jeudi 30 juillet 2015

Aux fous, drogués, alcooliques...

Je vous aime.Parce que vous êtes une porte vers autre chose, vers ce que l'on ne comprend pas et dont on à peur...
Une heure et demie du matin, errance.
Longue discussion de séduction mutuelle au téléphone de ceux auxquels on croit parce qu'ils sont encore là, qu'ils s'acharnent alors que rien ne permet de penser que... Présences rassurantes alors que l'on s'enfonce, que l'on s’enivre pour être au bord de...
Prendre l'air, on a déjà tellement vomi des nouvelles apprises que l'estomac n'est plus qu'un sac de bile et que l'on rempli d'alcool pour s'anesthésier... Un peu plus, ne pas avoir la force d'affronter la réalité.
Errance, donc.
Et là, entendre de la musique à fond, un air mélancolique.
S'arrêter, allumer un clope.
Dans cette fenêtre ouverte, apercevoir deux hommes.
Qui font signe d'entrer.
Enjamber, et se retrouver face à ce type, celui dont on a dit hier encore de se méfier parce qu'il est dingue.
Pétards en train d'être roulés; bouteille de pif vide en verres éclusés auréolant la table.
Ce grand type, maigre et au regard halluciné, dont on dit aux enfants qu'il faut avoir peur.
Humain.
Qui vous propose un café.
Que vius acceptez.
Vous le sentez résonner avec la musique qu'il fait péter à plein décibels.
En temps normal, il vous fait peur, vous le fuyez.
Là, il n'est qu'humain, plus qu'humain.
Vous sentez sa souffrance.
Vous lui prenez la main.
Il se trompe de combat, il hait le monde, l'espèce humaine.
Parce que 'il ne s'aime pas.
Parce qu'il se déteste d'avoir laissé crever celui qui comptait pour lui, celui en qui il se reconnaissait.
La mort de l'autre, c'est la mort de soi.
Lui prenant la main, demi ivre, je l'écoute.
Lui de qui on n'a jamais légitimé la parole.
Lui qui dit qu'il n'a peur de personne, que d'Allah.
Lui qui  croit en Allah plutôt que de croire en lui.
Mais qui sait.
Qui sait qu'il ne s'est pas pardonné et qu'en quel cas, Allah ne lui pardonnera pas.
Qui se vante de fleury, mais au fond de lui, tremble comme un gosse.
Devant Allah.
...
Qu'importe le nom.
C'est lui qu'il déteste.
C'est lui qui a cette perception accrue.
C'est lui qui lui fait se rendre compte qu'il a mal agit et ne se le pardonne pas.
Et attend de mourir pour enfin être jugé.
A défaut de se juger lui.
Se déresponsabiliser.
D'être humain.
Mais d'en percevoir trop.
Schizophrène, je suis entrée dans son monde.
Malade mental, j'ai essayé de lui faire percevoir ses errances.
Quitte à lui répondre mekhtoub lorsqu'il disait inch  Allah..
Quitte à devenir un Djinn.
"Un bon ou un mauvais?"
De sourire et lui répondre "que penses tu que je sois?".
Et de repartir par la fenêtre par laquelle j'étais rentré lorsqu'il confesse ne pas pouvoir affronter ces anges.
...
Fous, drogués, alcooliques, je vous aime.
Parce que vous êtes, comme le disais Jim, les portes de la perception.
Portes de la perception d'un monde qui nous est hermétique, de ressentis qui vous bouffent, vous minent, vous incitent à vous faire suicider parce que vous "recevez" est trop violent, sur-humain, pour que vous puissiez le transmettre...
Je vous aime.
Aimez vous, vous le méritez.
miaoum, hallucinée d'alcool, loquace par la même..

lundi 27 juillet 2015

Débordement...

