From: Lui@email.fr ******************* MAIL 3 *************************
To: Elle@email.frSubject: RE: et...merde
Date: Thu, 2 Jul 2009 17:59:42 +0200
Alors, je te dois te répondre...
D’abord,…j'ai entendu ta supplication de ne pas t'abandonner...et j'éclate de rire, petit chaton...je serai fou de le faire...et tellement triste si tu me le demandais....J'ai pris le temps de te connaitre un peu, avant d'accepter la laisse que tu m'as tendu, car tu as des couleurs que tu caches et que tu ignores toi-même pour certaines, et que je veux te pousser à révéler...Bien sûr, pour que certaines soient mises en lumière, je n'hésiterai pas à poser ma patte sur ton échine, à te faire ployer alors que tu sens mes griffes transpercer ce que tu as mis tant de temps à construire comme ta carapace, et te coller le ventre au sol, les pattes en croix, le museau en terre.
...
C'est cette patte, dont les griffes ont déjà laissés leur marque indélébile sur ton épiderme, que tu viens de sentir, avec mon dernier message (et...merde). Ce n'est pas mon envie ou un des mes phantasmes... (Je ne suis ni scatophage, ni scatophile)...
Et je suis heureux que tu aies eu ces sentiments (contradictoires, paradoxaux, effrayant, rebutant,...et excitant), c'est que mon but est atteint: faire naitre des sensations en toi, par des mots qu' on ne dit jamais à personne, même pas en rêve (à part les tiens)...et te faire ouvrir des portes que tu te cachais...de te prendre par les cheveux, de te dire "regarde ce qu'il y a derrière cette porte", et de te laisser le temps pour que tu regardes ces images en face, afin de ne plus craindre cette porte. Tu pourras choisir de la refermer, mais tu ne pourras plus ignorer son existence.
J'ai choisi sciemment cette métaphore scatologique en pensant à toi....qui te prends pour de la merde, ainsi que ce que tu crées. Alors oui, je vais mettre les mains dedans...te vider de tout ce que tu crois être tes excréments, que tu vois que ces particules solides ne sont que des germes de génie, que je veux faire croitre, même si je dois les nourrir de mon sperme et m'en vider les bourses jusqu'à mon épuisement, séché, la gueule ouverte...et toujours par amour...pour toi...
...
Oui...tu t'es livrée à moi, sans trop savoir ou tu allais...sans expérience, et cela est déjà courageux...Mais déjà, tu es transformée...et l'expérience, ce flambeau qui n'éclaire que celui qui le porte (ça coûte 2 balles aussi, les slogans carambar ?...), tu commences à l'acquérir (rhaa...pas de monnaie...la carte bleue, tu prends ?...). Mais je n'en ai pas beaucoup non plus, d'expérience...pas évident tomber sur quelqu'un de ta qualité pour créer une relation (d/s)....en fait, non, jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'autre que toi avec qui j'ai eu envie d'aller aussi loin...Et même si je sais que tu t'es documentée pour comprendre les rouages de cette relation, tu commences maintenant à la vivre pleinement et à ressentir les plaisirs que cela procure, et la liberté que cette confiance mutuelle apporte. Tu sais aujourd'hui pourquoi je t'en ai parlé au début de nos rencontres, devant tes yeux écarquillés d'incompréhension et de surprise (mais qu'est-ce qu'il me raconte ce taré ?, pourquoi il veut me mettre un collier ?, il me prend pour une conne, ou quoi ?), me disant " pourvu qu'elle ait envie d'essayer, de toutes façons, tant pis, je prendrai ce qu'elle me donnera, pourvu qu'elle reste encore un peu..."), feignant une certaine désinvolture, mais me méfiant quand même de cet animal étrange, me considérant comme un scorpion, reluquant mon dard et sa goutte brillante en perlant, en se léchant les lèvres à l'idée de me faire cracher mon venin avant de me planter mon propre dard dans le crane et de m'abandonner à mon agonie...in cauda venenum...
To: Elle@email.frSubject: RE: et...merde
Date: Thu, 2 Jul 2009 17:59:42 +0200
Alors, je te dois te répondre...
