Je n'ai pas encore remercié Silk pour ce lien qu'il m'a fait parvenir, je le fais donc ici.
A première vue, des étudiants en médecine qui nous font part des anecdotes de leurs vies d'internes.
Oui, il y en a beaucoup, oui, ça parle aussi d'intromissions douteuses, oui, "on connait tous ce genre d'histoires"...
Oui.
Mais non.
Il n'y a pas que ça.
Un regard sans concession sur leurs supérieurs parfois, admiratif aussi, le pire qui est parfois le meilleur, nous ramenant à ce que nous sommes, des boyaux, mais sans oublier que ce sont des boyaux... Humains.
Là, le ton, l'humanité, n'en font pas qu'un ramassis de blagues potaches.
Cru ou poétique... Humain.
J'espère qu'ils ne perdront pas tout ça lorsqu'ils seront d'éminents ou laborieux docteurs...
Et comme ici je parle de bdsm, et que le bdsm c'est quand même du cul, je vous en ai sélectionné trois:
le jour où j'ai soigné Fanny Ardant.
la mauvaise éducation (sexuelle).
les deux lois universelles qui gouvernent le monde.
Un blog qui parle de Domination, de soumission, de liens, de Lien, une sexualité alternative, une relation unique avec du fouet, du bondage, de l'emprise, des menottes, du fist, du trash, du piercing, de l'amour, des poneys mais pas de licornes...
jeudi 21 février 2013
lundi 18 février 2013
Martinets
Ben oui..
J'ai de la chance, beaucoup de chance, j'ai un Maître qui s'est mis au fouet, et qui s'y est bien mis..
3 mois d'entrainement intensif sur un oreiller avant de passer à mon dos..
"T'es prêt, T'es sûr?"
...
"tu crois que je te demanderais si je ne l'étais pas?"
...
Pfff.. j'suis con des fois...
Ah oui, c'est vrai, je suis soumise.
Sourire*
Alors le fouet, j'aime beaucoup, cette bulle qui se crée, écouter le sifflement, suivre le rythme des "schtick schtick" sur ma peau, à droite, à gauche... Le côté hypnotique.
Mais parfois, l'ambiance n'est pas là, fond sonore inadapté, peau pas assez chauffée, pas dans le truc quoi, et à ces moments là, je me dis que j'aimerais bien un martinet...
Alors vous vous dites "quoi, un.. un.. un martinet?" et pensez peut être à ça:
Je me mets donc en quête de ce Graal, je cherche, je fouine sur le net, oui, Martine et son livre, c'est juste pour l'illustration foireuse.
Sourire*
Alors bon, bien sûr, comme à chaque fois que je veux trouver un truc pointu, enfin, en l’occurrence fouettant, je rentre dans Google "high quality leather flogger" car les sex-shop virtuels étant légions, et proposant bien souvent les mêmes daubes made in china à des prix exorbitants en pur cuir de plastique, autant chercher en anglais, la "culture" fouet / flogger étant bien plus développée aux USA et Australie pour les fouets, l'Angleterre pour les "châtiments corporels"..
Bien évidement, sur les premières pages, des sites de sex-shop, des merdouilles, des trucs qui ne valent pas le prix demandé, et bien souvent estampillés "from 50 shades of Grey"...
Mouai...
Moi, je me dis qu'un amateur de martinets, un adepte de la flagellation, il n'a pas attendu cette daube en pavé pour produire, et que s'il est que qualité, il n'a pas besoin de ce prétexte foireux pour vendre.
Mais au fait, comment je sais ce que je souhaite comme martinet, pourquoi comme ça et pas plutôt comme ci?
Peut être parce qu'il y a eu un achat impulsif un jour d'un martinet en lanières tressées, un "cat o nine", et qu'il s'est avéré bien trop "piquant", bien trop "dur" pour mon derrière de pas-maso.
Mais de là à avoir une idée précise?
Eh bien un petit aperçu du quoi/comment/pourquoi:
Les brins, le calibre:
Les brins plats: fins, ils peuvent être incisifs. Plus ils sont larges, plus ils seront "enveloppants". Cependant, la "raideur" du cuir, de part son type, jouera sur le claquement, la rigidité et la transmission de la force de coup. Pour vous donner une idée, du plus soft au plus dur:
Celui-ci est en suede, brins assez larges. Travail
Voilà mon Graal, il vient de chez heartwoodwhips, à parcourir leur site, vous verrez que les objets, dont je ne fais qu'imaginer la l'efficacité, sont déjà très beaux...
Une idée intéressante, pour peu que l'on ne pense pas à une majorette...
J'imagine que niveau sensation, ce doit être similaire à un martinet classique, mais doit les démultiplier avec un dans chaque main...
(29.95$, c'est chez flogmebaby qui vend également des poignées pour réaliser soi-même son martinet à 20$)
Le fameux "martinet bouchon", réputé comme idéal pour la flagellation florentine (un dans chaque main, dans un mouvement traçant presque le signe de l'infini) permettant enfin de dire sans risquer d'en prendre une que son Maître est un manche^^. (toujours chez flogmebaby à 24.95$).
Dans les improbables, nous avons donc le martinet singes, et le martinet poulets en plastique. La version ludique pour la mère acariâtre qui veut faire peur à ses gosses, mais pas trop? (chez fantasiesinleather encore, 130$ la blague)
Le martinet "fontaine" qui semble permettre de jouer sur la taille de la zone d'impact suivant que l'on frappe de la base ou du bout. ( toujours flogmebaby, 24.95$)
Le croisement du martinet et de la cane anglaise, principe intéressant je dois l'avouer, j'en imagine même le bruit.^^. (encore flogmebaby!!!, 24.95$)
De la fourrure sous forme de queue de renard, le manche est hideux, mais l'idée me plait... (chez mauikink, prix non inscrit)
J'ai de la chance, beaucoup de chance, j'ai un Maître qui s'est mis au fouet, et qui s'y est bien mis..
3 mois d'entrainement intensif sur un oreiller avant de passer à mon dos..
"T'es prêt, T'es sûr?"
...
"tu crois que je te demanderais si je ne l'étais pas?"
...
Pfff.. j'suis con des fois...
Ah oui, c'est vrai, je suis soumise.
Sourire*
Alors le fouet, j'aime beaucoup, cette bulle qui se crée, écouter le sifflement, suivre le rythme des "schtick schtick" sur ma peau, à droite, à gauche... Le côté hypnotique.
Mais parfois, l'ambiance n'est pas là, fond sonore inadapté, peau pas assez chauffée, pas dans le truc quoi, et à ces moments là, je me dis que j'aimerais bien un martinet...
Alors vous vous dites "quoi, un.. un.. un martinet?" et pensez peut être à ça:
Et là, je vous répond "non non non!!!"
Pas cette version cheap,
trouvable au rayon animalerie de toutes vos grandes surface pour
éduquer les chiens ou faire peur aux enfants...
Non.
Je rêve d'un gros martinet, à brins souples, très épais, très large, en cuir "pelucheux" (suède comme on dit^^), un martinet qui ne fasse pas mal, mais qui impacte, qui enveloppe...Je me mets donc en quête de ce Graal, je cherche, je fouine sur le net, oui, Martine et son livre, c'est juste pour l'illustration foireuse.
Sourire*
Alors bon, bien sûr, comme à chaque fois que je veux trouver un truc pointu, enfin, en l’occurrence fouettant, je rentre dans Google "high quality leather flogger" car les sex-shop virtuels étant légions, et proposant bien souvent les mêmes daubes made in china à des prix exorbitants en pur cuir de plastique, autant chercher en anglais, la "culture" fouet / flogger étant bien plus développée aux USA et Australie pour les fouets, l'Angleterre pour les "châtiments corporels"..
Bien évidement, sur les premières pages, des sites de sex-shop, des merdouilles, des trucs qui ne valent pas le prix demandé, et bien souvent estampillés "from 50 shades of Grey"...
Mouai...
Moi, je me dis qu'un amateur de martinets, un adepte de la flagellation, il n'a pas attendu cette daube en pavé pour produire, et que s'il est que qualité, il n'a pas besoin de ce prétexte foireux pour vendre.
Mais au fait, comment je sais ce que je souhaite comme martinet, pourquoi comme ça et pas plutôt comme ci?
Peut être parce qu'il y a eu un achat impulsif un jour d'un martinet en lanières tressées, un "cat o nine", et qu'il s'est avéré bien trop "piquant", bien trop "dur" pour mon derrière de pas-maso.
Mais de là à avoir une idée précise?
Eh bien un petit aperçu du quoi/comment/pourquoi:
Les brins, le calibre:
- on peut trouver des martinets à lanières rondes ou plates (pour la majeure partie) qui de fait n'auront pas le même résultat à l'impact.
- Les plats.. s’aplatissent, logique, favorisant l'enveloppement suite à l'impact, ils sont plus souples, caressants (bien qu'ensuite, le type de cuir change ce facteur et son ressenti, mais nous le verrons plus tard). La largeur des lanières joue également, pour schématiser, plus c'est fin, plus ça mord, plus c'est large, plus ça caresse.
- Les ronds sont plus rigides, ils sont donc plus "percutants", incisifs.
- Plus ils sont nombreux, plus l'effet de "masse" au contact est important. Lorsqu'il y en a peu, la sensation est plus ciblée, plus précise, limitée.
- Peu de brins permet de viser sur de petites zones, d'être assez précis et se concentrer sur l'échauffement qui de fait arrive rapidement sur une zone limitée, permettant d'arriver plus rapidement de l'échauffement à la douleur. L'impact est incisif, en quelque sorte "superficiel" dans un premier temps. Une météorite qui tombe.
- Beaucoup de brins, et là, le volume de contact est plus important, plus large, la zone "travaillée" est donc plus étendue. L'impact est plus "sourd", plus "mat", si la peau réagit, on ressent "en profondeur" le coup. Un tremblement de terre.
Les brins plats: fins, ils peuvent être incisifs. Plus ils sont larges, plus ils seront "enveloppants". Cependant, la "raideur" du cuir, de part son type, jouera sur le claquement, la rigidité et la transmission de la force de coup. Pour vous donner une idée, du plus soft au plus dur:
- Fur (du lapin, du renard, de la fausse ou de la vraie, plus sensuel qu'efficace pour ceux qui cherchent du cinglant.)
- Deerskin (peau de cerf, comme les peaux pour lustrer les belles carrosseries^^)
- Suede ( le cuir tout souple, tout doux, pelucheux, un peu comme de la croûte de cuir)
- Lamb skin (cuir d'agneau souple, utilisé en ganterie notamment)
- Calf hide (peau de veau)
- Cowhide (cuir de vache, ça, on connait!)
- Elk (peau de wapiti)
- Moose (peau d'élan)
- Caribou
- Water Buffalo (buffle d'eau, ces gros buffles noirs à l'air bonnasse)
- Horsehide (cheval)
- American Bison (bison américain, mais bon, ça doit marcher avec du bison canadien, hein...)
- Bullhide (peau de taureau)
- Latex ( ce n'est pas un cuir, of course, mais s'utilise de plus en plus fréquement dans la réalisation de martinets "hards"
- Kangaroo (pas besoin de traduire. A savoir que le cuir de kangourou est celui utilisé pour la conception des fouets.)
- Elephant/hippo (car oui, le commerce des éléphants existe bien, il y a des quotas d’exécution, mais c'est un autre débat, éthiquement, pas pour moi, merci.)