Coup de fil de 19h, pour me demander si j'étais libre ce soir "envie de me poser".
Pas de problème, mais j'aurais carrément pu rester y dormir, j'y étais invitée hier soir par ce gentil boulet, du genre qui ne sait pas s'y prendre, qui parle trop, à tort et à travers, mais prend les remarques, les vannes, avec un sourire rafraichissant et qui s'avère, à l'horizontale, être un élève appliqué et plutôt compétent. Et comme nous sommes presque voisins, qu'il s'y rend régulièrement, nous avions convenu qu'il m'enverrais un sms pour savoir si j'étais dispo pour l'accompagner.
Ce soir, elle est fauchée, elle a les dix euros de l'entrée, mais pas les dix du repas. Ce sera donc tarif spécial, 20€ pour nous deux, entrée et repas..
A peine rentrée, elle tombe sur nombre de ses connaissances qui feront qu'elle attendra quasi la fermeture pour profiter pleinement de la piscine, du sauna et du jacuzzi afin d'être tranquille et ne pas subir la chasse des clients de clubs qui pensent que la serveuse est une pute en gros, et des mecs seuls la teub à la main et la main lourde sur les chairs qui dépassent...
Moi, première surprise: mon voisin le psychopathe, celui qui me courre après depuis des mois, qui a fait mettre un PV à un de mes plans cul qui était venu, dont il avait repéré que ce n'était pas le chatbus et qui au lieu de venir sonner à préféré appeler les flic pour verbaliser, celui que j'ai aperçu la première fois debout sur son toit avec une pelle, celui qui bave presque lorsqu'il me croise dans la rue, me propose des siestes crapuleuses ou de venir me masser en crise de sciatique, celui que j'aurais préféré ne pas croiser, quoi... Est là.
Pseudo détaché, pseudo collant. Mais voilà, deuxième tête connue: mon gentil boulet. Il va me sauver pour le coup.  Le genre de type avec qui il n'y aura jamais rien de sérieux, mais qui est parfait en chauffeur, et pour le coup, en faux partenaire. Il a bien un autre talent (ça compense, heureusement!!) dont j'ai eu un aperçu hier, et confirmation ce soir...
Habillées, nous dînons entourées de gens en serviette ou en civil, les corps sont dénudés, peuvent se frôler, sans qu'il y ai de malentendus, je me dis que finalement d'autres personnes ne mettent pas leur pudeur dans leur corps, ne l'affichent pas sexualisé, paradoxalement.
Le psychopathe en suiveur, le gentil boulet en accompagnateur, promenades entre le jacuzzi, le hammam, passage par le sauna, sous les douches... Quelques caresses de mon chaperon à qui j'avais tenté hier de faire comprendre que j'aurais bien pris une fessée, mais qui n'a pas osé, et que j'ai essayé de décoincer en lui montrant une ou deux photos sur mon téléphone de mon corps passé au fouet, pour lui faire prendre conscience que ce ne sont pas deux trois claques au cul qui vont me satisfaire...
Dans le jacuzzi nous discutons, nous chambrons entre un type qui essaye de se rapprocher de lui et vers qui je le pousse alors qu'il plaisante en me menaçant de me laisser aux mains du psychopathe... J'aime pouvoir dire des conneries, en rire, le vanner, alors que ses mains me saisissent fermement en alternance avec des passages plus légers. Quelques instants plus tôt dans le sauna, il a passé un moment à m'embrasser, caresser mes seins, commençant même à les malaxer alors que je lui ai dit de se méfier, en pressant un pour le faire couler, le faisant gicler dans sa bouche qu'il a d'abord reculé avant d'y revenir et lui-même le presser et le sucer avidement. Là, calés contre la buse, il fait courir ses mains sur mon corps, effleurant, saisissant. Me décolle du dossier et me fait flotter sur lui qui commence à bander. Je m'échappe un peu plus loin, reviens lui dire à l'oreille que je voudrais une fessée, et m'agenouillant sur la plus haute marche du jacuzzi, tournant le dos au bassin, fesses à fleur d'eau et jambes immergées, tends la croupe... il commence par une petite claque qui sonne bien, alterne de sa pogne qui me saisit la fesse fermement, nouvelle claque. Bras reposés sur le rebord, cou détendu et fesses hautes, j'attends que cela continue. Le rythme est lent, les coups timides. Il y a deux hommes assis à proximité dont un qui sourit et à qui cela fait de charmantes rides d'expression. Je referme les yeux, profitant de chaque impact, ne sachant pas si il y en aura un suivant, ils sont assez faibles et je ne les sens pas convaincus.
Quoique...
Je ne sais pas si ce sont les sourires de nos deux baigneurs qui l'ont encouragé, mais la frappe s'affermit depuis quelques minutes. Et puis là, je sens que la façon de faire n'est plus la même sur ma fesse gauche. J'interromps un instant mon début de planage et me tourne de ce côté et pense que les cheveux de mon gentil boulet on poussé super vite, ah ben non, ce n'est plus lui. Je me retourne, il est derrière et affiche un grand sourire. Je pense qu'il n'est pas convaincu par l'exercice, mais prend plaisir à regarder. Etrange, sur ma fesse droite c'est une main bien plus précise dans le dosage de la claque, bien plus ferme. Ah non, ce n'est pas si étrange... En regardant donc de ce côté, les pattes d'oies spectatrices rieuses du début de la fessée ont pris part à la session. J'allonge de nouveau mes bras devant moi, cambre le dos, offre mes fesses et ris à un moment de me rendre compte que mes deux fesseurs se prennent pour des percussionnistes manchots partageant la même peau, chacun une main pour le même instrument, et improvisent même un dialogue. Je me retourne et dit assez haut, pour être entendue par mes fesseurs par dessus le gargouillis du skimmer que si c'est juste pour un concours d'éclaboussures, ils ne sont pas obligés de se servir de mon cul. Schklak à droite, et main posée où a été l'impact alors que les yeux riants s'approchent et me demandent presque catastrophés si "ça va???" et auquel je réponds "oui, enfin!!!!".
