jeudi 17 janvier 2013

Orgasmes...

Orgasme anal, orgasme vaginal, orgasme de femme fontaine...

Moi qui n'étais que clitoridienne...

Je me demanderais plutôt s'il n'y a pas une chose qui ne puisse pas faire jouir une femme que de me questionner sur la possibilité de l'orgasme anal, et puis si on ne jouissait pas par le cul, cela voudrait dire que tous les gay passifs sont des soumis se contentant du plaisir pris par leur partenaire, non?

Arc-boutée cul cambré, mains plaquées sur la table, cuisses écartées, Sa queue me baise, me défonce la chatte, Ses doigts crampés sur ma taille qui Le font me prendre encore plus profondément à chaque poussée de Son bassin vers mon cul.
Une main quitte ma hanche, caresse ma croupe, un doigt s'immisce entre mes fesses, descendant du creux de mes reins le long de la raie culière...
Le pouce de sa pulpe qui écarte doucement mon cul, l'ouvre, et s'y carre.
Les vas et viens de  Sa queue, frénétiques, Son gland dans mon ventre que je sens frotter Son pouce à la paroi mince séparant le con du fion.
Le sphincter que je ne sens pas ouvert outre mesure béé cependant et si je m'en rend compte, ce n'est pas de Son pouce qui se crispe à mon cul, mais de Sa verge tendue, raide, qui m'encule d'un mouvement alors que Son doigt vient de quitter mon anus et que je Le supplie, chienne lubrique, de me baiser encore, de me prendre le cul, de se vider dans mes tripes.
Excitée comme rarement de cette enculade, sûrement de mon cul ouvert  pris d'une traite du bout du gland au claquement des couilles et sans la moindre douleur, je me tords, me spasme, Sa verge enflant encore, de l'éjaculation proche, qui me pistonne, Ses mots crus, Son souffle...
"S'il Te plais, s'il Te plais, je vais jouir!!"
"Ah oui ma chienne, tu vas jouir de te faire bourrer le cul, de te faire enculer comme une pute? Oui? Alors oui, vas-y."
Signal.
Orgasme.
Anal.
Foudroyant.
Qui Le fera se branler sur moi, qui me vaudra de ne pas avoir la chance de recevoir Son foutre en moi, mais qu'Il me giclera sur le ventre, avant que N/nous ne N/nous affalions sur le parquet, Sa queue ayant retrouvé mon sexe pour y débander et m'offrir un nouvel orgasme de l'ultime soubresaut de Sa jouissance, de la dernière giclée de foutre que je sens monter dans l'urètre, des couilles finissant de se contracter sur la peau maintenant brûlante de la baise infligée...

Orgasme anal, moi qui ne jouissais que du clito, je confirme, ça existe...
Mais jouissance anale d'une enculade, d'être baisée par une, non, par Sa queue.
Le fist anal, en revanche, n'est pas une chose que N/nous ayons abordé.
Pour moi, la symbolique n'est pas attirante.
Oui, je Lui suis viscéralement soumise, mais je Lui cause déjà assez d'emmerdes pour qu'Il n'y soit pas jusqu'au coude...

Mais le fist... le fist vaginal...
De N/notre histoire balbutiante, de N/nos rencontres succinctes, une fois, un jour, Il avait tenté de glisser Ses doigts dans mon sexe, tenté de prendre possession de mon ventre de Sa main. L'impression d'être écartelée, impossibilité de m'ouvrir plus, de m'ouvrir assez... J'ai les hanches larges, mais avant les hanches, il y a les lèvres, la vulve...
Oubli.
Et puis...
Un autre jour, N/notre histoire je la sais maintenant sérieuse, j'ai tenté de Le fuir, de N/nous détruire... Mais c'est à Ses pieds, sous Son regard, que je suis revenue.
Je ne me rappelle plus exactement, mais nul défi, pas de "aujourd'hui, je te fiste", pas de préméditation.
Il m'a fait jouir en femme fontaine à N/notre première rencontre et depuis, je cherche à apprivoiser cet orgasme que je vis encore comme une trahison de mon corps, n'en jouissant pas physiquement mais de ce plaisir de couler par Lui qui me manipule...
Ses doigts qui font enfler la zone antérieure de mon vagin, surface striée que je sens se contracter, enfler...
Les mouvements de Ses doigts ne sont pas ceux du branlage frénétique du point G, je les sens regroupés, n'allant pas d'avant en arrière, mais semblant chercher à se visser entre mes lèvres, qui s'écartent, mouillées, s'entrouvrent à la pression des doigts les forçant délicatement...
Je sens mon sexe enflé et qui pourtant à mesure que Ses doigts prennent possession de ma vulve, s'ouvre. Le passage de Ses doigts, pouce contre le majeur, réunis, glissants suffisamment pour arriver à en buter lorsque c'est la naissance de la paume qui bloque. Main retirée de mes cuisses écartées, je suis pantelante, avide.
Mon sexe sur lequel Il crache, étalant Sa salive du dos de la main, main qu'Il me fait lécher ensuite.
Lubrifiée de bave, le lent mouvement de vrille reprend.
Je me cambre, cuisses ouvertes, je veux Lui donner l'accès à mon sexe, qu'Il me prenne de moi Le recevoir.
Blocage.
Je me suis senti au bord de Lui livrer le passage, mais l'extrémité des phalanges m'a donné l'impression de me déchirer. Mais je veux cette sensation, les dizaines de minutes de Son travail à mon sexe n'ont fait qu'accroitre mon excitation.
Giclé de gel froid.
Doigts serrés, avançant en de lents cercles,  alors que je voudrais déjà qu'Il soit en moi, entièrement.
C'est moi qui cherche à m'empaler sur Sa main, c'est moi qui veut forcer ma chatte alors qu'Il n'est que douceur.
Sur le dos, je rapproche mes fesses de mes pieds alors que Sa main est fermement calée et c'est ainsi que je me retrouve fistée, Sa main prise dans la matrice, sensation intense, être pleine, pleine de Lui, pleine de Sa main que je reçois en moi, c'est Lui qui me prend.

Aucune violence, aucune brutalité, Il est le Maître mais c'est mon corps qui décide de si Il peut me posséder ainsi, c'est mon sexe qui s'offre à Lui.

Je n'ai jamais été aussi pleine, si ce n'est de mes enfants.
Je suis emplie de Lui, en prenant possession de moi, Il m'accouche alors que j'enfante de moi-même...

mercredi 16 janvier 2013

mais alors vous êtes tous pareil?

Le monde interlope du bdsm est un monde rempli de phantasmes, de projections, de peurs aussi, dues à la méconnaissance de ce que peut être ce mode de relation, M6 TF1 ayant fait leurs offices quant à une vulgarisation de ce "phénomène", présentant bien souvent des couples bdsm qui ne sont rien de plus que des libertins se targuant de SM pour une bougie de massage achetée chez Sonia Ryckiel et quelques KlakoCul entre levrette et sodo...