- Sharkskin (peau de requin, un cuir très solide qui demande un tannage méticuleux, car il peut s'avérer abrasif autrement. Toujours par mon éthique perso, pas pour moi)
- Galuchat ( peau de raie... mouhahaha. ahem, pardon. cuir plus fin mais couvert d'aspérités ressemblant à des picots. Esthétiquement superbe.. en collier par exemple^^)
- Wild Russian Boar (sanglier Russe, à croire qu'avec le froid, ils ont le cuir plus épais)
(classement réalisé grâce à snakepitleatherworks.com , essentiafloggers, beaucoup d'écoute et un peu de logique^^)
Les brins, la longueur:
- des brins courts permettent de cibler, de jouer du plat ou de l'extrémité. La transmission de la force du coup sera celle donnée par le bras. Des brins plus longs permettent de jouer à une distance plus importante, et "d'envelopper" au delà de la zone d'impact, en frappant sur le dos, les extrémités des brins pourront aller mourir sur le flanc de la "victime".
Le manche:
- La partie qui me concerne le moins, vu qu'il ne sera pas dans ma main, mais la Sienne. Bien que cela puisse influer. Le martinet doit être équilibré, la masse des brins ne devant pas être trop importante par rapport à celle du manche, risquant alors de créer une fatigue de celui qui manie l'engin. Il est à noter que plus il y a de brins, plus le martinet sera lourd, et la fatigue se fera sentir rapidement au niveau du poignet. En théorie, le martinet bien équilibré, tenu sur un doigt au niveau de la fin du manche à la naissance des brins, doit garder l'équilibre.
- Parfois, il n'y a pas de manche, et le martinet est alors surnommé "bouchon", il est empaumé en passant les doigts dans les brins.
Il va de soi qu'en appariant les éléments différemment (largeur, volume, matière) on obtiendra des sensations différentes: peu de lanières larges en cuir épais combineront la "force d'impact" (ressenti en profondeur) avec la précision d'une zone ciblée, alors que beaucoup de lanières ajouteront une dimension plus large.
Un manche trop long fera perdre en précision.
A combiner suivant vos idées, donc, et en préférant toujours la qualité, même si le prix s'en ressent, à la multiplication des petits accessoires cheap. Et si vous n'avez pas les moyens, il existe plein de façons de faire soi-même des choses efficaces. (oui oui, on peut faire de très agréables petits martinets avec des rouleaux de réglisse, et en plus, on peut les manger ensuite. Avec de la corde il y a moyen d'obtenir des martinets très agréables suivant qu'on la détourillone ou non.)
Sourire*
Alors voilà, quelques exemples, du plus classique au plus original, voir improbable:
classique du tressage du manche, dont on remarque
que le cuir est différent de celui des lanières.
(De chez essentiafloggers. les prix me semblent un peu élevés par rapport à ce que l'on peut trouver ailleurs. à partir de 105$)
Le même genre que précédemment, on notera cependant
que le cuir semble être du cuir de vache, présentant un
côté lisse et un "pelucheux".
(De chez fantasiesinleather, qualité du tressage des manches moins fine que ceux du dessus, mais prix nettement plus intéressants, 180$ la paire)
La version fourrure et brins, vraissemblablement bien loin
de générer une douleur, mais permettant un élément de surprise
lorsque "schkouicsh" une lanière arrive sur la peau.^^ (chez flogmebaby 24.95$).
Voilà mon Graal, il vient de chez heartwoodwhips, à parcourir leur site, vous verrez que les objets, dont je ne fais qu'imaginer la l'efficacité, sont déjà très beaux...
Certes, le prix s'en ressent, mais... Je préfère un très bel objet sur mesure plutôt que plein de saloperies, si je conchies la société de consommation, je comprends et adhère au luxe pour peu qu'il soit réellement de qualité.
Ceci est un message non subliminal à mon Maître, avec des brins noirs/violets/argent, il serait superbe non? ( à partir de 245$)
J'imagine que niveau sensation, ce doit être similaire à un martinet classique, mais doit les démultiplier avec un dans chaque main...
(29.95$, c'est chez flogmebaby qui vend également des poignées pour réaliser soi-même son martinet à 20$)
Le fameux "martinet bouchon", réputé comme idéal pour la flagellation florentine (un dans chaque main, dans un mouvement traçant presque le signe de l'infini) permettant enfin de dire sans risquer d'en prendre une que son Maître est un manche^^. (toujours chez flogmebaby à 24.95$).
Dans les improbables, nous avons donc le martinet singes, et le martinet poulets en plastique. La version ludique pour la mère acariâtre qui veut faire peur à ses gosses, mais pas trop? (chez fantasiesinleather encore, 130$ la blague)
Le croisement du martinet et de la cane anglaise, principe intéressant je dois l'avouer, j'en imagine même le bruit.^^. (encore flogmebaby!!!, 24.95$)
Alors en petit bonus, voilà tous les liens des boutiques où j'ai été:
- L'adresse la plus intéressante niveau qualité/prix / variété que j'ai trouvé, c'est flogmebaby. Des "knobs, parfait par paire pour la florentine, des trucs improbables (le martinet à brins des deux bouts version bâton de majorette perverse^^), des trucs adorables (ou kitch on peut dire, genre fourrure^^), mais toujours abordables.
- Du français personnalisable de super qualité chez BDSM création
- Si vous aimez le style rustique. A noter que si les manches sont laids, il y a des idées très intéressantes dans les "signature flogger". C'est chez mauikink. Lien mort pour les martinets, se sont orientés sur les cordes de shibari)
- Un tressage des manches parfait, une grande variété de cuirs et autre pour les brins, un peu cher, c'est à essentiafloggers (lien mort)
- Du basique chez decadenttransitions (lien mort) et bareleatherworks dont les manches sont atypiques comme chez stockroom.
- Un rapport qualité/prix apparemment intéressant chez fantasiesinleather pour du classique, et dans les originaux chez flogmebaby.
- Du claquant cliquant chez aswgt avec d’intéressants martinets en coton perlé.
- Un site pourri malheureusement car les martinets y ont l'air de qualité: members.tripod.
- Du home made chez spanking.co.uk (lien mort) et sur etsy.
- Et les plus beaux à mes yeux sont chez heartwoodwhips.
si vous cliquez sur un lien,la page s'ouvrira normalement dans un nouvel onglet, pas d'inquiétude, vous n'allez pas me perdre.^^.
Mais alors tu vas dans des boîtes glauques?
Ben oui, bien sûr, vu que je suis une salope, c'est obligé, je traîne dans des endroits pas fréquentables, avec des mecs en cuir qui maltraitent toutes les nanas qui sont à genoux et attendent de se faire frapper, éjaculer dessus, prendre par tous les trous et en redemander...
...
Bon...
Ça y est, vous avez lâché la boite à clichés?
Alors oui, effectivement, quand on parle de club, on pense club libertins, partouzes, orgies, luxe calme et volupté, ou robert et jeannine dans un baisodrôme cheap...
Effectivement, l'offre de lieux bdsm est infime devant la multiplication des clubs libertins, c'est bien simple, en France, il y en 4 "reconnus", et les puristes vous diront 2.
2 parisiens.
Bien Sûr.
De ceux qui valident le cliché élitiste, même si les tentatives de séduction et d'ouverture à un public moins "intégriste" sont parfois entrepris, avec plus ou moins de bonheur. Et comme ils ne sont que deux, c'est la guerre. Dommage. Donc pour vous qui souhaitez vous rendre dans un lieu "typiquement bdsm", vous pourrez passer par ces endroits "culte" que sont l'orchidée noire (une cave pas très haute de plafond, peu de contact spontané avec le patron qui connait ses habitués et dont la voix grave peut parfois perturber la sérénité d'une pratique) ou cri et chuchotements (une cave aussi, mais avec un étage également, un fumoir minuscule, mais des sourires bienveillants et un réel sens commercial des hôtes) qui sont "Ze place to be" parait il...
Il y a aussi le clair obscur au Cap d'Adge, lieu du sexe effréné bien connu des libertins, et "les jardins du Divin Marquis" dans le nord, apparemment une confortable salle bdsm pouvant satisfaire ceux qui sont plus habitués à ne croiser qu'une pauvre croix de St André dans un cagibi lorsqu'ils se rendent dans un club libertin qui affiche "salle bdsm"...
Il y a donc ces lieux, dont on entend parler, qui semblent un peu un Graal, et qui finalement passent à la trappe une fois que l'on s'est rendu au Donjon, la salle bdsm du club libertin picto-charentais de l'Elixyr.
Méconnaissance, assimilation libertin, je ne sais pas, toujours est il que je pense que ce lieu gagne à être connu et c'est pourquoi je vous invite à aller sur le site et que je vais vous en faire une petite description...
Alors, certes, le club est affiché libertin, mais possède bel et bien un espace donjon indépendant (la porte est même verrouillable de l'intérieur pour ceux qui préfèrent éviter le mélange des genres) et vaste (60m2 je pense) où l'on retrouve une croix, un banc, une cellule dans le sol fermable par des barreaux, un pilori suspendu, un pilori fixe, une salle gynéco, un prie dieu, un banc a fessé tout neuf, une chaise percée, divers crochets et anneaux...
Il y a quelques fauteuils très ambiance upper floor, un bar en accès libre (j'y reviendrais), un sol en béton ciré qui permet le lavage à grande eau (bon point hygiène).
Il est vrai que les murs ont beaux être épais, demeure le souci de la musique du club mitoyen qui passe, mais il y a possibilité de monter le volume du Donjon.
Alors je n'ai pas d'actions, je ne connais pas personnellement les patrons, je sais juste que leurs premières amours étaient SM, mais que pour pouvoir faire vivre le lieu, ils ont dû étendre à la clientèle libertine. C'est ce qui fait, je pense, la qualité de l'endroit: des gens qui connaissent le "milieu" et que bien qu'ayant diversifié, ont pris en compte les attentes des bdsmeurs.
Et si je fais la promotion de cet endroit, c'est parce que vraiment, de ceux où j'ai pu aller, c'est celui qui me plait le plus et montre de TRÈS nombreux avantages:
combo entrée+chambre+petit dej' 86€ (car OUI, il y a des chambres d'hôtel affiliées!!)
le samedi, 22h/5h, couple 45 à 50€ avec boissons non alcoolisées à volonté espace humide fermé
combo entrée+chambre+petit dej' 98€
N'écoutant que notre courage, nous y avons été tout de même... Et franchement, nous ne regrettons pas!
Une fois garés, traversée du jardin et passage devant... La piscine! Et sur la droite, une grande terrasse.
Sonnette tirée, le proprio affable nous fait visiter, en entrant sur la gauche, la caisse comme une cellule, en avançant en face, la salle fumeur... Grande!, moi qui était habituée au placard à balais parisien^^, une dizaine de tables, un bar, un accès à la terrasse.
Revenant sur nos pas, un vaste espace piste de danse cerné par un bar large équipé de deux barres de pôle-dance, surplombé d'une mezzanine.
En prenant un escalier de type industriel, on accède aux coins-câlin, propres, sobres mais tout de même décorés, grand espace douche, ambiances différentes.
Mais ce n'était pas la "zone" qui nous préoccupait...
Direction le Donjon...
Et là... ben je vous laisse relire ce que j'ai écrit plus haut.
Sourire*
Concernant la "population" qui fréquente le lieu, en majorité des libertins, eh bien beaucoup moins de regards torves que dans les clubs bdsm revendiqués où j'ai pu aller, aucune main baladeuse alors qu'il m'est arrivé de me faire tripoter sans rien avoir demandé par une superbe black à Paris qui a vite retiré sa french de mon dos devant mon regard noir, des curieux sympathiques, pas de "gros voyeurs", mais plutôt des regards intrigués, des questions franches et sans jugement finalement (alors qu'il m'a été donné de croiser des regards dédaigneux par ailleurs chez les spectateurs pourtant volontaires...), des sourires...
