dimanche 16 novembre 2014

Savoir-vivre.

Nouvelle ère.
Pour la commencer, il y a eu des réglages. Des mises au point.
Tout n'est pas fait encore.

Mais déjà...

J'ai eu des plans cul, il a eu le sien. Nous avons donc mutuellement convenu que si l'un d'entre eux venait à me contacter sur quelque support que ce soit, c'est Lui qui répondrait, et que si jamais il y avait une intrusion dans sa boite mail, MP, Skype ou texto, ce serait à moi de répondre...

Je vous le donne en mille, samedi soir arrivant...

Mon téléphone clignote, un, deux, trois messages...


"Hey petite pute!!"                               


      (y a pas..)


"Je m'occuperais bien                          
de toi ce soir..."

(il sait parler aux femmes...)


"Réponds salope!!"                              


                    
(bon peut être pas toutes j'admets, mais à moi, si...)

C'est donc Alcyon qui prend mon portable et envoie une réponse au charmant jeune homme:


"Bonjour E. Cette petite pute est
redevenue la mienne (et avoue
qu'elle était bien dressée, hein).
Donc désormais, ses plans culs
passent par moi, et tu ne fais pas parti
de nos projets.
Bonne journée.
Alcyon. "


Qui dans la foulée, répond:


"Egalement!! Bonne continuation a       
Vous.. Une merveille de chienne.
Cordialement.
E**."


Y a pas, un plan cul, oui, mais jeune, mais beau gosse, et qui en plus a du savoir vivre...
Ça fait du bien aux egos...


Rireeeeeeeeeeeeeee...

mercredi 12 novembre 2014

Fin de cycle.

Le blog d'Aurora n'existe plus...
Fin de cycle et non pas fin de siècle, même si " l'arrière est un passé vers l'avant".
Fin de cycle violent d'amitiés (depuis quand n'en étaient elles plus pour eux, j'ai bien mon idée...) qui se brisent en point d'orgue d'un renoncement à la relation depuis quelques années, difficile, taiseuse, murée dans les préjugés, à priori respectifs et mutuels, poids des regards "amis" devenus carcan moral, victime de la volonté de faire correspondre le paraître à l'idéalisation/mystification globale...
Moins 8 kilos; des paquets d'heures de sommeil réparateur englouties en larmes qui empêchent les yeux de se fermer;  une aventure pour lui qu'il n'affiche pas mais où elle s'illusionne et l'écrit, ayant eu pour tout mérite d'avoir pris le soin de placer ses pions avant même la rupture et d'être donc facile; des plans cul pour Aile,  jeunes et beaux, revanche d'adolescence où ce même type d' hommes ne la regardait même pas...
Aucun des deux n'est dupe de son propre comportement, lui sachant qu'il n'aime pas mais "jouant le Maître" sans pour autant en vouloir le titre, Aile consciente que ce ne sont que ses 37 ans qui attirent de jeunes mecs lassés des nanas de leur âge qui ne cherchent que le château en forme de T2 avec un break pour carrosse et un labrador comme licorne..
Ils s'ignorent.. du moins le tente.
Ils n'y arrivent évidemment pas..
"la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l'aile" et Aile ne sera en paix que lorsque l'autre quittera sa vie, donc la sienne à lui et si elle ne le fait pas, Aile la détruira avec les armes qu'elle maîtrise foutre bien. L'autre a été une hyène, Aile sera un de ces taureaux aux naseaux écumants de fureur, de rage, luttant pourtant juste pour ne pas crever sous des yeux bien plus bovins que les siens..
Et ce lien, toujours...
Discussions, des heures, provocation, enfin...
Nuda Veritas le premier soir dont la peau à craqué, mais pas encore assez profondément pour Lui et n'être à ses yeux à Aile que l'épilogue de 5 ans de vie..
Discussions...
Ode Bestiale le second soir et après les âmes, les corps, animaux, qui se livrent, s'abandonnent..
Discussions...
Heures...
Oubli de soi, volonté d'auto-combustion...
Renonciation aux corps lisses de 30 ans pour Aile, largage de lest pour Lui...
Discussions...
Nettoyées les plaies, vidées de leur pus, curetées jusqu'à l'os... Ils ont grandi tous les deux.
Adultes.
Pas encore guéris, mais conscients de leurs faiblesses et maladies...

Ils repartent, ensembles, conscient qu'alors qu'ils disaient que peu importe le but c'est le voyage qui compte, un voyage sans but n'est finalement que de l'errance...















mercredi 5 novembre 2014

Owned.


Un simple mot comme beaucoup d'autres, et pour beaucoup, vide de sens si ce n'est celui du mimétisme.
Un simple mot comme une indication en italique dans la tenue d'un rôle dans un jeu aux règles prédéfinies.
Un simple mot comme une banderille dans le flanc de la bête dont on oublie que parfois, c'est le taureau empli de rage qui gagne, rage de cette vie que l'on veut lui prendre.
Un simple mot comme sur cette plaque gravée à cette chaine en or inamovible qui a ceint ma taille des années durant.
Un simple mot comme sur un acte notarié, effaçable, achetable, remplaçable. 

