'ont jamais pris la mouche.
Quelques pas encore dans cette batisse fissurée,
et la lavandière est tentée de reculer.
Téméraire, un pas après l'autre,
juste un doigt prêt à étouffer un "ouch" de sa bouche,
elle progresse, et visite, intriguée.
Elle gravit prudemment les paliers.
Les craquements du parquet sous ses pieds,
Bicoque délabrée, elle mesure le chantier.
Un devis hors budget !,
Mais le jardin ? Comment il est ?
Le tuffeau de la batisse fait de l'ombre.
Les "il faut que" et qui nous tuent.
Mais il reste un fil, là-bas, avec un bout de rien suspendu.
Et regarde, bordel, il est au soleil !
Dans le fond de mon jardin, dans un petit coin au soleil, il y a un fil à linge.
Au bout du fil à linge, suspendu par une pince hors d'âge, se balance un petit torchon.
Le petit torchon se balance joyeusement comme un pendu au bout de sa corde, en f'sant des ronds, en f'sant des bonds.
Au gré du vent, au gré de rien.
Le petit torchon chantonne tristement.
Lorsque je m'approche, il se tait.
Le p'tit torchon n'a l'habitude que de se confier au vent, à rien, et c'est bien.
Je pense que dans mon regard, il saisit la lueur de son âme de p'tit torchon effiloché...
Alors quand je lui dit "ça va pas, hein?" il me raconte...
Il me raconte le vent qui lui dit que sans lui, il ne serait rien qu'un bout de rien même pas capable de voler si haut, si beau;
il me raconte la pince qui lui dit que sans elle, il ne serait rien qu'un bout de rien affalé dans l'herbe sous le fil;
il me raconte le fil qui lui dit que sans lui, il me serait rien qu'un bout de rien qui ne pourrait pas faire le funambule à l'envers;
il me raconte les serviettes qui lui disent qu'avec elles au moins, il voit du beau monde ce rien qu'un petit bout de rien;
il me raconte la lavandière qui chaque jour lui rappelle que sans elle il ne serait rien qu'un bout de rien usé jusqu'à la trâme, sans espoir de voyage, sans illusion d'évasion;
les mots de la lavandière, qui disent combien elle le déteste, ce bout de rien qui sans elle serait si sale, qui sans elle ne vaudrait rien, qui l'use, la fatigue mais qu'elle frotte et frotte encore parce que quand même, elle lui dit finalement qu'elle l'aime, ce petit bout de rien qui reste sagement à sa place et écoute sa sempiternelle rengaine, n'entendant pas le p'tit torchon qui lui dit que là, il a vraiment un tache qu'il faudrait frotter, mais qu'elle ne voit pas, à trop regarder ses mains à elle qui s'usent et se gercent...
Le petit torchon est soulagé, ses fils volent doucement, quelqu'un a pris la peine de l'écouter, lui, et moi je suis heureuse de constater que même voyant le soleil à travers sa trame, il est costaud, le petit torchon.
Même si nous savons tous les deux qu'à la fin, il y aura une déchirure qu'aucune reprise ne pourra raccommoder.
C'est pas bien grave, ça fera deux petits bouts de rien que deux torchons de rien...
21/
Un cliquetis de clé et l'huis s'ouvre.
Mal dépoussièrée, l'entrée est l'antre d'araignées,
tisseuses de toiles qui n'ont jamais pris la mouche.
Quelques pas encore dans cette batisse fissurée,
et la lavandière est tentée de reculer.
Téméraire, un pas après l'autre,
juste un doigt prêt à étouffer un "ouch" de sa bouche,
elle progresse, et visite, intriguée.
Elle gravit prudemment les paliers.
Les craquements du parquet sous ses pieds,
Bicoque délabrée, elle mesure le chantier.
Un devis hors budget !,
Mais le jardin ? Comment il est ?
Le tuffeau de la batisse fait de l'ombre.
Les "il faut que" et qui nous tuent.
Mais il reste un fil, là-bas, avec un bout de rien suspendu.
Et regarde, bordel, il est au soleil !
dimanche 16 décembre 2012
Fouille
Debout dans la baignoire (ça change d'agenouillée) Il me fouille (ça change de me pisser dessus).
Cette nuit encore nous avons baisé, Il m'a prise, a usé et abusé de moi, m'enjoignant à Le branler de mes mains, de mon sexe. Punie de mes propres orgasmes m'envahissant alors que Lui toujours n'a pas jouit.
Pantelante, marionnette de Ses plaisirs et sourires de me voir défaillir alors que je m'applique à Lui faire cracher Sa semence en ultime récompense, fière de pouvoir Lui offrir cela.
Nue, encore chaude de l’eau qui a coulé sur ma peau, l'odeur du savon ayant remplacé celle de la débauche de la nuit passée, je l'attends.
Debout, jambes légèrement écartées Lui laissant accès à mon sexe aux lèvres encore gonflées des coups de boutoir qu'Il avait pris plaisir à m'infliger, je L'attends.
Vêtu de ce pull à l'encolure qui laisse apparaitre le creux de Ses épaules, salières qui portent si bien leur nom lorsque j'y passe ma langue alors que nous sommes trempés de la sueur de nos étreintes, Il arrive enfin.
Yeux interrogateurs, sourire en coin.
Il passe Ses doigts sur mon sexe, réveillant une légère douleur due aux anneaux qui l'ornent et que la baise bestiale a tendance à tirailler, ajoutant d'autres sensations à celle du plaisir que je découvre, apprivoise et dont je jouis grâce à Lui.
L'index et le majeur accolés, Il en écarte les petites lèvres et s'immisce à l'entrée de mon vagin.
Ses doigts sont froids, je sens mon sexe se resserrer autour d'eux.
"HAaaaaaan, c'est froid..."
Alors, plutôt que de prendre du temps à me réchauffer, m'exciter en lents mouvements qu'Il manie si bien pourtant...
Il décide de se passer les mains sous un filet d'eau chaude.
Je vous avait dit qu'Il était sadique?
Sourire satisfait, Il reprend Son exploration.
Mon sexe ne s'est pas ouvert durant les quelques secondes de Ses ablutions; c'est donc de façon millimétrique que je sens la progression de Ses doigts en moi...
Lentement, consciencieusement.
De plus en plus profondément.
Après avoir passé cette zone à la texture différente, juste sur la face antérieure, celle qui déclenche la jouissance de femme fontaine, Ses doigts avancent encore.
Pulpe du majeur qui effleure celle du col, douce et lisse.
Contact comme électrique de l'ongle qui frôle le fil du stérilet.
Ses doigts avancent, tournent autour du col, aux tréfonds de la matrice.
Contacts plus précis.
Comme une pression transversale.
Comme si mon sexe qui happait quelque chose le relâchait.
Il retire alors Son index et Son majeur.
"Vaz-y"
C'est alors moi qui me fouille, plaçant mes doigts dans mon sexe qui s'est détendu, ouvert.
Les parois n'en sont plus aussi contractées et striées.
Elles sont chaudes et douces.
Mais.
"Non. je n'y arrive pas"
A t'Il l'oeil amusé ou dépité? Il me semble qu'Il sourit pourtant.
Sa fouille alors reprend, consciencieusement. Quelques instants.
Puis de nouveau, alors que cette fois j'ai parfaitement ressenti ce replis de mon vagin créé par le col contre la matrice, Il retire ses doigts.
"Vas-y".
De nouveau c'est à moi d'immiscer mes doigts dans ma chatte.
Cette fois c'est la bonne.
Alors que j'arrive à passer une phalange derrière le col, Il se lave les mains.
"Ca y est?" me demande t'Il alors qu'Il les essuie à la serviette de bain.
"Oui".
"Bien".
"..."
"Mais bon, la prochaine fois que Tu me baises comme une chienne, que Tu m'empales sur Ta queue raide et tendue, que Tu me défonces comme ça, je crois que j'irais enlever mon tampon avant," Lui dis-je en jetant le Tampax que je n'arrivais pas à retirer seule...
Nota: ce texte ne parle pas de fist fucking, vous l'aurez compris. Ce texte, c'est le rapport au corps que j'ai avec Alcyon, sans aucune gène, sans aucun complexe. Peut être l'explication de mon imperméabilité à l'humiliation (dont je vous parlerais un jour) puisque du corps, rien n'est tabou. Le fist fucking (vaginal, pas le fist anal) je vous en parlerais une autre fois. Si ça vous intéresse.
Cette nuit encore nous avons baisé, Il m'a prise, a usé et abusé de moi, m'enjoignant à Le branler de mes mains, de mon sexe. Punie de mes propres orgasmes m'envahissant alors que Lui toujours n'a pas jouit.
Pantelante, marionnette de Ses plaisirs et sourires de me voir défaillir alors que je m'applique à Lui faire cracher Sa semence en ultime récompense, fière de pouvoir Lui offrir cela.
Nue, encore chaude de l’eau qui a coulé sur ma peau, l'odeur du savon ayant remplacé celle de la débauche de la nuit passée, je l'attends.
Debout, jambes légèrement écartées Lui laissant accès à mon sexe aux lèvres encore gonflées des coups de boutoir qu'Il avait pris plaisir à m'infliger, je L'attends.
Vêtu de ce pull à l'encolure qui laisse apparaitre le creux de Ses épaules, salières qui portent si bien leur nom lorsque j'y passe ma langue alors que nous sommes trempés de la sueur de nos étreintes, Il arrive enfin.
Yeux interrogateurs, sourire en coin.
Il passe Ses doigts sur mon sexe, réveillant une légère douleur due aux anneaux qui l'ornent et que la baise bestiale a tendance à tirailler, ajoutant d'autres sensations à celle du plaisir que je découvre, apprivoise et dont je jouis grâce à Lui.
L'index et le majeur accolés, Il en écarte les petites lèvres et s'immisce à l'entrée de mon vagin.
Ses doigts sont froids, je sens mon sexe se resserrer autour d'eux.
"HAaaaaaan, c'est froid..."
Alors, plutôt que de prendre du temps à me réchauffer, m'exciter en lents mouvements qu'Il manie si bien pourtant...
Il décide de se passer les mains sous un filet d'eau chaude.
Je vous avait dit qu'Il était sadique?
Sourire satisfait, Il reprend Son exploration.
Mon sexe ne s'est pas ouvert durant les quelques secondes de Ses ablutions; c'est donc de façon millimétrique que je sens la progression de Ses doigts en moi...
Lentement, consciencieusement.
De plus en plus profondément.
Après avoir passé cette zone à la texture différente, juste sur la face antérieure, celle qui déclenche la jouissance de femme fontaine, Ses doigts avancent encore.
Pulpe du majeur qui effleure celle du col, douce et lisse.
Contact comme électrique de l'ongle qui frôle le fil du stérilet.
Ses doigts avancent, tournent autour du col, aux tréfonds de la matrice.
Contacts plus précis.
Comme une pression transversale.
Comme si mon sexe qui happait quelque chose le relâchait.
Il retire alors Son index et Son majeur.
"Vaz-y"
C'est alors moi qui me fouille, plaçant mes doigts dans mon sexe qui s'est détendu, ouvert.
Les parois n'en sont plus aussi contractées et striées.
Elles sont chaudes et douces.
Mais.
"Non. je n'y arrive pas"
A t'Il l'oeil amusé ou dépité? Il me semble qu'Il sourit pourtant.
Sa fouille alors reprend, consciencieusement. Quelques instants.
Puis de nouveau, alors que cette fois j'ai parfaitement ressenti ce replis de mon vagin créé par le col contre la matrice, Il retire ses doigts.
"Vas-y".
De nouveau c'est à moi d'immiscer mes doigts dans ma chatte.
Cette fois c'est la bonne.
Alors que j'arrive à passer une phalange derrière le col, Il se lave les mains.
"Ca y est?" me demande t'Il alors qu'Il les essuie à la serviette de bain.
"Oui".
"Bien".
"..."
"Mais bon, la prochaine fois que Tu me baises comme une chienne, que Tu m'empales sur Ta queue raide et tendue, que Tu me défonces comme ça, je crois que j'irais enlever mon tampon avant," Lui dis-je en jetant le Tampax que je n'arrivais pas à retirer seule...
Nota: ce texte ne parle pas de fist fucking, vous l'aurez compris. Ce texte, c'est le rapport au corps que j'ai avec Alcyon, sans aucune gène, sans aucun complexe. Peut être l'explication de mon imperméabilité à l'humiliation (dont je vous parlerais un jour) puisque du corps, rien n'est tabou. Le fist fucking (vaginal, pas le fist anal) je vous en parlerais une autre fois. Si ça vous intéresse.
jeudi 13 décembre 2012
La gifle, la baffe, la claque... en bdsm.
En bdsm on parle souvent de fouets, de martinets, de cravaches...
Qui me semblent finalement des outils anodins qui ne restent que tels.
Certes il y a toutes les dimensions que l'on peut y adjoindre mais je pense qu'ils ne remettent pas aussi certainement et évidemment face à la "violence" que chacun connait de la gifle.
Je m'explique:
La cravache fait partie de l'iconographie bdsm, le Maître en possède une, la soumise sait qu'elle en tâtera. Bien souvent, c'est le "premier achat coup de coeur" chez décath" avant de franchir le pas du sex-shop pour d'autres accessoires...
La gifle, en revanche, chacun l'a vécue.
Elle a une raisonnance "universelle" si je puis dire, et pas que par les bourdonnements qu'elle peut provoquer.
Sourire*
De celle reçue enfant d'un parent à bout de nerfs qui en devient celle de l'humiliation à l'adolescence ou à l'âge adulte...Chacun y a été confronté en tant que donneur ou receveur.
Seulement hors cadre bdsm, avec ce que cela implique: un geste unilatéralement exécuté.
Qui peut s'avérer traumatisant pour le baffé et culpabilisant pour le baffeur.
Alors face à cela, la "symbolique" de la torgnole est lourde car connue par tous même si propre à chacun.
Dites que vous avez une relation bdsm, on vous questionnera sur les martinets, mais dites que vous aimez qu'Il vous gifle, on vous regardera interloqué...
Autant la "violence" codifiée qui semble émaner de nos "jeux" avec accessoires peut être appréhendée ("vas y Johnny Johnny fais moi mal quoi, t'aimes bien qu'Il te maltraites ça te fait mouiller") autant la" violence" de la gifle semble immanquablement renvoyer à la femme battue, maltraitée, subissante sans aucun recours.
La gifle a très mauvaise presse.
Autant la fessée peut leur prêter à sourire lorsque vous en parlez à vos amis, frapper un fessier c'est infantilisant mais néanmoins érotique.
Autant lorsque vous dites que parfois, Il vous gifle, les yeux vont s'arrondir...
La gifle dans un couple bdsm arrive rarement de manière impromptue -hormis bien sûr si vous avez à faire à un MAîîîîître comme je les aime et qui bien souvent confondent relation de couple bdsm et relation à la mode 50's- et me semble être un pas à franchir autant pour le Dominant que pour le dominé.