Alors je pense que c'est une bonne alternative pour ceux qui n'osent pas/plus sortir et préfèrent les soirées entre amis, un changement de cadre avec la possibilité de "privatiser" par la fermeture de la porte (voir même hors des heures d'ouverture, mais je ne connais pas les conditions) et je sais par ailleurs que des "afters" des munchs charentais y sont parfois organisés. Des sorties entres amis, une sortie de couple qui veut avoir accès à un matériel sympa, bref...
Vous qui voulez sortir, n'hésitez plus, pour à peine plus que le prix d'une sortie parisienne (parking+entrée+conso) vous avez la même chose plus la nuit d'hôtel.
(et je pense que pour les provinciaux et banlieusards, en faisant un co-voiturage de Kinksters, même avec les frais d'autoroute ça ne revient guère plus cher qu'une soirée parisienne, sans avoir à repartir en pleine nuit en plus...)
Enjoy...
...
Bon...
Ça y est, vous avez lâché la boite à clichés?
Alors oui, effectivement, quand on parle de club, on pense club libertins, partouzes, orgies, luxe calme et volupté, ou robert et jeannine dans un baisodrôme cheap...
Effectivement, l'offre de lieux bdsm est infime devant la multiplication des clubs libertins, c'est bien simple, en France, il y en 4 "reconnus", et les puristes vous diront 2.
2 parisiens.
Bien Sûr.
De ceux qui valident le cliché élitiste, même si les tentatives de séduction et d'ouverture à un public moins "intégriste" sont parfois entrepris, avec plus ou moins de bonheur. Et comme ils ne sont que deux, c'est la guerre. Dommage. Donc pour vous qui souhaitez vous rendre dans un lieu "typiquement bdsm", vous pourrez passer par ces endroits "culte" que sont l'orchidée noire (une cave pas très haute de plafond, peu de contact spontané avec le patron qui connait ses habitués et dont la voix grave peut parfois perturber la sérénité d'une pratique) ou cri et chuchotements (une cave aussi, mais avec un étage également, un fumoir minuscule, mais des sourires bienveillants et un réel sens commercial des hôtes) qui sont "Ze place to be" parait il...
Il y a aussi le clair obscur au Cap d'Adge, lieu du sexe effréné bien connu des libertins, et "les jardins du Divin Marquis" dans le nord, apparemment une confortable salle bdsm pouvant satisfaire ceux qui sont plus habitués à ne croiser qu'une pauvre croix de St André dans un cagibi lorsqu'ils se rendent dans un club libertin qui affiche "salle bdsm"...
Il y a donc ces lieux, dont on entend parler, qui semblent un peu un Graal, et qui finalement passent à la trappe une fois que l'on s'est rendu au Donjon, la salle bdsm du club libertin picto-charentais de l'Elixyr.
Méconnaissance, assimilation libertin, je ne sais pas, toujours est il que je pense que ce lieu gagne à être connu et c'est pourquoi je vous invite à aller sur le site et que je vais vous en faire une petite description...
Alors, certes, le club est affiché libertin, mais possède bel et bien un espace donjon indépendant (la porte est même verrouillable de l'intérieur pour ceux qui préfèrent éviter le mélange des genres) et vaste (60m2 je pense) où l'on retrouve une croix, un banc, une cellule dans le sol fermable par des barreaux, un pilori suspendu, un pilori fixe, une salle gynéco, un prie dieu, un banc a fessé tout neuf, une chaise percée, divers crochets et anneaux...
Il y a quelques fauteuils très ambiance upper floor, un bar en accès libre (j'y reviendrais), un sol en béton ciré qui permet le lavage à grande eau (bon point hygiène).
Il est vrai que les murs ont beaux être épais, demeure le souci de la musique du club mitoyen qui passe, mais il y a possibilité de monter le volume du Donjon.
Alors je n'ai pas d'actions, je ne connais pas personnellement les patrons, je sais juste que leurs premières amours étaient SM, mais que pour pouvoir faire vivre le lieu, ils ont dû étendre à la clientèle libertine. C'est ce qui fait, je pense, la qualité de l'endroit: des gens qui connaissent le "milieu" et que bien qu'ayant diversifié, ont pris en compte les attentes des bdsmeurs.
Et si je fais la promotion de cet endroit, c'est parce que vraiment, de ceux où j'ai pu aller, c'est celui qui me plait le plus et montre de TRÈS nombreux avantages:
- -Tarifs hyper compétitifs:
combo entrée+chambre+petit dej' 86€ (car OUI, il y a des chambres d'hôtel affiliées!!)
le samedi, 22h/5h, couple 45 à 50€ avec boissons non alcoolisées à volonté espace humide fermé
combo entrée+chambre+petit dej' 98€
- -Hygiène nickel,
- -vrai espace fumeur d'une soixantaine de m2,
- -espace humide avec hammam sauna et jacuzzi pour varier les plaisirs
- -possibilité de dormir sur place
- - vrais "encas" durant la nuit
- -grand parking
- -terrasse semi-couverte dans un jardin clos
- -piscine... pour les beaux jours
N'écoutant que notre courage, nous y avons été tout de même... Et franchement, nous ne regrettons pas!
Une fois garés, traversée du jardin et passage devant... La piscine! Et sur la droite, une grande terrasse.
Sonnette tirée, le proprio affable nous fait visiter, en entrant sur la gauche, la caisse comme une cellule, en avançant en face, la salle fumeur... Grande!, moi qui était habituée au placard à balais parisien^^, une dizaine de tables, un bar, un accès à la terrasse.
Revenant sur nos pas, un vaste espace piste de danse cerné par un bar large équipé de deux barres de pôle-dance, surplombé d'une mezzanine.
En prenant un escalier de type industriel, on accède aux coins-câlin, propres, sobres mais tout de même décorés, grand espace douche, ambiances différentes.
Mais ce n'était pas la "zone" qui nous préoccupait...
Direction le Donjon...
Et là... ben je vous laisse relire ce que j'ai écrit plus haut.
Sourire*
Concernant la "population" qui fréquente le lieu, en majorité des libertins, eh bien beaucoup moins de regards torves que dans les clubs bdsm revendiqués où j'ai pu aller, aucune main baladeuse alors qu'il m'est arrivé de me faire tripoter sans rien avoir demandé par une superbe black à Paris qui a vite retiré sa french de mon dos devant mon regard noir, des curieux sympathiques, pas de "gros voyeurs", mais plutôt des regards intrigués, des questions franches et sans jugement finalement (alors qu'il m'a été donné de croiser des regards dédaigneux par ailleurs chez les spectateurs pourtant volontaires...), des sourires...
Alors je pense que c'est une bonne alternative pour ceux qui n'osent pas/plus sortir et préfèrent les soirées entre amis, un changement de cadre avec la possibilité de "privatiser" par la fermeture de la porte (voir même hors des heures d'ouverture, mais je ne connais pas les conditions) et je sais par ailleurs que des "afters" des munchs charentais y sont parfois organisés. Des sorties entres amis, une sortie de couple qui veut avoir accès à un matériel sympa, bref...
Vous qui voulez sortir, n'hésitez plus, pour à peine plus que le prix d'une sortie parisienne (parking+entrée+conso) vous avez la même chose plus la nuit d'hôtel.
(et je pense que pour les provinciaux et banlieusards, en faisant un co-voiturage de Kinksters, même avec les frais d'autoroute ça ne revient guère plus cher qu'une soirée parisienne, sans avoir à repartir en pleine nuit en plus...)
Enjoy...
mardi 12 février 2013
Les mots pour le dire...
Je ne vais pas vous parler de safe-world, de codes.
Je ne vais pas vous dire comment l'annoncer à votre femme, votre copain, vos voisins.
Non.
Juste des mots clef qui ont permis à certains d'arriver ici.
Petite liste non exhaustive:
Je ne vais pas vous dire comment l'annoncer à votre femme, votre copain, vos voisins.
Non.
Juste des mots clef qui ont permis à certains d'arriver ici.
Petite liste non exhaustive:
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samedi 9 février 2013
le fist.
Toi qui a entendu parler du fist comme "la preuve de soumission ultime",
toi qui te dit "si je n'y arrive pas, je ne suis pas une bonne soumise"
Toi aussi qui un jour tu as réalisé que la main de ton Maître passaient difficilement dans le rond d'un rouleau de scotch de déménagement, et t'es dit "ah oui, quand même?"
Toi, qui te pose plein de questions sur "suis-je une bonne soumise si je ne suis pas fistée?"
Oui, je te parle à toi, la soumise, parce que les Doms, eux, en général et en dehors de leurs propres phantasmes, imaginent rarement ce qu'est un fist...
miaoum va t'expliquer.
Même si elle est bien embêtée, qu'elle se dandine d'un pied sur l'autre, voudrait bien dire quelque chose qui risque de ne pas plaire dutout dutout dutout...
Allez, elle se lance:
Je pense que la seule soumission qui existe dans le fist ne l'est que par les contraintes annexes que le Maître peut imposer, et seulement par celles-ci.
N'est-ce pas se leurrer que de dire que c'est un acte de soumission pure et dure car finalement c'est la soumise et son corps qui autorisent ou non le passage de la main, c'est la détente, le relâchement dont elle fait preuve qui permettent l'intromission du poing...
Si stricto sensu c'était une contrainte, quelque chose d'obligé, on en arriverait au bdsm boucher avec éclatement de foune et suturages post séance, non?
Si vraiment le fist, c'est le top de la domination, les femmes trop étroites pour le vivre à la lecture de cette phrase ne risquent elles pas de se sentir soumises à deux balles, incapables de le vivre, l'offrir?
Le fist, c'est "le don de la possession", c'est Sa main dans mon ventre où il ne devrait y avoir qu'une queue, où la seule chose aussi volumineuse devrait être un fœtus, c'est être engrossée de Lui, accoucher de moi-même par Lui...
En aucun cas une contrainte. La contrainte me déchirerait, la contrainte me fendrait, la contrainte me ferait sentir minable de cette fois ne pas avoir été assez ouverte pour Le laisser m'investir...
Sa domination, dans le fist, c'est me faire devenir chienne avide qui réclame d'être remplie à en couiner, salope lubrique qui se cabre sur Sa main pour se la faire enfiler...
Et personnellement, le martinet, les pinces jap ne sont que douleurs alors que le fist n'est que plaisir...
Et puis quand j'entends que ma gynéco ne sait pas ce qu'est le fist, j'ai des doutes quant à la proportion de madames vanille qui voudraient se faire fister...
Alors, à un Dom qui me lirait (oui oui, je pense qu'il y a aussi des Doms, sisi) et qui me dirait "j'ai déjà essayé, mais jamais réussit parce que ma main est trop grosse", je répondrais que votre main est sûrement très large et votre soumise sûrement étroite...
Mais le fist... se mérite.
Provocation, certes, en contradiction avec ce que je dis avant?
Non....
Parce que c'est le Maître qui doit le mériter...
C'est le Maître qui longuement, doit travailler les lèvres, la vulve de sa soumise, lentement, millimétriquement...
Le Maître qui doit savoir faire preuve de patience, de pugnacité...
Le Maître qui doit savoir se retenir de vouloir forcer, qui doit savoir renoncer, et plus tard, un autre jour, recommencer....
Un exercice de longue haleine, une de ces choses que l'on ne présente pas comme le breath play mortel, le fire play carbonisateur sous prétexte que ça a l'air moins dangereux, mais qui demande de la maîtrise, beaucoup de maitrise, tout autant, d'autant plus que cela semble "si simple"...
Quant à la peur d'être distendue, je l'ai eu aussi, mais il n'en est rien, d'ailleurs, si l'on pense à la douleur qu'il peut y avoir à la pénétration, on ne pense pas toujours à celle du moment du retrait, même avec l’excitation, même avec la jouissance...
Le fist, ça se mérite!!!