Il y a dans "le monde du bdsm" un certain clivage entre ceux qui souhaiteraient que leurs pratiques et kinks (fantasmes, attirances, envies, "délires") soient plus visibles pour en devenir reconnus et les autres qui font leur cet adage disant "pour vivre heureux vivons cachés"...
Ceux qui revendiquent un bdsm visible arguent qu'ainsi, en "instruisant le peuple", ils seront moins sujet à la vindicte populaire, que les tribunaux en cas de procès devront prendre en compte le fait que ça existe, la preuve même Madame Michu connait...

Vous vous doutez bien à lire cela... Que je ne suis pas de cet avis.

Lorsque je lis des propos sur l'intolérance,  qu'elle soit du fait des vanilles à l'encontre des bdsm, des D/s envers les SM, des shibaristes en opposition aux bondageurs (et réciproquement, inversement et multipliable à l'envie) je ne peux m'empêcher de me demander...

Je vis mon/notre BDSM comme je l'entends, sans chercher de légitimité et je me créé ma communauté, je me rapproche de personnes avec qui j'ai des affinités, et de fait, en évite, m'éloigne de celles qui ne correspondent pas.
Alors au sein de ce groupe, oui, nous pouvons sembler intolérants à ceux qui ne donnent pas la même substance aux mots que nous employons.
Mais n'est ce pas normal de ne pas accepter l’inacceptable -pour soi- sous prétexte d'avoir une référence commune?
Tous les musulmans doivent ils tolérer les terroristes sous prétexte de se référer tous au Coran?
Tous les catho doivent ils dirent Amen à l'opus Dei...?
Je ne crois pas...
Alors en quoi le "BDSM" serait différent?
Du moment que chacun sait où il va...
J'assume mon intolérance, car même si je sais faire des compromis, je me refuse à la compromission d'accepter ce qui m'est... intolérable.

Mais n'est il pas "normal" de na pas tolérer certaines choses?
Les pédophiles expliquent très bien, par de très beaux discours, de grandes analyses, le pourquoi de leur attirance aux enfants. Est ce pour autant qu'il faut tolérer ce discours?
Non.
Si j'en viens à cet exemple extrême, c'est que lorsque les pourfendeurs d'un bdsm plus visible donc plus compréhensible du grand public et des tribunaux (en cas de soucis, or quand des tribunaux ont à intervenir pour une affaire bdsm, c'est qu'il y a eu dérapage) me semblent faire fausse route. Pour une infirmière psychopathe qui défraye la chronique, pense t'on alors à offrir une visibilité accrue aux 99,99% de celles qui font, simplement, leur travail?
Alors moi cette "visibilité", ces récriminations sur un bdsm plus abordable, reconnu, je la refuse.
Parce qu'ayant une sexualité alternative, que ferions nous si d'autre f(r)anges voulaient s'y joindre?

Exemple extrême:
Je préfère "qu'on" puisse penser que je suis pédophile par méconnaissance plutôt que de devoir en côtoyer sous prétexte "qu'on appartient au même monde"...
Ce que je veux dire par là, est que selon le point de vue d'adeptes des pratiques ou déviances répréhensibles, la "communauté" qui se targuera de tolérance ne le sera pas pour eux alors que leurs discours seront des plus rodés et cohérents (pour en avoir une idée plus précise, je vous invite à lire "entretient avec une profileuse, Carine Hutsebaut") car comme tous les kincksters ont de "bonnes" raisons de pratiquer leurs BDSMs, les pédophiles peuvent suivre les mêmes cheminements justificatifs -ce qui d'ailleurs fait froid dans le dos- et se réclamer d'une tolérance qu'ils estimeraient légitime. De leur point de vue.
Il ne s'agit nullement de justifier une telle horreur, mais de mise en perspective d'une tolérance revendiquée pour le BDSM et du fait qu'elle semblera toujours à d'autres illégitime.
Et comme le schématisent certains: ce qui se passe dans ma chambre ne regarde que moi.
Et puis...
On choisit ses amis, on en a de meilleurs que d'autres, des connaissances, des potes. C'est bien parce qu'on le veut, choisissant/subissant de les trouver dans le même milieu social, ou élargissant les interactions.
Je ne veux pas que sous prétexte d'habiter dans une ville, je ne sois plus que "habitante de X", tout comme je ne veux pas que sous prétexte de me déclarer soumise d'Alcyon, on me regarde comme une O (ou une Ana pour les 2.0), figure(s) emblématique(s) du BDSM de masse dans lequel je ne me reconnais pas.

Et pour finir, sous prétexte de tolérance je ne supporte pas d'être englobée dans un "nous" qui ne me correspond pas comme si dans cette norme de mon anormalité qu'est le BDSM, je devais me plier à tous les codes édictés par d'autres.

Ce qui m'importe, c'est mon âme et conscience, pas le regard de Monsieur Machin ou de Madame Bidule.... 

lundi 14 janvier 2013

Jardin secret.

Si mon jardin secret existait, il serait un capharnaüm... entre cour et cuisine.
Or, ce bout de rien, ce lopin de moi, il existe déjà.
Un an que j'y regarde croître ces brins d'herbe, ces tiges graciles, attendant de voir si elles seront fleurs ou mauvaises herbes...

dimanche 13 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 1.

1/
Il y a dans le capharnaüm de ma cour quelques fleurs...
Des bulbes acheté hors saison, que les magasins ne vendent plus car ce n'est pas sûr qu'ils poussent, qui se sont retrouvés derrière un petit mur de pierres sèches que j'ai fait des murs écroulés de mon ancienne vie. Des pieds de tomates qui ont perdu leurs attaches aux tuteurs et ont pris des formes tarabiscotées mais se couvrent de beaux fruits rouges comme des cœurs arrachés.
Des grimpantes qui ne ressemblaient qu'à des brins d'herbe et qui croissent maintenant le long de ce grillage bleu qui avant était un casier à roulettes construit et démonté.

Rien ne se perd, tout se transforme...

Au milieu des feuilles vertes, longues et effilées comme des lames, deux minuscules rosiers...
Ils ne coutaient trois fois rien, ils étaient chétifs, c'était les deux pour le prix d'un...
Il y en avait un rouge, dont les boutons n'avaient pas tardé à révéler des fleurs aussi délicates que celles en sucre filé des Meilleurs ouvriers pâtissiers.
Il y en avait un blanc, aux boutons encore verts, qui se sont lentement ouverts.
Les deux, je les avais plantés l'un contre l'autre, les racines imbriquées, leurs feuillages se confondant.
Ils ont fleuri quelque fois, blanc et rouge s'unissant, la dernière fois que je les ai vu leurs minuscules fleurs avaient éclos.
J'ai pensé à Lui, à nous...
Et puis je suis rentrée d'une traversée du désert, d'une descente aux enfers.
Je suis allée dans ma cour.
Seul le rosier blanc présente une unique fleur, en train de faner.
Je crois qu'il a étouffé le rouge...
Peut être va t il reprendre, je ne ferais rien de plus que de le regarder chaque jour, en espérant qu'il sera comme cet immense rosier qui trônait au milieu du capharnaüm de ma cour et qui, taillé à ras, donne toujours de longues et belles tiges ne cessant de croître avec d'énormes fleurs...Je regarde ces roses, et je pense à un certain alchimiste...





samedi 12 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 2.