Notre relation était déjà bien avancée lorsque la première gifle a été donnée, et elle n'a pas été franche et claquante.
Cela faisait quelques fois déjà que je Le regardais un sourire en coin, éloignant mon visage de Sa main posée et m'en rapprochant d'un coup de tête comme parfois les chats viennent quémander la caresse.
Mes yeux dans les siens, un "vas-y" qui a libéré Sa main me claquant la joue.
Sourire immense.
Souminatrice (soumise qui réclame à son Dom quelque chose alors que "normalement" c'est Lui qui décide)?
Peut être...
Je sentais bien Son "malaise" et si l'on parle sans cesse des limites de la soumise, c'est sembler oublier que le Dom aussi peut en avoir.
Nous en avons parlé alors. Il m'a dit cette image négative qu'Il en avait pour en avoir donné une à une ex-compagne à bout de nerf et d'arguments, et dont Il s'était évidemment voulu, ce côté violence conjugale inhérent au geste même....
Ce n'était pas tant la crainte des marques que la honte du geste qui finalement Le retenait.
J'avoue que je me suis fait un malin plaisir à Le mettre dans cette situation qui habituellement est inverse, une pratique proposée, suggérée, et dont on a envie mais n'ose pas franchir le pas... Le défiant du regard, attendant la torgnole, les yeux qui sourient.
Et vlan.
J'avoue que je n'ai pas été fière (puisqu'il semble falloir toujours en revenir à cela) de la prendre sans ciller (de trop) mais surtout fière qu'Il m'offre ce pas franchi et cette nouvelle symbolique amoureuse...
La première gifle a donné leur place aux suivantes, jouant sur l'aspect "transgressif" et provoc" de la chose lorsque la claque s'abat en "public" et avec le sourire d'une connerie dite, non pas punitive mais comme un "kesket'es conne" et me fait d'autant plus rire; que la baffe alors qu'Il est profondément ancré en moi, qu'Il me baise et que l'animalité surgit, mélangeant le plaisir des coups de boutoirs à la surprise de la baffe...
Alors à ceux qui assènent que "la gifle punit, la gifle humilie" je répondrais que non, la gifle n'est pas obligatoirement là pour "remettre en place" et uniquement cela, sans autre valeur possible, sinon mon anus, ça voudrait dire qu'il n'est là que pour faire caca?
Non, il y en a qui aiment prendre/donner des baffes sans avoir à prétexter la punition, l'humiliation.
Pourquoi toujours, sous couvert de pratiques hors-normes, chercher à les justifier, les légitimer hypocritement? Pourquoi toujours le Maître devrait Il être le seul instigateur, Le seul à faire dépasser des limites?
Alors j'ai peut être souminé sur ce coup (ahahaha) pour certains mais ce n'est pas pour autant que ce n'est pas Lui le Maître, et que nous prenons notre plaisir comme nous l'aimons sans autre justification nécessaire...
En bref, la baffe, j'aime.
(note: oui, la gifle bdsm c'est comme une baffe normale, c'est sur le visage, oui, il y a les oreilles, le nez, le cerveau pas loin et ça peut faire mal, donc prudence, mais je pense que si vous étiez du genre à claquer / vous faire claquer le beignet sans réfléchir, vous ne seriez pas ici à lire)
.
Qui me semblent finalement des outils anodins qui ne restent que tels.
Certes il y a toutes les dimensions que l'on peut y adjoindre mais je pense qu'ils ne remettent pas aussi certainement et évidemment face à la "violence" que chacun connait de la gifle.
Je m'explique:
La cravache fait partie de l'iconographie bdsm, le Maître en possède une, la soumise sait qu'elle en tâtera. Bien souvent, c'est le "premier achat coup de coeur" chez décath" avant de franchir le pas du sex-shop pour d'autres accessoires...
La gifle, en revanche, chacun l'a vécue.
Elle a une raisonnance "universelle" si je puis dire, et pas que par les bourdonnements qu'elle peut provoquer.
Sourire*
De celle reçue enfant d'un parent à bout de nerfs qui en devient celle de l'humiliation à l'adolescence ou à l'âge adulte...Chacun y a été confronté en tant que donneur ou receveur.
Seulement hors cadre bdsm, avec ce que cela implique: un geste unilatéralement exécuté.
Qui peut s'avérer traumatisant pour le baffé et culpabilisant pour le baffeur.
Alors face à cela, la "symbolique" de la torgnole est lourde car connue par tous même si propre à chacun.
Dites que vous avez une relation bdsm, on vous questionnera sur les martinets, mais dites que vous aimez qu'Il vous gifle, on vous regardera interloqué...
Autant la "violence" codifiée qui semble émaner de nos "jeux" avec accessoires peut être appréhendée ("vas y Johnny Johnny fais moi mal quoi, t'aimes bien qu'Il te maltraites ça te fait mouiller") autant la" violence" de la gifle semble immanquablement renvoyer à la femme battue, maltraitée, subissante sans aucun recours.
La gifle a très mauvaise presse.
Autant la fessée peut leur prêter à sourire lorsque vous en parlez à vos amis, frapper un fessier c'est infantilisant mais néanmoins érotique.
Autant lorsque vous dites que parfois, Il vous gifle, les yeux vont s'arrondir...
La gifle dans un couple bdsm arrive rarement de manière impromptue -hormis bien sûr si vous avez à faire à un MAîîîîître comme je les aime et qui bien souvent confondent relation de couple bdsm et relation à la mode 50's- et me semble être un pas à franchir autant pour le Dominant que pour le dominé.
Notre relation était déjà bien avancée lorsque la première gifle a été donnée, et elle n'a pas été franche et claquante.
Cela faisait quelques fois déjà que je Le regardais un sourire en coin, éloignant mon visage de Sa main posée et m'en rapprochant d'un coup de tête comme parfois les chats viennent quémander la caresse.
Mes yeux dans les siens, un "vas-y" qui a libéré Sa main me claquant la joue.
Sourire immense.
Souminatrice (soumise qui réclame à son Dom quelque chose alors que "normalement" c'est Lui qui décide)?
Peut être...
Je sentais bien Son "malaise" et si l'on parle sans cesse des limites de la soumise, c'est sembler oublier que le Dom aussi peut en avoir.
Nous en avons parlé alors. Il m'a dit cette image négative qu'Il en avait pour en avoir donné une à une ex-compagne à bout de nerf et d'arguments, et dont Il s'était évidemment voulu, ce côté violence conjugale inhérent au geste même....
Ce n'était pas tant la crainte des marques que la honte du geste qui finalement Le retenait.
J'avoue que je me suis fait un malin plaisir à Le mettre dans cette situation qui habituellement est inverse, une pratique proposée, suggérée, et dont on a envie mais n'ose pas franchir le pas... Le défiant du regard, attendant la torgnole, les yeux qui sourient.
Et vlan.
J'avoue que je n'ai pas été fière (puisqu'il semble falloir toujours en revenir à cela) de la prendre sans ciller (de trop) mais surtout fière qu'Il m'offre ce pas franchi et cette nouvelle symbolique amoureuse...
La première gifle a donné leur place aux suivantes, jouant sur l'aspect "transgressif" et provoc" de la chose lorsque la claque s'abat en "public" et avec le sourire d'une connerie dite, non pas punitive mais comme un "kesket'es conne" et me fait d'autant plus rire; que la baffe alors qu'Il est profondément ancré en moi, qu'Il me baise et que l'animalité surgit, mélangeant le plaisir des coups de boutoirs à la surprise de la baffe...
Alors à ceux qui assènent que "la gifle punit, la gifle humilie" je répondrais que non, la gifle n'est pas obligatoirement là pour "remettre en place" et uniquement cela, sans autre valeur possible, sinon mon anus, ça voudrait dire qu'il n'est là que pour faire caca?
Non, il y en a qui aiment prendre/donner des baffes sans avoir à prétexter la punition, l'humiliation.
Pourquoi toujours, sous couvert de pratiques hors-normes, chercher à les justifier, les légitimer hypocritement? Pourquoi toujours le Maître devrait Il être le seul instigateur, Le seul à faire dépasser des limites?
Alors j'ai peut être souminé sur ce coup (ahahaha) pour certains mais ce n'est pas pour autant que ce n'est pas Lui le Maître, et que nous prenons notre plaisir comme nous l'aimons sans autre justification nécessaire...
En bref, la baffe, j'aime.
(note: oui, la gifle bdsm c'est comme une baffe normale, c'est sur le visage, oui, il y a les oreilles, le nez, le cerveau pas loin et ça peut faire mal, donc prudence, mais je pense que si vous étiez du genre à claquer / vous faire claquer le beignet sans réfléchir, vous ne seriez pas ici à lire)
.
lundi 10 décembre 2012
Mais alors, t'es dans une secte?
Lorsque vous dites que vous "faites" du bdsm surtout en tant que soumise, les gens ont tôt fait de vous cataloguer de pauvre personne faible (sinon que feriez-vous aux pieds d'un homme) manipulée par un pervers (qui doit ainsi planquer son passé de violences) qui abuse de vous.
Vous pensez que lorsque l'histoire dure, la perception des choses change?
Eh bien non.
Les dubitatifs ne le sont que plus, et les suspicieux pourraient être scénaristes pour canal+...
Ils vont vous voir évoluer. Être bien. rencontrer des gens, passer des week end avec des amis qu'ils ne connaissent pas (ce qui est AUSSI le cas quant on refait sa vie "normalement", mais bon...) et qui sont obligatoirement des pervers. Qui doivent abuser de vous. Qui n'êtes finalement qu'une salope qui ne vit plus que pour son cul.
Las...
Vous pourriez vous battre, vous pourriez revendiquer.
Mais franchement?
Du moment que vous êtes bien, vous, dans vos talons aiguille / votre corset en cuir / votre jupe en latex?
Est ce que parce que l'on a une relation D/s, on doit obligatoirement prôner cela comme étant "la" relation à expliquer au peuple pour son bonheur, où le taire comme un secret?
Il y a en ce moment une grande ambition dans le "milieu" bdsm français qui est de vouloir créer des associations pour promouvoir ce monde.
A croire que l'évolution qui arrive dans les mentalités concernant le mariage homo donne des velléités aux minorités sexuelles de se joindre à la fête.
Mais que les LGBT se fédèrent afin d'obtenir des droits, les mêmes que Monsieur/Madame hétéros, et ne soient plus considérés, finalement, comme des humains mais n'ayant pas tout à fait les mêmes droits, je comprends.
Mais revendiquer une communauté BDSM, je me demande dans quel but?
Depuis quelques années, sur divers supports, je pense faire partie d'une "communauté" que je me suis choisis, au gré d'affinités, de fréquentations, un cercle d'ami, même.
Nous mettons nos savoirs, nos bon plans en commun, nous échangeons, nous rencontrons, passons de supers week-end, bien loin de la fièvre parisienne et de son show, même si nous allons, ou non, dans certains lieux "références". Mais nous avons les nôtres, notre organisation, les gîtes que nous louons sans que personne ne cherche à faire de profit, si ce n'est celui d'échanger, se voir, passer du bon temps entre pervers amis. Sourire*
Auprès de ces personnes là, rencontrées sur divers forums et qu'un seul finalement fédère, j'assume, je vis mon BDSM. Non pas parce que j'en ai honte, que je cherche à me cacher, mais parce que ma sexualité n'a pas à être une affaire publique et que je choisis les personnes avec qui je le partage.
Quel serait l'intérêt "d'ouvrir le bdsm" aux vanilles, que revendiquer?
Le droit de se faire fouetter, de se balader en total look fétish, "dédiaboliser " nos pratiques? Pardon, mais qu'apporterait cela? et puis ensuite quoi, des assos vanille "j'aime la levrette mais je boycotte les marchands de moquette parce que ça brûle les genoux et que je veux pouvoir pratiquer sur du lino en tous lieux"?..
Je plaisante, mais je pense que chacun peut trouver une communauté où il se sent bien, et qui donne sens à ce terme, bien loin des effets revendicatifs inutiles. Et puis cette visibilité réclamée, à quoi servirait-elle? Peut on se targuer d'être underground si l'on cherche la lumière?
Des "communautés" existent bel et bien mais il faut se donner, je pense, la peine de les chercher, de se les créer car j'ai le sentiment, de cette doléance, que ce serait (encore) un moyen pour beaucoup de revendiquer, de réclamer, mais sans agir.
Personnellement, je fréquente un forum qui me correspond, où des affinités se sont créées, et qui vont bien plus loin que de préparer la bouffe pour 15 personnes en vue d'un week-end où personne ne fera de profit financier et permettra à chacun de passer deux jours dans un super cadre pour 35€, sans peur du jugement et sans réclamation autre que celle de pratiquer tranquilles, et je n'ai pas envie que sous prétexte de "fédération", n'importe quel voyeur se targuant d'être membre réclame le droit de venir taper l'incruste "parce qu'on fait partie du même monde"...
Ce qui ne m’empêche pas de proposer à une soum en errance que je connaissais finalement peu de venir squatter chez moi le temps qu'elle se refasse une santé financière même si c'est quelques mois, de proposer mon aide pour faire des travaux chez ceux qui en ont besoin, en échange de bras pour un déménagent ou la pose de fenêtres éventuellement, de savoir que je peux être hébergée en Suisse, à Paris ou à Toulouse si j'en ai besoin.... Et sans coucher!!
La communauté, la vouloir, c'est bien, la réaliser, c'est mieux, même si ce n'est qu'à petite échelle...
Alors non, je ne fais pas parti d'une secte, je ne fais pas partie d'une communauté.
Pas plus que vous, lorsque vous êtes entre collègues à assister à un spectacle offert par le CE, à toi, qui a des potes de comptoir, à elle, qui a ses copines de manucure, à lui, qui a son groupe
de rock...
J'ai des amis, avec qui je partage certaines valeurs, même si ce ne sont pas toutes...
Mais là sera le sujet du prochain post...
Vous pensez que lorsque l'histoire dure, la perception des choses change?
Eh bien non.
Les dubitatifs ne le sont que plus, et les suspicieux pourraient être scénaristes pour canal+...
Ils vont vous voir évoluer. Être bien. rencontrer des gens, passer des week end avec des amis qu'ils ne connaissent pas (ce qui est AUSSI le cas quant on refait sa vie "normalement", mais bon...) et qui sont obligatoirement des pervers. Qui doivent abuser de vous. Qui n'êtes finalement qu'une salope qui ne vit plus que pour son cul.
Las...
Vous pourriez vous battre, vous pourriez revendiquer.
Mais franchement?
Du moment que vous êtes bien, vous, dans vos talons aiguille / votre corset en cuir / votre jupe en latex?