D’abord,…j'ai entendu ta supplication de ne pas t'abandonner...et j'éclate de rire, petit chaton...je serai fou de le faire...et tellement triste si tu me le demandais....J'ai pris le temps de te connaitre un peu, avant d'accepter la laisse que tu m'as tendu, car tu as des couleurs que tu caches et que tu ignores toi-même pour certaines, et que je veux te pousser à révéler...Bien sûr, pour que certaines soient mises en lumière, je n'hésiterai pas à poser ma patte sur ton échine, à te faire ployer alors que tu sens mes griffes transpercer ce que tu as mis tant de temps à construire comme ta carapace, et te coller le ventre au sol, les pattes en croix, le museau en terre.
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C'est cette patte, dont les griffes ont déjà laissés leur marque indélébile sur ton épiderme, que tu viens de sentir, avec mon dernier message (et...merde). Ce n'est pas mon envie ou un des mes phantasmes... (Je ne suis ni scatophage, ni scatophile)...
Et je suis heureux que tu aies eu ces sentiments (contradictoires, paradoxaux, effrayant, rebutant,...et excitant), c'est que mon but est atteint: faire naitre des sensations en toi, par des mots qu' on ne dit jamais à personne, même pas en rêve (à part les tiens)...et te faire ouvrir des portes que tu te cachais...de te prendre par les cheveux, de te dire "regarde ce qu'il y a derrière cette porte", et de te laisser le temps pour que tu regardes ces images en face, afin de ne plus craindre cette porte. Tu pourras choisir de la refermer, mais tu ne pourras plus ignorer son existence.
J'ai choisi sciemment cette métaphore scatologique en pensant à toi....qui te prends pour de la merde, ainsi que ce que tu crées. Alors oui, je vais mettre les mains dedans...te vider de tout ce que tu crois être tes excréments, que tu vois que ces particules solides ne sont que des germes de génie, que je veux faire croitre, même si je dois les nourrir de mon sperme et m'en vider les bourses jusqu'à mon épuisement, séché, la gueule ouverte...et toujours par amour...pour toi...
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Oui...tu t'es livrée à moi, sans trop savoir ou tu allais...sans expérience, et cela est déjà courageux...Mais déjà, tu es transformée...et l'expérience, ce flambeau qui n'éclaire que celui qui le porte (ça coûte 2 balles aussi, les slogans carambar ?...), tu commences à l'acquérir (rhaa...pas de monnaie...la carte bleue, tu prends ?...). Mais je n'en ai pas beaucoup non plus, d'expérience...pas évident tomber sur quelqu'un de ta qualité pour créer une relation (d/s)....en fait, non, jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'autre que toi avec qui j'ai eu envie d'aller aussi loin...Et même si je sais que tu t'es documentée pour comprendre les rouages de cette relation, tu commences maintenant à la vivre pleinement et à ressentir les plaisirs que cela procure, et la liberté que cette confiance mutuelle apporte. Tu sais aujourd'hui pourquoi je t'en ai parlé au début de nos rencontres, devant tes yeux écarquillés d'incompréhension et de surprise (mais qu'est-ce qu'il me raconte ce taré ?, pourquoi il veut me mettre un collier ?, il me prend pour une conne, ou quoi ?), me disant " pourvu qu'elle ait envie d'essayer, de toutes façons, tant pis, je prendrai ce qu'elle me donnera, pourvu qu'elle reste encore un peu..."), feignant une certaine désinvolture, mais me méfiant quand même de cet animal étrange, me considérant comme un scorpion, reluquant mon dard et sa goutte brillante en perlant, en se léchant les lèvres à l'idée de me faire cracher mon venin avant de me planter mon propre dard dans le crane et de m'abandonner à mon agonie...in cauda venenum...
Vous Êtes Trop Beaux Tous les 2 :)
RépondreSupprimerÇa change de tout plein de blogs que j'ai pu lire et qui ont failli me faire fuir à jamais...
Merci parce que partager cette intimité là, aussi forte, c'est vraiment ce que j'appelle du partage.