Encore quelques minutes, des dizaines? Je ne sais pas. Le rythme est plus soutenu, et je pense que j'ai à faire à un pratiquant pour le globe de droite. Qui pousse le vice à légèrement m'écarter les fesses pour appliquer de petites claques rapides juste à l'aube de la raie culière. Bien joué...
Mais voilà, je sens un de mes seins saisi par le téton, et agité comme un mec se branle le bout de la bite sans y penser. Me retournant, je lance un "je ne suis pas une chèvre" à mes deux comparses, n'ayant pas analysé duquel il s'agissait. Je retourne à mon envol et profites bien plus de ce que j'avais réclamé, serrant tout de même les cuisses car il est apparemment impossible de fesser un cul sans vouloir foutre les doigts dans la chatte adjacente, mais ces hommes ne sont pas cons et n'insistent pas profitant apparemment de cette occasion de maltraiter un cul d'une manière qui ne doit pas leur être offerte souvent, sans vouloir se transformer en spéléologues...
Mes fesses chauffent gentiment, ils ont trouvé leur rythme, c'est franchement agréable.
Et puis là, devant moi, accroupi et les lèvres contre mon oreille, un type se met à me parler. Un type, parce qu'en ouvrant les yeux, j'ai ses couilles qui pendent de sa serviette sous les yeux, à 60cm. Elles auraient été celles d'un autre, je les auraient malaxées, sucées comme je sais qu'il lui plait, déléguant le claquage de mon cul à d'autres mains mais gardant la consommation de son seul foutre...
Le temps de rappeler mes neurones à l'ordre et pas aux sensations, je comprends vaguement que "à te voir tout à l'heure, j'aurais jamais imaginé que tu étais comme ça".. Mais comme quoi ducon, est qu'est ce que tu viens m'emmerder, là?  Et le voilà qui m'ordonne de l'embrasser. Mais oh, t'as vu la vierge? Je suis en train de décoller, et toi, sale con, tu viens m'intimer, puis me demander, et enfin me supplier de t'embrasser en me bavant dans l'oreille? Va chier. "Non, dégages". Je garde les yeux ouverts le temps de m'assurer qu'il s'est bien cassé, déjà, je n'ai plus son haleine sur la peau, et enfin il se relève et part. Je referme les yeux, les claques n'ont pas cessé, vraiment très agréable. Mais voilà, ce connard à explosé ma bulle. Une minute ou deux, puis je me redresse. Les deux hommes qui m'ont claqué le cul affichent de superbes sourires.
Avec un sourcil en accent circonflexe et la commissure relevée d'un demi sourire, je leur lance un "merci messieurs" auquel le regard pétillant répond d'un "mais c'est pour moi que ça a été un plaisir, sincèrement, merci".
J'émerge doucement, me rend compte alors qu'il y a quatre ou cinq personnes qui regardaient.
Je retourne vers mon gentil boulet pour le vanner en lui disant que c'est bien la peine de faire la malin pour déléguer après, mais que bon, si il ne se sentait pas de le faire, il avait eu le choix judicieux. Apparemment, je ne sais si c'est le spectacle ou la "fierté" que ce soit vers lui que je retourne, mais le garçon est content.
Nous nous frottons, nous frôlons, il bande entre mes fesses, me presse des doigts joint le clito, y écrase de la main son gland. "On va peut être aller ailleurs..." Je m'extrait donc du bain bouillonnant et me dirige vers le hammam. J'y prends place dans l'alcôve du haut, mon gentil boulet (mais appelons-le canard) reste sur la marche inférieure, et m'écarte les cuisses pour y glisser non pas sa queue empaquetée, mais son visage.
La moiteur de l'air, l'irradiation de mes fesses maltraitées, mon début de vol endorphinesque et je m'abandonne complètement à sa langue dont les mouvements n'ont rien de mécanique, à ses lèvres qui me happent le clito, ses dents qui le mordillent ainsi que mes lèvres gonflées.
Il s'applique mais sans mécanique, j'ai l'impression qu'il adore me bouffer la chatte, il n'y a rien de laborieux dans le cuni qu'il me prodigue et dure, dure...
J'ai le ventre qui se creuse, les cuisses qui tremblent par moment. Il me lèche, me suce, me tête. C'est putain de bon... A un moment, il relève la tête et partant du périnée m'écarte les petites lèvres de sa langue large pour arriver sur mon clitoris. Je pose alors une main sur sa joue, et de l'autre, de deux doigts dégage complètement le capuchon et précisant ainsi son champ d'action sur lequel il retourne avidement.
"Oh bordeeeeeeeeeeeel".....
Je reconnais une sensation que je n'ai encore jamais rencontré dans cette situation mais bien plus souvent d'un branlage frénétique, je sens que je ne contrôle plus rien, que je jouis, que je dégouline, coule, gicle...
Sa bouche ne quitte pas mon sexe de la bruine aux cascades, alors que je décroche complètement, que je prends  un pied terrible parasité une infime seconde par la pensée fugace que pour dégouliner comme ça ce n'est pas possible, je dois être en train de pisser aussi... J'entends sa respiration, je sens le liquide sortir de ma vulve, couler abondamment alors que sa langue produit des schplock schplock inondés...
Rhaaaaaaaaaaaaa....
Putain de jouissance aussi humide que cette partie du club, moite et dégoulinante, de ce lâchage complet en flaque qui a dégouliné le long de la mosaïque moirée...
Remerciant mon canard, j'en profite pour flairer sa joue. Non, je n'ai pas pissé, je me suis bien vidée à longs jets sur son visage, spasmée de plaisir et les jambes tremblantes, et il a continué jusqu'à ce que je sois vide et resserre mes cuisses sur sa tête lorsque je n'en pouvais plus.
Et mon gentil boulet à juste dire "génial", "j'adore", sans même chercher à se faire branler, sucer, content de l' apparemment agréable surprise de boire la fontaine à sa source.