Est ce que parce que l'on a une relation D/s, on doit obligatoirement prôner cela comme étant "la" relation à expliquer au peuple pour son bonheur, où le taire comme un secret?
Il y a en ce moment une grande ambition dans le "milieu" bdsm français qui est de vouloir créer des associations pour promouvoir ce monde.
A croire que l'évolution qui arrive dans les mentalités concernant le mariage homo donne des velléités aux minorités sexuelles de se joindre à la fête.
Mais que les LGBT se fédèrent afin d'obtenir des droits, les mêmes que Monsieur/Madame hétéros, et ne soient plus considérés, finalement, comme des humains mais n'ayant pas tout à fait les mêmes droits, je comprends.
Mais revendiquer une communauté BDSM, je me demande dans quel but?
Depuis quelques années, sur divers supports, je pense faire partie d'une "communauté" que je me suis choisis, au gré d'affinités, de fréquentations, un cercle d'ami, même.
Nous mettons nos savoirs, nos bon plans en commun, nous échangeons, nous rencontrons, passons de supers week-end, bien loin de la fièvre parisienne et de son show, même si nous allons, ou non, dans certains lieux "références". Mais nous avons les nôtres, notre organisation, les gîtes que nous louons sans que personne ne cherche à faire de profit, si ce n'est celui d'échanger, se voir, passer du bon temps entre pervers amis. Sourire*
Auprès de ces personnes là, rencontrées sur divers forums et qu'un seul finalement fédère, j'assume, je vis mon BDSM. Non pas parce que j'en ai honte, que je cherche à me cacher, mais parce que ma sexualité n'a pas à être une affaire publique et que je choisis les personnes avec qui je le partage.
Quel serait l'intérêt "d'ouvrir le bdsm" aux vanilles, que revendiquer?
Le droit de se faire fouetter, de se balader en total look fétish, "dédiaboliser " nos pratiques? Pardon, mais qu'apporterait cela? et puis ensuite quoi, des assos vanille "j'aime la levrette mais je boycotte les marchands de moquette parce que ça brûle les genoux et que je veux pouvoir pratiquer sur du lino en tous lieux"?..
Je plaisante, mais je pense que chacun peut trouver une communauté où il se sent bien, et qui donne sens à ce terme, bien loin des effets revendicatifs inutiles. Et puis cette visibilité réclamée, à quoi servirait-elle? Peut on se targuer d'être underground si l'on cherche la lumière?
Des "communautés" existent bel et bien mais il faut se donner, je pense, la peine de les chercher, de se les créer car j'ai le sentiment, de cette doléance, que ce serait (encore) un moyen pour beaucoup de revendiquer, de réclamer, mais sans agir.
Personnellement, je fréquente un forum qui me correspond, où des affinités se sont créées, et qui vont bien plus loin que de préparer la bouffe pour 15 personnes en vue d'un week-end où personne ne fera de profit financier et permettra à chacun de passer deux jours dans un super cadre pour 35€, sans peur du jugement et sans réclamation autre que celle de pratiquer tranquilles, et je n'ai pas envie que sous prétexte de "fédération", n'importe quel voyeur se targuant d'être membre réclame le droit de venir taper l'incruste "parce qu'on fait partie du même monde"...
Ce qui ne m’empêche pas de proposer à une soum en errance que je connaissais finalement peu de venir squatter chez moi le temps qu'elle se refasse une santé financière même si c'est quelques mois, de proposer mon aide pour faire des travaux chez ceux qui en ont besoin, en échange de bras pour un déménagent ou la pose de fenêtres éventuellement, de savoir que je peux être hébergée en Suisse, à Paris ou à Toulouse si j'en ai besoin.... Et sans coucher!!
La communauté, la vouloir, c'est bien, la réaliser, c'est mieux, même si ce n'est qu'à petite échelle...
Alors non, je ne fais pas parti d'une secte, je ne fais pas partie d'une communauté.
Pas plus que vous, lorsque vous êtes entre collègues à assister à un spectacle offert par le CE, à toi, qui a des potes de comptoir, à elle, qui a ses copines de manucure, à lui, qui a son groupe
de rock...
J'ai des amis, avec qui je partage certaines valeurs, même si ce ne sont pas toutes...
Mais là sera le sujet du prochain post...
samedi 8 décembre 2012
Une image pour le week end.
Plein de textes qui découlent des idées de ceux écrit déjà...
Mais le week-end, pas vraiment le temps.
Alors ce sera Photo.
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France.
Mais le week-end, pas vraiment le temps.
Alors ce sera Photo.
miAlcyon, guest: les pinces à linge. |
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France.
jeudi 29 novembre 2012
Capharnaüm... entre cour et cuisine. 22
22/
Comme si la mer (l'amer?) avait envahi l'espace, ici, là, entre le jardin et la bâtisse.
Du bleu profond qui indique les hauts fonds, parfois à fleur de rivage, alors qu'il n'est qu'à quelques mètres (Maître?) pourtant, savoir que l'on peut y glisser, et s'y perde, se tenir, se retenir...
Avant d'abandonner?
Ivresse (ivresse?) des grands fonds...
Parce qu'au fond, on est toujours seul...
Capharnaüm... entre cour et cuisine. 23
23/
Est ce que d'avoir un jardin depuis quelques années permet de dire que l'on est un jardinier expérimenté?
N'est ce pas prétentieux?
Parce que l'on a beau planter, biner, bêcher, on a beau penser "maîtriser", si les tomates ont envie de pousser de travers, si des limaces envahissent les pieds à peine poussés et en dévorent les feuilles...
Si l'on commence à comprendre ce qu'il faut faire pour que les tomates croissent, est ce pour autant que de fait, on saura quoi faire pour des choux?
Ne faut il pas rudement manquer d'humilité pour prétendre que d'une récolte de tomates même pas faite, on s'avère "expérimenté", ne sachant pas si l'on aura ensuite des navets ou des topinambours à planter?
Le jardinier n'est qu'un homme, Il n'a pas la fatuité de prétendre maîtriser ce qu'Il peut juste aider à croître, et s'investit à la hauteur de ce qu'Il souhaite récolter...
Sachant que s'Il ne travaille pas un minimum à ses plants, ils grandiront finalement seuls..
Mais Il ne se plaindra pas ensuite de n'avoir que quelques rares fruits au lieu de la récolte mirifique dont Il rêvait...
Sans fournir d'efforts...
Il n'abandonnera pas son lopin en arguant que la terre y est mauvaise, parce qu'Il est expérimenté, vous comprenez, ça ne peut pas être de Sa faute..
Non, Il réfléchira, Il se posera des questions sur Ses méthodes, sur l'investissement qu'Il veut fournir pour obtenir ce qu'Il souhaite...
Et même s'Il a jardiné pendant quatre ans, s'Il est honnête avec Lui à défaut de l'être avec Sa terre, Il ne lui fera pas porter la faute, et admettra qu'hormis deux arrosages par mois à un cactus, Il n'est guère prêt à fournir plus d'efforts, même s'Il rêve de forêts tropicales, de potagers dignes de la corne d'abondance, de vergers comme au jardin d'Eden...
Ou alors, Il maintiendra qu'Il est un jardinier, et continuera de s'étonner à chaque nouveau jardin qu'il finisse en friche où Il n'a plus même envie de se rendre...
Faute d'honnêteté... Envers Lui-même.
45€, merci.
Est ce que d'avoir un jardin depuis quelques années permet de dire que l'on est un jardinier expérimenté?
N'est ce pas prétentieux?
Parce que l'on a beau planter, biner, bêcher, on a beau penser "maîtriser", si les tomates ont envie de pousser de travers, si des limaces envahissent les pieds à peine poussés et en dévorent les feuilles...
Si l'on commence à comprendre ce qu'il faut faire pour que les tomates croissent, est ce pour autant que de fait, on saura quoi faire pour des choux?
Ne faut il pas rudement manquer d'humilité pour prétendre que d'une récolte de tomates même pas faite, on s'avère "expérimenté", ne sachant pas si l'on aura ensuite des navets ou des topinambours à planter?
Le jardinier n'est qu'un homme, Il n'a pas la fatuité de prétendre maîtriser ce qu'Il peut juste aider à croître, et s'investit à la hauteur de ce qu'Il souhaite récolter...
Sachant que s'Il ne travaille pas un minimum à ses plants, ils grandiront finalement seuls..
Mais Il ne se plaindra pas ensuite de n'avoir que quelques rares fruits au lieu de la récolte mirifique dont Il rêvait...
Sans fournir d'efforts...
Il n'abandonnera pas son lopin en arguant que la terre y est mauvaise, parce qu'Il est expérimenté, vous comprenez, ça ne peut pas être de Sa faute..
Non, Il réfléchira, Il se posera des questions sur Ses méthodes, sur l'investissement qu'Il veut fournir pour obtenir ce qu'Il souhaite...
Et même s'Il a jardiné pendant quatre ans, s'Il est honnête avec Lui à défaut de l'être avec Sa terre, Il ne lui fera pas porter la faute, et admettra qu'hormis deux arrosages par mois à un cactus, Il n'est guère prêt à fournir plus d'efforts, même s'Il rêve de forêts tropicales, de potagers dignes de la corne d'abondance, de vergers comme au jardin d'Eden...
Ou alors, Il maintiendra qu'Il est un jardinier, et continuera de s'étonner à chaque nouveau jardin qu'il finisse en friche où Il n'a plus même envie de se rendre...
Faute d'honnêteté... Envers Lui-même.
45€, merci.
Mais alors, t'es maso?
Indécrottables sont les gens...
Et puis nous aussi, avouons-le.
Je ne suis pas une soumise qui a cherché un Maître, je suis une femme qui a rencontré un Homme qui s'intéressait au BDSM.
Le présupposé pour Lui était que dans ce "type" de relation, c'est la confiance qui prédomine. Lassé des rapports en faux-semblant, du compromis qui devient compromission sans que l'on s'en rende compte et sape lentement la franchise dans le couple, contribuant à l'éloignement, au fossé qui se creuse irrémédiablement lorsqu’à force de taire, la rancune devient rancœur, c'est le côté Domination/soumission et la totale franchise qui doit y être de rigueur qui L'attirait.
(Bon je dois avouer que peut-être, l'Homme n'étant pas libre, le fait d'avoir la possibilité du Maître, de répondre à des attentes que son couple ne pouvait Lui "offrir" et dont je sentais que ce ne serait jamais le cas, m'a permis de me lancer à fond dans cette histoire et les "modalités imposées" répondaient finalement à des attentes qui me semblaient nécessaires voir évidentes de l'échec de mes relations précédentes.)
Alors voilà, j'ai rencontré cet Homme, je me suis renseigné, j'ai discuté, échangé, et Lui ai proposé mon cou à ceindre d'un collier...
La base de notre relation était que nous pouvions tout nous dire, que nous n'allions pas reproduire en virtuel ce qui nous pourrissait en réel.
Mais...
Et le sexe, et le SM, et la contrainte, et les coups?
Ben oui...
Indécrottables, je vous dit, on a beau se targuer d'être D/s nous avons nous aussi, le cliché du SM en tête, comme si tout cela était indissociable...
Alors en virtuel, pour les coups, on repassera, en revanche, les positions à prendre, les "devoirs" sous forme de travaux pratiques avec photos en preuve à l'appui*, le grand n'importe quoi qui en découle à la "cap pas cap" et l'escalade dans le potache...
A distance, on peut jouer sur l'humiliation, sur les contraintes, sur l’excitation...
Mais il faut bel et bien attendre le réel, la confrontation des épidermes, pour pratiquer le SM.
Mais... pourquoi le SM?
Est ce nécessaire à l'Homme qui est déjà en couple et Maître d'une autre, comme un "prétexte" de ce que ne peut lui apporter bobonne et qu'il irait chercher ailleurs?
Je sais que je vilipende les illégitimes qui se fabriquent un BDSM de prétexte, je sais qu'Il n'était pas dans ce cas de figure Sa légitime étant parfaitement au courant (ce qui sera sujet d'une autre publication...ou pas...^^).
Je sais que dans notre cas, Il est arrivé avec une cravache...
D'ailleurs, cette fichue cravache semble l'outil symbolique le plus rapidement acheté par un couple BDSM, peut être parce qu'on en trouve à Décathlon sans problème...
Cette première rencontre n'a été que la poursuite de nos échanges épistolaires, nous lui avons simplement donné corps... Et cris.
Mais de ce que j'en retiens le plus, ce n'est pas cette "séance" de cravache mais bel et bien mon corps me trahissant pour me faire fontaine...
Il était clair que les horizons que m'ouvraient cette relation ne se limiteraient pas à me faire claquer le cul...
Alors une relation BDSM est elle obligatoirement SM?
Ben non...
Mais alors, pourquoi est-ce que je Lui livre mon séant à fesser au rouge, au bleu, mon dos à zébrer au redouté et redoutable fouet?
J'suis pas maso, quand ça fait mal, ça fait mal...
Seulement voilà, lorsqu'Il me fesse, je rie, je me tortille, je me cabre...
Pas de "punitions"physiques car la pire sera toujours Son silence, Son indifférence...
Les "coups" doivent rester dans le ludique, dans le partage, l'échange...
Je livre mon cul à Tes mains mais Tu me laisses l'illusion d'une fuite possible en ne m'entravant pas, la vie est trop courte pour se la rendre triste, alors quitte à faire quelque chose qui Te plaise, autant que cela me rende heureuse, et quand je suis heureuse, je rie...
Pourquoi du compassé?
Après les culs-serrés, pourquoi pas les cons-pincés, tant qu'on y est?
Nous avons essayé d'autres instruments, un martinet scoubidou en corde, des badines, des fils de réglisse, des spatules de cuisine...
Mais lorsque nous sommes dans ce cas de figure, nous sommes réellement dans l'expérimentation, Lui cherchant l'angle, l'intensité, moi écoutant mon corps, détaillant les ressentis, l'impact est-il superficiel ou profond, est-ce supportable sur le long terme ou rapidement insupportable?... Peu d'ustensiles trouvent gré à nos yeux il faut dire, et la cravache prend plus la poussière qu'elle ne strie mon arrière train.
Mais ne jouissant pas de la douleur, est-ce par pur esprit analytique ou curiosité que je me livre à Ses mains?
C'est vraisemblablement pour apprivoiser les sensations et pouvoir en jouer ultérieurement, non pas dans l'espoir d'en atteindre l'orgasme, mais de cette bulle qui se créé alors:
Lui aux aguets, guettant mes tressaillements, mes murmures, moi Lui livrant ma confiance brute: "je suis entre Tes mains, je suis Ton jouet que Tu peux à tout instant casser"...
Je n'y ai jamais atteint le tant vanté sub-space, je n'ai jamais joui de douleur, en revanche j'ai senti un cocon presque palpable se mettre en place autour de nous lorsqu'un après-midi, nue devant une porte, Il a utilisé le martinet que j'avais réalisé. Les brins étaient le prolongement de Ses doigts, tour à tour caresse ou morsure, impact doux et piquant d'un coup de vent sur une plage ou massif et prégnant, courant d'air avant, après l'impact, plus ou moins vif, plus ou moins lent...
