mercredi 17 juin 2015

Philosopohie de comptoir, sans comptoir et sans philo...

D'un coup de bite de sentiments émergeant de nuits noyées pour camoufler sa lâcheté à un égocentrisme trop heureux d'avoir enfin une illusoire valeur par celle qu'elle trahit, en arriver à...

Réfléchir.

Se dire que les fins sont ignominieuses à la hauteur de ce qu'elles ont eu de magnifique.

Se demander pourquoi il y a ce besoin de voir des choses tranchées, nettes. De l'extérieur, cela peut sembler être une demande de choisir, de dire "soit tu es avec moi, soit tu es contre moi" , interprété comme un rappel au clan (à la manière d'un tenancier de forum qui niera flatter son ego par l'intérêt que son groupuscule lui voue et donne vie à son couple ou la valeur à laquelle il pourrait revendre son site). Mais ce n'est pas le cas. Pas parce que cela me ferait admettre des travers que je ne veux pas voir, je pense qu'ils sont déjà cernés. Mais que je ne peux me mettre au centre des choses, que je ressens, vibre, à des fréquences beaucoup plus globales que les individuelles.
Holistiques.
Blessée dans ma fierté, certes, mais surtout dans mon humanité. Prenons le cas de celle qui s'est fait sauter et sur les réseaux sociaux a du coup supprimé nos connaissances communes de ses "amis". La violence de constater que certains lui ont du coup redemandé ce lien ne vient pas du fait qu'ils n'ont pas "pris parti" mais qu'en quelque sorte ils valident son comportement, qu'ayant d'autres affinités communes, les valeurs, les principes, passent au second plan. Et subséquemment ne rencontrant pas l’opprobre, les faits sont validés et confortés dans leur supposé peu d'incidences.
Bien sûr il ne s'agit que d'amitiés virtuelles, bien sûr, il ne s'agit pas d'une tonte en place publique, mais n'est ce pas un peu un problème sociétal?
Tant qu'il y avait la religion, outil pour canaliser le troupeau, il y avait des lignes de conduite qui balisaient la vie, si l'on conchie toujours le jugement, il y avait tout de même le dernier à affronter. Puis la philosophie, la place de l'homme en être pensant qui renie son pâtre et repousse le loup. Puis l'argent, la réussite personnelle, individuelle. A mesure que l'on fait de l'homme une entité propre, loin de l'animal un ego, on l'éloigne de ses semblables, on le différencie, sectorise, canalise...pour en revenir à l'animal, qui n'admettra jamais qu'il en est un alors qu'il n'en n'a jamais été aussi proche dans son comportement. Animal de pulsions qui ont bon dos pour justifier la dé-raison, l'occultation de ses valeurs alors que l'on revendique par ailleurs de ne s'exciter que grâce à son cerveau...

Vaste hypocrisie à vouloir être aimé de tout le monde en agissant comme s'il n'y avait personne?
Être con d'avoir des principes alors que les autres n'en n'ont que pour les renier?
Être dit intransigeant alors que ce n'est que de la cohérence et de la loyauté envers soi-même et les autres?
Utiliser de grands termes dont toute la moelle s'est répandue dans le bouillon des vanités?

"Il ne s'agit que d'un coup de bite, ce n'est qu'un homme, tu en trouveras d'autres, un autre, le bon."

Ne pas penser aux incidences.  Ne pas avoir compris que c'était autre chose, de quasi mystique, plus que de l'amour, Mekhtoub.

Ne pas imaginer que l'on puisse être vidé, démoli dans son humanité.

"Il ne faut pas confondre le jugement qui condamne de celui qui estime" (Descartes)

Pour avoir exprimé des ressentis, des intuitions, des vibrations sous forme de jugements estimatifs, avoir été considérée comme condamnant...