Débordée je n'ai rien retenu, débordante j'ai dégouliné jusqu'à l'inondation...

Flaques résiduelles:
-l'imbécile qui m'a éclaté la bulle semble être ce type qui m'est antipathique depuis la première fois que je l'ai vu et de mes réparties cinglantes à ses phrases stupides ne trouve qu'à m'"adorer".
-de la première tape sonore qu'elle a entendu de la piscine ma cop a pensé que c'était violent comme claquage de couilles pendant une baise, et que finalement, au troisième ou quatrième impact, elle s'est dit de "ah non, ce n'est pas ça.. ça, c'est miaoum qui a trouvé quelqu'un pour jouer à sa façon"
-des "quelques" personnes que j'ai aperçu à un moment, il semblerait en fait que presque tous les clients du clubs soient passés et qu'une bonne vingtaine se soit rincé l’œil durant toute la session, valant à ma cops de se retrouver bloquée dans le sauna où elle cuisait car impossible d'en ouvrir la porte derrière les gens agglutinés et lui tournant le dos.
-sous la douche post hammam et jouissance fontaine, un homme de près de 60 ans me demande comme je me sens, ce à quoi je réponds que je suis vidée. et là, il me dit "oui, enfin, au sens figuré, parce que vous, au sens propre, vous ne pouvez pas"... Trop fatiguée pour une explication..
-en allant me rhabiller, agréable surprise de voir que mon fesseur de droite est une connaissance de ma cop, qu'elle a son numéro, qu'il présente fort bien, et me dit qu'il a pris beaucoup de plaisir à s’occuper de mon cul.
-Lorsque j'avoue que c'était franchement agréable je ne peux m'empècher de compléter en disant que cela était aussi frustrant car les fesses c'est bien mais le dos, les morsures de.. d'une ceinture par exemple, je suis en manque, et que j'entends cet homme dont la voix sourit dire que "j'ai toujours ma ceinture sur moi" j'espère le recroiser bientôt...