Comme une sorte d'hypnose, de bien être se mettant en place, uniquement consciente de mon corps et de la danse par laquelle Il m'emportait.
Pas de douleur, juste du bien être, un échauffement progressif du derme, et comme irradiant de nos corps cette enveloppe qui nous ceint, réduisant notre monde à Lui et moi, délimitée par la longueur des brins du martinet...
Mais si je ne suis pas maso, pourquoi me fouette t'Il alors?
Si la cravache semble le BA-BA de l'imagerie BDSM, le fouet en "LA" figure symbolique. Impressionnante.
Le claquement, l'arabesque du cuir fendant l'air...
Et dans les films dispos sur youporn ou autre supports qui présentent de la boucherie digne des punitions de piraterie (ou de pays où la femme est soumise par obligation, mais c'est un autre débat...) rien n'est fait pour la sublimer.
Pourquoi me laisser fouetter, si je ne suis pas maso et que cela ne me fait pas jouir?
Une amie m'a fait remarquer "pense à toi".
Effectivement, Alcyon a été comme subjugué par le fouet, il faut dire que nous avions eu la chance de rencontrer un des plus grands, si ce n'est LE plus grand "fouetteur" bdsm - Le Squale pour le citer- et que de le voir à l’œuvre est juste sublime, envoûtant. A tel point qu'apparemment, une fessée est plus intimidante que la danse de ses single tails. Sourire*
Bien loin des lacérations à coup de cuir, nous avons eu la chance de voir un homme portant son âge mais dont les yeux se sont mis à briller comme ceux d'un gosse devant le sapin au matin de noel lorsqu'appliqué, concentré tout en suivant le rythme de la musique qui passait, le ballet du fouet à commencé.
Jouant du crackers afin de défaire le nœud de satin du bustier de sa soum, touchant en rythme l'épaule, le flanc, la fesse, alternant, Maîtrisant. Un moment superbe.
Connaissant l'attirance de mon Maître pour l'instrument, j'ai eu le privilège d'avoir comme cadeau quelques minutes sous le fouet du Squale.
Approche technique car en effet, la manipulation de l'instrument demande un long apprentissage quant on veut bien faire (des mois d'entrainement, de "air fouet", avant de se lancer sur une personne) et je ne me voyais pas alors qu'Il s'y serait mis, qu'Il aurait appris, Lui dire "ben non en fait, j'aime pas tellement tellement"...
Cette "séance" m'a permis de savoir si je pourrais, si j'aimerais.
Ça a été concluant.
Alors masochisme de dévotion pour mon Maître et assouvissement de Son envie?
Peut être un peu, à la base.
Mais pour ce partage, pour ce travail qu'Il a réalisé, réalise, de s'entrainer, de progresser, pour jouer avec moi, n'est ce pas finalement moi qui reçoit bien plus que les coups que je prends?
Lors d'un passage sous le fouet, il y a la douleur, oui, mais elle s'apprivoise, et c'est aussi la partie psychologique du claquement non pas sur la peau mais juste à côté, l'attente de la touche qui ne vient pas pour mieux prendre au dépourvu ensuite.
Un jeu.
Dangereux, mais un jeu.
Douloureux, mais...
Une parade amoureuse.
Lorsque j'ai demandé une première approche de fouet, je l'avais demandé à ma marraine.
Ne s'en sentant pas apte, c'est son Maître qui me l'a prodigué.
Je ne lui aurai jamais demandé, à lui, car c'est à mes yeux dans un couple, bien plus qu'une pratique de "jeu".
Mais bel et bien des préliminaires.
Voir un rapport.
Est ce pour ça que ce jour là, j'ai du demander d'arrêter, au bord de l'évanouissement, non pas de subspace mais comme une mise en veille de mon corps?
Bref. La sensation était apprivoisée.
Alors, lorsque dernièrement nous sommes sortis et avons retrouvé des amis, que le lieu s'y prétait, j'ai tendu le dos.
Pour Lui faire plaisir?
Pour me faire plaisir?
Pour nous faire plaisir?
Pour la frime?
Oui, j'aime ce côté exhib et je suis fière (la fierté, en BDSM, c'est Hment bien quant elle est dans les deux sens) qu'Il soit regardé, admiré, complimenté lorsqu'Il utilise Son fouet.
Fière de ce qu'Il fait, fière du travail qu'Il fournit pour.
Fière de valoir cet investissement.
Oui, ça me fait plaisir qu'Il se serve de moi pour cela.
Oui, ça Lui fait plaisir de le faire.
Cette fois donc, je me suis livrée pour tout ça.
L'ambiance était détendue, peut être un peu trop, entre la musique inspiration mouettes sur champ labouré et l'Almanach Vermot débité à côté.
Toujours est il que je l'ai fait pour Lui, pour moi, pour nous.
La prochaine fois, je pense que je le ferais plus pour moi.
Car si je ne suis pas maso, il est indéniable que cette fois ci, j'ai approché quelque chose, j'étais au bord d'une nouvelle terre, devant une nouvelle porte.
Je n'aime pas la douleur.
Mais le fouet est hypnotique, il génèrerait presque une transe.
Il berce en frappant, il dissocie en jumelant la douleur et le rythme..
Alors non, ce n'est pas parce que je suis Sa soumise que je suis maso.
Et si, effectivement, je me laisse "taper dessus", ce n'est pas à coup de beigne que le premier venu pourrait allonger...
Je ne suis pas maso...
Je suis amoureuse.
Si cela suscite des interrogations, des haut le cœur, de l'envie, n'hésitez pas à le dire, les commentaires sont là pour ça.
Et puis nous aussi, avouons-le.
Je ne suis pas une soumise qui a cherché un Maître, je suis une femme qui a rencontré un Homme qui s'intéressait au BDSM.
Le présupposé pour Lui était que dans ce "type" de relation, c'est la confiance qui prédomine. Lassé des rapports en faux-semblant, du compromis qui devient compromission sans que l'on s'en rende compte et sape lentement la franchise dans le couple, contribuant à l'éloignement, au fossé qui se creuse irrémédiablement lorsqu’à force de taire, la rancune devient rancœur, c'est le côté Domination/soumission et la totale franchise qui doit y être de rigueur qui L'attirait.
(Bon je dois avouer que peut-être, l'Homme n'étant pas libre, le fait d'avoir la possibilité du Maître, de répondre à des attentes que son couple ne pouvait Lui "offrir" et dont je sentais que ce ne serait jamais le cas, m'a permis de me lancer à fond dans cette histoire et les "modalités imposées" répondaient finalement à des attentes qui me semblaient nécessaires voir évidentes de l'échec de mes relations précédentes.)
Alors voilà, j'ai rencontré cet Homme, je me suis renseigné, j'ai discuté, échangé, et Lui ai proposé mon cou à ceindre d'un collier...
La base de notre relation était que nous pouvions tout nous dire, que nous n'allions pas reproduire en virtuel ce qui nous pourrissait en réel.
Mais...
Et le sexe, et le SM, et la contrainte, et les coups?
Ben oui...
Indécrottables, je vous dit, on a beau se targuer d'être D/s nous avons nous aussi, le cliché du SM en tête, comme si tout cela était indissociable...
Alors en virtuel, pour les coups, on repassera, en revanche, les positions à prendre, les "devoirs" sous forme de travaux pratiques avec photos en preuve à l'appui*, le grand n'importe quoi qui en découle à la "cap pas cap" et l'escalade dans le potache...
A distance, on peut jouer sur l'humiliation, sur les contraintes, sur l’excitation...
Mais il faut bel et bien attendre le réel, la confrontation des épidermes, pour pratiquer le SM.
Mais... pourquoi le SM?
Est ce nécessaire à l'Homme qui est déjà en couple et Maître d'une autre, comme un "prétexte" de ce que ne peut lui apporter bobonne et qu'il irait chercher ailleurs?
Je sais que je vilipende les illégitimes qui se fabriquent un BDSM de prétexte, je sais qu'Il n'était pas dans ce cas de figure Sa légitime étant parfaitement au courant (ce qui sera sujet d'une autre publication...ou pas...^^).
Je sais que dans notre cas, Il est arrivé avec une cravache...
D'ailleurs, cette fichue cravache semble l'outil symbolique le plus rapidement acheté par un couple BDSM, peut être parce qu'on en trouve à Décathlon sans problème...
Cette première rencontre n'a été que la poursuite de nos échanges épistolaires, nous lui avons simplement donné corps... Et cris.
Mais de ce que j'en retiens le plus, ce n'est pas cette "séance" de cravache mais bel et bien mon corps me trahissant pour me faire fontaine...
Il était clair que les horizons que m'ouvraient cette relation ne se limiteraient pas à me faire claquer le cul...
Alors une relation BDSM est elle obligatoirement SM?
Ben non...
Mais alors, pourquoi est-ce que je Lui livre mon séant à fesser au rouge, au bleu, mon dos à zébrer au redouté et redoutable fouet?
J'suis pas maso, quand ça fait mal, ça fait mal...
Seulement voilà, lorsqu'Il me fesse, je rie, je me tortille, je me cabre...
Pas de "punitions"physiques car la pire sera toujours Son silence, Son indifférence...
Les "coups" doivent rester dans le ludique, dans le partage, l'échange...
Je livre mon cul à Tes mains mais Tu me laisses l'illusion d'une fuite possible en ne m'entravant pas, la vie est trop courte pour se la rendre triste, alors quitte à faire quelque chose qui Te plaise, autant que cela me rende heureuse, et quand je suis heureuse, je rie...
Pourquoi du compassé?
Après les culs-serrés, pourquoi pas les cons-pincés, tant qu'on y est?
Nous avons essayé d'autres instruments, un martinet scoubidou en corde, des badines, des fils de réglisse, des spatules de cuisine...
Mais lorsque nous sommes dans ce cas de figure, nous sommes réellement dans l'expérimentation, Lui cherchant l'angle, l'intensité, moi écoutant mon corps, détaillant les ressentis, l'impact est-il superficiel ou profond, est-ce supportable sur le long terme ou rapidement insupportable?... Peu d'ustensiles trouvent gré à nos yeux il faut dire, et la cravache prend plus la poussière qu'elle ne strie mon arrière train.
Mais ne jouissant pas de la douleur, est-ce par pur esprit analytique ou curiosité que je me livre à Ses mains?
C'est vraisemblablement pour apprivoiser les sensations et pouvoir en jouer ultérieurement, non pas dans l'espoir d'en atteindre l'orgasme, mais de cette bulle qui se créé alors:
Lui aux aguets, guettant mes tressaillements, mes murmures, moi Lui livrant ma confiance brute: "je suis entre Tes mains, je suis Ton jouet que Tu peux à tout instant casser"...
Je n'y ai jamais atteint le tant vanté sub-space, je n'ai jamais joui de douleur, en revanche j'ai senti un cocon presque palpable se mettre en place autour de nous lorsqu'un après-midi, nue devant une porte, Il a utilisé le martinet que j'avais réalisé. Les brins étaient le prolongement de Ses doigts, tour à tour caresse ou morsure, impact doux et piquant d'un coup de vent sur une plage ou massif et prégnant, courant d'air avant, après l'impact, plus ou moins vif, plus ou moins lent...
Comme une sorte d'hypnose, de bien être se mettant en place, uniquement consciente de mon corps et de la danse par laquelle Il m'emportait.
Pas de douleur, juste du bien être, un échauffement progressif du derme, et comme irradiant de nos corps cette enveloppe qui nous ceint, réduisant notre monde à Lui et moi, délimitée par la longueur des brins du martinet...
Mais si je ne suis pas maso, pourquoi me fouette t'Il alors?
Si la cravache semble le BA-BA de l'imagerie BDSM, le fouet en "LA" figure symbolique. Impressionnante.
Le claquement, l'arabesque du cuir fendant l'air...
Et dans les films dispos sur youporn ou autre supports qui présentent de la boucherie digne des punitions de piraterie (ou de pays où la femme est soumise par obligation, mais c'est un autre débat...) rien n'est fait pour la sublimer.
Pourquoi me laisser fouetter, si je ne suis pas maso et que cela ne me fait pas jouir?
Une amie m'a fait remarquer "pense à toi".
Effectivement, Alcyon a été comme subjugué par le fouet, il faut dire que nous avions eu la chance de rencontrer un des plus grands, si ce n'est LE plus grand "fouetteur" bdsm - Le Squale pour le citer- et que de le voir à l’œuvre est juste sublime, envoûtant. A tel point qu'apparemment, une fessée est plus intimidante que la danse de ses single tails. Sourire*
Bien loin des lacérations à coup de cuir, nous avons eu la chance de voir un homme portant son âge mais dont les yeux se sont mis à briller comme ceux d'un gosse devant le sapin au matin de noel lorsqu'appliqué, concentré tout en suivant le rythme de la musique qui passait, le ballet du fouet à commencé.
Jouant du crackers afin de défaire le nœud de satin du bustier de sa soum, touchant en rythme l'épaule, le flanc, la fesse, alternant, Maîtrisant. Un moment superbe.
Connaissant l'attirance de mon Maître pour l'instrument, j'ai eu le privilège d'avoir comme cadeau quelques minutes sous le fouet du Squale.
Approche technique car en effet, la manipulation de l'instrument demande un long apprentissage quant on veut bien faire (des mois d'entrainement, de "air fouet", avant de se lancer sur une personne) et je ne me voyais pas alors qu'Il s'y serait mis, qu'Il aurait appris, Lui dire "ben non en fait, j'aime pas tellement tellement"...
Cette "séance" m'a permis de savoir si je pourrais, si j'aimerais.
Ça a été concluant.
Alors masochisme de dévotion pour mon Maître et assouvissement de Son envie?
Peut être un peu, à la base.
Mais pour ce partage, pour ce travail qu'Il a réalisé, réalise, de s'entrainer, de progresser, pour jouer avec moi, n'est ce pas finalement moi qui reçoit bien plus que les coups que je prends?
Lors d'un passage sous le fouet, il y a la douleur, oui, mais elle s'apprivoise, et c'est aussi la partie psychologique du claquement non pas sur la peau mais juste à côté, l'attente de la touche qui ne vient pas pour mieux prendre au dépourvu ensuite.
Un jeu.
Dangereux, mais un jeu.
Douloureux, mais...
Une parade amoureuse.
Lorsque j'ai demandé une première approche de fouet, je l'avais demandé à ma marraine.
Ne s'en sentant pas apte, c'est son Maître qui me l'a prodigué.
Je ne lui aurai jamais demandé, à lui, car c'est à mes yeux dans un couple, bien plus qu'une pratique de "jeu".
Mais bel et bien des préliminaires.