Et puis, mesdames les soumises, il y aura aussi des Dom qui chercheront à vous "vendre" la pratique en vous garantissant que "le fist est une source d'orgasme très violent et satisfaisant"...
Non.
Le fist n'est pas obligatoirement une "source d'orgasme violent et très satisfaisant"...
Ce genre de phrase me fait penser à l'interprétation de Freud qui a complexé pas mal de femme qui n'ont jamais connu l'orgasme vaginal et pensent donc que leur sexualité est incomplète (infantile, il me semble qu'il dit..).
Je prends un plaisir monstrueux au fist, mais peut être plus de manière "mentale" que physique.
C'est le plaisir qu'Il soit en moi, entièrement, qu'Il m'investisse...
"Je n'ai jamais été aussi pleine, si ce n'est de mes enfants."
Je suis emplie de Lui, en prenant possession de moi, Il m'accouche alors que j'enfante de moi-même..."
Par ailleurs, la stimulation du fond du vagin pour certaines femmes peut être désagréable, tout comme le mouvement "de haut en bas"... c'est pas une queue que vous astiquez messieurs, vous êtes dans notre vagin... Les mouvements de rotation, le pouce légèrement ressorti ou encore juste écarter les doigts, autant de variations qui peuvent déclencher du plaisir...
Il me semble que de manière générale les hommes se branlent de la même façon, mais les femmes sont complexes, très complexes et ont plein de zones que parfois, elles même ne connaissent pas...
Alors un mode d'emploi, c'est bien, mais à chacun son interprétation: salive à la place du lub, gants ou pas, rotation ou glissement progressif...
Mais juste une chose qui devrait être constante dans cette pratique: c'est la soumise qui "reçoit" le Dom, en aucun cas, Il ne doit forcer..Et c'est en ça que pour moi, le fist est une pratique qui n'a de soumission que par le folklore......
Alors le fist, comme toutes les pratiques BDSM, n'est que ce que l'on y investit. Soumission, abandon, Don, pouvoir...
Quoique le pouvoir, j'ai du mal à l'accepter dans l'optique du Dom qui se sert de cette pratique pour l'affirmer, l'entériner: le fist, c'est s'abandonner totalement, s'en remettre à l'autre, en dépendre totalement... même si c'est la soumise qui permet, ou non, le passage...
Ambivalent, la notion de soumission, là dedans...
Parce que le Maître ne peut rien imposer, si ça ne passe pas, ça ne passe pas, il n'y a pas possibilité de forcer (à moins d'être le dernier des cons), c'est bel et bien la soumise, son corps, qui accepte d'être emplie, c'est donc elle qui a le pouvoir, finalement..
Mais je crois que la chose principale n'est pas de savoir si c'est un acte de soumission, mais d'être conscient à quoi on se soumet..
Ses pulsions... ou à une personne...
C'est donc le comment qui fait toute la différence, et je conçois qu'on puisse y ressentir du plaisir, Domme ou soum (même si Tatayé, sans le monsieur à moustache, ben il ne serait qu'une marionnette vide) si on ne se contente que du côté sexuel de la chose...
Mais alors..?
C'est juste de la baise, non?
Oui, tout comme on peut se faire marquer parce qu'on en a envie et qu'on arrive à le faire faire à son Dom, tout comme on peut se faire piercer comme un caprice de petite fille, tout comme on peut se vider les couilles sur une nana que l'on laisse ensuite sans nouvelles, sous couvert de bdsm...
Moi, sous couvert de bdsm, je mets l'abandon, la confiance, je ne cherche pas juste un "technicien" pour assouvir mes pulsions, j'ai trouvé celui avec qui je partage ma sexualité.
S'Il n'était pas/plus là, le fist, je m'en passerais, parce que c'est Lui qui m'a accouché de moi-même ainsi...
Et lorsque pour justifier, je lis qu'"en vanille c'est usuel" je ne suis pas sûre quand je demande à ma gynéco s'il y a contre indication au fist avec le port du stérilet et qu'elle fait les yeux ronds... "Le quoi?"...
Et puis toi la soumise qui me lit, tu dois te demander aussi s'il y a des dangers à se faire fister, si comme je pratique, je peux te répondre et te donner un avis éclairé et intelligent...
Ben.. c'est un peu ce que j'ai fait déjà non?
Mais si tu cherches un manuel pour le fist sans danger, le fist et ses risques, le fist et ses contre-indications, je pense que le mieux...
Le mieux c'est de demander à un gynéco qui puisse OBJECTIVEMENT donner un avis. Mais bon, quant on sait que certains gynécos refusent le stérilet aux nullipares, on pourrait encore mettre en doute la réponse...
Alors toi soumise, si tu lis "prévention", je veux bien, "pistes de réflexion", mise en avant des séquelles (VECUES et non pas imaginées) possibles, car oui, il doit pouvoir y avoir des déchirures, des contactions douloureuses, bref, des effets pas glops, mais évites de demander les dangers...
Car alors il y aura les pros qui minimisent, les antis qui vont parler de descente d'organes, et toi au milieu qui va te dire qu'elle n'est pas plus avancée, ou qui va prendre peur, parce qu'ON aura dit que, ON t'a écrit que...
"ON" en arrivera à la stigmatisation de la pratique par certains, limite avec des warnings qui clignotent et un avis de pas-bien-dans-sa-tête-itude pour les pratiquants du dit fist...
Le bdsm n'est pas une pensée unique, on peut se reconnaitre dans certaines approches, mais avant tout, il faut se forger LE SIEN.
Merde, je suis sur un pont, on me propose de sauter à l'élastique, je sais bien si j'en ai envie ou pas!!
Pardon, mais moi, j'ai demandé à mon gynéco si il y avait des risques de pratiquer le fist avec un stérilet, et devant son air d'incompréhension, je lui ai expliqué ce que c'était le fist et sa réponse a été celle d'un bon élève qui a donné celle qui lui semblait la plus probable dans des cas qui pouvaient rentrer dans sa norme (Fist introduction d'une main dans le vagin, pas étudié à l'école, mais ça doit pas être loin de mari à grosse bite, y a t'il danger pour le stérilet"...) et la réponse a été basiquement "du moment qu'on ne tire pas dessus"...
Alors le fist, les dangers, c'est comme tout.. Si c'est fait comme des bourrins, sans attention et sans douceurs, sans dialogue et sans préparation, ben oui, ce sera dangereux...
Sinon...
Ben tu verras.
toi qui te dit "si je n'y arrive pas, je ne suis pas une bonne soumise"
Toi aussi qui un jour tu as réalisé que la main de ton Maître passaient difficilement dans le rond d'un rouleau de scotch de déménagement, et t'es dit "ah oui, quand même?"
Toi, qui te pose plein de questions sur "suis-je une bonne soumise si je ne suis pas fistée?"
Oui, je te parle à toi, la soumise, parce que les Doms, eux, en général et en dehors de leurs propres phantasmes, imaginent rarement ce qu'est un fist...
miaoum va t'expliquer.
Même si elle est bien embêtée, qu'elle se dandine d'un pied sur l'autre, voudrait bien dire quelque chose qui risque de ne pas plaire dutout dutout dutout...
Allez, elle se lance:
Je pense que la seule soumission qui existe dans le fist ne l'est que par les contraintes annexes que le Maître peut imposer, et seulement par celles-ci.
N'est-ce pas se leurrer que de dire que c'est un acte de soumission pure et dure car finalement c'est la soumise et son corps qui autorisent ou non le passage de la main, c'est la détente, le relâchement dont elle fait preuve qui permettent l'intromission du poing...
Si stricto sensu c'était une contrainte, quelque chose d'obligé, on en arriverait au bdsm boucher avec éclatement de foune et suturages post séance, non?
Si vraiment le fist, c'est le top de la domination, les femmes trop étroites pour le vivre à la lecture de cette phrase ne risquent elles pas de se sentir soumises à deux balles, incapables de le vivre, l'offrir?
Le fist, c'est "le don de la possession", c'est Sa main dans mon ventre où il ne devrait y avoir qu'une queue, où la seule chose aussi volumineuse devrait être un fœtus, c'est être engrossée de Lui, accoucher de moi-même par Lui...
En aucun cas une contrainte. La contrainte me déchirerait, la contrainte me fendrait, la contrainte me ferait sentir minable de cette fois ne pas avoir été assez ouverte pour Le laisser m'investir...
Sa domination, dans le fist, c'est me faire devenir chienne avide qui réclame d'être remplie à en couiner, salope lubrique qui se cabre sur Sa main pour se la faire enfiler...
Et personnellement, le martinet, les pinces jap ne sont que douleurs alors que le fist n'est que plaisir...
Et puis quand j'entends que ma gynéco ne sait pas ce qu'est le fist, j'ai des doutes quant à la proportion de madames vanille qui voudraient se faire fister...
Alors, à un Dom qui me lirait (oui oui, je pense qu'il y a aussi des Doms, sisi) et qui me dirait "j'ai déjà essayé, mais jamais réussit parce que ma main est trop grosse", je répondrais que votre main est sûrement très large et votre soumise sûrement étroite...
Mais le fist... se mérite.
Provocation, certes, en contradiction avec ce que je dis avant?
Non....
Parce que c'est le Maître qui doit le mériter...
C'est le Maître qui longuement, doit travailler les lèvres, la vulve de sa soumise, lentement, millimétriquement...
Le Maître qui doit savoir faire preuve de patience, de pugnacité...
Le Maître qui doit savoir se retenir de vouloir forcer, qui doit savoir renoncer, et plus tard, un autre jour, recommencer....
Un exercice de longue haleine, une de ces choses que l'on ne présente pas comme le breath play mortel, le fire play carbonisateur sous prétexte que ça a l'air moins dangereux, mais qui demande de la maîtrise, beaucoup de maitrise, tout autant, d'autant plus que cela semble "si simple"...
Quant à la peur d'être distendue, je l'ai eu aussi, mais il n'en est rien, d'ailleurs, si l'on pense à la douleur qu'il peut y avoir à la pénétration, on ne pense pas toujours à celle du moment du retrait, même avec l’excitation, même avec la jouissance...
Le fist, ça se mérite!!!
Et puis, mesdames les soumises, il y aura aussi des Dom qui chercheront à vous "vendre" la pratique en vous garantissant que "le fist est une source d'orgasme très violent et satisfaisant"...
Non.
Le fist n'est pas obligatoirement une "source d'orgasme violent et très satisfaisant"...
Ce genre de phrase me fait penser à l'interprétation de Freud qui a complexé pas mal de femme qui n'ont jamais connu l'orgasme vaginal et pensent donc que leur sexualité est incomplète (infantile, il me semble qu'il dit..).
Je prends un plaisir monstrueux au fist, mais peut être plus de manière "mentale" que physique.
C'est le plaisir qu'Il soit en moi, entièrement, qu'Il m'investisse...
"Je n'ai jamais été aussi pleine, si ce n'est de mes enfants."
Je suis emplie de Lui, en prenant possession de moi, Il m'accouche alors que j'enfante de moi-même..."
Par ailleurs, la stimulation du fond du vagin pour certaines femmes peut être désagréable, tout comme le mouvement "de haut en bas"... c'est pas une queue que vous astiquez messieurs, vous êtes dans notre vagin... Les mouvements de rotation, le pouce légèrement ressorti ou encore juste écarter les doigts, autant de variations qui peuvent déclencher du plaisir...
Il me semble que de manière générale les hommes se branlent de la même façon, mais les femmes sont complexes, très complexes et ont plein de zones que parfois, elles même ne connaissent pas...
Alors un mode d'emploi, c'est bien, mais à chacun son interprétation: salive à la place du lub, gants ou pas, rotation ou glissement progressif...