2/
miaoum est dans la cuisine, assise contre l'âtre où quelques braises rougeoient encore, les tisonne machinalement, l'esprit vide, captivé par la danse des escarbilles...
Le foyer peut abriter la préparation de festins pantagruéliques, un, deux cochons de lait, la table semble sortir d'un monastère.
miaoum aimerai qu'Il apprécie un peu plus la bonne chère, ne serais plus obligée de faire bonne figure...
Les bûches calcinées crépitent à peine, il faut souffler pour voir qu'elles sont, encore, incandescentes...
"j'en mettrais ma main au feu", sourit elle à une triste pensée...
Les apparences "pas inquiétantes"... La réalité... dévastée...
"Tu dramatises"
"Et c'est toi qui ne crois pas au genre humain?"
Faut il faire mal pour faire du bien, avaient ils tous raison, est ce la solution...?
Se retrouver dans ce qu'on reproche, pourtant...
"Agis, le résultat sera le même que tu agisses ou que tu attendes, mais il arrivera plus vite"
Vaut il mieux quitter avant de ne plus aimer, ou attendre que les choses changent et les voir doucement péricliter en espérant quelque chose qui ne vient pas et désaimer...
"On ne frappe pas un homme à terre".
Mais est ce valable quand il pense planer?
Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, et la bite dans le trou de la couche d'ozone...

Spoutnik...
Ta mère.
Âme hère...
Elle, haine.
Ailes N.




vendredi 11 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 3&4.

3/
miaoum tisonne les bûches, dans cette grande cuisine...
Sur le feu, à côté, un pot au feu dont la viande sera mangée en partie ainsi, puis cuisinée en hachis parmentier, en tourtes...
Des endives, qui attendent de retrouver le jambon à moins 50% car périmant dans deux jours et la béchamel qui leur permettront de passer au four ensuite, ah oui, avec un peu de gruyère étiqueté "aide européenne" aussi, découpé en cubes...
Beaucoup de pensées...
Triste sourire...
La honte dans certaines filles d'attente qui remplissent le frigo pourtant...
La mine contrite en pensant à ceux qui cuisinent des produits qu'ils ont eu "pas cher", soit le double de ce que ça vaut vraiment lorsqu'effectivement, ce n'est pas cher, qui jettent ce qui récupéré pourrait permettre de réaliser de quoi manger pour une semaine quant on a suffisamment de temps pour compenser l'argent que l'on n'a pas...
Ce doit être le vert de poireau qui lui pique les yeux et lui brouille la vue lorsqu'elle pense à ce "tu passes ton temps à cuisiner, mais c'est pas la peine, moi, une pizza, ça va"... Et se dit qu'il est étrange qu'il ne soit pas compris que pour elle, c'est important, ça a été sa vie, c'est sa façon de fonctionner, aussi, nourrir , prendre soin...
Veille école, peut être, mais l'est ce plus qu'un fonctionnement tribal où les hommes font leurs sorties pendant que les femmes gardent les enfants, en quoi est ce si... ridicule?
Elle se dit que franchement, elle n'aurait jamais imaginé que d'éplucher des oignons pouvait amener à réfléchir  à la lutte des classes... enfin, pas la lutte, juste constater qu'effectivement, il y a des milieux différents, et que d'y avoir grandit joue beaucoup plus que ce que l'on veut bien croire...
Naïve?
De croire qu'aimer pourrait permettre de faire fi de ces différences, les assimiler, les intégrer sans qu'il y ai de jugement de valeur... Faire des concessions sans compromission...
Ne pas céder à l'optimisme...
L'optimiste est souvent déçu...
Le pessimiste lui a plus de chances d'une agréable et impromptue surprise...
C'est l'heure de sortir la tarte aux poireaux, du vert qui chez d'autres fini au compost...




4/
Alcyon regarde miaoum tisonner...
"vazy Mike...tisonne, tisonne !!...et ne prend pas de gants quand tu boxes ainsi !"
"De quoi tu parles ? d'un problème d'oignon ou de pognon ?"
"Les deux te font pleurer, t'aveuglent et trouble ta vision".
La réalité, pourtant, tu l'as mise en image en changeant ton avatar: la seule chose que j'ai changé en or, ce sont tes fesses !
"ouuuuu je cachais chaque nuuuuuit...le plus précieuuuux de mon magot" *me te laisse mettre le lien de cette chanson.
Bordel, spice de connasse, l'alchimiste change le plomb en or, pas l'inverse...alors ne me fait pas croire que tu tombes sur le cul !
Dans "golden boy", golden, c'est pour la pomme ?...et pour Midas, c'est pour "le pro du pot" ?
...
Alcyon, Maitre toujours amoureux de sa soumise, vous savez...la plus mauvaise du monde.....*dis ça pour pas qu'on lui pique...et pas envie de piquer sa chienne non plus.





jeudi 10 janvier 2013

Univers...

Bien souvent les clubs bdsm ont une décoration un peu rococo, à base de fauteuils crapauds aux dorures clinquantes, de velours tendus vermillon, une image très "luxe calme et volupté".
Même si j'apprécie la splendeur dans toute sa décadence, je rêve d'un lieu à l'inspiration Steampunk où certains artistes tel Futuravapeur créeraient de superbes objets issus de bout de rien, de coins de caves et de trésors de greniers...
Et lorsque mes deux univers de prédilection se croisent...
Je ne peux être que pantoise.
Messieurs Dames, je vous invite à vous rendre dans le monde de Futuravapeur, et rencontrer la soumise rêvée de n'importe quel androïde que vous pourriez croiser le Rétrobot III (classe Vénus), , ainsi que son frère de soumission, Rétrobot II (classe Fétiche) ici présent:


Alors je sais que nowel est passé, mais si vraiment vous vouliez me faire un cadeau, je sais qui vous pourriez contacter et le "joujou" qui me rendrait heureuse...
/me sifflote...

mercredi 9 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine; 5&6.

5/
Pitin d'oignons, ça fait pleurer...
Ils ont bon dos, les oignons, mais faut bien des responsables, non?
Toi...
Parfois je Te maudis, j'ai envie de baisser les bras...
Mais même dans le désespoir, c'est Toi qui me fait noircir des pages et des pages, l'encre des mots, c'est mon sang, venant de mon cœur que Tu fais battre...
PAAAAAAAAAAAAAAN LE BISOUNOURS, saloperie, il était à côté, il a failli m'avoir!!
Beaucoup de choses qui ont été tues, qui pourraient nous tuer, à force de savoir que l'on peut lire l'autre, oublier que non, nous avons chacun des ressentis qui peuvent brouiller la lecture...
Je T'aime, et je Te veux mon Maître, Toi, et Toi seul.
Oui, je veux...
Toi, seul, peut l'être.
miaoumBrasCroisésQuiAttendraAussiLongtempsQu'ilLeFaudra...
(parcequ'elle T'aime.)





6/
Je te merde
je te conchie
je te pisse à la raie
Bordel...vas chier !!!
tu l'as fait ???
tu as osé ???
cette intimité, tu leur as livré ?
Nus, nus, nus nous sommes !
...
pose..reflexions
...
ben...somme toute....il me reste des mots au delà des maux
....
assumer, fierté, partager.


je t'ai toujours aimé....




Je Vous emmerde.