Voir un rapport.
Est ce pour ça que ce jour là, j'ai du demander d'arrêter, au bord de l'évanouissement, non pas de subspace mais comme une mise en veille de mon corps?
Bref. La sensation était apprivoisée.
Alors, lorsque dernièrement nous sommes sortis et avons retrouvé des amis, que le lieu s'y prétait, j'ai tendu le dos.
Pour Lui faire plaisir?
Pour me faire plaisir?
Pour nous faire plaisir?
Pour la frime?
Oui, j'aime ce côté exhib et je suis fière (la fierté, en BDSM, c'est Hment bien quant elle est dans les deux sens) qu'Il soit regardé, admiré, complimenté lorsqu'Il utilise Son fouet.
Fière de ce qu'Il fait, fière du travail qu'Il fournit pour.
Fière de valoir cet investissement.
Oui, ça me fait plaisir qu'Il se serve de moi pour cela.
Oui, ça Lui fait plaisir de le faire.
Cette fois donc, je me suis livrée pour tout ça.
L'ambiance était détendue, peut être un peu trop, entre la musique inspiration mouettes sur champ labouré et l'Almanach Vermot débité à côté.
Toujours est il que je l'ai fait pour Lui, pour moi, pour nous.
La prochaine fois, je pense que je le ferais plus pour moi.
Car si je ne suis pas maso, il est indéniable que cette fois ci, j'ai approché quelque chose, j'étais au bord d'une nouvelle terre, devant une nouvelle porte.
Je n'aime pas la douleur.
Mais le fouet est hypnotique, il génèrerait presque une transe.
Il berce en frappant, il dissocie en jumelant la douleur et le rythme..
Alors non, ce n'est pas parce que je suis Sa soumise que je suis maso.
Et si, effectivement, je me laisse "taper dessus", ce n'est pas à coup de beigne que le premier venu pourrait allonger...
Je ne suis pas maso...
Je suis amoureuse.
Si cela suscite des interrogations, des haut le cœur, de l'envie, n'hésitez pas à le dire, les commentaires sont là pour ça.
mardi 27 novembre 2012
Correspondances...
échanges, devoirs... Notre relation s'est construite à l'écrit, ne devant jamais nous rencontrer... J'avais "flairé" chez cet Homme la possibilité de joutes passionnantes, non seulement par Sa façon de tourner Ses phrases, cette espèce de dédain qui faisait de Lui un challenge, des échos dans Ses mots qui résonnaient en moi comme depuis longtemps ce n'avait été le cas, j'étais simplement vide Ses phrases m'ont rempli... Vous allez trouver ici des mails, des dialogues que nous avons eu et qui vous donneront, je l'espère, un aperçu de ce qu'est, comment s'est construit, notre BDSM...
Les trois correspondances. Et...merde
From: Lui@email.fr ******************* MAIL 1 *************************
To: Elle@email.frSubject: et...merde
Date: Wed, 1 Jul 2009 23:56:13 +0200
Je relis...nous relie...
et ta dernière phrase: "pourquoi m'es-tu nécessaire à ce point...."
Un début de réponse, peut-être...
Parce que tu es ma soumise, ma chienne, ma putain privative....et en ce sens, je t'ai prise comme telle, accepté ainsi, voulu que tu le sois, sans regret ni remord....juste acceptée.
Et à ce titre, et sans expérience...tu as franchi le pas, et moi aussi.
Alors tu ne peux plus nier le fait que tu es ma pâte à modeler, que je vais te malaxer, comme je le fais de tes seins,... te fouiller dans tous les sens, comme je le fais de ton vagin,.... jusqu'à ce que je sorte de toi le jus dont je me lèche les doigts...
Je vais te mettre à quatre pattes, jusqu'à te faire chier, accroupie dans tes draps de soie,... te prendre par la nuque et te fourrer la tête dans ta merde,... grimper sur ce lit et t'encadrer, debout, les pieds bien campés autour de tes hanches, me branlant sur ta poitrine gonflée, ne te laissant apercevoir que la base de mes couilles,... te tirer par les cheveux,... prendre le manche de la ventouse des chiottes et te la carrer dans le cul....bien profond....te ramoner le rectum jusqu'à ce que ton sphincter n'effleure plus que le bois du manche,... te faire dégorger ta diarrhée, et que tu nettoies ton visage souillé, les doigts dans la bouche, et que tu sois convaincue que c'est bon. Alors je me branlerai sur tes selles, donnant du goût aux parties solides, te retournant par un doigt dans ton cul ouvert et spasmé, vautré dans tes matières que tu sens nauséabondes...et m'en délectant les narines.
Enfin, tu sauras que plus brulantes que les gouttes de mon foutre, mes larmes laisseront des traces plus profondes...alors que d'une dernière main au cul, magistrale, je te propulserai vers une voie dont tu seras maitresse, et sur laquelle je ne pourrai te suivre, toi libre, et moi heureux qu'il me reste l'odeur de ce dernier doigt que je t'ai fourré, ma soumise, ma chienne, ma putain privative...
Et par amour...
Date: Wed, 1 Jul 2009 23:56:13 +0200
Je relis...nous relie...
et ta dernière phrase: "pourquoi m'es-tu nécessaire à ce point...."
Un début de réponse, peut-être...
Parce que tu es ma soumise, ma chienne, ma putain privative....et en ce sens, je t'ai prise comme telle, accepté ainsi, voulu que tu le sois, sans regret ni remord....juste acceptée.
Et à ce titre, et sans expérience...tu as franchi le pas, et moi aussi.
Alors tu ne peux plus nier le fait que tu es ma pâte à modeler, que je vais te malaxer, comme je le fais de tes seins,... te fouiller dans tous les sens, comme je le fais de ton vagin,.... jusqu'à ce que je sorte de toi le jus dont je me lèche les doigts...
Je vais te mettre à quatre pattes, jusqu'à te faire chier, accroupie dans tes draps de soie,... te prendre par la nuque et te fourrer la tête dans ta merde,... grimper sur ce lit et t'encadrer, debout, les pieds bien campés autour de tes hanches, me branlant sur ta poitrine gonflée, ne te laissant apercevoir que la base de mes couilles,... te tirer par les cheveux,... prendre le manche de la ventouse des chiottes et te la carrer dans le cul....bien profond....te ramoner le rectum jusqu'à ce que ton sphincter n'effleure plus que le bois du manche,... te faire dégorger ta diarrhée, et que tu nettoies ton visage souillé, les doigts dans la bouche, et que tu sois convaincue que c'est bon. Alors je me branlerai sur tes selles, donnant du goût aux parties solides, te retournant par un doigt dans ton cul ouvert et spasmé, vautré dans tes matières que tu sens nauséabondes...et m'en délectant les narines.
Enfin, tu sauras que plus brulantes que les gouttes de mon foutre, mes larmes laisseront des traces plus profondes...alors que d'une dernière main au cul, magistrale, je te propulserai vers une voie dont tu seras maitresse, et sur laquelle je ne pourrai te suivre, toi libre, et moi heureux qu'il me reste l'odeur de ce dernier doigt que je t'ai fourré, ma soumise, ma chienne, ma putain privative...
Et par amour...
Les trois correspondances. Re: Et...merde
From: Elle@email.fr ******************* MAIL 2 *************************
To: Lui@email.frSubject: FW: et...merdeDate: Thu, 2 Jul 2009 09:48:59 +0200
Étrange...
Sentiments contradictoires, paradoxaux, sous mes yeux, Vos mots, qui m'effraient, me rebutent, mais m'excitent, me sentant pourtant incapable de franchir cette limite, et la déception que je risque de Vous infliger, de ne pouvoir me plier à toutes Vos envies.
Beaucoup de choses à Vous dire, du coup, mais trop peu de temps, pour le moment...
Tu me touche, me malaxe, transformant mon argile en plus belle des sculptures, sous tes doigts, je vis, et de ton intelligence rare, tu veux savoir ce que je ressent, ne t'avançant dans cette voie pour le plaisir d'humilier,
mais de créer une œuvre qui sera tienne tant que tu la façonneras, que tes doigts lui donneront vie, mais, sentant les aspérités de la terre, les prenant en compte.
Je suis la matière, toi, le créateur, mais ne fais pas de moi un stupide Golem, donnes moi tes desseins, expliques-moi ta noirceur,
même le plus sombre de ton âme, livres-le moi, je t'en prie, que je puisse suivre les méandres de tes envies, et voir si l'outil me façonnant ne risque pas de me détruire d'un coup trop profond, brisant l'harmonie des courbes jusqu'alors érigées...
Peut-être m'innachèveras-tu,
peut-être, tel un grand sculpteur, avoueras-tu parfois,
Maître de la matière pourtant, utiliser ses failles jusqu'à les magnifier et d'un nouveau chemin, perfectionner ton œuvre, quittant ton dessein premier, tendant à la pureté d'un Brancusi, aérien, mais comme au bord de l'abîme que le recul nécessaire, s'il n'est pris, fera choir...
Je me rends compte que c'est totalement ignare que je me suis livrée à toi, voulant te plaire, ne pouvant me résoudre à te laisser sans pouvoir plus te connaître, les premiers mots que tu ne m'avais pas même dit m'ayant déjà profondément marquée, suscitant un intérêt sans commune mesure...
Mais que ce n'est peut-être pas une raison suffisante, à tes yeux...
Je me suis viscéralement attachée à toi, sans que tu ne me le demandes, ne le veuilles même, et me suis offerte à toi... Mais peut-être que cela est trop grand pour moi, que TU es trop grand pour moi...
Je peux jouer avec les mots, à l'infini, mais je ne voudrais que tu ne te méprennes, que tu saches qu'il y a une part qui est atteinte en réel, qui me touche (je sais que tu le sais, ^^), et que si tu m'entraines à l'écrit dans toutes les situations possibles, je n'en tirerais pas le même plaisir que par exemple... d'attendre, transie, dans ce garage à vélo...
Ou de l'idée qui germe, s'étoffe...des sévices que je compte infliger à ton cul...
Y passant la langue d'abord, et l'ouvrant non pas de la pointe, mais de la bille sur laquelle un glaçon aura fondu, froide, contractant ton anus alors que tu sais devoir l'assouplir, que ma langue puisse s'y faufiler, en sentir la résistance d'abord,
alors que l'odeur de ta sueur mêlée au foutre que j'aime te faire cracher, au creux de tes couilles, m'enivrera, me rendra folle d'envie, d'à mon tour, te posséder...
Laissant couler un filet de salive de la pointe de ma langue à cette porte que je vais forcer du pouce, mes autres doigts calés dans la raie alors que j'imprime mes dents sur ta fesse, d'une belle morsure rougissant ta chair pale, se contractant alors,
enserrant mon pouce que je presserais dans ton rectum, cherchant à masser la prostate afin de te faire bander encore plus, sans, peut être, te laisser la possibilité de te branler, mais serrant ta queue de mon autre main, gland vers le sol, à la limite de la douleur, et pouvant ainsi la voir perler alors que je prends ton cul de deux doigts maintenant, qu'ils vont et viennent avec de plus en plus d'amplitude dans ton anus que je sens se relâcher enfin, que ta respiration s'accélère et que, peut-être, je daignerais sucer le bout de ta queue, ne sachant si cette enculade te fera découiller sans autre recours, ou si un doigt de plus dans ton cul qui est a présent le mien te fera gémir...
Je suis entre Vos main, Maître, et j'aime Vous sentir entre les miennes...
Les trois correspondances. Re:Re: Et...merde
From: Lui@email.fr ******************* MAIL 3 *************************
To: Elle@email.frSubject: RE: et...merde
Date: Thu, 2 Jul 2009 17:59:42 +0200
Alors, je te dois te répondre...
D’abord,…j'ai entendu ta supplication de ne pas t'abandonner...et j'éclate de rire, petit chaton...je serai fou de le faire...et tellement triste si tu me le demandais....J'ai pris le temps de te connaitre un peu, avant d'accepter la laisse que tu m'as tendu, car tu as des couleurs que tu caches et que tu ignores toi-même pour certaines, et que je veux te pousser à révéler...Bien sûr, pour que certaines soient mises en lumière, je n'hésiterai pas à poser ma patte sur ton échine, à te faire ployer alors que tu sens mes griffes transpercer ce que tu as mis tant de temps à construire comme ta carapace, et te coller le ventre au sol, les pattes en croix, le museau en terre.
...
C'est cette patte, dont les griffes ont déjà laissés leur marque indélébile sur ton épiderme, que tu viens de sentir, avec mon dernier message (et...merde). Ce n'est pas mon envie ou un des mes phantasmes... (Je ne suis ni scatophage, ni scatophile)...
Et je suis heureux que tu aies eu ces sentiments (contradictoires, paradoxaux, effrayant, rebutant,...et excitant), c'est que mon but est atteint: faire naitre des sensations en toi, par des mots qu' on ne dit jamais à personne, même pas en rêve (à part les tiens)...et te faire ouvrir des portes que tu te cachais...de te prendre par les cheveux, de te dire "regarde ce qu'il y a derrière cette porte", et de te laisser le temps pour que tu regardes ces images en face, afin de ne plus craindre cette porte. Tu pourras choisir de la refermer, mais tu ne pourras plus ignorer son existence.
J'ai choisi sciemment cette métaphore scatologique en pensant à toi....qui te prends pour de la merde, ainsi que ce que tu crées. Alors oui, je vais mettre les mains dedans...te vider de tout ce que tu crois être tes excréments, que tu vois que ces particules solides ne sont que des germes de génie, que je veux faire croitre, même si je dois les nourrir de mon sperme et m'en vider les bourses jusqu'à mon épuisement, séché, la gueule ouverte...et toujours par amour...pour toi...
...
Oui...tu t'es livrée à moi, sans trop savoir ou tu allais...sans expérience, et cela est déjà courageux...Mais déjà, tu es transformée...et l'expérience, ce flambeau qui n'éclaire que celui qui le porte (ça coûte 2 balles aussi, les slogans carambar ?...), tu commences à l'acquérir (rhaa...pas de monnaie...la carte bleue, tu prends ?...). Mais je n'en ai pas beaucoup non plus, d'expérience...pas évident tomber sur quelqu'un de ta qualité pour créer une relation (d/s)....en fait, non, jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'autre que toi avec qui j'ai eu envie d'aller aussi loin...Et même si je sais que tu t'es documentée pour comprendre les rouages de cette relation, tu commences maintenant à la vivre pleinement et à ressentir les plaisirs que cela procure, et la liberté que cette confiance mutuelle apporte. Tu sais aujourd'hui pourquoi je t'en ai parlé au début de nos rencontres, devant tes yeux écarquillés d'incompréhension et de surprise (mais qu'est-ce qu'il me raconte ce taré ?, pourquoi il veut me mettre un collier ?, il me prend pour une conne, ou quoi ?), me disant " pourvu qu'elle ait envie d'essayer, de toutes façons, tant pis, je prendrai ce qu'elle me donnera, pourvu qu'elle reste encore un peu..."), feignant une certaine désinvolture, mais me méfiant quand même de cet animal étrange, me considérant comme un scorpion, reluquant mon dard et sa goutte brillante en perlant, en se léchant les lèvres à l'idée de me faire cracher mon venin avant de me planter mon propre dard dans le crane et de m'abandonner à mon agonie...in cauda venenum...