Mais juste une chose qui devrait être constante dans cette pratique: c'est la soumise qui "reçoit" le Dom, en aucun cas, Il ne doit forcer..Et c'est en ça que pour moi, le fist est une pratique qui n'a de soumission que par le folklore......
Alors le fist, comme toutes les pratiques BDSM, n'est que ce que l'on y investit. Soumission, abandon, Don, pouvoir...
Quoique le pouvoir, j'ai du mal à l'accepter dans l'optique du Dom qui se sert de cette pratique pour l'affirmer, l'entériner: le fist, c'est s'abandonner totalement, s'en remettre à l'autre, en dépendre totalement... même si c'est la soumise qui permet, ou non, le passage...
Ambivalent, la notion de soumission, là dedans...
Parce que le Maître ne peut rien imposer, si ça ne passe pas, ça ne passe pas, il n'y a pas possibilité de forcer (à moins d'être le dernier des cons), c'est bel et bien la soumise, son corps, qui accepte d'être emplie, c'est donc elle qui a le pouvoir, finalement..
Mais je crois que la chose principale n'est pas de savoir si c'est un acte de soumission, mais d'être conscient à quoi on se soumet..
Ses pulsions... ou à une personne...
C'est donc le comment qui fait toute la différence, et je conçois qu'on puisse y ressentir du plaisir, Domme ou soum (même si Tatayé, sans le monsieur à moustache, ben il ne serait qu'une marionnette vide) si on ne se contente que du côté sexuel de la chose...
Mais alors..?
C'est juste de la baise, non?
Oui, tout comme on peut se faire marquer parce qu'on en a envie et qu'on arrive à le faire faire à son Dom, tout comme on peut se faire piercer comme un caprice de petite fille, tout comme on peut se vider les couilles sur une nana que l'on laisse ensuite sans nouvelles, sous couvert de bdsm...
Moi, sous couvert de bdsm, je mets l'abandon, la confiance, je ne cherche pas juste un "technicien" pour assouvir mes pulsions, j'ai trouvé celui avec qui je partage ma sexualité.
S'Il n'était pas/plus là, le fist, je m'en passerais, parce que c'est Lui qui m'a accouché de moi-même ainsi...
Et lorsque pour justifier, je lis qu'"en vanille c'est usuel" je ne suis pas sûre quand je demande à ma gynéco s'il y a contre indication au fist avec le port du stérilet et qu'elle fait les yeux ronds... "Le quoi?"...
Et puis toi la soumise qui me lit, tu dois te demander aussi s'il y a des dangers à se faire fister, si comme je pratique, je peux te répondre et te donner un avis éclairé et intelligent...
Ben.. c'est un peu ce que j'ai fait déjà non?
Mais si tu cherches un manuel pour le fist sans danger, le fist et ses risques, le fist et ses contre-indications, je pense que le mieux...
Le mieux c'est de demander à un gynéco qui puisse OBJECTIVEMENT donner un avis. Mais bon, quant on sait que certains gynécos refusent le stérilet aux nullipares, on pourrait encore mettre en doute la réponse...
Alors toi soumise, si tu lis "prévention", je veux bien, "pistes de réflexion", mise en avant des séquelles (VECUES et non pas imaginées) possibles, car oui, il doit pouvoir y avoir des déchirures, des contactions douloureuses, bref, des effets pas glops, mais évites de demander les dangers...
Car alors il y aura les pros qui minimisent, les antis qui vont parler de descente d'organes, et toi au milieu qui va te dire qu'elle n'est pas plus avancée, ou qui va prendre peur, parce qu'ON aura dit que, ON t'a écrit que...
"ON" en arrivera à la stigmatisation de la pratique par certains, limite avec des warnings qui clignotent et un avis de pas-bien-dans-sa-tête-itude pour les pratiquants du dit fist...
Le bdsm n'est pas une pensée unique, on peut se reconnaitre dans certaines approches, mais avant tout, il faut se forger LE SIEN.
Merde, je suis sur un pont, on me propose de sauter à l'élastique, je sais bien si j'en ai envie ou pas!!
Pardon, mais moi, j'ai demandé à mon gynéco si il y avait des risques de pratiquer le fist avec un stérilet, et devant son air d'incompréhension, je lui ai expliqué ce que c'était le fist et sa réponse a été celle d'un bon élève qui a donné celle qui lui semblait la plus probable dans des cas qui pouvaient rentrer dans sa norme (Fist introduction d'une main dans le vagin, pas étudié à l'école, mais ça doit pas être loin de mari à grosse bite, y a t'il danger pour le stérilet"...) et la réponse a été basiquement "du moment qu'on ne tire pas dessus"...
Alors le fist, les dangers, c'est comme tout.. Si c'est fait comme des bourrins, sans attention et sans douceurs, sans dialogue et sans préparation, ben oui, ce sera dangereux...
Sinon...
Ben tu verras.
mardi 5 février 2013
Lèche-botte.
Et le voilà encore à poil pendu à mes docs alors que je fais la vaisselle, miaulant presque mais ne daignant pas le faire, comme si son allure si gracieuse devait l'en dispenser.
Il quémande, encore, en se frottant contre mes jambes, "l'appel du ventre", encore et toujours.
C'est bien un mâle.
Il insiste, se fait collant, insistant.
Du torchon à ma main, un coup part, vif.
Il est surpris, sursaute, s'éloigne.
Mais bille en tête il revient, rampant comme pour m’apitoyer, du bout du nez effleurant le cuir de mes chaussures.
Il m'éveille un sourire, en veut il plus?
Je le laisse se rapprocher encore un peu plus, appuyant sa tête contre mon mollet.
Ball busting.
Cette fois le coup de torchon le cueille entre ses bourses et sa queue dressée, encore.
Il a un sursaut qui lui fait faire quelques pas de coté, mais ne l’empêche pas, de nouveau, de revenir à mes pieds.
Il insiste.
Il devrait pourtant savoir que je n'aime pas qu'il insiste.
Il sera donc puni.
Même si la punition parfois peut être récompense.
Mais las, je n'ai pas envie de jouer, juste passer à autre chose.
Il sera donc satisfait, mais à demi.
Comme Je le souhaite.
Je me dirige donc vers le meuble contenant l'objet de son attente, mais il ne sait pas que dans ce placard, il n'y a pas que ça.
A mes pieds, il se couche, remue l'arrière train, faisant osciller sa queue bandée comme un arc.
Il rêve du grand modèle cylindrique, légèrement texturé, passant aisément par toutes les ouvertures tant pendant qu'après.
Vicieuse, ce ne sera que le petit, celui qui passe difficilement, demandant un effort plus intense du travail des mâchoires, aux petites billes vertes dépassant, aux petits rectangles oranges saillants, et qui demande à prendre son temps pour l'absorber.
Le bruit que je produis alors en manipulant le cylindre lui fait émettre un petit couinement d'impatience, quel souminateur qui veut me faire presser!!
Je le regarde alors bien dans les yeux, lui rappelant qui est la Maîtresse ici.
Sa queue frétille encore, mais il s'assied tout de même sagement.
A mes pieds.
Ça y est, il sait que je vais le satisfaire, il s'excite de nouveau un peu.
Je le repousse du pied, sans violence mais fermement.
Il rampe de nouveau.
Je le maintiens alors au sol de ma semelle sur son flanc, il implore, griffe le sol d'impatience.
Son derrière est bien relevé.
Je peux donc lui présenter ce que j'ai prévu pour assouvir la cause de son tourment.
Il couine lorsque je l'approche de ses dents qui s'écartent en un miaulement discret mais contrarié.
Il pousse sous mon pied, comme pour recevoir plus vite ce que je compte lui offrir.
J'éloigne la source de son impatience de sa face, le dirige dans son dos, il cherche à se retourner, mais je le garde bloqué, il n'apprécie pas, et déjà, il donne de la voix.
Mais le téléphone sonne.
Pas la classique, non, celle attribuée à mon Maître.
Zut!
Je relâche alors le chaton et le laisse aller manger sa pâté bœuf/petits légumes.
Il quémande, encore, en se frottant contre mes jambes, "l'appel du ventre", encore et toujours.
C'est bien un mâle.
Il insiste, se fait collant, insistant.
Du torchon à ma main, un coup part, vif.
Il est surpris, sursaute, s'éloigne.
Mais bille en tête il revient, rampant comme pour m’apitoyer, du bout du nez effleurant le cuir de mes chaussures.
Il m'éveille un sourire, en veut il plus?
Je le laisse se rapprocher encore un peu plus, appuyant sa tête contre mon mollet.
Ball busting.
Cette fois le coup de torchon le cueille entre ses bourses et sa queue dressée, encore.
Il a un sursaut qui lui fait faire quelques pas de coté, mais ne l’empêche pas, de nouveau, de revenir à mes pieds.
Il insiste.
Il devrait pourtant savoir que je n'aime pas qu'il insiste.
Il sera donc puni.
Même si la punition parfois peut être récompense.
Mais las, je n'ai pas envie de jouer, juste passer à autre chose.
Il sera donc satisfait, mais à demi.
Comme Je le souhaite.
Je me dirige donc vers le meuble contenant l'objet de son attente, mais il ne sait pas que dans ce placard, il n'y a pas que ça.
A mes pieds, il se couche, remue l'arrière train, faisant osciller sa queue bandée comme un arc.
Il rêve du grand modèle cylindrique, légèrement texturé, passant aisément par toutes les ouvertures tant pendant qu'après.
Vicieuse, ce ne sera que le petit, celui qui passe difficilement, demandant un effort plus intense du travail des mâchoires, aux petites billes vertes dépassant, aux petits rectangles oranges saillants, et qui demande à prendre son temps pour l'absorber.
Le bruit que je produis alors en manipulant le cylindre lui fait émettre un petit couinement d'impatience, quel souminateur qui veut me faire presser!!
Je le regarde alors bien dans les yeux, lui rappelant qui est la Maîtresse ici.
Sa queue frétille encore, mais il s'assied tout de même sagement.
A mes pieds.
Ça y est, il sait que je vais le satisfaire, il s'excite de nouveau un peu.
Je le repousse du pied, sans violence mais fermement.
Il rampe de nouveau.
Je le maintiens alors au sol de ma semelle sur son flanc, il implore, griffe le sol d'impatience.
Son derrière est bien relevé.
Je peux donc lui présenter ce que j'ai prévu pour assouvir la cause de son tourment.
Il couine lorsque je l'approche de ses dents qui s'écartent en un miaulement discret mais contrarié.
Il pousse sous mon pied, comme pour recevoir plus vite ce que je compte lui offrir.
J'éloigne la source de son impatience de sa face, le dirige dans son dos, il cherche à se retourner, mais je le garde bloqué, il n'apprécie pas, et déjà, il donne de la voix.
Mais le téléphone sonne.
Pas la classique, non, celle attribuée à mon Maître.
Zut!
Je relâche alors le chaton et le laisse aller manger sa pâté bœuf/petits légumes.
lundi 4 février 2013
"Les infortunes de la Belle au bois dormant" Anne Rice.
Je dois l'avouer, je n'a pas lu "entretient avec un vampire", je l'ai vu.
Je reconnais que d'Anne Rice, je ne connais, euh, rien.
Cependant, à force d'entendre parler de cette trilogie (Les infortunes de le Belle au bois dormant, 1/ l'initiation, 2/ la punition, 3/ la libération) vantée comme étant "autre chose" que les sempiternels bouquins bdsm bourrés de clichés, je me suis lancée.
Bon, mon snobisme, c'est un peu trouver ce qui est réputé introuvable, ce qui est le cas pour ces bouquins qui d'occaze s'affichent à partir de 20€ minimum le volume. (Rassurez-vous, la vague 50 shade a apparemment permis de remettre au goût du jour ce type d'ouvrages et devrait voir la réédition de ces bouquins.) Coup de bol, sur ebay, la trilogie est à ce prix, hop, achetée, reçue, et lue...
