Des expériences, des choses à tester mais avec quelqu'un en qui on a toute confiance.
Pas pour pouvoir dit "je l'ai fait" ou "j'en ai pris"...
On dit bien que l'alcool est culturel, dans d'autres cultures c'est le khat, la coca...
Je n'aime pas l'alcool et son bel habit de culture, de fraternité qu'on lui fait enfiler et qui rend malade tellement de gens que l'on stigmatise ensuite...
Je n'aime pas les drogues qui font percevoir la réalité différemment, le risque, pour un esprit curieux de vouloir tester, essayer encore, illusoirement maîtriser pour finir dépendant....
Mais ce soir là, une occasion de faire une expérience.
De l'herbe.
C'est plus naturel que les médocs, que les acides ou autres.
Ce n'est pas une raison je le sais, mais Il est à mes côtés pour me contenir, je suis en sécurité.
Alors j'ai tiré quelques lattes sur le pétard de l'ami qui était là.
J'avais des souvenirs de shit et de ses non-effets, hormis vomir quand le joint avait accompagné quelques verres...
Là, j'ai attendu le dernier moment, la soirée achevée, pour tester, et réaliser cette idée...
En me levant, la perception de l'espace était différente, mouvante. Pas le sketch de Palmade, juste me déplacer entre des murs parallèles qui donnaient impression de vouloir se rejoindre...
Arrivée dans la chambre, difficulté à me déshabiller, passagère.
Allongée, je me blottis dans Son odeur, contre Sa peau.
Envie de Lui, ni plus ni moins que d'habitude, envie de Lui.
J'ai du mal à bouger, je me sens étoile de mer, je pense à mes jambes que je voudrais relever, mais du coup, mon esprit ne se focalise plus que sur elles, la sensation de la couette qui glisse.
Étrange..
Je vois Son visage au dessus du mien, il fait sombre, je n'arrives pas à discerner si Ses yeux sont ouverts ou fermés, Ses traits changent, je suis déstabilisée, je ferme les yeux.
Il m'embrasse, je ne sens plus que Sa langue contre mes lèvres, contre ma langue, de manière dissociée, comme des focus successifs de ce à quoi je pense à ce moment précis.
Un baiser se transforme en la sensation de Sa langue sur mes lèvres quand je pense à mes lèvres, sur ma langue quand je pense à ma langue.
Mais si, ayant enfin réussit à relever les jambes, je pense à la douleur de ce nerf qui se coince parfois, et ne ressent plus que cela.
Mon esprit est incapable de ne pas faire de mises au point sur des choses précises, en dehors de toute volonté, c'est ma bouche qui ressent, mon sexe qu'Il a écartelé, qu'Il branle...
Mon clitoris est devenu le centre d'intérêt de mes ressentis, et lorsqu'Il ouvre mon sexe de Sa verge, je ne peux m'empêcher de placer mes doigts à ma vulve et de me caresser frénétiquement. Je ne peux pas me contrôler, cette sensation semble si intense.. Et si fugace, à la fois. Si je ne me branle pas, elle va disparaitre, mais en me branlant, je sens aussi, puis seulement, Sa queue...
Ses couilles qui frappent entre mes cuisses, viennent s'écraser, et c'est comme si maintenant mes poils étaient les seuls capteurs des sensations que mon cerveau daignaient recevoir...
Me voir me branler comme une salope avide de jouir sans pour autant y arriver L’excite incroyablement, moi qui ne me masturbe guère, qui n'ai d'intérêt pour le sexe qu'avec et par Lui, je crois qu'Il sourit de me voir ainsi.
Sa queue est raide, tendue, épaisse...
Comme j'y pense, je ne ressent plus que cela, comme si chaque relief des veines imprimait un sillon en moi.
Queue épaisse, chatte gonflée.
Pensée stupide, à me baiser comme ça, Il va me décoller le stérilet.
Merde..
Je ressent mon col de l'utérus et le fil qui dépasse.
Je me tord un peu, N/nos sexes se séparent.
Je suis trempée. Je ne suis pas une goutte, non, quand même pas, mais je ressent cette humidité et les plocs mouillés de Ses va-et-viens ont pris une ampleur incroyable à mes oreilles.
Mais ce n'est pas qu'une idée, je suis liquide, et je le sais à Ses trois, quatre doigts qu'Il m'enfile.
