lundi 20 octobre 2014

Sale petit con... Teaser.

Ça a commencé par un site de rencontre sympa où je me suis surprise, à mon âge, d'observer que les trentenaires et moins semblaient attirés par ma présentation..

En discutant avec quelques uns, il s'avère que la femme de la quasi-quarantaine est assez fantasmatique, sensée être épanouie et libre, alors qu'eux s'emmerdent et évitent les nanas qui ne rêvent que de pavillon de banlieue, de golden retriever et d'enfants sagement entassés à l'arrière d'un monospace familial "avec porte gobelet et truc en plastique pour ranger la monnaie"...

Tu es arrivé dans ma mail box après que je t'ai accepté pour te dire que les jeunes, ce n'était pas mon truc...
Et j'admets aussi parce que tu es vraiment beau gosse, et que c'est toujours flatteur...

Mais je n'imaginais pas la suite...

Je te l'ai joué vieille routière du BDSM, en pensant t'émoustiller pour mieux te laisser en plan, imaginant encore une de ces belles gueules mais pas de connaissance réelle de la chose, pensant revêtir ma panoplie de trayeuse automate. Mais très vite, tu m'as dit que tu pourrais être mon Maître, je t'ai gentiment pris de haut en te disant que ce serait peut être bien que tu prennes des cours avant. Et là tu me demandes si je doute de tes capacités. Mais bien sûr, ptit con!!
Sauf que là, tu me sors des termes.. Bondage, ok, c'est assez commun, fist, aussi..
Mais milking...
Ah merde, il y en a derrière...
Et là, la conversation a dégénéré...
Je t'ai parlé de ton cul, tu as parlé du mien, de m'empaler la bouche sur ta queue à m'en faire gerber, de m'élargir, me punir...
Tu restes dans le vif du sujet, me demandant ce que j'aime, ce dont j'ai envie... Tu me parles d'uro, je te réponds qu'hormis au sein d'une relation, je ne peux pas l'envisager, trop riche en symboles. Tu me dis que tu me feras gerber et que ça ne t'arrêtera pas, je me marre, tu es prêt à me faire un lavement et puisque j'insiste, faire le tien en même temps...
Complètement barré, mais je n'y crois pas entièrement...
Très vite, "on se voit quand"?
Immédiatement, un plan se met en place, il y a cette soirée à laquelle j'ai envie d'assister, tu serais partant, j'arriverais le vendredi soir, on tracerait la route le samedi. Aucune idée de ce que serait la première soirée, hormis baiser..

Je dois admettre qu'à la base, il y avait surtout l'idée de m'approprier ma sexualité.

Également parce qu' après avoir mangé un gâteau jusqu'à l’écœurement, envie de petits fours, varier les parfums, les consistances, les saveurs...

Et la cerise sur le gâteau, le plaisir jubilatoire d'imaginer me pointer dans cet endroit où la présence de quelques unes de mes connaissances dans l'assistance était sûre et alors qu'un certain s'affiche avec son salchichõn sous latex de récup", me mettre sous ta coupe, ta main sur ma nuque, ou ma laisse à ton cou, le pur beau gosse aux yeux clairs et à la tignasse folle, même si c'est juste du one-shot, autant en profiter, putain, 29 ans quoi, et ta gueule d'ange déjanté, ta voix grave et posé...

Pendant 6 jours, teasing via textos, espèce de ptit con, on peut dire que tu sais y faire, tu me traites de salope, je te réponds que tu n'es qu'un branleur, que si tu veux prendre mon cul, je m'occuperais du tien...
Envie de te prendre à ton jeu, alors que tu m'as envoyé un message qui m'a cueilli en plein café avec les mamans de l'école d'un "petite pute!!!" qui s'est poursuivi par des échanges toute la journée jusqu'à ce que tu me dises alors que je t'informais que j'avais envie de me branler que tu étais avec tes gars...

Texto: "appelle moi".

Je sais bien que je risque de me retrouver en haut parleur pour que tu fasses baver tes ouvriers, mais soyons fou, et si toi ça te fait bander...J'ai sorti le toy joy, "engin de guerre" comme tu l'as dit dans la nuit passée chez toi, et je me le mets bien calé, première vitesse, ronronnement continu, et ma respiration prend le rythme, s'accentue, s'accélère, je râle dans mon portable, dans ton oreille..
Je monte de plus en plus, me calant le vibreur sur le clito, manque de bol, il n'est pas assez souple et le plastique pète.. Mais il fonctionne encore et je te demande l’autorisation de jouir...
Une fois, deux fois, "laisse moi jouir, bordel!"...
Pas de réponse, j'entends le vent, je jouis, me marre et te lance un "sale petit con, maintenant, c'est trop tard".
Tu as dû t'éloigner de tes mecs, et tu me dis alors "je ne pouvais pas, ils étaient là, mais franchement, t'es vraiment qu'une chienne.. T’arrive quand demain?"

Rireeeeeeee...

Dès le lendemain, encore dans l'expectative qu'une gueule d'ange comme toi puisses avoir envie de me baiser (quoique "tout twou cé twou" comme disent les créoles) je reçois un premier message. Impatient, obscène, l'échange file au long de la journée, tu suis mon périple en stop jusqu'au dernier message:

"devant le monument aux morts"...

"J'arrive".

Moment de doute,
non,
d'impatience,
non,
d'appréhension,
non,
de jubilation...

Merde, j'en suis où...?

Quelques minutes, et tu arrives...

Aléa jacta est...

Et si je croise les doigts, mes cuisses se desserrent...



3 commentaires:

  1. L'a intérêt à avoir les reins solides, l'garçon. Arf.
    Cela dit on peut être jeune et avoir de la bouteille.
    Rhoooo, t'es terrrrible, toi, mais bon, un peu de fun ça peut pas faire de mal. On peut faire beaucoup de choses pourvu que ce soit en conscience et partagé :amusez vous bien.

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    1. MerSilk..
      Nous en avons déjà discuté, les tenants, les aboutissants, je les connais, et ce qui peut ressembler à du grand nawak, certes, en est... mais j'en ai conscience.. Et là est la différence...

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  2. ha ha ha.....j'espère que vous vous êtes bien éclatés !!! au sens figuré seulement hein !!!! C'est souvent avec l'improbable que l'on vit de belles choses.....et on ne pouvait pas trouver plus improbable ! J'aime lire que tu retrouves ta folie... surtout si elle est consciente !

    Souphie...

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