"Les infortunes de la Belle au bois dormant. 1/ L'initiation":
Alors imaginez que la Belle ai été réveillée, certes, mais non pas d'un baiser, mais de sa défloraison par "le Prince". Attention, pas une étreinte douce et romantique hein, non, mais bel et bien d'une manière pas tout à fait conventionnelle...:
"Ces seins, ronds et fermes. Elle avait quinze ans lorsque la malédiction l'avait frappée. Il lui mordit les tétons, s'empara de ses seins presque avec rudesse pour éprouver leur poids, et puis les gifla légèrement, aller, retour, avec délectation." La Belle se retrouve donc réveillée; déflorée et à la merci d'un prince (très beau, quand même) qui lui explique "Je suis votre Prince, fit-il, et c'est ainsi que vous vous adresserez à moi, et c'est pourquoi vous m'obéirez." avant de la ravir à sa royale famille pour la conduire en ses terres. Et là...
Là, on peut avoir des extraits des "120 jours de Sodome" qui viennent en tête, c'est vrai que ça m'a pas mal parasité, cette histoire de reine qui reçoit des "tributs" sous forme de beaux et jeunes vassaux et qui durant le temps de leur service ne seront plus que des princes et princesses nues, maltraités, conditionnés à la douleur et au plaisir mêlés, fessés, fouettés, baisés, attachés, humiliés. Mais comme c'est un roman d'Anne Rice, ils sont tous beaux, tous aimants, bien loin des fascistes enlevant les jeunes qu'ils croisent pour les user à la manière de Sade. Une fois ces idées éloignées, on se dit finalement "soit, tous le monde est beau et d'aucun ne regrette son sort finalement, allons y."
Ce qui est très intéressant dans ce roman, qui peut n'être lu qu'au premier degré et aux passages explicites suffisamment nombreux pour créer une certaine moiteur, c'est que derrière l'histoire qui pourrait n'être qu'une version libidineuse d'un conte, j'ai retrouvé certains des mécanismes de la soumission lorsque les personnages se demandent pourquoi ils apprécient ce qu'ils redoutent, pourquoi ils se livrent ainsi et ce qu'ils en retirent.
Hormis le fait que "l'esclavage" ne soit pas volontaire (et encore lorsque l'on lit l'ensemble, on s'aperçoit que tel n'est pas "vraiment" le cas) le sacro-saint SSC (sure; safe & Consensual) est respecté.
Alors bien sûr tout ce premier tome, et la trame entière de l'ensemble des volumes, imagine une soumission obligée et à tous, s'approchant ainsi de la vie de O à Roissy, mais d'une façon bien plus intelligente, car si les princes et princesse ne peuvent s'échapper, il y a implicitement des règles comme le fait de ne devoir les marquer, mettre à vif leurs fesses que ce soit au battoir ou au fouet, que la durée de leur "service" est prédéfinie, bref, si le roman peut sembler gentillet dans l'idée, j'y ai cependant trouvé les grandes lignes de la relation D/s et une connaissance réelle de ce qu'elle est. Anne Rice ne se contente pas de phantasmer, de rêver l'asservissement sexuel, elle lui donne corps, elle induit la réflexion des personnages sur leur condition, mettant à jour certains des mécanismes qui sont les raisons de ce que certain(e)s d'entre nous cherchent et trouvent parfois dans l'échange de pouvoir érotique: la question de l'humiliation et du plaisir coupable qui y est pris, la notion de douleur jumelée au plaisir pour créer le conditionnement de la jouissance, le sentiment d'appartenance, le plaisir de ne pas avoir à réfléchir mais subir...
Ce premier tome est donc pour tous les publics "avertis", bdsm ou non, et ce qui ne gâche rien, c'est qu'il ne se cantonne pas au point de vue de la Belle, bien que l'on ne lise pas grand chose du point de vue Dominant, mais on y est également confronté à la vision masculine/soumise de la chose et je dirais que pour cela, il vaut la peine d'être lu. Bien loin de Réage qui alignait des phantasmes "masculins" (à mon sens) pour faire sa Shéhérazade ou des clichés gynarchistes de la littérature érotique destinée aux soumis, il y a des scènes d'homosexualité masculine qui nous sortent un peu des sempiternels broutte-minou-point-d'orgue comme point paroxystique le la subversion obligée pour attirer le lecteur mâle.
Alors si je ne me suis pas reconnue dans ce bdsm qui ne dit pas son nom, mais j'en ai trouvé l'approche bien moins niaise que celle des "ouvrages de référence" anciens ou actuels, la réflexion cependant y est bien plus subtile que les vagabondages de l'âme d'O ou d'Anastasia (non, je n'ai pas lu 50 shade, et je ne le lirais que si on me le donne, mais les extraits que j'ai croisé m'en donnent un aperçu suffisant pour m'en faire une idée) et même si le principe peut sembler similaire à ce qui se passe dans "Gor", l'écriture, la pensée, les mécanismes, y sont analysés de manière bien plus fine.
J'aurais donc tendance à dire que cette trilogie est d'une approche plus "féminine", plus subtile, que ce qui m'a déjà été donné de lire par ailleurs.
Que ça peut se lire à plusieurs degrés, juste comme un petit porno en costumes d'époque, ou comme une analyse tout en finesse de la relation D/s par son grand biais.
Bref, le premier tome achevé, j'ai entamé le second...
"Les infortunes de le Belle au bois dormant 2/La punition. "
Si dans le premier tome il y a une sorte d'acceptation de la soumission de part le "rang" des protagonistes, comme s'il était plus tolérable de se soumettre à quelqu'un de son milieu, le second tome nous montre la Belle et certains de ses condisciples envoyés au "village" pour servir les gens du commun auxquels ils sont vendus aux enchères pour servir, et pas uniquement de manière sexuelle.
Bien sûr, les châtiments corporels sont de mise, la règle établie par la Reine pour mater les punis.
On pourrait virer dans le glauque, mais, c'est un roman d'Anne Rice quand même, les nouveaux propriétaires sont beaux et ont des sentiments pour leurs achats.
Il y a de plus, vie utilitaire au village oblige, des esclaves qui peuvent se retrouver chevaux de trait, abordant alors la notion de pony-play. Comme dans le reste de ce qu'elle aborde de manière apparemment légère, j'ai particulièrement apprécié l'écriture de Rice concernant ce sujet, qui reste lisible au premier degré des sévices imposés restant suffisamment sexuellement explicites, mais permet plus profondément de mieux cerner la "mentalité" de ceux qui s'y livrent.
Certes, le "rôle" de poney était tenu au château des sévices, mais uniquement de manière ludique, pour le plaisir des "habillés" qui s'encanaillaient, mais laissant plus le sentiment de l'animalisation pour le plaisir que de l'animalisation complète que certains petplayers vivent (pour info sur le PetPlay, je vous invite à aller lire là-bas, plus tard^^).
Alors que la soumission du premier tome était dans une ambiance bien plus feutrée, luxueuse, cette "descente" permet par la même d'approfondir la réflexion sur la soumission, la capacité de s'abandonner, par obligation d'abord, mais par envie, aussi, ensuite. Alors que dans le premier volume il pouvait être question d'amour, on s'aperçoit bien vite qu'il était assez identique à celui du chien reconnaissant sauvé de la SPA que du sentiment du chat qui cherche et adopte son Maître... Ce ne sont toujours pas les esclaves qui choisissent leur Maîtres, mais ils s'y attachent et les aiment (ou pas), le premier tome comme étant une mise en condition en douceur de leur rang, une mise à nue de leurs envies profondes qui ainsi acceptées leur permettent de s'y livrer.
Il y a donc une réflexion sous-jacente de part la façon dont tout cela est vécu par chacun des esclaves envoyés au village, des mécanismes qui se mettent en place, de la soumission au plaisir ou de la soumission à la personne. Du sens du Don, imposé, subit, puis choisit, et comment.
De cela, je me dis qu'Anne Rice doit avoir une bonne connaissance du monde bdsm, car ce type de raisonnement est rare chez ceux qui "font des récits bdsm" sans le connaitre, et que même certains qui y sont depuis un moment en sont incapables...
Deuxième tome achevé, passons au dernier...
"Les infortunes de le Belle au bois dormant, 3/ la libération"
Après le château, après le village, que peut il donc bien arriver à la Belle et ses compagnons d'infortune?
Eh bien ils sont enlevés pour aller servir celui qui a initié ce royaume qu'ils connaissent à ce type de plaisirs, le Sultan.
On pourrait redouter le cliché, les harems aux favorites alanguies, scènes de cul pour scène de cul...
Il n'en n'est rien. Rice ne se contente encore, pour celui qui lit derrière les lignes ou réfléchit un temps soit peu, pas de décrire le luxe, la beauté, la perversion. Elle nous immisce dans les pensées des esclaves, de cette nouvelle façon de servir où ils sont objets de plaisir, objets précieux, rares, mais ne devant aucunement proférer la moindre parole pour ne pas montrer qu'ils sont humains.
Une autre vision du bdsm encore pour qui sait la lire, une autre étape, une autre approche.
Y est même abordé la notion du choix de son rang, subissant ou agissant, de la possibilité de se soumettre ou de dominer...
Je sais bien que plus les tomes avancent, plus mes résumés sont brefs...
Mais vous vous doutez que si vous accrochez au premier, vous voudrez découvrir par vous même la suite de ces aventures...
Je conclurais donc en disant que même si l'écrit n'est pas un support masturbatoire pour moi, il y a beaucoup de scènes qui conviendront à ceux qui n'aiment pas uniquement caresser les pages du livre qu'ils feuillettent...
J'ajouterais également que les degrés de lectures différents en font la richesse, n'étant pas simplement du cul pour du cul mais dévoilant certains mécanismes du bdsm...
Bonne lecture?
Je reconnais que d'Anne Rice, je ne connais, euh, rien.
Cependant, à force d'entendre parler de cette trilogie (Les infortunes de le Belle au bois dormant, 1/ l'initiation, 2/ la punition, 3/ la libération) vantée comme étant "autre chose" que les sempiternels bouquins bdsm bourrés de clichés, je me suis lancée.
Bon, mon snobisme, c'est un peu trouver ce qui est réputé introuvable, ce qui est le cas pour ces bouquins qui d'occaze s'affichent à partir de 20€ minimum le volume. (Rassurez-vous, la vague 50 shade a apparemment permis de remettre au goût du jour ce type d'ouvrages et devrait voir la réédition de ces bouquins.) Coup de bol, sur ebay, la trilogie est à ce prix, hop, achetée, reçue, et lue...
"Les infortunes de la Belle au bois dormant. 1/ L'initiation":
Alors imaginez que la Belle ai été réveillée, certes, mais non pas d'un baiser, mais de sa défloraison par "le Prince". Attention, pas une étreinte douce et romantique hein, non, mais bel et bien d'une manière pas tout à fait conventionnelle...:
"Ces seins, ronds et fermes. Elle avait quinze ans lorsque la malédiction l'avait frappée. Il lui mordit les tétons, s'empara de ses seins presque avec rudesse pour éprouver leur poids, et puis les gifla légèrement, aller, retour, avec délectation." La Belle se retrouve donc réveillée; déflorée et à la merci d'un prince (très beau, quand même) qui lui explique "Je suis votre Prince, fit-il, et c'est ainsi que vous vous adresserez à moi, et c'est pourquoi vous m'obéirez." avant de la ravir à sa royale famille pour la conduire en ses terres. Et là...
