dimanche 23 août 2015

Orage.

Comme la gifle, comme les coups de ceinture, sur les fesses, sur tout le corps, sentir l'air devenu trop lourd craquer, se fissurer, éclairs zébrant le ciel comme le cuir ma peau, et jubiler, sourire, rire de ce rire maniaque presque, venant du fond des tripes, du plus profond du ventre, incoercible, qui grandit et explose à la mesure de la proximité du point de chute des éclairs qui distordent le ciel nocturne en flashs stromboscopiques, incontrôlable, animal...
Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai plus peur de rien, du haut de ma marche que l'on peut prendre pour un mur lorsque l'on est à ses pieds, je me confonds avec les éléments, du tonnerre à la pluie qui dégouline en flaques où je saute à pieds joints pour t'éclabousser, toi qui repars bientôt, trop bientôt, après ces jours à te découvrir, à me livrer, un peu, et dont je ne sais que faire, si ce n'est te remercier...


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