Je sais que Vous allez arriver, et je ne me change pas, ce sera la mia de l'autre côté de l'écran qui Vous recevra, pas d'apprêt particulier alors que Vous serez vraisemblablement terriblement sexy dans une chemise cintrée, un jean mettant en valeur Votre cul rond...
Bordel, j'ai aimé Votre esprit, les contraintes imposées à mon corps par Vos soins lors de N/nos premières rencontres, et suis tombée amoureuse du Votre lors de N/notre première nuit complète...
Regarder Vos courbes, ces angles saillants, ces creux appelant la caresse de la paume alors que Vous étiez endormi...
Votre cuir tanné dont j'aime les différences de texture, de tension...
Que ferais-je avec un d'jeuns au corps parfaitement lisse, vierge d'histoire et de temps passé striant, ridant la peau, lui donnant de l'épaisseur, y gravant les épreuves et les sourires du temps...
J'ai toujours eu un faible pour les vieux fauteuils clubs, ceux dont on peut les imaginer avoir meublé un club de gentlemen et entendu bien des confessions, essuyé quelques larmes, goutes de foutre ou traces de vieux single malts ambrés ayant laissé de petits ronds plus sombres, comme les mains des hommes et des femmes parfois se couvrent de fleurs de cimetière... Et qui ne sont que le passage du temps...
C'est sciemment que je reste en jean car je sais Votre besoin de décompresser en ce moment, et c'est une surprise que je Vous ai réservé. D'habitude, Vous la découvrez dès le seuil franchit, de Vos doigts sur mon corps m'effleurant alors que Vos lèvres viennent à fleur des miennes, sans pour autant m'embrasser, d'un demi-sourire et d'une lueur espiègle dans Vos yeux...
Un peu de légèreté, en ce moment, c'est vital, alors Nous mangeons et je suis heureuse de Vous voir un peu plus serein.
Continuons la soirée agréablement et allons donc, rituellement presque, N/nous poser en terrasse.
Je Vous dis alors que je vais tout de même me changer et alors que Vous me suivez, je Vous demande hypocritement si ma jupe en cuir est dans la chambre afin de Vous éloigner, et de me mettre en tenue.
Dans la chambre contigüe Votre voix pour savoir si c'est celle avec la belle doublure que je cherche alors que je me déshabille complètement et ne mets que mon grand manteau noir... Le temps est idéal pour cette tenue que j'avais envie de Vous offrir depuis longtemps... Vous arrivez et Vos yeux semblent me traiter de garce... Merci de ce mot doux que Vous n'avez pas même besoin de prononcer...

Mais à surprise, surprise et demie...

Lorsque Nous dinions, Vous m'aviez parlé d'une chose que Vous alliez m'imposer et dont Vous craigniez qu'elle ne me fasse Vous haïr... Sans en dire plus bien sûr, car il n'est rien que Vous m'aimiez plus que de me torturer psychologiquement... (salaud!!).
Fière de ma tenue, Vous ne me trouvez pas assez apprêtée pourtant... Arf, oui..
Ce rosebud que Vous m'aviez offert et que je n'ai porté qu'une fois... Vous le prenez en main et lentement, après l'avoir lavé, réchauffé, enduit de Votre salive, Vous le faites lentement pénétrer dans mon cul pourtant étroit et que de quelques caresses Vous avez à peine ouvert. La sensation est proche de ces moments où Vous m'enculez après m'avoir écarté du pouce et que c'est Votre gland, au plus large, qui maintient mon anus ouvert et que Vous Vous faites un malin plaisir à ne pas laisser se refermer, ne serait-ce que d'un millimètre qu'avant que de me prendre de toute la longueur de Votre queue turgescente, enflée, et gonflant encore, m'écartant le cul un peu plus alors que je pensais ne pouvoir en tolérer tant...
Je suis mal à l'aise, je me pose depuis longtemps la question du lavement permettant de ne pas Vous souiller car j'ai cette peur de n'être qu'humaine et que Vous ne Vous en rendiez compte, et quoi de pire que de se retrouver dans la merde pour être confronté à cette humanité, cette faillibilité corporelle...
Fière de ma silhouette qui s'affine et que grâce à Votre regard j'arrive parfois à trouver jolie, cet objet incongru dans mon cul et qui me fait me demander si je ne vais pas me chier dessus dans la rue me perturbe. Bien sûr un sourire lorsque de la serveuse que je ne regarde pas, Vous me dites qu'elle n'a pas quitté mon collier des yeux...
Vous me demandez ce que je ressent, c'est vrai que je me tortille un peu sur ma chaise, mais il ne fait pas très chaud et mon manteau, bien qu'assez ample, laisse passer les courants d'air... Et ce foutu rosebud dans mon cul, dont je ne sais plus si c'est lui qui l'écarte ou si mes tripes vont se vider.
Compréhensif Vous me dites: "si ça te gène à ce point, tu peux l'enlever"..
Euh, j'ai peur de même le retirer, je prends conscience de mon corps et de sa faiblesse... Vous jouez un peu de Vos doigts gelés passés dans mon manteau caressant mes tétons, paradoxe de mon cul dont j'ai peur qu'il ne me trahisse et de mes seins dont les mamelons s'érigent, venant frotter la laine lorsque Vos doigts les quittent...
Vous me demandez d'où vient la gène, si elle est due à l'objet ou à la fonction défécatoire qui me vrille les boyaux.
Comme toujours, Vous savez mon trouble, dieu que je déteste mon corps et ses faiblesses, que j'ai peur de Vous décevoir...
Et là, c'est Vous qui Vous mettez en danger, de m'infliger une chose dont Vous ne savez pas si je n'en serait pas anéantie...

Nous rentrons alors, et ce dont Vous me parliez à mots couverts est arrivé...