Là, on peut avoir des extraits des "120 jours de Sodome" qui viennent en tête, c'est vrai que ça m'a pas mal parasité, cette histoire de reine qui reçoit des "tributs" sous forme de beaux et jeunes vassaux et qui durant le temps de leur service ne seront plus que des princes et princesses nues, maltraités, conditionnés à la douleur et au plaisir mêlés, fessés, fouettés, baisés, attachés, humiliés. Mais comme c'est un roman d'Anne Rice, ils sont tous beaux, tous aimants, bien loin des fascistes enlevant les jeunes qu'ils croisent pour les user à la manière de Sade. Une fois ces idées éloignées, on se dit finalement "soit, tous le monde est beau et d'aucun ne regrette son sort finalement, allons y."
Ce qui est très intéressant dans ce roman, qui peut n'être lu qu'au premier degré et aux passages explicites suffisamment nombreux pour créer une certaine moiteur, c'est que derrière l'histoire qui pourrait n'être qu'une version libidineuse d'un conte, j'ai retrouvé certains des mécanismes de la soumission lorsque les personnages se demandent pourquoi ils apprécient ce qu'ils redoutent, pourquoi ils se livrent ainsi et ce qu'ils en retirent.
Hormis le fait que "l'esclavage" ne soit pas volontaire (et encore lorsque l'on lit l'ensemble, on s'aperçoit que tel n'est pas "vraiment" le cas) le sacro-saint SSC (sure; safe & Consensual) est respecté.
Alors bien sûr tout ce premier tome, et la trame entière de l'ensemble des volumes, imagine une soumission obligée et à tous, s'approchant ainsi de la vie de O à Roissy, mais d'une façon bien plus intelligente, car si les princes et princesse ne peuvent s'échapper, il y a implicitement des règles comme le fait de ne devoir les marquer, mettre à vif leurs fesses que ce soit au battoir ou au fouet, que la durée de leur "service" est prédéfinie, bref, si le roman peut sembler gentillet dans l'idée, j'y ai cependant trouvé les grandes lignes de la relation D/s et une connaissance réelle de ce qu'elle est. Anne Rice ne se contente pas de phantasmer, de rêver l'asservissement sexuel, elle lui donne corps, elle induit la réflexion des personnages sur leur condition, mettant à jour certains des mécanismes qui sont les raisons de ce que certain(e)s d'entre nous cherchent et trouvent parfois dans l'échange de pouvoir érotique: la question de l'humiliation et du plaisir coupable qui y est pris, la notion de douleur jumelée au plaisir pour créer le conditionnement de la jouissance, le sentiment d'appartenance, le plaisir de ne pas avoir à réfléchir mais subir...
Ce premier tome est donc pour tous les publics "avertis", bdsm ou non, et ce qui ne gâche rien, c'est qu'il ne se cantonne pas au point de vue de la Belle, bien que l'on ne lise pas grand chose du point de vue Dominant, mais on y est également confronté à la vision masculine/soumise de la chose et je dirais que pour cela, il vaut la peine d'être lu. Bien loin de Réage qui alignait des phantasmes "masculins" (à mon sens) pour faire sa Shéhérazade ou des clichés gynarchistes de la littérature érotique destinée aux soumis, il y a des scènes d'homosexualité masculine qui nous sortent un peu des sempiternels broutte-minou-point-d'orgue comme point paroxystique le la subversion obligée pour attirer le lecteur mâle.
Alors si je ne me suis pas reconnue dans ce bdsm qui ne dit pas son nom, mais j'en ai trouvé l'approche bien moins niaise que celle des "ouvrages de référence" anciens ou actuels, la réflexion cependant y est bien plus subtile que les vagabondages de l'âme d'O ou d'Anastasia (non, je n'ai pas lu 50 shade, et je ne le lirais que si on me le donne, mais les extraits que j'ai croisé m'en donnent un aperçu suffisant pour m'en faire une idée) et même si le principe peut sembler similaire à ce qui se passe dans "Gor", l'écriture, la pensée, les mécanismes, y sont analysés de manière bien plus fine.
J'aurais donc tendance à dire que cette trilogie est d'une approche plus "féminine", plus subtile, que ce qui m'a déjà été donné de lire par ailleurs.
Que ça peut se lire à plusieurs degrés, juste comme un petit porno en costumes d'époque, ou comme une analyse tout en finesse de la relation D/s par son grand biais.
Bref, le premier tome achevé, j'ai entamé le second...
"Les infortunes de le Belle au bois dormant 2/La punition. "
Si dans le premier tome il y a une sorte d'acceptation de la soumission de part le "rang" des protagonistes, comme s'il était plus tolérable de se soumettre à quelqu'un de son milieu, le second tome nous montre la Belle et certains de ses condisciples envoyés au "village" pour servir les gens du commun auxquels ils sont vendus aux enchères pour servir, et pas uniquement de manière sexuelle.
Bien sûr, les châtiments corporels sont de mise, la règle établie par la Reine pour mater les punis.
On pourrait virer dans le glauque, mais, c'est un roman d'Anne Rice quand même, les nouveaux propriétaires sont beaux et ont des sentiments pour leurs achats.
Il y a de plus, vie utilitaire au village oblige, des esclaves qui peuvent se retrouver chevaux de trait, abordant alors la notion de pony-play. Comme dans le reste de ce qu'elle aborde de manière apparemment légère, j'ai particulièrement apprécié l'écriture de Rice concernant ce sujet, qui reste lisible au premier degré des sévices imposés restant suffisamment sexuellement explicites, mais permet plus profondément de mieux cerner la "mentalité" de ceux qui s'y livrent.
Certes, le "rôle" de poney était tenu au château des sévices, mais uniquement de manière ludique, pour le plaisir des "habillés" qui s'encanaillaient, mais laissant plus le sentiment de l'animalisation pour le plaisir que de l'animalisation complète que certains petplayers vivent (pour info sur le PetPlay, je vous invite à aller lire là-bas, plus tard^^).
Alors que la soumission du premier tome était dans une ambiance bien plus feutrée, luxueuse, cette "descente" permet par la même d'approfondir la réflexion sur la soumission, la capacité de s'abandonner, par obligation d'abord, mais par envie, aussi, ensuite. Alors que dans le premier volume il pouvait être question d'amour, on s'aperçoit bien vite qu'il était assez identique à celui du chien reconnaissant sauvé de la SPA que du sentiment du chat qui cherche et adopte son Maître... Ce ne sont toujours pas les esclaves qui choisissent leur Maîtres, mais ils s'y attachent et les aiment (ou pas), le premier tome comme étant une mise en condition en douceur de leur rang, une mise à nue de leurs envies profondes qui ainsi acceptées leur permettent de s'y livrer.
Il y a donc une réflexion sous-jacente de part la façon dont tout cela est vécu par chacun des esclaves envoyés au village, des mécanismes qui se mettent en place, de la soumission au plaisir ou de la soumission à la personne. Du sens du Don, imposé, subit, puis choisit, et comment.
De cela, je me dis qu'Anne Rice doit avoir une bonne connaissance du monde bdsm, car ce type de raisonnement est rare chez ceux qui "font des récits bdsm" sans le connaitre, et que même certains qui y sont depuis un moment en sont incapables...
Deuxième tome achevé, passons au dernier...
"Les infortunes de le Belle au bois dormant, 3/ la libération"
Après le château, après le village, que peut il donc bien arriver à la Belle et ses compagnons d'infortune?
Eh bien ils sont enlevés pour aller servir celui qui a initié ce royaume qu'ils connaissent à ce type de plaisirs, le Sultan.
On pourrait redouter le cliché, les harems aux favorites alanguies, scènes de cul pour scène de cul...
Il n'en n'est rien. Rice ne se contente encore, pour celui qui lit derrière les lignes ou réfléchit un temps soit peu, pas de décrire le luxe, la beauté, la perversion. Elle nous immisce dans les pensées des esclaves, de cette nouvelle façon de servir où ils sont objets de plaisir, objets précieux, rares, mais ne devant aucunement proférer la moindre parole pour ne pas montrer qu'ils sont humains.
Une autre vision du bdsm encore pour qui sait la lire, une autre étape, une autre approche.
Y est même abordé la notion du choix de son rang, subissant ou agissant, de la possibilité de se soumettre ou de dominer...
Je sais bien que plus les tomes avancent, plus mes résumés sont brefs...
Mais vous vous doutez que si vous accrochez au premier, vous voudrez découvrir par vous même la suite de ces aventures...
Je conclurais donc en disant que même si l'écrit n'est pas un support masturbatoire pour moi, il y a beaucoup de scènes qui conviendront à ceux qui n'aiment pas uniquement caresser les pages du livre qu'ils feuillettent...
J'ajouterais également que les degrés de lectures différents en font la richesse, n'étant pas simplement du cul pour du cul mais dévoilant certains mécanismes du bdsm...
Bonne lecture?
vendredi 1 février 2013
Cadeaux improbables... Les M&M's
Les "cadeaux à la con"...
Quant on a un Maître qui n'aime pas les cadeaux, qui déteste les surprises, il n'y a que cela qui puissent passer.
Et puis.
et puis il faut dire que les idées tordues, j'en ai plutôt souvent...
Alors un jour, j'ai trouvé un lien pour les personnaliser, et cette idée là me plait...
Bon, alors choix de la couleur, ok, il y a une promo, je ne suis pas radine, mais ça fait cher le bout de dragée quand même, alors hein, zou...
Ensuite, comment ça se présente le truc? Ok, deux couleurs choisies, le M&Ms est plus comme un smarties, sans cahuète, et on peut insérer un message de... 12 caractères, ok.
Sur l'envers, obligatoirement, le M emblème de la marque, ok, je vais aviser...
Je me creuse les méninges, merci, je me passerais des textes d'exemple...
Tiens tiens...
Et si..
Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees.
Allez hop, je passe ma commande, avec livraison chez mon Maître.
Le lendemain, dans mes mails, je vois le service client qui me contacte, tiens, c'est un autre message de validation de ma commande?
Lisons...
Bonjour,
Je me permets de vous contacter à propos de votre message sur les MY M&M’S®. En effet celui-ci comprend un terme que les conditions générales de vente n'autorisent pas.
Ainsi nous vous invitons à nous contacter au 09** *** **1 ou par e-mail pour nous proposer un nouveau message.
Vous avez la possibilité de nous répondre dans les 5 jours, après cette date nous annulerons la commande et vous serez remboursé.
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Cordialement,
Roberta P****E
Service Relation Clients MY M&M’S®
Ah wé? Dis donc Roberta, t'as un truc contre moi? En plus, j'ai horreur des messages pré-enregistrés, moi...
Lapidaire, je me fends de quatre lignes...:
Alors remplacez le C par un K, je ne pense pas que Kon soit un terme interdit par les conditions de vente...
Il est terrible de se rendre compte jusqu'où une certaine morale vient s'installer, jugeant des mots que l'on peut dire -ou pas- à celui que l'on aime...
Merci donc de bien vouloir mettre un K majuscule...
Elle est réactive Roberta, le lendemain, je peux lire:
Bonjour,
Nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à nos produits MY M&M’S®.
Malheureusement nous pouvons pas accepter "Kon" car la signification reste la meme,car d'un point de vue phonétique, cela a la même connotation que "con".
Merci de nous proposer un nouveau message.
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Cordialement,
Roberta P*****E
Service Relation Clients MY M&M’S®
Savoureux moments, savoureux moments, tu commences à me courrir, Roberta, je te jure!!
T'en veux du savoureux moment? tu me prends pour une de ces galinettes qui lolent à tout bout de champs, tu penses que je ne sais pas écrire peut être? Tu m'as mis en colère, Roberta...
Et si vous me les envoyez chez moi, je suppose que ce n'est pas possible non plus?
M&M's, en vertu du principe de précaution, ne veut que ce mot insultant ne soit associé à son image...