Je ne suis pas complètement ouverte, je ne suis pas complètement prête.
Après le jeu de Ses doigts à l'entrée de mon sexe, après qu'Il les ai léchés, doigts regroupés sur lesquels Il salive abondamment (dieu que ça m’excite ça, et pas seulement fumée comme une truite), me les ai fait lécher, index et annulaire qu'une fois dans ma bouche, Il écarte à me l'en écarteler, Il sort le gel.
J'ai focalisé sur Sa salive, son odeur me prend le nez et me distrait de liquide visqueux et froid pour un moment.
Mais réalisant qu'Il va me fister, ma perception se focalise sur mes grandes lèvres, les petites qui entrent en même temps que Sa main glisse, aux anneaux qui suivent le même chemin.
Le métal que je cherche du bout des doigts en oubliant ainsi de me caresser, focalisée sur la recherche de ce qui me gène...
Retrouvés, mes doigts écartent mon sexe, un peu plus encore, mais Sa main ne passe pas, pas encore...
Je pense à Sa main, je ne ressent plus que cela, malgré le gel, le sentiment d'accroche, une perception amplifiée de la largeur de Sa main... Et je me sens glisser, me cambrer, m'ouvrir, descendre sur Sa main que je prends en moi...
Le poing rentré, Il me branle aussi frénétiquement qu'Il astique Sa queue, le mouvement de Sa main contre ma cuisse, le mouvement d'air. Mon sexe plein, brutalement branlé, ma perception qui oscille entre Sa main, mon vagin, l'odeur de Sa sueur...
Aucun point fixe dans ma pensée, comme une image sur laquelle on pose le regard et qu'un détail accapare, jusqu'à ce que le regard glisse et soit happé à nouveau...
Je ne sais plus vraiment, je crois qu'en plus de Son poing, je me caresse alors que Lui se branle.
Les sensations qui échappent, apprécier quelque chose dont l'esprit s'éloigne pour se concentrer sur une autre sensation, ailleurs.
Déroutant, déconcertant, pas franchement agréable pour moi qui commence enfin à reconnaitre, appréhender l'arrivée de mes orgasmes, de me retrouver déconnectée ainsi...
Il m'invective, j’acquiesce, je parle aussi, mais j'ai l'impression que mes mots ne tiennent pas, mon cerveau ne peut pas traiter toutes les informations, parler ou ressentir, je serais étoile de mer...
J'aime qu'Il me baise, mais j'aime le ressentir, Le sentir...
Subir oui, mais volontairement, pas indépendamment de ma volonté, pas otage d'un cerveau fourbe qui ne s'arrête que sur ce qui lui plait...
Il jouit, sur moi, en moi, je ne sais plus, je crois qu'à force de trop se focaliser sur différentes choses, mon esprit s'est perdu.
Je sens le foutre chaud se répandre, je l'étale sur mon sexe ouvert où Ses doigts étaient.
La sensation du sperme gluant que j'aime tant est reléguée à l’arrière plan de la sensation des poils naissant qui crissent sous les ongles...
Fuck...
Plus tard, au matin, je me réveillerais les cuisses écartées, Son chibre tendu entre mes jambes, le gland au bord de mon sexe..
"'tend, faut que je pisse"
Et je me rendors comme une merde, encore stone, à me demander si d'avoir penser uriner ne va pas déclencher la miction...
Je me réveillerais quelques heures plus tard, trempée non pas d'urine mais de la mouille et du foutre de la baise à la truite fumée qu'Alcyon m'a accordée, et avec un mal de crâne qui m'aurait bien fait rester au lit encore...
Alors décidément oui, Il est mon Maître, car cette sensation de perte de contrôle, ce lâcher prise, ce n'est que pleinement consciente que je peux le vivre, le ressentir...
Et seul Lui me le permet.
Ma drogue, c'est Lui..
Et Lui seul....
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
mardi 11 février 2014
mercredi 5 février 2014
4/ Mysticisme BDSM. L'abjuration.
S'Il est le Dieu, Il ne l'est que parce que je l'ai choisi.
Et si je Le vois ainsi, c'est parce que j'y trouve ma parcelle de divin.
Alors le blasphème, les péchés, l'abjuration, ne peuvent pas être à sens unique, imputables à l'un, condamnables par l'autre.