To: Elle@email.frSubject: RE: et...merde
Date: Thu, 2 Jul 2009 17:59:42 +0200
Alors, je te dois te répondre...
D’abord,…j'ai entendu ta supplication de ne pas t'abandonner...et j'éclate de rire, petit chaton...je serai fou de le faire...et tellement triste si tu me le demandais....J'ai pris le temps de te connaitre un peu, avant d'accepter la laisse que tu m'as tendu, car tu as des couleurs que tu caches et que tu ignores toi-même pour certaines, et que je veux te pousser à révéler...Bien sûr, pour que certaines soient mises en lumière, je n'hésiterai pas à poser ma patte sur ton échine, à te faire ployer alors que tu sens mes griffes transpercer ce que tu as mis tant de temps à construire comme ta carapace, et te coller le ventre au sol, les pattes en croix, le museau en terre.
...
C'est cette patte, dont les griffes ont déjà laissés leur marque indélébile sur ton épiderme, que tu viens de sentir, avec mon dernier message (et...merde). Ce n'est pas mon envie ou un des mes phantasmes... (Je ne suis ni scatophage, ni scatophile)...
Et je suis heureux que tu aies eu ces sentiments (contradictoires, paradoxaux, effrayant, rebutant,...et excitant), c'est que mon but est atteint: faire naitre des sensations en toi, par des mots qu' on ne dit jamais à personne, même pas en rêve (à part les tiens)...et te faire ouvrir des portes que tu te cachais...de te prendre par les cheveux, de te dire "regarde ce qu'il y a derrière cette porte", et de te laisser le temps pour que tu regardes ces images en face, afin de ne plus craindre cette porte. Tu pourras choisir de la refermer, mais tu ne pourras plus ignorer son existence.
J'ai choisi sciemment cette métaphore scatologique en pensant à toi....qui te prends pour de la merde, ainsi que ce que tu crées. Alors oui, je vais mettre les mains dedans...te vider de tout ce que tu crois être tes excréments, que tu vois que ces particules solides ne sont que des germes de génie, que je veux faire croitre, même si je dois les nourrir de mon sperme et m'en vider les bourses jusqu'à mon épuisement, séché, la gueule ouverte...et toujours par amour...pour toi...
...
Oui...tu t'es livrée à moi, sans trop savoir ou tu allais...sans expérience, et cela est déjà courageux...Mais déjà, tu es transformée...et l'expérience, ce flambeau qui n'éclaire que celui qui le porte (ça coûte 2 balles aussi, les slogans carambar ?...), tu commences à l'acquérir (rhaa...pas de monnaie...la carte bleue, tu prends ?...). Mais je n'en ai pas beaucoup non plus, d'expérience...pas évident tomber sur quelqu'un de ta qualité pour créer une relation (d/s)....en fait, non, jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'autre que toi avec qui j'ai eu envie d'aller aussi loin...Et même si je sais que tu t'es documentée pour comprendre les rouages de cette relation, tu commences maintenant à la vivre pleinement et à ressentir les plaisirs que cela procure, et la liberté que cette confiance mutuelle apporte. Tu sais aujourd'hui pourquoi je t'en ai parlé au début de nos rencontres, devant tes yeux écarquillés d'incompréhension et de surprise (mais qu'est-ce qu'il me raconte ce taré ?, pourquoi il veut me mettre un collier ?, il me prend pour une conne, ou quoi ?), me disant " pourvu qu'elle ait envie d'essayer, de toutes façons, tant pis, je prendrai ce qu'elle me donnera, pourvu qu'elle reste encore un peu..."), feignant une certaine désinvolture, mais me méfiant quand même de cet animal étrange, me considérant comme un scorpion, reluquant mon dard et sa goutte brillante en perlant, en se léchant les lèvres à l'idée de me faire cracher mon venin avant de me planter mon propre dard dans le crane et de m'abandonner à mon agonie...in cauda venenum...
dimanche 25 novembre 2012
Mais alors, t'es une salope?
Il y a plusieurs réactions lorsque l'on avoue "on est plutôt orienté BDSM" à des gens qui se demandent quel est notre relation...
Ben oui, un mec qui a plaqué sa dernière compagne pour une plus jeune, pas plus riche, pas plus intelligente, qui ne vit pas avec elle mais en a l'air amoureux même s'Il l'appelle "salooOOoope", ça pose question...
Doit bien y avoir un truc. Pis bon, comme elle n'est pas "du même monde", comprenez pas de grandes études, pas de beau métier, au contraire une cassos, si c'est pas pour Son argent ben ce doit être pour le cul...
Alors toutes les jeunettes, les nouvelles qui découvrez ce monde, ce mode de relation, vu comme enfin, vous vous sentez vivre, être bien, complète, la femme réconciliée avec la pute, la maman avec la chienne, loin du jeu des masques que la vie nous fait prendre successivement "bonne fille, bonne élève, bonne employée, bonne épouse, bonne mère..." vous avez envie de le crier à la face du monde: "Enfin, j'ai trouvé une relation saine, sans non-dits, sans mensonges, dans la confiance et le respect"...
On risque de vous demander si vous faites du porte à porte pour les Témoins de Jéhova...
Alors, vous serez tentées de dire que non, vous faites du bdsm...
Finalement, Témoin de Jéhova, ça serait peut être mieux passé...
Ben oui, faut pas croire, "BDSM" ça sent le souffre, ça sent la luxure et la dépravation, la violence, la manipulation... Enfin ça, c'est quant on a déjà été un peu curieux, sinon, ça sent juste le vu sur TF1 "ah ouai, tu t'habilles en cuir, tu te fais attacher, claquer le cul et t'aimes ça?"
...
Comment dire...
Faut il expliquer que le BDSM ne se limite pas au SM, que nous, perso, on est plus D/s, ce qui veut dire que je m'en remets à Lui, que je Lui appartiens?
Il y a des gens qui vont vous sembler assez ouverts d'esprits "parce que tu sais, je connais un peu, j'ai un copine qui fait des photos fétish à Paris" pour que vous vous sentiez en confiance et leur en disiez un peu plus, doucement, dire que non, ça ne se limite pas à des jeux sexuels violents, des coups gratuits ou des insultes...
Que cet Homme, vous l'aimez, vous l'aimez à un point qui vous permet d'abandonner toute barrière, d'enfin, oser vous livrer nue d'âme et de corps à quelqu'un, et qu'en cela, vous le reconnaissez comme votre Maître...
Vous serez tentées de dire qu'enfin, vous vous sentez bien, parce qu'avec Lui, c'est simple, vous n'avez pas à réfléchir, vous avez parlé (beaucoup), échangé (tout autant), que c'est un homme bien, et que cet Homme bien, vous n'hésitez pas à vous en remettre à Lui parce que jamais, Il ne vous fera de mal, Il vous connait...
Certes, vous avez une cravache (ah, le sacro-saint premier cadeau comme un accessoire rituel, vous avez été adoubée à la claquette en cuir sur le postérieur...) mais ce n'est pas tout, ça fait parti du "jeu"...
Trop tard...
Vous aurez eu beau expliquer que la relation D/s peut se passer de S/M, qu'elle peut être celle où le Maître ne cherche qu'à faire grandir sa soumise, non pas que par le cul, la baise, mais en lui redonnant la confiance qu'elle avait perdu ou l'aidant à bâtir celle qu'elle n'a jamais eue, juste en étant des yeux bienveillants, en sachant lui dire les "je suis fier de toi" qu'elle a toujours espéré et qu'elle n'a jamais entendu, ou qu'elle ne pensait pas mériter...
Mais non...
Les clichés ont la vie dure et immanquablement, vous risquez de vous retrouver étiquetée traînée manipulée par un type sans scrupules, en danger car euphorisée par une deuxième jeunesse, prête à accepter de se faire violenter, violer, faut bien que ce soit quelque chose comme ça pour que vous ayez divorcé, espèce de salope qui ne pense qu'à son cul et pas à ses gosses...
Qu'importe que votre ex lui, suite à votre séparation, se tape des travestis, des mortes de faim de Badoo qu'il enchaine ou se mette en couple avec une proxénète notoire, c'est vous qui avez détruit l'équilibre des enfants pour vous faire baiser comme une chienne...
Et cette personne à qui vous aviez fait confiance, qui vous semblait assez réfléchie et tolérante, pour peu qu'elle fasse partie de votre cercle intime vous décevra au mieux, vous poignardera au pire en projetant ses délires et dégoûts lorsqu'elle parlera d': "elle et son espèce de malade mental" à vos connaissances communes, à votre famille, pire, à vos enfants, lorsqu'elle y a accès....
Alors si j'avais un conseil à vous donner, vous qui découvrez, vous lancez "dans le BDSM" en sachant pourquoi, non pas trouvant un Maître au lieu d'un psy mais un Homme qui vous donne envie de vous poser à Ses pieds, dont les traits dominants trouvent écho à vos traits soumis, une relation amoureuse somme toute (mais puissance 1000, quand même) et bien...
Gardez-le pour vous.
Après tout, lorsque vous étiez "vanille", avez vous fait une grande déclaration quand vous vous êtes aperçue que vous preniez votre pied en trois minutes en levrette?
Et puis on sait bien qu'il y a des sujets à ne pas aborder si on ne veut pas qu'un dîner de famille finisse en pugilat si tout le monde n'est pas du même bord: la politique et la religion, qui sont des croyances, des convictions personnelles...
Vous ne pensez pas que le BDSM c'est un peu la même chose?
Alors si vous voulez en parler, trouvez les lieux adéquats, le net est un merveilleux outil pour rompre l'isolement, cherchez vous même, essayez, voyez où vous vous sentez bien.
J'ai fréquenté quelques forums, et si je ne devais vous en conseiller qu'un ce serait celui où je suis le mieux, les chasseurs sont surveillés, les proies volontaires remises à leurs places...:
Le Palais de la soumission
Pour avoir accès à la globalité des sujets, l'inscription est requise, avec présentation qui ne soit pas une petite annonce mais vous, sans masque...
Bienvenue?
Merci de votre lecture, et de ne pas hésiter à envoyer vos commentaires, pensées, indignations, questions...
Ben oui, un mec qui a plaqué sa dernière compagne pour une plus jeune, pas plus riche, pas plus intelligente, qui ne vit pas avec elle mais en a l'air amoureux même s'Il l'appelle "salooOOoope", ça pose question...
Doit bien y avoir un truc. Pis bon, comme elle n'est pas "du même monde", comprenez pas de grandes études, pas de beau métier, au contraire une cassos, si c'est pas pour Son argent ben ce doit être pour le cul...
Alors toutes les jeunettes, les nouvelles qui découvrez ce monde, ce mode de relation, vu comme enfin, vous vous sentez vivre, être bien, complète, la femme réconciliée avec la pute, la maman avec la chienne, loin du jeu des masques que la vie nous fait prendre successivement "bonne fille, bonne élève, bonne employée, bonne épouse, bonne mère..." vous avez envie de le crier à la face du monde: "Enfin, j'ai trouvé une relation saine, sans non-dits, sans mensonges, dans la confiance et le respect"...
On risque de vous demander si vous faites du porte à porte pour les Témoins de Jéhova...
Alors, vous serez tentées de dire que non, vous faites du bdsm...
Finalement, Témoin de Jéhova, ça serait peut être mieux passé...
Ben oui, faut pas croire, "BDSM" ça sent le souffre, ça sent la luxure et la dépravation, la violence, la manipulation... Enfin ça, c'est quant on a déjà été un peu curieux, sinon, ça sent juste le vu sur TF1 "ah ouai, tu t'habilles en cuir, tu te fais attacher, claquer le cul et t'aimes ça?"
...
Comment dire...
Faut il expliquer que le BDSM ne se limite pas au SM, que nous, perso, on est plus D/s, ce qui veut dire que je m'en remets à Lui, que je Lui appartiens?
Il y a des gens qui vont vous sembler assez ouverts d'esprits "parce que tu sais, je connais un peu, j'ai un copine qui fait des photos fétish à Paris" pour que vous vous sentiez en confiance et leur en disiez un peu plus, doucement, dire que non, ça ne se limite pas à des jeux sexuels violents, des coups gratuits ou des insultes...
Que cet Homme, vous l'aimez, vous l'aimez à un point qui vous permet d'abandonner toute barrière, d'enfin, oser vous livrer nue d'âme et de corps à quelqu'un, et qu'en cela, vous le reconnaissez comme votre Maître...
Vous serez tentées de dire qu'enfin, vous vous sentez bien, parce qu'avec Lui, c'est simple, vous n'avez pas à réfléchir, vous avez parlé (beaucoup), échangé (tout autant), que c'est un homme bien, et que cet Homme bien, vous n'hésitez pas à vous en remettre à Lui parce que jamais, Il ne vous fera de mal, Il vous connait...
Certes, vous avez une cravache (ah, le sacro-saint premier cadeau comme un accessoire rituel, vous avez été adoubée à la claquette en cuir sur le postérieur...) mais ce n'est pas tout, ça fait parti du "jeu"...
Trop tard...
Vous aurez eu beau expliquer que la relation D/s peut se passer de S/M, qu'elle peut être celle où le Maître ne cherche qu'à faire grandir sa soumise, non pas que par le cul, la baise, mais en lui redonnant la confiance qu'elle avait perdu ou l'aidant à bâtir celle qu'elle n'a jamais eue, juste en étant des yeux bienveillants, en sachant lui dire les "je suis fier de toi" qu'elle a toujours espéré et qu'elle n'a jamais entendu, ou qu'elle ne pensait pas mériter...
Mais non...
Les clichés ont la vie dure et immanquablement, vous risquez de vous retrouver étiquetée traînée manipulée par un type sans scrupules, en danger car euphorisée par une deuxième jeunesse, prête à accepter de se faire violenter, violer, faut bien que ce soit quelque chose comme ça pour que vous ayez divorcé, espèce de salope qui ne pense qu'à son cul et pas à ses gosses...
Qu'importe que votre ex lui, suite à votre séparation, se tape des travestis, des mortes de faim de Badoo qu'il enchaine ou se mette en couple avec une proxénète notoire, c'est vous qui avez détruit l'équilibre des enfants pour vous faire baiser comme une chienne...
Et cette personne à qui vous aviez fait confiance, qui vous semblait assez réfléchie et tolérante, pour peu qu'elle fasse partie de votre cercle intime vous décevra au mieux, vous poignardera au pire en projetant ses délires et dégoûts lorsqu'elle parlera d': "elle et son espèce de malade mental" à vos connaissances communes, à votre famille, pire, à vos enfants, lorsqu'elle y a accès....
