samedi 1 novembre 2014

Je cous emmerdes.

parce sue pafois il faur de lacher, et laissr parler le plus sombre, je suis raide bourrée, déchirée. Sans honte ou compleces, devant la seule personne pour qui je dravrais pourtant mainbtenir l'image. Je suis juste humaine, et la grandeur de ce que j'aurais pu vivre me dépasse, me submerge. Je me noies. Dans l'&lcool ce soir, demain,  ça ira mieux, je preprendrais mon costume. mais en attendqant qarder unetrace de cette abjection,
Aimer à en crezvr, aimer au dela de ce sui est possible, inimaginable. Vrailment. A en crever. Je vous aime, mais je vous emmerde.


Bon, 16 heures après...

Après avoir pris connaissance de ce truc grâce à des textos:

"ben t'étais bourrée hier soir?",
"euh, oui, pourquoi?",
"Ben ton blog",
"Keuwhaaaaaaa?"

Je m'aperçois que oui, je me suis un peu lâché..
J'ai le souvenir d'avoir écouté de la musique avec un troll comme DJ que j'avais prévenu que ce soir j'avais besoin d'un grand nawak suite à cette conversation qui de nouveau m'a bouleversé.
D'un gentil adoptable qui était prêt à passer mais à qui j'ai eu la franchise de dire que j'avais laissé un créneau à un autre dont je savais pourtant qu'il ne viendrait pas.
Que lorsqu'il m'a demandé qui c'était, je lui ai répondu que si ce n'était qu'un plan cul, je n'aurais pas eu ces scrupules.
Du même qui s'est inquiété vers 23h de mon état et m'a de nouveau proposé de passer alors que pourtant, il avait des clopes... Sourire*
D'avoir chialé et fait chialer un gamin de 16 ans en écoutant Bosco pour des raisons identiques, à des liens différents pourtant.
De m'être rendu compte que le rhum avait pas encore beaucoup macéré.
De confondre mon portable avec la télécommande gyroscopique de la box et réussir à faire trembler les murs en mettant la musique tellement fort, à moins que ce ne soit le troll...

En revanche, cet écrit, je l' ai oublié... Tout comme les pavés de textos que j'ai lancé dans la marre...
Je suis navrée, navrante... J'en avais sur le coeur, j'aurais sûrement mieux fait de me taire. J'ai juste laissé sortir ce qui me bouffait, parce qu'il n'y a plus grand place dans ma carcasse pour l'encombrer de bile...
Reconnaitre des choses, les admettre, ne plus les minimiser, devoir le gueuler pour s'en soulager, que ce ne soit pas interprété comme un chantage, simplement ne plus me voiler la face sur mes actes. Reconnaitre, accepter, quitte à le brailler en insultant parce que c'est moche et que de pourrir l'autre me permet de ne pas complètement me trouver pourrie jusqu'à la moëlle...

Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est juste ma réalité de nana qui lorsqu'elle est gentille, se fait cracher à la gueule, que l'on apprécie pour sa franchise mais surtout pas envers soi, là, on la fait dégager comme un chien dont on dit qu'il a la rage pour le faire piquer...
Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est juste pour dire que je suis sûrement bien plus sensible que ce que vous pouvez imaginer et que vos mesquineries lorsque vous m'utilisez me blessent et me donnent l'envie de vous rendre la pareille... Si je suis cruelle, ce n'est qu'à hauteur de ce que vous m'avez blessé...

Ce je vous aime mais je vous emmerde, c'est pour ceux qui eux, sont là, sans grandiloquence et effets de manche, juste présents parce que vraiment sincères, sensibles, et que je ne sais pas leur dire ma reconnaissance autrement qu'en faisant le gros dos...

Merci à vous, ceux qui ont fait le choix d'être mes amis, et l'assument.

5 commentaires:

  1. Le clavier n'était pas ton ami ce soir là ^^...
    cycy

    RépondreSupprimer
  2. Bah, tu n'es pas trop dure à assumer.
    PS : C'était un clavier "faute de mieux", cycy.

    RépondreSupprimer
  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  4. Une grande malade... Qui a pas peur de répandre ses tripes ;)
    Your way is so crasy..!
    Mélisse

    RépondreSupprimer