Quoique, un simple mot comme dans "j'ai donné mon âme au diable, elle lui appartient"?

Si Je suis un démon, c'est qu'il est le frère du Tien. Diables tintinnabulants de tous leurs os sous leurs peaux trop grandes, riants de toutes leurs dents cannibales, nous ayant accompagné à la mort que J'ai chassé alors qu'ils se déchainaient, qu'ils Nous ont tué déjà maintes et maintes fois, Karma Koma et pas que. Des nuits à funambuler sur le parapets des ponts en n'écoutant pourtant que la voix du Diable pour s'accrocher à la vie, à vouloir se faire suicider parce que l'on n'y arrive pas soi-même, en rixes de rues ou dans une chambre mieux que celle d'un hôtel où une passion est morte à Vilnius...

Si Je suis le Diable parce que Tu m'appartiens,
alors Tu es le Diable parce que Je t'appartiens.
Mais aucun de Nous deux ne veut le mal de l'autre. 
Aucun de Nous deux ne veut détruire l'autre.
Je sais qui Tu es jusqu'au plus noir.
Tu sais qui Je suis dans le plus sombre.
Nous nous appartenons.

Satan n'est qu'un ange déchu, nous sommes juste des anges déçus 
de la nature humaine.
Et si Je suis Ton diable, je peux aussi être ta chienne.




samedi 1 novembre 2014

Je cous emmerdes.

parce sue pafois il faur de lacher, et laissr parler le plus sombre, je suis raide bourrée, déchirée. Sans honte ou compleces, devant la seule personne pour qui je dravrais pourtant mainbtenir l'image. Je suis juste humaine, et la grandeur de ce que j'aurais pu vivre me dépasse, me submerge. Je me noies. Dans l'&lcool ce soir, demain,  ça ira mieux, je preprendrais mon costume. mais en attendqant qarder unetrace de cette abjection,
Aimer à en crezvr, aimer au dela de ce sui est possible, inimaginable. Vrailment. A en crever. Je vous aime, mais je vous emmerde.


Bon, 16 heures après...

Après avoir pris connaissance de ce truc grâce à des textos:

"ben t'étais bourrée hier soir?",
"euh, oui, pourquoi?",
"Ben ton blog",
"Keuwhaaaaaaa?"

Je m'aperçois que oui, je me suis un peu lâché..
J'ai le souvenir d'avoir écouté de la musique avec un troll comme DJ que j'avais prévenu que ce soir j'avais besoin d'un grand nawak suite à cette conversation qui de nouveau m'a bouleversé.
D'un gentil adoptable qui était prêt à passer mais à qui j'ai eu la franchise de dire que j'avais laissé un créneau à un autre dont je savais pourtant qu'il ne viendrait pas.
Que lorsqu'il m'a demandé qui c'était, je lui ai répondu que si ce n'était qu'un plan cul, je n'aurais pas eu ces scrupules.
Du même qui s'est inquiété vers 23h de mon état et m'a de nouveau proposé de passer alors que pourtant, il avait des clopes... Sourire*
D'avoir chialé et fait chialer un gamin de 16 ans en écoutant Bosco pour des raisons identiques, à des liens différents pourtant.
De m'être rendu compte que le rhum avait pas encore beaucoup macéré.
De confondre mon portable avec la télécommande gyroscopique de la box et réussir à faire trembler les murs en mettant la musique tellement fort, à moins que ce ne soit le troll...

En revanche, cet écrit, je l' ai oublié... Tout comme les pavés de textos que j'ai lancé dans la marre...
Je suis navrée, navrante... J'en avais sur le coeur, j'aurais sûrement mieux fait de me taire. J'ai juste laissé sortir ce qui me bouffait, parce qu'il n'y a plus grand place dans ma carcasse pour l'encombrer de bile...
Reconnaitre des choses, les admettre, ne plus les minimiser, devoir le gueuler pour s'en soulager, que ce ne soit pas interprété comme un chantage, simplement ne plus me voiler la face sur mes actes. Reconnaitre, accepter, quitte à le brailler en insultant parce que c'est moche et que de pourrir l'autre me permet de ne pas complètement me trouver pourrie jusqu'à la moëlle...

Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est juste ma réalité de nana qui lorsqu'elle est gentille, se fait cracher à la gueule, que l'on apprécie pour sa franchise mais surtout pas envers soi, là, on la fait dégager comme un chien dont on dit qu'il a la rage pour le faire piquer...
Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est juste pour dire que je suis sûrement bien plus sensible que ce que vous pouvez imaginer et que vos mesquineries lorsque vous m'utilisez me blessent et me donnent l'envie de vous rendre la pareille... Si je suis cruelle, ce n'est qu'à hauteur de ce que vous m'avez blessé...

Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est pour ceux qui eux, sont là, sans grandiloquence et effets de manche, juste présents parce que vraiment sincères, sensibles, et que je ne sais pas leur dire ma reconnaissance autrement qu'en faisant le gros dos...

Merci à vous, ceux qui ont fait le choix d'être mes amis, et l'assument.