vendredi 27 mars 2015

Au revoir Toulouse.

Je fais le ménage dans mes brouillons, et retombe sur celui-ci.
Si d'une accointance BDSM, on peut se découvrir d'autres points communs, ce sont alors de belles amitiés qui peuvent voir le jour.
Alors ce petit texte pour Mélisse, qui en plus d'une amitié, a trouvé l'amour.
Aussi pour LeftOnTheBus qui m'a tellement bien caressé légo qu'il en est devenu un duplo et m'a fait mourir de rire avec une chinoise qui fait des rice burger et m'a MPer en me disant que ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit.
Pour Aurora également dont le blog n'est PAS mort mais dont l'hébergeur rencontrait des difficultés et à qui je me suis promis de l'écrire ici...
Et pour le printemps, qui me voit vieillir, mais tarde à arriver.


L'été, ses dîners entre amis, ses barbecues, ses bouffes Rabelaisiennes...
L'été, ses peaux hâlées, ses dermes bronzés, caramélisés...
L'été, ses discussions, ses pensées plus ou moins sombres...
...

Imaginer les strates différentes que pourraient, d'un coup, ouvrir mon surin...

Surface, dorée, gorgée de chaleur, résistante jusqu'à un certain point, qui se fendrait pourtant, donnant accès à la matière, épaisse et chaude,  substantifique moelle? où il croiserait divers morceaux, plus ou moins résistants, plus ou moins difficile à couper, trancher...
De la pointe du couteau, légèrement, affleurer la croûte brunie de cette surface grumeuleuse, la sentir au passage du fil de la lame, se creuser.
Entre deux de ses bords entr'ouverts, y glisser l'acier et voir, sur le métal, le jus perler...
S'imprégner de l'odeur qui s'exhale, à pleine narines, s'en repaître...
Laisser alors la surface dorée pour la peau, rose et comme craquante, que l'on agace de l'extrémité du couteau...
Approcher son nez de la rondelle suintante, se laisser envahir par son parfum, admirer le bord comme étrécit et la chair qui en déborde, d'avance, se délecter du goût qu'elle laissera en bouche...

L'été, j'aime bien bronzer,
L'été, j'aime bien le poulet au miel sur les braises,
Mais l'été, des fois, j'ai envie d'un cassoulet quant on m'annonce sardines grillées...

1 commentaire:

  1. Il y a des moments où il faut faire le ménage dans les brouillons, en effet. Ne garder que les jolies images, ne rien regretter, ne pas trop espérer et respirer légèrement. Pour soi, avant tout, c'est plus gratifiant.

    RépondreSupprimer