Vous m'avez fait mettre ce haut dont les manches sont fermées et se nouent, dégageant les seins mais me retirant l'usage des mains, un bandeau sur les yeux. Vous m'abandonnez un moment non sans m'avoir recouvert de la couette, je Vous entend descendre et me demande au juste comment cela va se passer.
Les marches craquent, Vous approchez, j'entends un glouglou...
"foiré...
En position que je trouve incongrue, mon dieu le cul en l'air c'est la possibilité d'avoir le sexe souillé, et bordel je n'ai pas besoin de ça en plus...
Votre voix rassurante, m'accompagnant, et moi qui suis mal à l'aise...
Le rosebud dérisoire par rapport à Votre queue pourtant, j'en vient à le maudire, à Vous maudire. Vous saviez, c'est même pour ça que Vous l'aviez introduit...Vous saviez ma gène, la dichotomie qui existe chez moi entre le corps et l'esprit, et Vous vouliez m'y confronter...
Vous jouez avec le bord de mon cul, distendant doucement mes sphincters, me fouillant des doigts, m'écartant et m'avertissez que Vous allez introduire ce tuyau que je n'ai pas vu, dont je ne sais le diamètre, dont je n'arrive pas à imaginer les sensation qu'il va produire...
Vous avez parfaitement jaugé la température, aucun inconfort, je Vous entend maugréer un moment "mais pourquoi ça passe pas..?".
Vous m'abandonnez un instant, le cul resserré de crainte qu'il ne me trahisse et que mes fesses ne s'ornent de merde...
Je suis mal à l'aise, suis-je en train de découvrir l'humiliation, de vivre quelque chose qui me remplit de honte, honte de Vous décevoir, de n'être qu'un boyau...?
Sentiment vague, effectivement, honte, mais pas d'humiliation pourtant, même si je voudrais ne pas vivre ça, ne pas être là, que Vous me bourriez, me défonciez le cul oui, mais que Vous Vous retrouviez face à mes excréments sciemment sortis, non, pitié... Et me dire que si Vous faites cela, il y a une raison, qui m'échappe encore, mais rien de ce que Vous ne décidiez n'arrive par hasard...
Vous revenez et m'introduisez de nouveau ce tuyau dans le cul, je sens mon ventre enfler, je serre les fesses, j'en deviendrais croyante pour pouvoir prier que mon anus ne va pas me lâcher... Un long, long moment passe, Vous me parlez toujours, Vous malaxez un peu mon ventre, y pliant, plantant les doigts, mon dieu, que je ne me chie pas dessus..
Vous me dites qu'il est temps que je me laisse glisser du lit, mais je ne peux même envisager de bouger. Patiemment, Vous attendez, puis m'accompagnez à descendre lentement. Je coule littéralement du lit et ai la surprise de me retrouver dans la grande bassine, je serre le cul, je me vrille, me sens comme une bouteille sous pression que l'on aurait agité.
Et surtout, je ne sais pas, et j'ai horreur de ne pas savoir.
Allez Vous me contraindre à me libérer ainsi, dans cette bassine comme sur un pot, moi qui ne supporte pas les serviettes hygiéniques me faisant par trop penser à des couches?...
Vous me dites alors que le moment d'aller aux toilettes va arriver, que j'ai tenu suffisamment. Vous me guidez, aveugle encore. "Attends que je lève l'abattant quand même". Un sourire enfin alors que c'est cet instant que je redoute le plus.

Comment sais-Tu, comment me connais -Tu si bien alors que nous nous sommes croisés au bout du monde, que Tu avais ta vie et moi la mienne, que nous n'avions jamais fait que parler sans même chercher à nous séduire, juste comme si nos dialogues étaient un monologue à deux voix, que tu étais ma moitié, mon double, la moitié de mes neurones, capable de savoir aussi bien que moi, voir même mieux...?

Assise, le cul crispé, je ne veux pas Vous infliger cela, cette tuyauterie qui se purge, ces bruits qui inévitablement vont résonner, l'odeur. Alors que le tuyau dans le cul, Vous preniez ma bouche de Votre queue, me la carrant profondément à m'en faire perler les larmes, me laissant aussi le plaisir de sentir la texture rugueuse du bord du gland alors que seule la pointe de ma langue titillait le méat avant de me la faire emboucher complètement, je sens que Vous bandez encore lorsque j'essaye de Vous repousser comme une enfant contrariée car là, je ne peux plus tenir.

Non, non, partez, dégagez, je Vous repousse, je ne peux pas...

Puis je réalise que si Vous m'obligez à cela, si Vous êtes prêt à le supporter, je peux le faire, et Vous prouver ainsi que lorsque je Vous dit que même vieux, les couilles aux genoux, en fauteuil roulant et bon à torcher, je serais là. Si je n'ai aucune appréhension à le faire pour Vous, je me dois de me laisser aller...

C'est pire que la plus immonde des gastros, l'anus qui crache littéralement cette diarrhée nauséabonde, "Ah, j'ai du laisser passer de l'air aussi" lorsque seuls des gaz émanent de mon corps et que la puanteur envahit la salle de bain. Ma tête penchée contre Votre aine, je sens que Vous ne bandez plus, c'est con mais ça me rassure, Vous me l'aviez bien dit pourtant, Vous n'êtes pas scatophile. Longuement, je me vide, vrillée, ne sachant pas quand cela va cesser...

Je sens l'air se déplacer et Vous visualise Vous penchant, approchant Votre visage du mien.
Votre souffle.
"Je t'aime".

Mariée des années
je ne pouvais compter que sur moi, longtemps, je n'ai jamais montré de failles, jusqu'à devoir en aller à l'hosto d'attendre en silence que cela devienne intolérable.

Désormais avec Vous, assise sur des chiottes à me vider de la pire de manière, je sais qu'en étant à Vos pieds, Vous êtes à mes côtés.

Vous êtes là, et me prouvez ainsi que j'ai raison de Vous avoir fait confiance, de Vous l'avoir donné, complète, entière, sans conditions ni concessions...

Il n'y a pas d'amour, que des preuves d'amour, et décidément, les nôtres sont vraiment merdiques...

Je T'aime... Sale chieur!

mardi 8 janvier 2013

Capharnaüm...entre cour et cuisine. 7.

7/
Il y a mon jardin, et il y a cette bâtisse...
C'est dans sa cour, à son seuil, que j'ai regardé éclore les premiers bourgeons des fleurs qui ont fait mon jardin, et c'est à son perron que j'ai décidé de m'installer pour planter les fleurs que je transportais avec moi depuis si longtemps, graines fragiles, recroquevillées, semblant mortes...
Je crois même que si mon jardin voit ses fleurs pousser, c'est parce que cet immeuble le protège, le ceignant de ses hauts murs, prodiguant de l'ombre lorsque dehors tout est brûlant, lui restituant de la chaleur lorsque le froid voudrait tout anesthésier...
Mon jardin...
Ce bâtiment...
Imposant, intimidant...
Et puis, comme une gamine, j'ai commencé à le visiter, prenant une porte dérobée que je n'ai pas eu à forcer, elle était restée ouverte, comme sur d'autres possibles, comme pour inviter l'imprévu à y pénétrer...
Je fût cet imprévu (attendu?) qui n'est pas arrivé comme un squatteur jonchant le sol de saloperies diverses et variées, non, respectueusement, je suis entrée.
J'ai été impressionnée, je déambulais dans ces pièces inconnues, et pourtant, j'avais l'impression de les avoir déjà visitées avant, dans une autre vie, peut être...
Parlant pour me rassurer, j'ai entendu comme un écho. Mais ce n'était pas mes mots répétés, c'était mes maux mis à nu, comme je ne les avais pas vus, comme je ne les avais pas dit...
Un long échange à commencé au gré de mes visites dans cette bâtisse, chaque pièce découverte, avec cette impression de la connaitre déjà, me renvoyait à d'autres portes, cachées derrière des tentures, ou dans un coin d'ombre qui ne m'était pas familier...
Intriguée, captivée...
La moindre occasion m'était bonne pour filer m'y réfugier.
Cette maison me hantait.
Peu à peu, chaque recoin visité se faisait plus clair lorsque je revenais, je percevais chaque détail, de la beauté confirmée d'un élément qu'il m'avait semblé deviner, de la fissure profonde habilement cachée mais qu'un coup d'index replié met à jour lorsque l'on sait où sont les potentielles faiblesses...
J'aimais ce lieu, cet édifice qui pourtant ne faisait rien pour être remarquable, comme cherchant à cacher sa richesse aux badots qui depuis des années, passaient devant, s'y arrêtant parfois, mais jamais n'en découvrant la richesse...
Je n'ai pas voulu souiller ce lieu d'une présence imposée, alors je me suis installée à proximité, allant, venant, après m'être parfois pincé les doigts d'avoir voulu ouvrir sa porte qui voulait alors rester close.
La maison et son visiteur se sont apprivoisés, habillant les murs de leurs envies assouvies, de leurs désirs à réaliser, des images de leurs folies se mêlant..
Parfois aussi, d'immenses pans d'ombre ont voilé la beauté des pièces pourtant auparavant baignées de lumière, laissant un sentiment de vide immense, vide de la maison qui ne faisait plus même résonner les pas de la visiteuse, ses pleurs éclaboussant le plancher qui avait cessé de craquer sous ses pas, la maison se croyant vide...
C'est vrai que l'équilibre de certains murs peut sembler précaire, que sous le doigt effleurant les tapisseries, une écharde parfois peut mordre le doigt...Ou que c'est un ongle qui gratte le stuc et y laisse une empreinte comme une écorchure à vif...
J'aime cette maison comme jamais, moi la déménagée multiple, je n'ai jamais aimé aucun lieu...
Et même vide, je voudrais encore lui donner le goût de rester debout, de se remplir, de nouveau, de nos rires échangés, qu'ils soient nerveux ou fous, de nos corps imbriqués, en consolider les pans les plus fragiles, de nos larmes, faire pousser les plus belles fleurs, de celles qui résistent à tout, être le grelot tintinabulant avertissant ceux qui en franchissent le pas que ce lieu est magique, car il est la rencontre d'une visiteuse et d'un endroit que rien ne destinait pourtant à se croiser, et encore moins à sublimer autant l'un que l'autre...
Alors, vieille bâtisse, si Ta façade ne tiens que par le papier peint, j'en serais la colle, si Ta toiture a des fuites, je les boucherais de mes mains, si il fait froid en Ton sein, j'y appliquerais le mien...
Je t'aime.