Si chacun peut en commettre, si chacun peut en ressentir, il ne sont pas inhérents à celui qui vénère, car après tout... je suis autant mon dieu qu'Il est le mien...
Être un dieu n'est pas facile, il suffit de voir ce qu'on fait certaines édiles religieuses au leur pour s'en rendre compte, textes dévoyés, déformés, paroles humaines interprétant, transformant, les saintes paroles. Commandements édictés, lentement dénaturés par les interprétations successives, toujours à l'avantage de celui qui les profère.
La différence est que cette religion, c'est la mienne, c'est moi qui la crée, la ressent, la vie...
Qu'elle puisse servir de vade-mecum, de ligne directrice, ne m'importe guère. Qu'elle puisse permettre à certains de se dire "ça me plait, ça me parle", me touche. Mais dans les faits, le regard des autres m’indiffère.
Cependant, ils peuvent me blesser, me nuire...
Dans ma relation, ma religion.. sourire*... j'ai choisi mon dieu.
Que d'autres puissent être attiré(e)s par Lui ne me fait pas peur, parce que prétentieusement, s'Il possède cette aura, j'y ai contribué. On ne livre pas son dieu dans ce qu'il a de plus humain, de plus sombre, amoureuse, et donc très conne, on ne cesse de l'encenser, quelques rares, proches, savent les tourments, les désillusions parfois, les blessures aussi... Comme l'a écrit Aurora dans son blog , une certaine "clause de discrétion" tacite qui fait qu'on ne révèle pas que sur cette icône, non, ce n'est pas de l'or fin, et que ce coin là, en bas, s'il est ébréché, c'est parce qu'elle est tombée, quelques fois... Alors que d'autres veuillent posséder cette plaque de bois ornementé, je peux le comprendre... Mais l'image n'est pas la réalité...
Cette icône, si elle a une valeur, c'est celle que je lui ai donné en la dessinant, répondant à tous les critères de l'art religieux (en l’occurrence ici, de "l'imagerie BDSM"). Et si c'est elle qui est présentée pour séduire, attirer, je me sens... Lésée.
Comme si cette représentation que j'avais construit, (lui révélant par la même sa part de divin) servait à impressionner, à conquérir... Une croisade pour convertir une autre que moi, mais dont j'aurais sellé les chevaux, brodé l'étendard... Imaginer que les mots qu'Il a pu échanger avec moi et qui sont la base de notre relation, Il les utilise avec d'autres, me blesse. Parce qu'ainsi, je ne serais plus unique, parce qu'ainsi, j'aurais le sentiment d'avoir vénéré un bonimenteur, et non pas un dieu...
Dieu lui-même qui.. Abjurerait.
Sourire*
Mes mots sont pleins, ils sont l'enveloppe du sens que j'y mets, et ceux que je Lui adresse, je ne les utilise pas pour d'autres.
Ils sont violents, ils sont caressants, et bien d'autres choses encore, mais ils sont... entiers.
Ils ne sont pas que des mots, ils sont le sens qu'ils portent.
Les utiliser pour d'autres que Lui serait une trahison, envers Lui, mais envers moi. Parce qu'alors, je ne réciterais plus qu'une prière sans âme, parce qu'alors, je me mentirais. J'ai osé être moi avec Lui, j'ai osé me mettre à nu, me livrer. Lui ai construit une image en complément de la mienne, si j'ai été chaton sous Sa patte Il a été lion au pelage usé... Et je ne le serais plus pour aucun autre.
Je ne veux pas nous trahir. Devenir hérétique...
M'imaginer minaudant et reprenant les mêmes termes (oui, je préfère les vieux, et alors? Sourire*) ou L'imaginant se présenter à une autre comme Il s'est présenté à moi, lion dominant au cuir couturé me mettant la truffe au sol, me dégoute...
Comme ce qui est rare est précieux, quelle serait la valeur de ce que l'on prétend unique si c'est reproduit à l'infini?
Et dans ces cas là, si chaque religion est unique, quel besoin de la conformer à des rituels établis par d'autres?
Comme vous le devinez donc, le prochain "chapitre" de ce mysticisme BDSM parlera des différentes "églises" que l'on peut croiser dans ce "monde", autrement appelées "écoles de Domination"...
Tout un programme..
Et si je Le vois ainsi, c'est parce que j'y trouve ma parcelle de divin.
