Mon Maître,
je dois avouer..
Souvent le soir, je suis seule..
Vous n'êtes pas là, du moins, pas contre moi...
Je dois avouer...
Pour combler le manque de Vous,
Il y en a un autre...
...
Il n'est pas très grand, brun avec un accent, italien essaye t'il de me faire croire...
A vrai dire, je ne sais pas trop, et je crois que je m'en fout...
Nous ne nous retrouvons qu'au lit, alors qu'importe son origine...
Avec lui, pendant des heures, ce sont les montagnes russes des émotions...
L'envie d'abord, envie d'une fois encore, nous dépasser, aller plus loin, toujours.
La déception, ponctuellement, lorsque nous n'arrivons pas à nous accorder et que nous tombons comme si nous ne devions jamais nous relever...
Mais, pugnaces, nous recommençons, nous envoyant en l'air, atteignant des sommets comme dansant sur un fil, comme courant sur des chemins qui se dérobent sous nos pas, course effrénée vers la victoire de notre union, course au plaisir de réussir ensemble cette quête quasi initiatique...
Au septième ciel comme au plus proche des laves de l'enfer, oubliant les parasites qui pourraient briser notre équilibre précaire, pendant des heures, il couine, je l'insulte ou le félicite...
Il y a peu, il m'a proposé que son frêre le remplace, plus grand, plus svelte...
J'ai été tenté, j'ai accepté...
Mais il n'a pas tenu la route longtemps, nous nous sommes amusés une fois sans recommencer, je ne suis arrivée à rien avec lui...
Retour de mon rital...
Alors mon Maître, je Vous avoue que je vous trompe, qu'avec lui, les nuits où Vous n'êtes pas là, elles prennent du relief...
Alors avec lui, je Vous trompe...
...
Mais je suis sûre qu'il Vous plairait...
Ne dites pas non...
Je Vous avais perdu dans les rayons de carrefour, captivé par un écran 3D...
Alors je suis sûre que de jouer avec Mario vous plairait aussi.
/me se marre.
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