Estimer  à leur juste valeur

ces gens qui vous disent, disent, vous apprécier, combien vous êtes importants pour eux mais qui pour un coup de queue balancent tout aux orties et n'ont de compte à rendre puisqu'il ne faut pas condamner.
ceux qui se mentent à eux mêmes et ne supportent pas que vous voyez clair dans leur jeu de petite bourgeoise qui n'est que la pute à un seul client de son mari/revenu et qui si elle murira un jour peut être, cherche pour l'instant à ne surtout pas se remettre en cause.
ceux qui ont les prétentions qui ne collent pas à leurs moyens, qu'ils soient en poésies laborieuses ou niveau de vie qui leur fait viser des êtres nimbés qui connaissent bien leurs aspirations par les clubs fréquentés.
ceux qui vous disent vouloir œuvrer à l'ouverture alors qu'ils ne cherchent qu'une cour et pour cela sont prêt à vous faire endosser les maux qu'ils ont généré contre lesquels vous les avez défendus comme étant les vôtres.
ceux qui se servent de vous en étant sympathiques pour avoir de la viande fraîche à proposer aux vieux barbons qui ne sont plus assez alertes pour relever la nasse des juvéniles.
ceux qui se prétendent bi tellement ils puent le désespoir de ne se faire pécho et pensent ainsi doubler les possibilités.
ceux qui vous tiennent le discours de la pulsion à assouvir alors qu'il pensent amour mais expriment poly-amour pour placer des pions l'air de rien.
ceux qui disent poly-amour pour ne pas avoir à dire tromperie...

Estimer la tromperie de l'autre pour ne pas assumer qu'il n'a plus de sentiments, mais subséquemment condamner les instincts tournés en dérision de ses déraisons, d'avoir vu ce que même lui ne voyait pas...
Tromperie des interprétations lorsque l'on est un homme d'un milieu aisé avec les problèmes inhérents à sa CSP et plus âgé, il n'est pas envisageable de penser que l'ange n'est pas lui, de comprendre que de  ce que l'on apporte aux autres, on en retire quelque chose qui n'est pas monnayable, pas quantifiable... Une centaine d'euro à une nana à l'étroit dans sa vie pour qu'elle puisse prendre enfin son envol sans comprendre qu'elle, elle lui a permis d'assurer une relation paternelle dont il a été spolié, pas de remise en cause, pas de "dette" dans cette douleur d'avoir déjà coûté tant..
Envers moi une réflexion à la con sur un code de carte bleue que je connais pour ramener le débat sur un terrain où je ne suis pas à mon avantage, occultant le reste, peut être le plus important.. Avoir l'habitude d'être le grand seigneur, celui qui laisse et ne perd pas, non, mais abandonne par facilité, par lâcheté, pensant pognon alors qu'il était question de karma...
Rencontré à un moment où il se rendait compte de la vacuité de sa vie, voulant enfin vivre pour lui et non pas pour correspondre à un schéma et des habitudes, moins lâche que maintenant en ayant averti sa légitime du danger et la respectant suffisamment pour ne pas baiser dans le lit conjugal, je savais que je lui serais un passage (et non pas un passage), lui pensant qu'il me ferait grandir et me congédierait d'une dernière claque au cul en m'ayant permis de m'approprier mon corps, moi sachant qu'il ne pouvait qu'avancer et se défaire de ces peaux successives et contraignantes dont il n'avait que peu à faire pour réussir a se dévêtir entièrement et enfin oser vivre à nu.

Mais c'est trop difficile de ne pas reculer, l'armure est confortable, tout comme la douleur, l'odeur, et une foule complaisante est bien moins exigeante que les seules personnes qui aiment au point de préférer perdre pour garder vivant que de voir se suicider à petit feu en hématomes de justicier paumé...

Je n'ai pas les moyens d'être bon prince cependant je n'ai rien utilisé, dévoyé, si ce n'est sur le réseau social que nous avons en commun lui bloquer un moment son accès, simplement pour retirer de son profil tout ce qui avait rapport avec moi mais ayant fait comme lui, ne résistant pas à la facilité des cuisses qui s'écartent et restant plutôt soft dans deux lignes d'humiliation. Ce n'est pas l'argent qui m'intéressait venant de lui. Les notifications bitcoin je m'en tape, la carte bleue ou le compte paypal, je ne vois pas pourquoi je m'en servirais comme la précédente n'a pas eu de scrupules à vider leur baraque des meubles achetés avec le compte commun, j'avais déjà des scrupules lorsque c'est lui qui me disait de les utiliser alors maintenant...

Les plugs iront garnir d'autres culs, le gode ceinture devra prendre quelques dizaines de centimètres de plus pour être seyant à sa nouvelle proprio qui lui a déjà donné un nom, les chaussures revenues de ce voyage que je pensais refaire trouveront d'autres pieds, la veste de voile trouvera une autre morue à vêtir, le latex sera utilisé pour d'autres courbes, puisque de toute façon c'est lui qui les a achetés, il pourra même les jeter, pensant ainsi pouvoir dire qu'il est sans passé et sans avenir alors qu'il est juste lâche des efforts à faire pour être vivant et qu'il vaut mieux crever dans une illusoire liberté plutôt que de faire l'effort d'être à la hauteur de ses ambitions... Et pour mon cailloux, ce ne sont que quelques billets, mais puisqu'il faut en arriver à la comptabilité, que ce que je lui dois il pense le mesurer à l'aune du pognon pensant que le bien être est dans l'argent qu'il conchie pourtant, mais que ce que je lui ai apporté n'a pas de valeur chiffrée, alors ce sera mon dédommagement et la preuve en le voyant l'offrir à une autre ainsi que tout le reste qu'il n'y avait plus d'affect ni même de respect...