 

samedi 18 juillet 2015

Encore....

...une soirée improbable qui ne devait durer qu'une dizaine de minutes pour une hypothétique transaction et close par cette constatation assénée sur mon regard trois heures plus tard: "tu as des yeux qui montrent qu'on peut tout te dire, même ce que l'on ne s'avoue pas à soi-même, c'est chiant à 50 ans d'être comme obligé de se mettre à poil devant toi, parce qu'on n'y peut rien, parce que tu l'inspires"...
Et il ne s'agissait pas de baise, de cul, mais bien plus profond, faire remonter le noir de l'âme pour en faire sortir ses couleurs...
J'ai fait jaillir le sombre, à toi de voir si tu veux l'enterrer de nouveau et continuer comme si de rien n'était, comme si je n'étais toujours qu'un simple cliente qui passe de temps en temps, ou si je t'ai aidé à accepter, apprivoiser, cette part de toi que tu n'avais avoué à personne depuis trente ans, pas même à toi...
Peut être aussi désormais éviteras tu de croiser mon regard qui ne sera que le miroir de ce que tu es, vraiment, et préfèreras faire comme si de rien n'était, comme si je ne t'avais pas "obligé" à te regarder en face...
J'ai l'habitude.
Trois fois en deux jours...
Désormais, j'en ai conscience et le vis sereinement, qu'importe les mésinterprétations.
Je n'ai pas de cartes, pas de pendule, pas de visions d'aura, mais j'ai... ça.
Ça, qui est incompris, ça qui peut effrayer car ne disposant pas de médium pour le transmettre et le rendre plus acceptable. Ça qui implique que l'on croit en moi le catalyseur, et que l'on croit en soi pour pouvoir se l'avouer en me le livrant...
Je suis un passeur de soi...
à soi.

jeudi 16 juillet 2015

Ce soir...