lundi 7 janvier 2013

Mais alors, Il t'éduque?

Mais nom de dieu, pourquoi ce mot, toujours et sans cesse...

Éduquer...

Des relents de paternalisme, une légitimation du code Napoléonien?

Chacun y va de son école, de sa mouvance, sa légitimité, mais toujours, éduquer.

Éduquer, en soi, c'est sympa.

Moi mon Maître m'éduque à être Sa salope, savoir Le branler à L'en faire jouir, savoir me plier à Ses envies.
Puisque toujours éduquer, en bdsm, semble indissociable du sexe....
La soumise est "éduquée", les phantasmes réalisés ne le sont qu'en vue pédagogique of course, qu'importe que la construction mentale sensée "aider" la soum à affronter un blocage soit bancale, délivrée par un Dom jouant les apprentis psychanalystes pervers, semblant oublier qu'en général, un thérapeute n'a pas le droit de coucher avec son patient...

Mais s'Il m'éduque pour le cul, pour Son plaisir et le mien, et parce que franchement, niveau sexualité, j'étais une vraie publicité mensongère avant de Le rencontrer, Il ne "m'éduque" pas à être pugnace, à me regarder avec Ses yeux et me voir comme Lui me perçoit, à oser enfin me réaliser. Non, Il ne m'éduque pas à cela, Il me le suggère...

Et ça, ça ne passe pas par le cul...
C'est tellement "simple" d'avoir l'impression de se débloquer les chakras en se faisant défoncer le fion en prétextant évoluer en bonne soumise bdsm...

Est-ce donc à ça qu'aspire réellement une soumise, être le vide couille le plus sage, qui tourne le plus vite, qu'on ne différencie pas trop d'une fougère?
Peut on avancer dans la vie qu'en misant tout sur le cul, l'épanouissement d'une femme n'est il que le résultat de sa capacité à se faire enfiler?

Pardon, je m'emporte et beaucoup risquent de prendre ça pour des attaques, une envie d'emmerder le monde.

Mais non.

J'en ai juste marre qu'obligatoirement "soumise=cliché".

On est des être humains, non?

Et c'est la relation qui permet tout, pas le copié/colé, il y a de superbes exemples de "mon ex soum à fait ça pour lui débloquer sa perception de vitesse de rotation de la queue de la vache. Toi aussi, tu le feras, pour t'aider à mieux apprécier le mouvement du balancier de la contoise qui te perturbait tant dans la cuisine de ta grand maman"...
Mercantilisation des sentiments, lorsque les histoires s'enchaînent, lorsque la soumise ne se définit plus QUE comme telle et que le Maître aimerait la permanence du titre sans porter la robe....
Parfois j'ai honte de me dire soumise, de Le dire mon Maître, non pas parce que j'ai honte de ma sexualité, mais parce que j'ai honte quand je vois à quel point ces mots sont galvaudés, vidés de leurs sens...

Alors ce que je dis ici, même si ça fâche, même si c'est pas bien vu, c'est que si vraiment vous pensez qu'avoir une soum, c'est "l'éduquer", et que vous seul pouvez le faire, laissez tomber car vous ne me semblez pas du genre à pouvoir admettre que dans ce type de relation, le Dom apprend autant que son "élève"...
C'est malin, j'suis colère...

Ce que je regrette, c'est que nombre semblent dissocier le Maître de l'homme, la soum de la femme,  pour revendiquer un couple égalitaire, comme si la relation D/s devait se limiter au sexe, et qu'à partir du moment où la partie soumise a des "compétences" que n'a pas son Dom, le rapport Maître soumis ne pourrait plus s'appliquer.
Personnellement, lorsque je connais un sujet que ne "maîtrise" pas Alcyon, prenons l'exemple de la pose d'armatures placo, je suis toujours sa soumise parce que même si je possède le savoir faire, lorsque je réalise mon plafond mieux que Lui le ferait, c'est non seulement parce qu'il faut bien le faire, mais aussi parce que je serais fière lorsqu'Il verra le résultat.
Pour moi, la relation D/s ne se "limite" pas à des "performances" sexuelles, c'est aussi une émulation qu'Il a su mettre en place entre moi et moi pour me motiver dans le quotidien nécessaire avec pour bonus de Le rendre fier. Notre relation D/s a donc une partie sexuelle non négligeable pour Son plaisir certes mais également me permettre de ne plus être dans la constante dichotomie corps/esprit.
Mais surtout elle a pour but de faire de moi une personne "complète", réconciliant le femme, l'épouse, la mère et la putain...
Je trouve attristant les couples Dom/soum où seule la notion sexuelle est considérée comme permettant d'évoluer car de ce que j'ai pu constater bien souvent à la fin de ces histoires, la partie soumise soit vivra une grande déception du type "je n'ai pensé qu'à mon cul", soit ne se présentera plus que comme une soumise lorsqu'elle cherchera de nouveau un partenaire, semblant oublier qu'avant tout, elle est femme.
Lorsque je croise un Dom habile de sa plume dont la soumise souffre de ne pas pouvoir écrire une phrase sans que chaque mot ai une faute, je trouve que le Maître passe à côté d'une chose importante dans son rôle si réellement il cherche à faire "progresser" sa soumise pour leur bien être et sa valorisation.
Alors l'éducation, c'est bien, mais à partir du moment où l'on pense "qu'éduquer ce n'est pas remplir des vases, c'est allumer des feux" Yeats.

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 8.