Alors le blasphème, les péchés, l'abjuration, ne peuvent pas être à sens unique, imputables à l'un, condamnables par l'autre.
Si chacun peut en commettre, si chacun peut en ressentir, il ne sont pas inhérents à celui qui vénère, car après tout... je suis autant mon dieu qu'Il est le mien...
Être un dieu n'est pas facile, il suffit de voir ce qu'on fait certaines édiles religieuses au leur pour s'en rendre compte, textes dévoyés, déformés, paroles humaines interprétant, transformant, les saintes paroles. Commandements édictés, lentement dénaturés par les interprétations successives, toujours à l'avantage de celui qui les profère.
La différence est que cette religion, c'est la mienne, c'est moi qui la crée, la ressent, la vie...
Qu'elle puisse servir de vade-mecum, de ligne directrice, ne m'importe guère. Qu'elle puisse permettre à certains de se dire "ça me plait, ça me parle", me touche. Mais dans les faits, le regard des autres m’indiffère.
Cependant, ils peuvent me blesser, me nuire...
Dans ma relation, ma religion.. sourire*... j'ai choisi mon dieu.
Que d'autres puissent être attiré(e)s par Lui ne me fait pas peur, parce que prétentieusement, s'Il possède cette aura, j'y ai contribué. On ne livre pas son dieu dans ce qu'il a de plus humain, de plus sombre, amoureuse, et donc très conne, on ne cesse de l'encenser, quelques rares, proches, savent les tourments, les désillusions parfois, les blessures aussi... Comme l'a écrit Aurora dans son blog , une certaine "clause de discrétion" tacite qui fait qu'on ne révèle pas que sur cette icône, non, ce n'est pas de l'or fin, et que ce coin là, en bas, s'il est ébréché, c'est parce qu'elle est tombée, quelques fois... Alors que d'autres veuillent posséder cette plaque de bois ornementé, je peux le comprendre... Mais l'image n'est pas la réalité...
Cette icône, si elle a une valeur, c'est celle que je lui ai donné en la dessinant, répondant à tous les critères de l'art religieux (en l’occurrence ici, de "l'imagerie BDSM"). Et si c'est elle qui est présentée pour séduire, attirer, je me sens... Lésée.
Comme si cette représentation que j'avais construit, (lui révélant par la même sa part de divin) servait à impressionner, à conquérir... Une croisade pour convertir une autre que moi, mais dont j'aurais sellé les chevaux, brodé l'étendard... Imaginer que les mots qu'Il a pu échanger avec moi et qui sont la base de notre relation, Il les utilise avec d'autres, me blesse. Parce qu'ainsi, je ne serais plus unique, parce qu'ainsi, j'aurais le sentiment d'avoir vénéré un bonimenteur, et non pas un dieu...
Dieu lui-même qui.. Abjurerait.
Sourire*
Mes mots sont pleins, ils sont l'enveloppe du sens que j'y mets, et ceux que je Lui adresse, je ne les utilise pas pour d'autres.
Ils sont violents, ils sont caressants, et bien d'autres choses encore, mais ils sont... entiers.
Ils ne sont pas que des mots, ils sont le sens qu'ils portent.
Les utiliser pour d'autres que Lui serait une trahison, envers Lui, mais envers moi. Parce qu'alors, je ne réciterais plus qu'une prière sans âme, parce qu'alors, je me mentirais. J'ai osé être moi avec Lui, j'ai osé me mettre à nu, me livrer. Lui ai construit une image en complément de la mienne, si j'ai été chaton sous Sa patte Il a été lion au pelage usé... Et je ne le serais plus pour aucun autre.
Je ne veux pas nous trahir. Devenir hérétique...
M'imaginer minaudant et reprenant les mêmes termes (oui, je préfère les vieux, et alors? Sourire*) ou L'imaginant se présenter à une autre comme Il s'est présenté à moi, lion dominant au cuir couturé me mettant la truffe au sol, me dégoute...
Comme ce qui est rare est précieux, quelle serait la valeur de ce que l'on prétend unique si c'est reproduit à l'infini?
Et dans ces cas là, si chaque religion est unique, quel besoin de la conformer à des rituels établis par d'autres?
Comme vous le devinez donc, le prochain "chapitre" de ce mysticisme BDSM parlera des différentes "églises" que l'on peut croiser dans ce "monde", autrement appelées "écoles de Domination"...
Tout un programme..