J'ai tellement de choses à écrire, de "prendre le bon de chacun, quitte à ce qu'il y en ai plusieurs" à "de l'opposition de la vision du karma en ligne à celle en révolution" en passant par "déesse païenne"..
Mais ce soir, je suis heureuse. Enfin.
Non pas parce que j'ai discuté avec Lui, non pas parce que je sais que nous sommes liés et que nous nous retrouverons sûrement dans une autre vie puisque ce n'est pas dans celle ci (au contraire, c'est plutôt affligeant de se dire qu'on recommencera sans en avoir le moindre souvenir et devoir lutter pied à pieds, encore...). Ce soir je suis heureuse parce qu'il y a beaucoup de petites choses, de rencontres improbables, de faits marquants...
Alors que l'homme que l'on aime à en/l'en crever n'accepte d'être qu'une adresse, une rencontre improbable quelques mois plus tôt s'avère être une personne rare, fiable, dont je repars avec la clef pour aller jardiner et préparer l'arrivée de sa colloc", avec qui j'ai fait ses courses comme je les fais moi, passé du temps à rien et pas grand chose, rit et pleuré, mais en douce parce que même s'il avait accepté de me prêter ses bras où j'aurais pu me laisser aller et qu'il a finalement fait marche arrière redoutant une confusion des rôles, et qui sera une des marches pour l'évolution du chaton.  Je devrais faire un billet sur "l'art de fragmenter sa vie et ses amours lorsque l'on sait que l'on n'aimera plus".. Je préfères le remercier, ce mec rare qui m'aide à permettre à mon monstre de gravir des marches, mon troll qui est la moitié de l'amour que je donne et le seul qui vaille, ma famille, la seule, celle que j'ai construit. Merci Didier de ne pas m'aimer suffisamment (ou assez) pour ne pas risquer de me baiser et que je risque de me méprendre, même si tu es la seule personne (hormis Lui) que j'admire assez pour pouvoir me montrer sans défense devant elle et enfin pleurer.
Merci aussi à cette femme aperçue dans le jacuzzi, qui était avec son mari, qui est venue vers moi dans le hammam où j'étais une reine, des ses caresses délicates, de ses mots doux, de ses baisers si légers pour ne pas me mettre mal à l'aise, moi que l'on prend pour une lesbienne, de comprendre que je ne pouvais accepter plus que d'être objet de désirs sans rendre la pareille et qui a su m'abandonner son mari, après avoir tenté de me faire craquer en acceptant une fessée alors qu'elle s'était encagée, le plus bel homme du lieu et surtout le plus sympathique, qui a quitté le bain à bulles alors que son épouse entreprenait une autre couple, une autre femme, et que lorsque je caressais sa verge débandante en lui disant que j'aimerais qu'il me fiste m'a pris par la main pour me conduire dans une alcôve.. Merci charmante femme qui a su m'approcher, me caresser sans que je cherche à fuir, et merci à votre si bien membré mari qui m'a pas bandé une seule seconde alors que lentement, alors que je le guidais, geignais, a pris le temps et le lubrifiant nécessaire pour glisser sa main au plus intime de mon corps, me faisant me tordre, râler, gémir, et appréciant cela assez pour ne pas souhaiter se faire branler ou me baiser ensuite, heureux de s'être vu offrir ce que sa femme ne peut pas, et les dizaines de minutes qui ont suivi mon orgasme alors qu'il me m'ayant fait mettre debout, il m'a fait regarder mon corps sous toutes les coutures et les complimentant chacune.... des mes yeux si expressifs et peu trompeurs aux fossettes de mes reins en passant par mes seins si réactifs et que personne ne m'avait jamais fait remarquer.. Merci à vous de ce moment en suspens, ni bi ni hétéro, juste prête à recevoir du plaisir et l'accepter, à accepter de me voir avec d'autres yeux que les miens plein de boue ou les Siens dont il ne me parlait plus depuis longtemps et ayant pris un coup vu celles qu'Il a baisé..