8/

Même si tout tombe en ruine, je reste dans ce jardin, je reste auprès de cette bâtisse.
Je voudrais la folie, la connerie des autres m'être étrangère, mais il faut composer avec, et avancer.
Détruire pour reconstruire, ou étayer, renforcer et embellir?...





Capharnaüm... entre cour et cuisine. 9.

9/
miaoum regarde le bordel sur cette table, qui à l'origine, était une porte...
Deux tiroirs qui attendent quatre écrous borgnes, un pot de stylos de toutes les couleurs, un paquet de thé dégueu, don généreux de sa mère à sa fille, une bière blanche dans sa bouteille, une bouteille de sprite zéro vide, une pleine, du coca zéro sorti du frigo et qui ne durera pas jusqu'à la fin de ce texte, des papiers, une coupe emplie de clémentines, cartons divers, feuilles en vrac, une balance.
Une boite à bordel de "steampunkisation", contenant un vieux pommeau de douche, une mini perceuse, un pistolet à colle une paire d'antique goggle de soudeur en bakélite que j'ai commencé à customiser mais sur lesquelles je n'ai aucun retour encore, et des petites boites.
Dans ces petites boites, d'abord, les pièces inutiles, pour le moment: les cadrans de montres trop modernes, les mécanismes aux pièces inox de facture trop récente. Dans la seconde, les aiguilles collées à un aimant, temps qui passe, temps qui tombe et se retrouve fixé en dépits du bon sens, petites aiguilles qui font face aux grandes, ou leur tournent le dos...
Dernière boite, les mécanismes ayant subi un premier démontage, encore bruts aux engrenages qui tourneraient sûrement si les remontoirs étaient en place. Mais les aiguilles ne sont de toute façon plus là, pas de temps figé pour l'éternité, pas de tic-tac régulier, mécanismes cassés...
D'une montre désossée, on peut improviser de jolies décorations, fouiller dans leurs entrailles et à défaut de les réparer -mais à quoi bon les réparer dans cette société de consommation?- transformer ces engrenages, ces infimes rubis comme de minuscules gouttes de sang, en ensemble d'un autre chose, que l'on construit soi-même...
Mais ce ne sont que de veilles montres, à l'époque où tout s'achète, se remplace.
Il y a une mécanique bien plus fragile, ou solide, je ne sais plus, que l'on peut aussi réparer, si le besoin s'en fait sentir, une mécanique qui fait fonctionner ce drôle d'engin, cet énergumène, mais qui si elle n'est pas surveillée, remise en état, fera qu'il n'y aura rien à récupérer sur la carcasse qui la contient, et que cette carcasse, n'est pas remplaçable, n'est pas égalable, de par ses mécanismes, son fonctionnement.
Un modèle unique, mécanisme rare, que parfois, on n'a pas la chance de croiser en une vie...
J'ai cette chance d'avoir trouvé ce modèle où toutes les pièces et les rouages sont agencés de manière à en faire une pièce unique et qui m'est bien plus précieuse que tout ce que j'ai jamais pu croiser, et je veux le garder le plus longtemps possible, et j'en voudrais même plus encore.
Depuis le temps...
Et pour longtemps.







Capharnaüm... entre cour et cuisine. 10.

10/
miaoum se réfugie sur les marches de la grande bâtisse au pied de laquelle elle a installé son jardin sauvage...

Orgasmes.
Fulgurants.
S'enchaînant.
Celui provoqué de la base de la verge qui écrase mon clito, couilles se lovant au creux de mes fesses, gland fouillant le fond de mon sexe, écrasant la paroi mince qui le sépare de mon cul, petites lèvres broyées et vagues cambrant mon dos, faisant trembler mes reins alors que les râles se font plus intenses et que le souffle se perd...
Celui du frottement de cette zone, là, à l'avant du vagin, que je sens enfler à en serrer Sa queue encore plus, encore plus raide, et qu'enfin, je coule. Je ne me sens plus trahie par mon corps lorsque par vagues, les gouttes deviennent coulées et qu'ainsi, grâce à Lui, avec Lui, par Lui, je jouis, je gicle...
Maintenant, je sais lâcher prise...
Grâce à Lui...
Lâcher prise à tel point qu'orgasmes consommés, trempée de mouille dans les draps marécageux, recouverte ou emplie de foutre, ce sont les larmes, aussi, qui viennent.
Je ne suis plus étanche.
Au delà du plaisir, au delà du sexe, ou plutôt grâce au sexe, Alcyon m'apprend à ne plus contrôler, à ne plus retenir.
Ni la jouissance, ni le reste.
Post-coïtum, animal triste?...
Peut être pas, même si les larmes qui découlent du plaisir sont aussi celle de la tristesse...
Ce que j'ai découvert, ce que je suis, grâce à Lui, grâce au miroir de Ses yeux, je ne veux pas le perdre, je ne veux pas y renoncer, imaginer qu'un jour, tout cela ne soit plus que souvenirs, brutalement passé sans possibilité de retour, séparés à jamais...
...
Ton esprit, avant même Ta voix, avant même Ton image, avant même Ta peau, Ton corps, m'avait séduit, ensorcelé...
Puis par Ta peau, Ton odeur, Tes pleins et Tes déliés, l'habileté de Ton corps à posséder le mien, je me suis réapproprié mon corps, et de mon corps m'appartenant, mon esprit qui apprend à abdiquer...
Grâce à Toi...
Le meilleur de moi, c'est Toi.
Au delà du sexe, au delà du corps, Toi...
Toi à qui je dois tant, et par qui je veux continuer à exister.
Prenant soin de Toi, s'il le faut, parce que c'est un choix évident, et parce que prendre soin de Toi, c'est prendre soin de moi..
Mon égoïsme, c'est Toi, ma vie, c'est Toi...
Je ne suis rien...
Sans Toi...
/me sur ces quelques pensées, retourne à son capharnaüm qu'elle verrait bien un peu plus habité, un peu plus souvent...



dimanche 6 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 11.

11/
miaoum balade son corps d'eaux sur ces chemins inexistants des pas des chats passant baissant les herbes, obligatoirement folles; allant de recoins en guingois; de maraudes en rivages; en marivaudage, parfois...
Des topiaires qui par peur de trop plaire s'échevèlent, laissant leurs figures imposées se décomposer.
miaoum a un sourire à la pensée de Doisneau qui disait vouloir voir éclore un coquelicot pétant au milieu des haies trop disciplinées d'un jardin à la française, pense aux pétales comme de papier voletant qu'un courant d'air trop fort froisserait, avance vers le bouquet de pavots éclots, se dit que si le coquelicot de Doisneau était un doigt bien tendu aux jardiniers architectes fervents partisans de la rigueur, ses fleurs d'opium sont vraisemblablement un fist à ces mêmes...
miaoum regarde le lait s'échappant d'une tige cassé, ressemblant à du foutre, et dont pourtant, on fait une drogue, mais n'est elle pas droguée, elle, justement, à Sa jouissance dont elle aime la fragrance sur sa peu, se mêlant à celles de leurs sueurs, de leurs salives...
C'est la quantité qui fait le poison, parait-Il...
De cela, elle veut bien prendre le risque de l’accoutumance...
A contumace, s'il le faut...

samedi 5 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 12.