Prenez ce texte comme vous voulez, il avait juste besoin de sortir, là, maintenant, car cherchant à comprendre pourquoi, constatant le peu de valeur que les gens donnent aux mots en les bafouant, mentant, se mentant à eux même, j'avais déjà une grosse désillusion sur le genre humain et le plus qu'humain que j'avais à charge, lorsque j'ai appris que la sœur complètement bipolaire d'une amie voit ses défaillances expliquées par le fait qu'elle vient d'apprendre: sa mère qui la culpabilisait, la dévaluait, ne le faisait que parce qu'elle se tapait son mari depuis dix ans...
Alors oui, devant ces comportements minables ne venant toujours que d'un intérêt personnel et sans penser à leurs répercussions, égocentrés quitte à détruire réellement les autres, en mettre quelques uns en exergue me soulage et je les vomis pour me purger de toute cette laideur.

Ils seront ma dernière intervention à ce sujet à l'attention des vautours et chacals qui se complaisent dans leurs hypocrites visites ici pour entretenir leurs acides. Belles vies de zombies à vous, puissiez-vous un jour vous réveiller.

Pour les autres, ceux qui sont sincères, qui savent qu'ils ont des antennes et ne les brouillent pas car ils ont accepté les souffrances qu'elles induisent et ne cherchent pas qu'une seule interprétation aux émissions, j’hésite entre "démerdez-vous" et "merci".


1 commentaire:

  1. On ne va pas utiliser de grands termes pour adoucir le bouillon des vanités, mais quel monstrueux gâchis !

    Je l'entends encore me dire toute l'estime qu'il a pour toi, ce que tu es, etc, etc....faussement. Vraiment ? Je n'en suis pas sûr du tout.

    J'ai bien peur que la vérité soit plus difficile, en tous les cas pour lui : on ne peut donner que ce que l'on a. Et quand on ne s'aime pas, pour des raisons qui lui appartiennent, sans jugement de ma part, comment veux tu qu'il puisse Aimer ? Te mériter, donc, dans l'échange, la confiance, le partage, l'équité.

    Tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir, et bien au delà sans doute, ceux que l'on aime ne nous appartiennent pas, pas plus que leurs défauts dont nous ne sommes pas responsables. Tu ne pouvais être sa soignante, aussi.

    De plus, miaoum, tu fais peur, toi et ta rigueur, ta droiture, ton sens de l'honneur, ton goût de la Vérité, ta force à te battre et ne pas renoncer (parfois on ne le fait pas exprès, c'est juste qu'on ne peut faire autrement, mais bon...), ta maîtrise, quoi. Dans le schéma éducatif traditionnalo-patriarcal, c'est pas facile à vivre, une femme comme toi, pour un mec normal. Ou alors il faut avoir la force de reconnaitre ses faiblesses, accepter d'y voir clair en soi et oser regarder la vérité en face, oser se connaitre pour reconnaitre l'autre. C'est cela, à mon sens, la vraie force des forts et pas les délires baroques qui alimentent le bouillon factice des arpenteurs (teuses) de forums où le mensonge et la manipulation sont élevés à un rang que seule la perversité légitimise. Après tout, chacun ses goûts, j'ai détourné les yeux de ce théâtre depuis longtemps même si je n'oublie pas les très belles exceptions que j'y ai croisées.

    Définitivement il semble qu'il ne puisse reconnaitre la pépite qu'il avait à ses pieds. Je crois que je lui en veux. Quel gâchis. Puisse-t-il, enfin, prendre soin de lui.

    Il faudrait abaisser ton niveau d'exigence en terme de masculin à l'avenir. Au risque de sombrer dans la médiocrité....A toi de voir. Je n'ai pas de conseils à te donner.

    Sois sereine, tu as fait beaucoup, le temps va jouer pour toi. Les belles choses resteront, elles vous appartiennent, les moches s'effaceront. Ne regrette rien, espère moins et essaye de vivre plus. Maintenant.

    Cordialement




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