mardi 5 février 2013

Lèche-botte.

Et le voilà encore à poil pendu à mes docs alors que je fais la vaisselle, miaulant presque mais ne daignant pas le faire, comme si son allure si gracieuse devait l'en dispenser.
Il quémande, encore, en se frottant contre mes jambes, "l'appel du ventre", encore et toujours.
C'est bien un mâle.
Il insiste, se fait collant, insistant.
Du torchon à ma main, un coup part, vif.
Il est surpris, sursaute, s'éloigne.
Mais bille en tête il revient, rampant comme pour m’apitoyer, du bout du nez effleurant le cuir de mes chaussures.
Il m'éveille un sourire, en veut il plus?
Je le laisse se rapprocher encore un peu plus, appuyant sa tête contre mon mollet.
Ball busting.
Cette fois le coup de torchon le cueille entre ses bourses et sa queue dressée, encore.
Il a un sursaut qui lui fait faire quelques pas de coté, mais ne l’empêche pas, de nouveau, de revenir à mes pieds.
Il insiste.
Il devrait pourtant savoir que je n'aime pas qu'il insiste.
Il sera donc puni.
Même si la punition parfois peut être récompense.
Mais las,  je n'ai pas envie de jouer, juste passer à autre chose.
Il sera donc satisfait, mais à demi.
Comme Je le souhaite.
Je me dirige donc vers le meuble contenant l'objet de son attente, mais il ne sait pas que dans ce placard, il n'y a pas que ça.
A mes pieds, il se couche, remue l'arrière train, faisant osciller sa queue bandée comme un arc. 
Il rêve du grand modèle cylindrique, légèrement texturé, passant aisément par toutes les ouvertures tant pendant qu'après.
Vicieuse, ce ne sera que le petit, celui qui passe difficilement, demandant un effort plus intense du travail des mâchoires, aux petites billes vertes dépassant, aux petits rectangles oranges saillants, et qui demande à prendre son temps pour l'absorber.
Le bruit que je produis alors en manipulant le cylindre lui fait émettre un petit couinement d'impatience, quel souminateur qui veut me faire presser!!
Je le regarde alors bien dans les yeux, lui rappelant qui est la Maîtresse ici.
Sa queue frétille encore, mais il s'assied tout de même sagement.
A mes pieds.
Ça y est,  il sait que je vais le satisfaire, il s'excite de nouveau un peu.
Je le repousse du pied, sans violence mais fermement.
Il rampe de nouveau.
Je le maintiens alors au sol de ma semelle sur son flanc, il implore, griffe le sol d'impatience.
Son derrière est bien relevé.
Je peux donc lui présenter ce que j'ai prévu pour assouvir la cause de son tourment.
Il couine lorsque je l'approche de ses dents qui s'écartent en un miaulement discret mais contrarié.
Il pousse sous mon pied, comme pour recevoir plus vite ce que je compte lui offrir.
J'éloigne la source de son impatience de sa face,  le dirige dans son dos, il cherche à se retourner, mais je le garde bloqué, il n'apprécie pas, et déjà, il donne de la voix.

Mais le téléphone sonne.
Pas la classique, non, celle attribuée à mon Maître.

Zut!

Je relâche alors le chaton et le laisse aller manger sa pâté bœuf/petits légumes.




2 commentaires:

  1. Très drôle : quelle ambiguïté !

    J'ai bien ri.

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  2. Merci gentil lecteur anonyme.
    Promis, il y en aura d'autres.
    ^^

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