12/
miaoum a un sourire triste, préfère ignorer, les absences, le danger, le danger de l'Absence.
Moment figé, dans ce jardin déglingué.
miaoum resserre le fil de fer, vert, sur son crochet, qui sert de fil rouge à cette glycine, blanche, n'ayant encore jamais vomi ses grappes odorantes.
Blanc, rouge, vert, la glycine s'en fout, elle laisse filer ses longues tiges qui se tarabiscotent en attendant de trouver à quoi se raccrocher, indisciplinée qui donne l'impression de pouvoir être domptée, et qui ne sera, au mieux, que guidée. Dans quelques années, son tronc semblant pourtant gracile aura la force de tordre ce qu'elle aura encerclé...
miaoum sourit en se disant que ceci n'est pas une métaphore. Ou peut-être pas complètement... Fil ou glycine...
miaoum ne veut pas penser que parfois le fil vrille, se casse, ne veut pas penser que parfois, les plantes crèvent, comme ça, pour rien, alors qu'elles avaient l'air d'aller bien, les connes...
miaoum éloigne la vilaine presque métaphore d'un revers comme pour éloigner cette araignée qui yoyotte au bout de son fil au milieu du non-chemin et pendule comme au bout des doigts d'un so(u)rcier, se rassure en se disant que parfois, oui, parfois, le fil et le tronc ne font plus qu'un, aussi...
miaoum regagne l'ombre de la bâtisse, la grande bâtisse apprivoisée, dont elle ne peut s’empêcher de s'inquiéter des craquements, ou de l'apparente tranquillité...




vendredi 4 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 13.

13/
miaoum sourit en regardant la danse de ces particules volantes dans le jardin que la lumière nimbe, à rendre éclatant un grain de poussière tel une pépite sur orbite ou donnant une aura presque étrange à une simple graine de pissenlit...
Parfois des papillons, que tout un chacun s'accorde à trouver beaux de par leur fragilité qui part en poudre au contact des doigts malhabiles qui les effleurent, elle préfère pourtant ce qui ne se discerne pas de suite, n'attire pas l’œil avec une foison de couleurs, mais prend de la brillance, des reflets par la lumière qui les habille...
C'est ainsi qu'elle se veut se voir, qu'elle voit celles et ceux qui restent humbles et qui ne s'apprécient que grâce à leur reflet dans les yeux de ceux qui ont décidé de les regarder...
miaoum pense à la métaphore du gemme que l'oeil averti discerne, petit caillou inconscient du trésor qu'il est et qui sera sublimé par des mains habiles qui ont repéré un éclat, infime, là, dans la fange environnante..
/me pense aux bousiers, aussi, qui vivent de la merde qu'ils colportent, mais c'est une autre histoire, même si ça fait un bon engrais, la merde...
miaoum suit une libellule, gracile, fragile, sublimée par les reflets de l'eau où elle se se dédouble, espère qu'une carpe ne viendra pas la happer..
Que vous soyez papillons, grain de poussière, coléoptères, moineaux, pierres...

Soyez les bienvenus...

"j'fais pipi
su'l'gazon
pour emmerder les coccinelles
j'fais pipi su'l'gazon
pour emmerder les hannetons"
...

 .

jeudi 3 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 14&15.


14/
miaoum aime les mots, ces mots, Ses mots, et est toujours touchée qu'on lui en fasse parvenir, dans son jardin ou ailleurs, que l'on pense à elle à lui en glisser quelques phrases ou un poème, émue.
Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour... Et entre l'amour et l'amitié, il n'y a qu'un lit de différence...
Sourire*


15/
miaoum reprend sa déambulation, dans son jardin, dans le jardin de la Grande Bâtisse, avec serré sous le bras, quelques feuillets un peu écornés...
Les mots d'une histoire, écrite à deux, qui ont été précieusement recopiés, dans l'idée un peu folle de la livrer à tout ceux qui ne connaissent du BDSM que Salomé ou O, pavé dans une marre où beaucoup ne cherche qu'à régner, alors qu'elle sait que son caillou n'y ferait que quelques vagues, sans illusion, avec pour seule ambition que quelques uns des clapotis arrivent à troubler quelques esprits, remuer quelques méninges...

miaoum va s'asseoir sur la margelle fraîche du bassin bruissant où la lune blafarde se reflète, et à la lueur de quelques lucioles, entame sa lecture...




mercredi 2 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 16.

16/
miaoum est dans le jardin, son jardin un peu en friche...
Elle avance, se laissant porter par..
Les reflets de la lune, les orties qui s'écartent...
Pas vraiment de chemin, pas vraiment de but...
Avancer, encore...
Mais pour aller où?
Tourner en rond?
Remarquez, il n'y a pas grand lieu où partir, au delà des murs qu'elle ne veut pas franchir, rien ne l'attire, dehors, de toute façon...
Elle y est bien, dans ce jardin.
Parce qu'elle le connait? Parce qu'elle l'a construit au pied de la Grande bâtisse, sous Sa protection, sous Son regard, à cette maison qu'elle a trouvé si attirante au point de s'y installer?
Ce jardin n'est il aimé que par habitude, que par confort?
Si c'était le cas, elle devrait l'abandonner, en sortir, s'en enfuir...
Elle l'a déjà fait une fois, partir.
Mais ce n'était pas un jardin amoureusement bâti, non, juste une prison dorée à la peinture à maquettes...
Non, elle aime ce jardin, au pied de la Bâtisse.
Mais elle voudrait ne plus tourner en rond, dans ce jardin, en attendant.
Attendre que la demeure daigne, peut être, ou peut être pas, prodiguer un peu d'ombre à ses frêles plantations, une fois par jour, ce serait suffisant pour qu'elles ne s'étiolent pas, que les mauvaises herbes, se foutant de l'ombre ou de la lumière, elles, pullulent..
Attendre qu'enfin, la toiture soit réparée pour qu'il n'y ai plus ces foutues fuites qui font tout pourrir et laissent à craindre que des bouts de toits ne se cassent la gueule sur le coin de la sienne...
Attendre que la maison laisse rentrer ceux qui Lui montrent un réel intérêt, pour elle, et sa pensionnaire..
Attendre que l'entretien de la tuyauterie soit prise en main, en éradiquant tout ce qui la fragilise...
Attendre...
Mais pourquoi, finalement, si la Bâtisse après tout se fout d'avoir Son jardin, si ça Lui suffit de le voir plein de liseron, de saloperies..
Mais elle, elle n'aime pas la médiocrité non plus, et ne la supportera pas longtemps, pas beaucoup plus longtemps...




mardi 1 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 17&18.

17/
miaoum enlève quelques herbes envahissantes, les dépose sur le compost foiré, se dit qu'après tout, ça peut bien pousser comme ça veut.
Elle va accrocher son hamac, il fait chaud, un peu à l'ombre, et fermer les yeux, après son portail brinquebalant.



18/
miaoum tourne le dos à la bâtisse qui de toute façon "n'a rien demandé" pour ce jardin, où les plantes grimpantes sont devenues envahissantes et que personne ne cherche à tailler pendant que le fiel  s'écoule et englue.
miaoum ferme le portail, et sans se retourner, s'éloigne...