Alors que pourtant, un con... Ça n'a pas toujours été une insulte, et vous même, Mademoiselle, en possédez un... (je ne connais pas votre époux et ne me permettrais pas, non, celui que vous possédez est délicatement serré entre vos cuisses que je suppose croisées, alors que vous vous penchez sur votre ordinateur, en l'oubliant d'ailleurs, vous êtes au travail, la bienséance n'autorise pas à penser à son sexe ainsi...)
Peut être ne savez vous pas que pour certains, "mon amour", "ma chérie", sont des mots bien plus irritants que "salop" ou "garce" qui quant à eux peuvent susciter un émois bien plus puissant, permettant même parfois, lorsqu'ils sont dit avec sincérité, engendrer au delà du simple sourire, une réaction physiologique...
Je me demande jusqu'où la pudibonderie va se nicher, jusqu'à quel point le nivellement par le bas même en amour va tenter de nous asservir: devenons tous ces couples servis sur l'autel de la consommation, grand sourire, papouilles niaiseuses, ne devant sortir du chemin balisé de la bienséance, du commun, du banal, ce qui n'est pas usuel n'est pas bien...
MéKiLéCon est une des première phrase échangée avec celui qui est l'homme du reste de ma vie (et oui, je sais aussi jouer des Klichés), et ce M&M's aurait eu une saveur particulière... Surtout si vous saviez où il nous arrive de les cacher...
Etant donné que j'avais envisagé plusieurs autres textes afin de réaliser un jeux d'osselets érotique et comestible, je crois que je n'ai plus aucun besoin de recevoir vos mailings...
Quel dommage... Les smarties sont beaucoup plus petits...
Bonne journée à vous tout de même...
Il va de soi que le lendemain, je ne m'attendais pas à avoir un mail de ma nouvelle amie Roberta... Quoique, un peu vicieuse et prétentieuse, je me suis demandé si certains mots ne l'auraient pas troublé...
Et pourtant le lendemain, je reçois:
Bonjour,
Nous vous remercions d’avoir bien voulu nous faire part de votre mécontentement. Sachez que l’équipe My M&M’s est sincèrement désolée.
Quel que soit le sens que vous auriez donné à ce mot, nous n'aurions néanmoins pas pu valider votre message.
J'attends votre confirmation avant de procéder à l'annulation de votre commande.
Cordialement,
Roberta P****E
[Mais, surprise, avant le délai de rétractation que m'avait signifié Roberta, c'est un mail de Madame M&Ms qui est de nouveau dans ma boite mail!!!
Kesk'elle me veut?
Bonjour,
Je fais suite à notre échange de mail de la semaine passée.
A cette occasion, nous vous avions indiqué que le message que vous aviez indiqué sur votre commande n’était pas acceptable selon nos Conditions Générales de Vente.
Néanmoins, My M&M’s étant toujours soucieux de la satisfaction de ses clients, nous prêtons une attention particulière à chaque situation qui se présente.
Ainsi, exceptionnellement, après discussion avec notre service Marketing et le service de Production, nous tenions à vous informer que nous acceptons le message que vous souhaitiez sous sa forme originelle.
Pouvez-vous simplement nous confirmer que vous souhaitez toujours recevoir cette commande ?
En espérant que cette solution vous conviendra,
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Roberta P****E
Yoooooooooooooupi!!
Alors là, je me dis que le mail à du tourner chez M&Ms, que Roberta ne l'a pas gardé pour elle. Oui, je sais, je suis un peu mégalo des fois, mais bon, M&Ms qui accepte de revenir sur ses principes, qui valide ma commande après quatre mails.. wé, je suis plutôt fière de moi!!!
MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!
Merci, Mademoiselle, d'avoir pris en compte ma demande et compris que ce mot n'avait rien d'injurieux adressé à mon Homme, d'avoir été au delà des à-priori et compris qu'il s'agissait là d'une façon certes peu conventionnelle, mais néanmoins sincère, de Lui dire que je l'aime...
De plus, je Lui ai fait passer notre échange, ce qui Lui a valu un fou-rire... et est persuadé maintenant que ces M&M's ne Lui parviendront jamais.
Alors oui, je maintiens ma commande, et vraiment, merci.
Je ne vous ferais même pas un laïus prétextant un retard subséquent à votre refus initial, réclamant alors un geste commercial, quoique...
Rireeeeeee.
Je maintiens ma commande et vous remercie encore d'avoir entériné ma demande.
Ah oui, au fait, ils disaient quoi, ces M&M's?
Ben...:
Quant on a un Maître qui n'aime pas les cadeaux, qui déteste les surprises, il n'y a que cela qui puissent passer.
Et puis.
et puis il faut dire que les idées tordues, j'en ai plutôt souvent...
Alors un jour, j'ai trouvé un lien pour les personnaliser, et cette idée là me plait...
Bon, alors choix de la couleur, ok, il y a une promo, je ne suis pas radine, mais ça fait cher le bout de dragée quand même, alors hein, zou...
Ensuite, comment ça se présente le truc? Ok, deux couleurs choisies, le M&Ms est plus comme un smarties, sans cahuète, et on peut insérer un message de... 12 caractères, ok.
Sur l'envers, obligatoirement, le M emblème de la marque, ok, je vais aviser...
Je me creuse les méninges, merci, je me passerais des textes d'exemple...
Tiens tiens...
Et si..
Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees.
Allez hop, je passe ma commande, avec livraison chez mon Maître.
Le lendemain, dans mes mails, je vois le service client qui me contacte, tiens, c'est un autre message de validation de ma commande?
Lisons...
Bonjour,
Je me permets de vous contacter à propos de votre message sur les MY M&M’S®. En effet celui-ci comprend un terme que les conditions générales de vente n'autorisent pas.
Ainsi nous vous invitons à nous contacter au 09** *** **1 ou par e-mail pour nous proposer un nouveau message.
Vous avez la possibilité de nous répondre dans les 5 jours, après cette date nous annulerons la commande et vous serez remboursé.
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Cordialement,
Roberta P****E
Service Relation Clients MY M&M’S®
Ah wé? Dis donc Roberta, t'as un truc contre moi? En plus, j'ai horreur des messages pré-enregistrés, moi...
Lapidaire, je me fends de quatre lignes...:
Alors remplacez le C par un K, je ne pense pas que Kon soit un terme interdit par les conditions de vente...
Il est terrible de se rendre compte jusqu'où une certaine morale vient s'installer, jugeant des mots que l'on peut dire -ou pas- à celui que l'on aime...
Merci donc de bien vouloir mettre un K majuscule...
Elle est réactive Roberta, le lendemain, je peux lire:
Bonjour,
Nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à nos produits MY M&M’S®.
Malheureusement nous pouvons pas accepter "Kon" car la signification reste la meme,car d'un point de vue phonétique, cela a la même connotation que "con".
Merci de nous proposer un nouveau message.
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Cordialement,
Roberta P*****E
Service Relation Clients MY M&M’S®
Savoureux moments, savoureux moments, tu commences à me courrir, Roberta, je te jure!!
T'en veux du savoureux moment? tu me prends pour une de ces galinettes qui lolent à tout bout de champs, tu penses que je ne sais pas écrire peut être? Tu m'as mis en colère, Roberta...
Et si vous me les envoyez chez moi, je suppose que ce n'est pas possible non plus?
M&M's, en vertu du principe de précaution, ne veut que ce mot insultant ne soit associé à son image...
Alors que pourtant, un con... Ça n'a pas toujours été une insulte, et vous même, Mademoiselle, en possédez un... (je ne connais pas votre époux et ne me permettrais pas, non, celui que vous possédez est délicatement serré entre vos cuisses que je suppose croisées, alors que vous vous penchez sur votre ordinateur, en l'oubliant d'ailleurs, vous êtes au travail, la bienséance n'autorise pas à penser à son sexe ainsi...)
Peut être ne savez vous pas que pour certains, "mon amour", "ma chérie", sont des mots bien plus irritants que "salop" ou "garce" qui quant à eux peuvent susciter un émois bien plus puissant, permettant même parfois, lorsqu'ils sont dit avec sincérité, engendrer au delà du simple sourire, une réaction physiologique...
Je me demande jusqu'où la pudibonderie va se nicher, jusqu'à quel point le nivellement par le bas même en amour va tenter de nous asservir: devenons tous ces couples servis sur l'autel de la consommation, grand sourire, papouilles niaiseuses, ne devant sortir du chemin balisé de la bienséance, du commun, du banal, ce qui n'est pas usuel n'est pas bien...
MéKiLéCon est une des première phrase échangée avec celui qui est l'homme du reste de ma vie (et oui, je sais aussi jouer des Klichés), et ce M&M's aurait eu une saveur particulière... Surtout si vous saviez où il nous arrive de les cacher...
Etant donné que j'avais envisagé plusieurs autres textes afin de réaliser un jeux d'osselets érotique et comestible, je crois que je n'ai plus aucun besoin de recevoir vos mailings...
Quel dommage... Les smarties sont beaucoup plus petits...
Bonne journée à vous tout de même...
Il va de soi que le lendemain, je ne m'attendais pas à avoir un mail de ma nouvelle amie Roberta... Quoique, un peu vicieuse et prétentieuse, je me suis demandé si certains mots ne l'auraient pas troublé...
Et pourtant le lendemain, je reçois:
Bonjour,
Nous vous remercions d’avoir bien voulu nous faire part de votre mécontentement. Sachez que l’équipe My M&M’s est sincèrement désolée.
Quel que soit le sens que vous auriez donné à ce mot, nous n'aurions néanmoins pas pu valider votre message.
J'attends votre confirmation avant de procéder à l'annulation de votre commande.
Cordialement,
Roberta P****E
[Mais, surprise, avant le délai de rétractation que m'avait signifié Roberta, c'est un mail de Madame M&Ms qui est de nouveau dans ma boite mail!!!
Kesk'elle me veut?
Bonjour,
Je fais suite à notre échange de mail de la semaine passée.
A cette occasion, nous vous avions indiqué que le message que vous aviez indiqué sur votre commande n’était pas acceptable selon nos Conditions Générales de Vente.
Néanmoins, My M&M’s étant toujours soucieux de la satisfaction de ses clients, nous prêtons une attention particulière à chaque situation qui se présente.
Ainsi, exceptionnellement, après discussion avec notre service Marketing et le service de Production, nous tenions à vous informer que nous acceptons le message que vous souhaitiez sous sa forme originelle.
Pouvez-vous simplement nous confirmer que vous souhaitez toujours recevoir cette commande ?
En espérant que cette solution vous conviendra,
Toute l'équipe MY M&M’S® vous souhaite de savoureux moments en compagnie de nos produits.
Roberta P****E
Yoooooooooooooupi!!
Alors là, je me dis que le mail à du tourner chez M&Ms, que Roberta ne l'a pas gardé pour elle. Oui, je sais, je suis un peu mégalo des fois, mais bon, M&Ms qui accepte de revenir sur ses principes, qui valide ma commande après quatre mails.. wé, je suis plutôt fière de moi!!!
MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!
Merci, Mademoiselle, d'avoir pris en compte ma demande et compris que ce mot n'avait rien d'injurieux adressé à mon Homme, d'avoir été au delà des à-priori et compris qu'il s'agissait là d'une façon certes peu conventionnelle, mais néanmoins sincère, de Lui dire que je l'aime...
De plus, je Lui ai fait passer notre échange, ce qui Lui a valu un fou-rire... et est persuadé maintenant que ces M&M's ne Lui parviendront jamais.
Alors oui, je maintiens ma commande, et vraiment, merci.
Je ne vous ferais même pas un laïus prétextant un retard subséquent à votre refus initial, réclamant alors un geste commercial, quoique...
Rireeeeeee.
Je maintiens ma commande et vous remercie encore d'avoir entériné ma demande.
Ah oui, au fait, ils disaient quoi, ces M&M's?
Ben...: