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Il y a dans le capharnaüm de ma cour quelques fleurs...
Des bulbes acheté hors saison, que les magasins ne vendent plus car ce n'est pas sûr qu'ils poussent, qui se sont retrouvés derrière un petit mur de pierres sèches que j'ai fait des murs écroulés de mon ancienne vie. Des pieds de tomates qui ont perdu leurs attaches aux tuteurs et ont pris des formes tarabiscotées mais se couvrent de beaux fruits rouges comme des cœurs arrachés.
Des grimpantes qui ne ressemblaient qu'à des brins d'herbe et qui croissent maintenant le long de ce grillage bleu qui avant était un casier à roulettes construit et démonté.
Rien ne se perd, tout se transforme...
Au milieu des feuilles vertes, longues et effilées comme des lames, deux minuscules rosiers...
Ils ne coutaient trois fois rien, ils étaient chétifs, c'était les deux pour le prix d'un...
Il y en avait un rouge, dont les boutons n'avaient pas tardé à révéler des fleurs aussi délicates que celles en sucre filé des Meilleurs ouvriers pâtissiers.
Il y en avait un blanc, aux boutons encore verts, qui se sont lentement ouverts.
Les deux, je les avais plantés l'un contre l'autre, les racines imbriquées, leurs feuillages se confondant.
Ils ont fleuri quelque fois, blanc et rouge s'unissant, la dernière fois que je les ai vu leurs minuscules fleurs avaient éclos.
J'ai pensé à Lui, à nous...
Et puis je suis rentrée d'une traversée du désert, d'une descente aux enfers.
Je suis allée dans ma cour.
Seul le rosier blanc présente une unique fleur, en train de faner.
Je crois qu'il a étouffé le rouge...
Peut être va t il reprendre, je ne ferais rien de plus que de le regarder chaque jour, en espérant qu'il sera comme cet immense rosier qui trônait au milieu du capharnaüm de ma cour et qui, taillé à ras, donne toujours de longues et belles tiges ne cessant de croître avec d'énormes fleurs...Je regarde ces roses, et je pense à un certain alchimiste...
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
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Ca, ce sont des pensées comme j'aime, à la couleur des myosotis, forget me not comme disent nos amis d'outre manche.
RépondreSupprimerCes toutes petites fleurs qui n'ont l'air de rien, mais tous les printemps, réapparaissent..
RépondreSupprimerJe crois que ce sont mes préférées...
Vos corps sont comme ces deux arbustes, vos esprits comme leurs vies entremêlées, dépendants l'un de l'autre et pourtant l'un à l'autre dangereux. Vos mots dessinent à nos yeux leur beauté, vos phrases dessinent dans nos têtes votre passion corrosive et nous font vivre son effarante ardeur. Encore...
RépondreSupprimerMerci...
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