Alors si j'avais un conseil à vous donner, vous qui découvrez, vous lancez "dans le BDSM" en sachant pourquoi, non pas trouvant un Maître au lieu d'un psy mais un Homme qui vous donne envie de vous poser à Ses pieds, dont les traits dominants trouvent écho à vos traits soumis, une relation amoureuse somme toute (mais puissance 1000, quand même) et bien...
Gardez-le pour vous.
Après tout, lorsque vous étiez "vanille", avez vous fait une grande déclaration quand vous vous êtes aperçue que vous preniez votre pied en trois minutes en levrette?
Et puis on sait bien qu'il y a des sujets à ne pas aborder si on ne veut pas qu'un dîner de famille finisse en pugilat si tout le monde n'est pas du même bord: la politique et la religion, qui sont des croyances, des convictions personnelles...
Vous ne pensez pas que le BDSM c'est un peu la même chose?
Alors si vous voulez en parler, trouvez les lieux adéquats, le net est un merveilleux outil pour rompre l'isolement, cherchez vous même, essayez, voyez où vous vous sentez bien.
J'ai fréquenté quelques forums, et si je ne devais vous en conseiller qu'un ce serait celui où je suis le mieux, les chasseurs sont surveillés, les proies volontaires remises à leurs places...:
Le Palais de la soumission
Pour avoir accès à la globalité des sujets, l'inscription est requise, avec présentation qui ne soit pas une petite annonce mais vous, sans masque...
Bienvenue?
Merci de votre lecture, et de ne pas hésiter à envoyer vos commentaires, pensées, indignations, questions...
jeudi 22 novembre 2012
Mais au fait, c'est quoi le BDSM?
Presque tous les blogs de soums commencent par un rappel à la signification de l’acronyme BDSM...
Me connaissant, je devrais déroger à la règle.
Mais bon, si je ne vous donne pas les basesbien que je me doute, bande de pervers, que si vous avez atterri ici ce n'est pas en faisant une recherche sur le scrapbooking, les vraies, et les miennes, qu'on risque de ne pas partir sur les bonnes, de bases...
B pour Bondage:
soit l'art de transformer une personne en paupiette à l'aide de cordes, en général de 8 mètres en chanvre, en jute; ou de littéralement la faire décoller par le biais de suspensions (note à moi-même: ne pas me mettre à chanter spider cochon quand j'assiste à une démo).
Le but peut être la contrainte, la performance, l'esthétique, avec ou sans notion de jeu sexuel.
Vous entendrez parler de Bondage (terme mis en avant par la communauté homo US des années 70) mais les puristes eux feront référence au Shibari ou au Kinbaku (arts ancestraux venus des salles de torture japonaises les ayant doucement quittées pour glisser derrière les cloisons en paille de riz entre adultes consentants).
Les paupiettes, c'est là.
L'esthétique, c'est ici.
Un encordeur que j'aime bien.
D pour discipline:
Le BDSM peut être un art de vivre, ou un jeu.
Parfois les deux.
Dans les termes anglo-saxons, le suffixe Play revient souvent (age play pour le papa et sa fifille, pet play pour les soums qui cherchent l'animalisation, pony play pour ceux qui n'ont pas fini de rêver de poneys...) Dans ce type de "jeux", l’éducation, le dressage sont une part importante de la trame.
Il y a également la notion "d'éducation anglaise" que l'ont pourrait simplifier en dressage à être la meilleure salope qui soit pour son Maître à coup de trique (ou de boutoir^^) en s'inspirant des méthodes bien connues des châtiments corporels, avec perversité et sexe en prime.
Vous pourrez éventuellement entendre parler d'éducation à l'espagnole, mais... c'est surtout une blague à sortir aux "Maîîîîtres" qui s'y croient un peu trop...
D pour Domination (qui alors s'apparie avec le S de soumission en D/s):
Certains ne pratiquent que cela, une personne Dominante, une personne soumise.
C'est un abandon de pouvoir consenti de la part du soum à son Maître, une remise de ses envies, de ses phantasmes de ses attentes, entre les mains du Dominant.
Beaucoup se targuent d'être des Dominants nés (parce que mâles... mais les Dominas, alors?), d'autres le doivent à leur éducation/profession, certains s'y sont aventurés par jeux ou encore parce qu'ils ont rencontré une personne qui a éveillé leur instinct de protection ou de guide, d'autres encore parce qu'ils ont vu un reportage sur TF1/ ont lu "Histoire d'Ô" et enfin beaucoup de ceux que vous croiserez sur les tchats et forums BDSM parce que bobonne n'est pas hyper open au pieu, alors tu comprends, comme elle ne peut pas assouvir mes besoins, je chercheune nana pas farouche/un peu paumée/en quête d'amour à baiser une soumise à éduquer...
Les comparaisons récurrentes sont celle de l'alchimiste (oh oui, transforme mon cul de plomb en or) de Pygmalion ( ou quand l'homme se prend pour Dieu à vouloir créer la femme de ses rêves) mais perso, je préfère ceux qui me disent qu'ils ont été touchés par la lecture des sites de Khayyam ou du Squale ...
S pour Soumission:
Dans la "vraie vie", appelée aussi vie vanille, on ne se soumet pas, on a un compagnon, voir un mari, des amants.
Dans le BDSM, il y a des personnes soumises.
La question serait "soumises oui, mais à quoi?"...
Comme pour les "maîtres" auto-proclamés, il y a la soumise déclarée.
Soit qui oublie qu'elle est une femme avant tout et ne se présente plus qu'en tant que soumise, parce que:
Oui, je schématise (stigmatise?) mais je lis tellement
Donc, la soumission, oui, "être soumise", non. A moins d'avoir rencontré LA personne qui vous l'inspire. C'est pas pour rien qu'on dit D/s, nanmého!!
S de Sadisme (accolé au M de masochisme, d'ailleurs):
On est bien loin du sadisme à la Sade loin du consensuel, délire d'un autre temps où la vie n'avait pas la même valeur suivant son milieu social. Le sadique revendiquant Sade, fuyez-le à moins de ne vouloir finir comme ce type qui avait répondu à la petite annonce d'un cannibale cherchant une victime/plat du jour volontaire...
Certes, il y a des sadiques qui kiffent d'infliger la douleur, mais ils le font rarement uniquement pour ça, même Dexter ne s'amuse pas trop avec ses victimes...
En revanche, le Sadique aura plaisir à trouver un partenaire maso.
M de Masochisme:
Il y a plusieurs "degrés" de masochisme, et il n'y a pas qu'un masochisme.
Comme le Sadique "à la Sade", fuyez le masochiste à la " Dolorosa soror", cette personne qui encaisse les coups, non pas comme la narratrice mais sa sœur de peine qui elle, cherche à se détruire.
Si si, ça existe.
Il y a des nanas tellement désespérées qu'elles sont prêtes à se faire fouetter au sang par des imbéciles qui sont content de leur résistance qui leur permet de se défouler mais qui jamais, pour autant, n'en feront leurs attitrées, juste des souffre-douleurs qui se leurreront sur ce qu'elles donnent et espèrent recevoir en retour...
Le masochisme; lorsqu’il n'est pas dans un but de destruction avoué ou non, joue sur différents ressorts.
Voilà, bienvenue dans mon monde merveilleux du BDSM, avec mes points de vue, mes opinions, mes idées sur ce monde interlope...
N'hésitez pas à laisser des messages même d'insultes parce que je ne suis pas "une vraie soumise", vos points de vue ou vos questions...
Et... Bienvenue.
Me connaissant, je devrais déroger à la règle.
Mais bon, si je ne vous donne pas les bases
B pour Bondage:
soit l'art de transformer une personne en paupiette à l'aide de cordes, en général de 8 mètres en chanvre, en jute; ou de littéralement la faire décoller par le biais de suspensions (note à moi-même: ne pas me mettre à chanter spider cochon quand j'assiste à une démo).
Le but peut être la contrainte, la performance, l'esthétique, avec ou sans notion de jeu sexuel.
Vous entendrez parler de Bondage (terme mis en avant par la communauté homo US des années 70) mais les puristes eux feront référence au Shibari ou au Kinbaku (arts ancestraux venus des salles de torture japonaises les ayant doucement quittées pour glisser derrière les cloisons en paille de riz entre adultes consentants).
Les paupiettes, c'est là.
L'esthétique, c'est ici.
Un encordeur que j'aime bien.
D pour discipline:
Le BDSM peut être un art de vivre, ou un jeu.
Parfois les deux.
Dans les termes anglo-saxons, le suffixe Play revient souvent (age play pour le papa et sa fifille, pet play pour les soums qui cherchent l'animalisation, pony play pour ceux qui n'ont pas fini de rêver de poneys...) Dans ce type de "jeux", l’éducation, le dressage sont une part importante de la trame.
Il y a également la notion "d'éducation anglaise" que l'ont pourrait simplifier en dressage à être la meilleure salope qui soit pour son Maître à coup de trique (ou de boutoir^^) en s'inspirant des méthodes bien connues des châtiments corporels, avec perversité et sexe en prime.
Vous pourrez éventuellement entendre parler d'éducation à l'espagnole, mais... c'est surtout une blague à sortir aux "Maîîîîtres" qui s'y croient un peu trop...
D pour Domination (qui alors s'apparie avec le S de soumission en D/s):
Certains ne pratiquent que cela, une personne Dominante, une personne soumise.
C'est un abandon de pouvoir consenti de la part du soum à son Maître, une remise de ses envies, de ses phantasmes de ses attentes, entre les mains du Dominant.
Beaucoup se targuent d'être des Dominants nés (parce que mâles... mais les Dominas, alors?), d'autres le doivent à leur éducation/profession, certains s'y sont aventurés par jeux ou encore parce qu'ils ont rencontré une personne qui a éveillé leur instinct de protection ou de guide, d'autres encore parce qu'ils ont vu un reportage sur TF1/ ont lu "Histoire d'Ô" et enfin beaucoup de ceux que vous croiserez sur les tchats et forums BDSM parce que bobonne n'est pas hyper open au pieu, alors tu comprends, comme elle ne peut pas assouvir mes besoins, je cherche
Les comparaisons récurrentes sont celle de l'alchimiste (oh oui, transforme mon cul de plomb en or) de Pygmalion ( ou quand l'homme se prend pour Dieu à vouloir créer la femme de ses rêves) mais perso, je préfère ceux qui me disent qu'ils ont été touchés par la lecture des sites de Khayyam ou du Squale ...
S pour Soumission:
Dans la "vraie vie", appelée aussi vie vanille, on ne se soumet pas, on a un compagnon, voir un mari, des amants.
Dans le BDSM, il y a des personnes soumises.
La question serait "soumises oui, mais à quoi?"...
Comme pour les "maîtres" auto-proclamés, il y a la soumise déclarée.
Soit qui oublie qu'elle est une femme avant tout et ne se présente plus qu'en tant que soumise, parce que:
- elle n'est pas dans les normes de beauté actuelle (trop grosse, trop maigre) et pense que l'amour qu'elle donnera à son Maître rattrapera la "tare" qu'elle pense avoir;
- elle s'emmerde en couple et a besoin d'une justification pour tromper son légitime à qui de toute façon elle n'a pas parlé de ses pulsions sexuelles parce que "tu comprends, je suis sa femme, je ne peux pas être sa pute";
- elle a vécu une vie de parfaite épouse et puis un jour, légitime est parti ou elle même ne le supportait plus et elle se retrouve donc célib' et tente de retrouver une deuxième adolescence en s'envoyant en l'air à tout va pour se construire un égo de pacotille par le pouvoir qu'elle aura sur les hommes par leurs queues, et quoi de plus simple pour trouver du polish que de se rendre sur un site BDSM?
- elle a souffert de la dévalorisation par ses parents/ famille et pense que le seul amour qu'elle mérite doit être un amour qui fait mal/ un amour où elle est prête à tout donner, car de toute façon, elle ne le mérite pas.
- elle pense que comme elle a lu Histoire d'Ô et que ça fait rêver les hommes, elle sera cette Shéhérazade du cul d'un homme qu'elle ne mérite de toute façon pas, quitte à en finir pute...
- elle a été abusée et cherche une catharsis dans le BDSM;
- elle pense être une merde et quoi de mieux que d'être considérée comme telle pour entretenir sa dépression?
Oui, je schématise (stigmatise?) mais je lis tellement
- de femmes qui cherchent un Maître en pensant que ça remplacera un psy et un vrai travail sur soi;
- de nanas qui pensent que de donner leur cul sera la voie pour le cœur de celui qui se vide les couilles;
- de célib" qui pensent qu'on peut se "Donner" totalement à un mec même marié et qu'elles n'en souffriront pas mais dont on ramasse les dents à la petite cuillère quand la légitime découvre les activités de son mec;
- de gourdes prêtes à tout encaisser, moralement et physiquement "parce-que-si-tu-le-fais-pas-pour-faire-plaisir-à-ton-Maître-t'es-pas-une-bonne-vraie-soumise" alors que non, franchement, se faire niquer par des bergers allemands/ regarder Monsieur en baiser une autre/ se faire fouetter à en avoir le derme qui explose/etc c'est pas son truc
- de pétasses qui pensent que soumise si c'est pas comme dans Histoire d'Ô prêt à se faire baiser par tous, c'en est pas une vraie...
Donc, la soumission, oui, "être soumise", non. A moins d'avoir rencontré LA personne qui vous l'inspire. C'est pas pour rien qu'on dit D/s, nanmého!!
S de Sadisme (accolé au M de masochisme, d'ailleurs):
On est bien loin du sadisme à la Sade loin du consensuel, délire d'un autre temps où la vie n'avait pas la même valeur suivant son milieu social. Le sadique revendiquant Sade, fuyez-le à moins de ne vouloir finir comme ce type qui avait répondu à la petite annonce d'un cannibale cherchant une victime/plat du jour volontaire...
Certes, il y a des sadiques qui kiffent d'infliger la douleur, mais ils le font rarement uniquement pour ça, même Dexter ne s'amuse pas trop avec ses victimes...
En revanche, le Sadique aura plaisir à trouver un partenaire maso.
M de Masochisme:
Il y a plusieurs "degrés" de masochisme, et il n'y a pas qu'un masochisme.
Comme le Sadique "à la Sade", fuyez le masochiste à la " Dolorosa soror", cette personne qui encaisse les coups, non pas comme la narratrice mais sa sœur de peine qui elle, cherche à se détruire.
Si si, ça existe.
Il y a des nanas tellement désespérées qu'elles sont prêtes à se faire fouetter au sang par des imbéciles qui sont content de leur résistance qui leur permet de se défouler mais qui jamais, pour autant, n'en feront leurs attitrées, juste des souffre-douleurs qui se leurreront sur ce qu'elles donnent et espèrent recevoir en retour...