Un merci emballé de papier de soie, à celui qui m'a écrit que "tu n'es pas quittée pour une mieux que toi mais pour une qui lui dit ce qu'il a envie d'entendre. Entrée gratuite....sortie payante..." Alors oui, peut être que ça me rassure, peut être que c'est ce que je veux entendre, mais toi comme moi savons que c'est... Que c'est ce qu'il m'a avoué, mais qu'il ne leur avouera jamais, que c'est enfantin, mais la réalité, qu'il ne leur dira jamais en face tellement il craint de ne pas être aimé. Merci de m'aimer et de l'aimer aussi, quoiqu'il en pense... Merci à toi.
Merci aussi à ce petit con, que je connais depuis toujours ici dans ma ville, qui ne paye pas de mine, que je n'aurais jamais envisagé, parce que j'étais amoureuse, parce que tu as dix ans de moins que moi...  Un jeune homme aux yeux flous mais au corps taillé au ciseau, d'une gentillesse, d'une simplicité rare. Une de ces personnes que l'on peut aimer comme son gamin, viscéralement, sans autre raison que "c'est comme ça", parce que c'est simplement quelqu'un de bien. Merci Maël d'avoir été suffisamment bourré pour me permettre de rester avec toi dans un bar fermé à te dire tout le bien que l'on pensait de toi, petit gars amoureux de ton travail au point d'accepter d'y être exploité, à me donner envie de te filer mes clefs juste pour que tu puisses venir squatter mon canapé (ou mon lit^^) lorsque tu as trop picolé parce qu'un mec bien comme toi, ça n'a pas le droit de se foutre en l'air, et merci d'avoir joué le jeu de tes lèvres à embrasser, mordre, de ta verge turgescente, épaisse, de tes doigts, de ton pouce me fouillant et me faisant jouir, bien loin de la mécanique bien huilée que beaucoup pensent maîtriser.. Merci de ton mot m'expliquant que tu as trouvé une copine et que tu ne veux pas céder à la "tentation de revenir (m)te voir" même si tu as apprécié avoir couché avec moi... Merci, parce que grâce à cette baise imprévue, j'ai vidé mon lit pour que tu puisses m'y prendre, m'y retourner. Ah oui, et si tu m'as trouvé "sèche", c'est juste mécanique, parce que tu m'excitais, et que lorsque je suis dans cet état, mon ventre se crampe, laisse circuler l'air et m'assèche. Pas parce que tu ne m'excitais pas, bien au contraire, j'aurais eu plaisir à remettre ça... tu sais où j’habite et grâce à toi, je dors à nouveau dans ma chambre désertée depuis des mois...
Un autre merci sans cul au minions qui sont venus me changer mon tableau électrique enfin posé, l'amitié indéfectible, les questionnements partagés, les avancées, la loyauté d'une amie comme j'aimerais celle de celui qui m'aimera et que je n'ai jamais trouvé, qui n'est pas une confiance aveugle, mais une estimation/ acceptation de ma capacité d'analyse, des ressentis "tripaux" que je vis... Tu m'appelles Cassandre, et en toute amitié, je t'emmerde...
Merci, ce soir alors que je ne savais plus si j'étais dans la bonne direction et que je désespérais (?)de partir de Nantes alors que passait undisclosed desire, à ce papa avec ses deux gamines comme des souris sous acides pour le plus long trajet qu'il m’a été donné de faire pour une distance définie, batterie de téléphone morte et prince charmant juif m'attendant à Angoulême que j'ai finalement eu au téléphone au péage de Niort et qui a graouté d'envie inassouvie puisqu'il était plus raisonnable que je ne viennes pas mais que ce n'est que partie remise...
Et je me rends compte que je n'ai pas remercié le hasard d'avoir orienté mon choix de recours vers une boutique plutôt qu'une autre (bien qu'au final ce soit la seconde qui ai vu ma chatte) et que grâce à lui, j'ai découvert un type qui m'a avoué avoir une chienne, autre que le bébé labrador qu'il promenait en laisse...

Alors oui, ce soir, je suis un peu bourrée, mais même avant je m'aimais, et je m'aime bien. Celui qui me voudra devra me mériter.
Vraiment.