Le masochisme; lorsqu’il n'est pas dans un but de destruction avoué ou non, joue sur différents ressorts.
- Le maso qui jouit de la douleur: physiquement, les coups infligés engendrent la jouissance (comme les caresses dans un couple lambda) oui, c'est étrange, la faute aux endorphines, à des connexions neuronales étranges?... Sourire*
Je ne sais pas, toujours est il que oui, certains décollent sous les coups habilement menés.. Et en jouissent. - Le maso sportif de haut niveau: la douleur n'est pas la source de la jouissance, c'est le fait de la dépasser, "d'encaisser" plus longtemps qui les stimule et leur plaît. n'est ce pas le propre que des personnes qui sont dans le contrôle, le corps comme un outil? La jouissance intellectuelle prendrait elle le pas sur la jouissance corporelle, la transcenderait elle pour s'y fondre?
- Le maso pour la bulle: la personne n'aime pas la douleur, quand ça fait mal, ben ça fait mal... En revanche, le Dom a un certain goût pour un instrument (ou Ses mains, parce que bon "la main, le meilleur outil de l'homme"^^) et ainsi le soum prêtera son flanc, se retrouvant dans une bulle où eux seuls sont. Y a t'il une part d'auto-hypnose du coup, est-ce de l'abnégation?... Vaste sujet dont je vous parlerais sûrement une prochaine fois, mon amie Cyrielle m'ayant fait une remarque très intéressante à ce sujet, vu que je suis de cette espèce...
Voilà, bienvenue dans mon monde merveilleux du BDSM, avec mes points de vue, mes opinions, mes idées sur ce monde interlope...
N'hésitez pas à laisser des messages même d'insultes parce que je ne suis pas "une vraie soumise", vos points de vue ou vos questions...
Et... Bienvenue.
Au début... Ex-trayeuse automate...
Perdue au milieu de l'océan, internet comme seul lien avec le "monde civilisé",
Perdue dans un mariage, second life comme seul lien avec des gens...
Elle passait ses journées qui étaient V/vos nuits à faire découiller les hommes grâce à des mots écrits, jamais sa voix, jamais son image, juste un être de pixels qui s'accordait le droit d'être artificier chaque nuit, et qui savait transformer chaque pétard mouillé en bouquet final et d'une étincelle obtenir "oh la belle blanche!!!"...
Mais immanquablement, l'histoire était la même...
Tous les hommes qu'elle conduisait sciemment sur les chemins de la luxure avaient beau avoir du vocabulaire en début de dialogue, en quelques phrases bien senties, c'était leurs mains qui empruntaient les chemins de la zippure et leurs phrases n'étaient plus que des "ohhhhhhhhhhhhhhhhh" et "hummmmmmmmmmmmm" qui se tapent d'un doigt, lui laissant le pouvoir, bien illusoire, de les avoir en sa possession, se construisant un égo de pacotille de ces hommes qui ensuite l'attendaient, impatients, sûrs "d'avoir partagé un truc unique" alors qu'ils étaient face à une machine bien rodée, une trayeuse automate dont la seule excitation était de savoir combien de temps ce soir elle mettrait pour faire gicler celui sur lequel elle avait jeté son dévolu...
Et puis un soir... Un profil lui est lu par une amie... Elle est aimanté, attirée, un côté qui peut sembler un peu prétentieux dans "le niveau d'orthographe de CE2 requis" et qui lui fait dire que comme les autres, il y passera, et comme les autres qui se pensent exceptionnels, il déchantera...
Elle attendra 15 jours de le rencontrer "par hasard" croira t'il...
Quelques mots, un magnétisme... différent.
Elle devient accro à leurs rencontres, à peine quelques mots échangés au début, mais rapidement un humour jumeau, des références jumelles...
Elle attendait de le voir se connecter, lui l'honnête avouant être en couple et ne pas vouloir en changer.
Ils ne connaissaient pas leurs visages, leurs voix, mais se manquaient lorsque durant deux jours ils n'échangeaient pas quelques lignes... Qui se sont muées en innombrables mails...
Et il ne s'est pas laissé baiser, l'enfoiré!!
Et enfin quant c'est arrivé, ce n'est pas elle qui a mené la danse, et pas quand elle a voulu, et pas comme elle a voulu, une joute de centaines de lignes pour chacun, conduisant l'autre de plus en plus loin... Elle n'a pas cherché à le faire gicler même si ça s'est produit, mais là, il n'a pas été le seul à jouir...
Bien sûr, elle a eu un accès d'humilité (et d'humidité, aussi) après avoir vu démonter son égo en plaqué or par cet alchimiste qui la ramenait à son plomb originel... Merde, enfin un obsédé textuel digne de partager l'arène où elle se livrait en pâture aux lions... qu'elle terrassait toujours.
De leurs échanges, une co-dépendance de co-auteurs lubriques mais qui bien plus que leurs mots, mêlent leurs âmes... Elle ne cherche plus ces rencontres iniques, futiles, sans partage aucun, car que partage t'on finalement lorsqu'un seul est conscient?
Alors avec lui, les échangent s'étoffent, il lui parle de D/s, elle l'imagine gaulliste (et quelle gaule elle lui imagine...) mais il la détrompe (et la détrempe aussi), il s'agit de bdsm.. Il l'oriente dans certains lieux, à discuter avec certaines personnes, lui donne certains liens.... Khayyam qu'elle dévore, le guide du voyage en terre bdsm par la voie sub-aquatique dans le sillon d'un squale... De ces lectures, elle lui dit que "enfin, je comprends ce qu'est l'amour, ce qu'est aimer... et je t'aime, ainsi."
Lui, n'a l'air de rien, reste désinvolte, mais avouera plus tard que déjà...
Mais jamais ils ne doivent se rencontrer, trop d'océans à traverser, alors elle lui tend son cou virtuellement, qu'Il accepte...
Mais c'est bien au delà du virtuel qu'ils sont touchés, liés...
Enfin, elle prend conscience que sa vie n'est pas la sienne, et que si enfin elle veut vivre et non plus survivre, il faut qu'elle lâche certaines amarres, Il sera son oxygène, Celui qui même si jamais ne la touche, l'aidera à prendre conscience de sa valeur, à retrouver l'air qui lui manque quand à bout de souffle, elle sera submergée, dépassée...
Elle l'aime et n'envisage pas de ne pas goûter sa peau, même si parfois elle se pense épice pour une autre vie d'un autre couple qui s'affadit, mais elle ne peut pas ne pas....
Une rencontre, du bout des doigts, des odeurs, des textures de peau, des orgasmes, une source qui jaillit sous Ses doigts...
Elle l'aime mais ne peut s'envisager soumise semi-officielle, retrouvée parfois pour mettre en pratique les mots échangés...
Ils se déchirent...
Elle croit trouver certains de Ses traits chez un autre, se lance, mais dans le RER B, alors qu'elle va rejoindre l'autre, c'est Lui qui l'accompagne de SMS...
Ils veulent se détruire ne pouvant s'oublier, ils n'y arrivent pas, toujours à attendre cette petite lumière verte de Skype, un mail, un mot...
Des kilos perdus, des litres de larmes versées, les billes de mercure irrémédiablement s'attirent pour ne plus en former qu'une, ils se retrouvent, Il accepte de lui remettre Son collier...
Il va même pendant un mois avec une dizaine d'amis réaliser une place uniquement pour elle, pour cette cérémonie où Il va la reprendre à Ses pieds, et alors qu'elle Le croit à 200 bornes dans Son bureau, Il profitera d'un silence pour passer sa porte et lâcher le wifi qu'Il captait de Sa plage arrière ^^.
Plus d'un an qu'ils se connaissent, un texte de leurs débuts refait jour, il y était question d'anneaux, de marque... Alors que déjà elle Lui avait dit oui, Il avait reculé l'échéance, la pensant de son corps déjà tatoué moins sensible qu'une autre à ces symboles... Mais au bout d'un an et un jour, objet qu'Il avait trouvé, Il en devient le propriétaire légal, et lorsqu'elle Lui demande de la marquer, de lui zébrer le cuir, de lui arracher la peau, Il lui dit vouloir la marquer d'une façon... indélébile.
Deux anneaux ornent donc désormais son sexe...
Et cela, c'était il y a plus de deux ans...
Et Lui, c'est son Maître, Alcyon Kiranov,
Et elle, c'est moi, miaoum nishi...
Perdue dans un mariage, second life comme seul lien avec des gens...
Elle passait ses journées qui étaient V/vos nuits à faire découiller les hommes grâce à des mots écrits, jamais sa voix, jamais son image, juste un être de pixels qui s'accordait le droit d'être artificier chaque nuit, et qui savait transformer chaque pétard mouillé en bouquet final et d'une étincelle obtenir "oh la belle blanche!!!"...
Mais immanquablement, l'histoire était la même...
Tous les hommes qu'elle conduisait sciemment sur les chemins de la luxure avaient beau avoir du vocabulaire en début de dialogue, en quelques phrases bien senties, c'était leurs mains qui empruntaient les chemins de la zippure et leurs phrases n'étaient plus que des "ohhhhhhhhhhhhhhhhh" et "hummmmmmmmmmmmm" qui se tapent d'un doigt, lui laissant le pouvoir, bien illusoire, de les avoir en sa possession, se construisant un égo de pacotille de ces hommes qui ensuite l'attendaient, impatients, sûrs "d'avoir partagé un truc unique" alors qu'ils étaient face à une machine bien rodée, une trayeuse automate dont la seule excitation était de savoir combien de temps ce soir elle mettrait pour faire gicler celui sur lequel elle avait jeté son dévolu...
Et puis un soir... Un profil lui est lu par une amie... Elle est aimanté, attirée, un côté qui peut sembler un peu prétentieux dans "le niveau d'orthographe de CE2 requis" et qui lui fait dire que comme les autres, il y passera, et comme les autres qui se pensent exceptionnels, il déchantera...
Elle attendra 15 jours de le rencontrer "par hasard" croira t'il...
Quelques mots, un magnétisme... différent.
Elle devient accro à leurs rencontres, à peine quelques mots échangés au début, mais rapidement un humour jumeau, des références jumelles...
Elle attendait de le voir se connecter, lui l'honnête avouant être en couple et ne pas vouloir en changer.
Ils ne connaissaient pas leurs visages, leurs voix, mais se manquaient lorsque durant deux jours ils n'échangeaient pas quelques lignes... Qui se sont muées en innombrables mails...
Et il ne s'est pas laissé baiser, l'enfoiré!!
Et enfin quant c'est arrivé, ce n'est pas elle qui a mené la danse, et pas quand elle a voulu, et pas comme elle a voulu, une joute de centaines de lignes pour chacun, conduisant l'autre de plus en plus loin... Elle n'a pas cherché à le faire gicler même si ça s'est produit, mais là, il n'a pas été le seul à jouir...
Bien sûr, elle a eu un accès d'humilité (et d'humidité, aussi) après avoir vu démonter son égo en plaqué or par cet alchimiste qui la ramenait à son plomb originel... Merde, enfin un obsédé textuel digne de partager l'arène où elle se livrait en pâture aux lions... qu'elle terrassait toujours.
De leurs échanges, une co-dépendance de co-auteurs lubriques mais qui bien plus que leurs mots, mêlent leurs âmes... Elle ne cherche plus ces rencontres iniques, futiles, sans partage aucun, car que partage t'on finalement lorsqu'un seul est conscient?
Alors avec lui, les échangent s'étoffent, il lui parle de D/s, elle l'imagine gaulliste (et quelle gaule elle lui imagine...) mais il la détrompe (et la détrempe aussi), il s'agit de bdsm.. Il l'oriente dans certains lieux, à discuter avec certaines personnes, lui donne certains liens.... Khayyam qu'elle dévore, le guide du voyage en terre bdsm par la voie sub-aquatique dans le sillon d'un squale... De ces lectures, elle lui dit que "enfin, je comprends ce qu'est l'amour, ce qu'est aimer... et je t'aime, ainsi."
Lui, n'a l'air de rien, reste désinvolte, mais avouera plus tard que déjà...
Mais jamais ils ne doivent se rencontrer, trop d'océans à traverser, alors elle lui tend son cou virtuellement, qu'Il accepte...
Mais c'est bien au delà du virtuel qu'ils sont touchés, liés...
Enfin, elle prend conscience que sa vie n'est pas la sienne, et que si enfin elle veut vivre et non plus survivre, il faut qu'elle lâche certaines amarres, Il sera son oxygène, Celui qui même si jamais ne la touche, l'aidera à prendre conscience de sa valeur, à retrouver l'air qui lui manque quand à bout de souffle, elle sera submergée, dépassée...
Elle l'aime et n'envisage pas de ne pas goûter sa peau, même si parfois elle se pense épice pour une autre vie d'un autre couple qui s'affadit, mais elle ne peut pas ne pas....
Une rencontre, du bout des doigts, des odeurs, des textures de peau, des orgasmes, une source qui jaillit sous Ses doigts...
Elle l'aime mais ne peut s'envisager soumise semi-officielle, retrouvée parfois pour mettre en pratique les mots échangés...
Ils se déchirent...
Elle croit trouver certains de Ses traits chez un autre, se lance, mais dans le RER B, alors qu'elle va rejoindre l'autre, c'est Lui qui l'accompagne de SMS...
Ils veulent se détruire ne pouvant s'oublier, ils n'y arrivent pas, toujours à attendre cette petite lumière verte de Skype, un mail, un mot...
Des kilos perdus, des litres de larmes versées, les billes de mercure irrémédiablement s'attirent pour ne plus en former qu'une, ils se retrouvent, Il accepte de lui remettre Son collier...
Il va même pendant un mois avec une dizaine d'amis réaliser une place uniquement pour elle, pour cette cérémonie où Il va la reprendre à Ses pieds, et alors qu'elle Le croit à 200 bornes dans Son bureau, Il profitera d'un silence pour passer sa porte et lâcher le wifi qu'Il captait de Sa plage arrière ^^.
Plus d'un an qu'ils se connaissent, un texte de leurs débuts refait jour, il y était question d'anneaux, de marque... Alors que déjà elle Lui avait dit oui, Il avait reculé l'échéance, la pensant de son corps déjà tatoué moins sensible qu'une autre à ces symboles... Mais au bout d'un an et un jour, objet qu'Il avait trouvé, Il en devient le propriétaire légal, et lorsqu'elle Lui demande de la marquer, de lui zébrer le cuir, de lui arracher la peau, Il lui dit vouloir la marquer d'une façon... indélébile.
Deux anneaux ornent donc désormais son sexe...
Et cela, c'était il y a plus de deux ans...
Et Lui, c'est son Maître, Alcyon Kiranov,
Et elle, c'est moi, miaoum nishi...
Inscription à :
Articles (Atom)